Cibitoke, le 18 janvier 2020 (Net Press) . Dans la matinée de ce 17 janvier, huit infirmiers des districts sanitaires de Mpanda, de Bubanza (province de Bubanza) et de Mabayi, en province de Cibitoke, qui étaient en formation sur la lutte contre le virus d’Ebola, ont vu leur séjour dans la commune Rugombo, toujours dans Cibitoke, s’achever en catastrophe.
En effet, alors qu’ils étaient au dernier jour de la formation, en attendant l’arrivée des formateurs, ils ont décidé de se promener sur le lac Dogodogo. Arrivés au milieu du lac, la barque s’est renversée et ceux qui étaient à son bord, qui ne portaient pas de gilets de sauvetage, ont été les premiers à se noyer.
L’on apprend qu’un infirmier a trouvé la mort tout de suite, deux autres sont portés disparus et les six autres repêchés étaient dans un état critique. Selon toujours nos informations, des plongeurs venus de la capitale économique étaient attendus hier pour chercher les disparus. Le chauffeur de la barque faisait partie de ceux qui sont coincés au fond du lac. N.R.
Burundi - Politique
La date du congrès extraordinaire du Cndd-Fdd est connue
Gitega, le 18 janvier 2020 (Net Press) . C’est maintenant officiel, le congrès extraordinaire du parti de l’Aigle se tiendra dans la capitale politique du pays, Gitega, dimanche le 26 janvier 2020. C’est le contenu de la lettre du ministre de l’intérieur et de la formation patriotique adressée au secrétaire général du Cndd-Fdd au pouvoir.
Selon des informations concordantes, ce congrès devrait permettre de rendre public le nom du candidat officiel du parti au pouvoir. Pour le moment, certains noms reviennent souvent sur les lèvres des citoyens de ce pays et sur les réseaux sociaux sans que l’on puisse donner une version qui soit la plus plausible d’un nom de l’éventuel successeur de Pierre Nkurunziza.
L’on est en droit de croire que l’enjeu est de taille car les spéculations vont bon train dans une formation politique où le président sortant a déjà mentionné à maintes reprises qu’il ne se fera pas élire en 2020. Or, le fauteuil présidentiel est la fonction la plus juteuse de toutes, ce qui pourrait susciter des crocs-en-jambes des uns contre les autres pour y arriver.
Le Cndd-Fdd est le parti politique qui est au pouvoir depuis 2005. Au cours de son règne sur 15 ans, il a connu des frondes en son sein, surtout en 2015, suite à la troisième candidature controversée du président Pierre Nkurunziza. Cela avait créé de vives tensions entre les pro et les anti-troisième mandat, si bien que leurs séquelles sont encore ressenties au sein de la population, surtout en matière économique. J.M.
Burundi – Politique
Harcèlement des membres du Cnl dans tout le pays
Gitega, le 18 janvier 2020 (Net Press) . Depuis ce mercredi 15 courant, deux membres du parti congrès national pour la liberté (Cnl) sont sous les verrous dans la prison centrale de Gitega.
De retour de son poste d’attache, Samuel Ndikumana, enseignant à l’école fondamentale de Cishwa et militant du parti Cnl, a été arrêté par les jeunes du parti Cndd-Fdd sur la colline Cishwa de la commune Bugendana, en province de Gitega. Dès ce moment, il a connu un calvaire inexprimable et innommable. Soumis à une série de bastonnades, Ndikumana se trouve dans un état critique et a été empêché de se faire soigner malgré des douleurs atroces qu’il endure.
Selon le responsable local du parti Cnl, Epimaque Mugisha, les Imbonerakure l’accusent d’avoir dirigé une réunion clandestine sur la colline Cishwa, un argument réfuté par ses collèges de l’école. Il a été alors battu puis conduit au cachot de la police locale de Bugendana où il a passé une nuit avant d’être transféré à la prison centrale de Gitega par l’officier de la police judiciaire de ce poste communal.
Selon les témoins à Bugendana, plusieurs membres du Cnl se sont rendus dans la matinée de ce 16 janvier au bureau de la commune de Bugendana pour demander à l’Opj instructeur du dossier, les mobiles de son arrestation. Les mêmes sources précisent qu’un témoin oculaire de cette interpellation connu sous le prénom de Côme a été lui aussi mis sous examen par le même Opj. Car, il venait de faire un témoignage de ce qu’il aurait vu quand les Imbonerakure torturaient Samuel Ndikumana.
Pour le moment, les deux personnes sont écrouées à la prison centrale de Gitega. Il semblerait que le transfert de ces individus dans la prison de Gitega a été dicté par la présence massive des membres du Cnl au bureau de l’Opj à Bugendana pour montrer à qui veut l’entendre que la patience dans la torture a des limites. D.N.
Burundi – Génocide
L’Ac –Génocide Cirimoso accuse la Cvr d’impartialité
Bujumbura, le 18 janvier 2020 (Net Press) . L’association de lutte contre le génocide au Burundi s’insurge contre la manière peu orthodoxe qui cache mal la volonté du gouvernement burundais et de sa commission vérité et réconciliation de faire l’apologie d’une vérité d’une seule ethnie.
En effet, selon le secrétaire général de cette association, Térence Mushano, les mécanismes de la recherche de la vérité au Burundi qui impliquent la composition et le fonctionnement de la commission vérité et réconciliation figurent dans les accords d’Arusha. Aussi, l’assemblée nationale a déjà voté la loi sur la protection des témoins et des victimes encore en vie.
Cependant, le gouvernement en place n’a pas voulu respecter le prescrit des accords d’Arusha et a mis en place une commission vérité et réconciliation composée uniquement de Burundais alors qu’il était prévu qu’elle soit constituée paritairement de Burundais et des Etrangers. Ces garde-fous avaient été pris pour éviter toute vérité tendancieuse qui incriminerait une seule ethnie au profit d’une autre.
Le secrétaire général de l’Ac-Génocide Cirimoso s’inscrit en faux contre la procédure de cette commission dans la recherche de la vérité de ce qui s’est passé au Burundi, ne fut-ce que depuis 1993. Il fonde son argument sur le fait que cette commission n’est pas connue par les rescapés tutsi du génocide de 1993.
Aussi, faut-il le rappeler, Térence Mushano a égrainé toute une série de fosses communes éparpillées dans tout le pays. Il a évoqué dans la province de Karusi, les lieux qui méritent un mémorial particulier à savoir Gihogazi, Nyabikere, Mutumba, Buhiga, Bugenyuzi, Shombo pour ne citer que ceux-là. Dans la province de Gitega, il a parlé des sites de génocide des Tutsi de Gishubi, de Muyuga, de Bugendana, de Mutaho, de Bukirasazi, de Ryansoro, de Nkima dans Itaba etc. Dans la province de Muramvya, il énuméré Teza, Rutegama, Bugarama avant d’évoquer en vrac d’autres lieux où gisent dans les fosses communes, les restes des Tutsi tués en 1993 et les jours suivants.
C’est le cas notamment de Butezi, de Butaganzwa, de Kumoso, de Bweru en province de Ruyigi, de Nyabiraba, de Rukina, de Ruyaga, de Rushubi, de Mutambu dans Bujumbura rural, de Nyanza-lac, de Mabanda, de Vugizo dans Makamba, de Burambi, de Buyengero, de Minago, de Magara, de Muhuta dans Rumonge, de Rango, de Gasenyi, de Muruta, de Gatara, de Muhanga, de Gahombo, de Kizuka, de Gitobe, ded Bwambarangwe au Nord du pays, pour ne citer que ceux-là. A quand la vérité pour le carnage des Tutsi dans ces endroits ?
L’association Ac- Géoncide Cirimoso propose la suspension de cette activité de déterrement des ossements humains pour attendre les experts des Nations unies nantis de moyens et de matériels pour éviter l’amalgame dans l’identification des victimes.
Pour lui, les rescapés et témoins ne sont pas sécurisés et ont peur pour oser témoigner ce qu’ils ont vu en 1993, au risque d’être tués par ceux-là même qui ont tué les leurs. Pour lui, tous les Burundais doivent être représentés dans cette commission qui est accusé d’être sous la houlette du parti au pouvoir. L’heure de la vérité n’a pas encore sonné, il faut la paix et la tranquillité pour tout citoyen afin que la vérité éclate au grand jour sans risque d’être poursuivi par le témoignage fourni, conclut Térence Mushano. Ch.N.
Burundi - Médias
Quand un reportage professionnel devient une source d’arrestation !
Karusi, le 18 janvier 2020 (Net Press) . Le correspondant de la radio Isanganiro dans la province de Karuzi, Blaise Pascal Kararumiye, vient de passer sa deuxième nuit d’homme privé de liberté dans la commune de Buhiga, de la province de Karusi, au Centre-est du pays. Officiellement, l’on ne connait pas encore de quoi il est accusé car après avoir été entendu par le procureur de la République dans cette entité administrative, il a été transféré au cachot de police dans cette commune.
Notre confrère a été interpellé suite à un reportage qu’il a effectué sur la gestion des financements des coopératives Sangwe de sa province. A entendre cet élément, l’on se rend compte que c’est le reportage le plus professionnel qui soit, qui pouvait plutôt forcer l’admiration et le respect de ce journaliste professionnel. Et contre toute attente, il est en prison.
L’on se souviendra enfin que quatre autres journalistes du groupe de presse Iwacu, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi, sont incarcérés depuis le 22 octobre de l’année dernière pour complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. La date du 22 est de triste mémoire au groupe de presse Iwacu car, en date du 22 juillet 2016, un autre journaliste du même organe de presse, Jean Bigirimana, était porté disparu jusqu’à présent. J.M.
Burundi – Tanzanie – Santé
Rupture de stocks des médicaments au camp de Mtenderi
Mtenderi, le 18 janvier 2020 (Net Press) . Les réfugiés burundais vivant en Tanzanie connaissent d’énormes difficultés en matière de nutrition et surtout de santé.
Ces personnes forcées à l’exil dans le camp de Mtenderi dénoncent un manque de médicaments dans les centres de santé gérés par le Hcr et ses partenaires. Le laxisme de ces prestataires de soin a été déjà à l’origine des pertes en vies humaines.
D’après des témoignages recueillis par notre correspondant à Mtenderi, les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées sont les plus vulnérables et leurs médicaments manquent cruellement. Or, c’est à cette période que ce camp connait la recrudescence du paludisme qui n’épargne pas de vie à ces deux catégories de personnes.
Il semblerait que des Tanzaniens et des gens un peu aisés sont les mieux traités et soignés dans ce camp au détriment des réfugiés, dénoncent les Burundais installés à Mtenderi. Le seul espoir se fonde sur le remplacement de la Croix-Rouge par Medical team international dans le domaine sanitaire au sein du camp. Ce nouveau venu a du pain sur la planche pour restaurer le climat de confiance entre les intervenants et les réfugiés. Aux dernières nouvelles, la Croix Rouge, proche du gouvernement tanzanien, aurait refusé de céder la place à Medical Team Internaitonal. D.N.
Revue annuelle de la presse. Juillet 2019 (suite et fin)
Burundi - Diaspora
Le Burundi organise une semaine de la diaspora
Bujumbura, le 22 juillet 2019 (Net Press) . Une semaine de la diaspora a été solennellement inaugurée par le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, ce matin à l’hôtel Club des Vacances. Les Burundais qui participaient sont venus de tous les cinq continents comme l’Afrique, l’Amérique, l’Europe, l’Asie et l’Australie.
Selon des gens qui étaient sur place et dont les enfants se trouvaient dans la piscine de l’hôtel, la plupart des personnes invitées à cet atelier sont des gens qui vivent à l’étranger, mais également qui sont proches du pouvoir. Des stands des entreprises locales étaient également installées et les participants les ont visités juste après le discours inaugural du premier vice-président. J.M.
Burundi - Justice
La cour d’appel de Ntahangwa confirme la peine de 32 ans de prison pour Germain Rukuki
Bujumbura, le 23 juillet 2019 (Net Press) . C’est hier que le jugement à l’endroit de Germain Rukuki a été rendu public. La cour d’appel de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, a confirmé la peine de 32 ans d’emprisonnement pour Germain Rukuki, ancien employé de l’Ong Action chrétienne pour l’abolition de la torture.
La défense a été surprise et choquée par ce jugement et dit qu’elle compte se pourvoir en cassation de la cour suprême. Signalons que Germain Rukuki était accusé de plusieurs infractions qui ont changé selon les instances judiciaires où il comparaissait. Il avait été arrêté chez lui le 16 juillet 2017 et placé au cachot du service national des renseignements.
Au niveau du tribunal de grande instance, il avait été également condamné à cette même peine, ce qui a poussé une certaine opinion à dire qu’elle n’est pas surprise par une telle décision. Germain Rukuki avait passé plus de trois mois dans les cachots du service national des renseignements alors que la loi prévoit 15 jours au maximum. D.N.
Burundi - Justice
Hussein Nzisabira entre les murs du service national des renseignements
Bujumbura, le 24 juillet 2019 (Net Press) . Nous apprenons qu’Hussein Nzisabira, très connu dans les milieux de football, est depuis quelques jours écroués dans les cachots du service national des renseignements. Il serait poursuivi par un avocat du nom de Jean Muvayo, pour un dossier qui sent louche. N.R.
Burundi - Sécurité
Arrestation d’une personne en possession de plusieurs armes
Muramvya, le 25 juillet 2019 (Net Press) . Cette confirmation d’un jeune homme appréhendé en possession de plusieurs armes est de l’administration de Muramvya. En effet, Clément Akimana a été arrêté sur la colline Rwantsinda de la commune de Bukeye, hier dans l’après-midi, alors qu’il se trouvait dans son kiosque.
L’administrateur de la commune de Bukeye, Raymond Mitimigamba, a annoncé que les armes saisies sont composées de 4 fusils, de 42 chargeurs, de 84 cartouches et de 6 grenades. Les informations en provenance de Bukeye indiquent également que cet homme avait sur lui 3 imperméables militaires et 40 bougies. Il a été enfermé au cachot de police. J.M.
Burundi – Politique - Confessions religieuses
L’église catholique soucieuse des élections apaisées
Bujumbura, le 26 juillet 2019(Net Press) . L’église catholique romaine a toujours milité pour un processus électoral bien apaisé dont les résultats rassureraient tout le monde.
C’est cette préoccupation de l’église universelle qui tient à cœur les évêques catholiques du Burundi. Malgré certaines considérations souvent exprimées, non par le pouvoir en place, mais par quelques individus proches du parti au pouvoir, qui montrent qu’entre cette église et le Cndd – Fdd, la vision sur l’avenir politique à travers le processus démocratique ne semble pas accorder les violons.
Cependant, ce qui est encourageant, c’est que l’église catholique vient de démontrer ostensiblement sa vive détermination à soutenir le processus électoral de l’année prochaine en cours au Burundi. Par l’organisation de la 17ème conférence de la jeunesse, l’archidiocèse de Bujumbura s’engage résolument à sensibiliser ses ouailles à prendre part aux élections de 2020.
Les vicariats de Muramvya, de Buhonga et celui de Bujumbura, en organisant cette dite conférence autour des thèmes de la croyance en Jésus Christ, n’a pas oublié de laisser une place considérable aux thèmes en rapport avec le comportement de ses fidèles pendant et après les élections de l’année prochaine.
Car, selon les organisateurs, un chrétien bien fait, plein de croyance, est de surcroît un bon citoyen. Or, un vrai citoyen doit remplir ses obligations et ses devoirs civiques dont sa participation aux élections pour mettre en place les dirigeants démocratiquement élus.
Aussi, son comportement devrait être exemplaire après la publication des résultats. Même si un écart de comportement caractériserait le reste de la population qui manifesterait une certaine inquiétude de la part des résultats publiés, il est appelé à jouer pleinement son rôle de rassembleur comme le Christ l’a fait pour la brebis égarée. D.N.
Burundi - France - Coopération
"Le Quai d’Orsay justifie la reprise de son aide bilatérale au Burundi", dixit Rfi
Paris, le 27 juillet 2019 (Net Press) . La France tente de calmer le jeu après les révélations sur la reprise de ses relations bilatérales avec le gouvernement du Burundi, un pays sous sanctions de l’Union européenne depuis qu’il est en crise, suite à la décision du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat en 2015. Plusieurs ONG françaises et des opposants burundais accusent Paris de faire le jeu d’un régime dictatorial et de fermer les yeux sur les violations massives des droits de l’homme dans ce pays qui fait l’objet d’une enquête de la CPI pour des crimes contre l’humanité présumés. Le Quai d’Orsay dément et parle de « maintenir le fil du dialogue ».
La France serait partie d’un constat : depuis trois ans, le dialogue de paix inter-burundais sous les auspices de la région a échoué. De même, la politique des pressions et autres sanctions contre le régime du président Pierre Nkurunziza n’a pas donné les résultats attendus. Elle semble plutôt avoir radicalisé encore un peu plus Gitega.
Paris a donc décidé de changer son fusil d’épaule depuis octobre 2018, en tendant la main au gouvernement burundais à travers une relance de la coopération bilatérale. Mais le Quai d’Orsay prévient, tout ceci se fait conformément à la position de l’Union européenne, qui reste par ailleurs l’un des principaux bailleurs de fonds du Burundi malgré l’arrêt de son aide budgétaire au gouvernement.
Les 50 millions de dollars destinés au domaine de l’éducation ? Ces financements seront mis en œuvre par des ONG et des institutions internationales comme l’Unicef.
Quant à son aide dans le domaine de la défense, d’une valeur de 30 000 euros, elle est plutôt symbolique et sert à financer la formation de quelques officiers, notamment dans le domaine du maintien de la paix, toujours selon le Quai d’Orsay qui souligne qu’il n’y aura aucun financement direct au pouvoir burundais.
Reste maintenant à savoir si ce changement de cap sera payant. Ça n’est pas le cas jusqu’ici. L’ambassadeur de France au Burundi a reconnu qu’il n’avait « pas encore accès aux plus hautes autorités burundaises », près de dix mois après ce revirement. N.R.
Burundi - Somalie - Sécurité
Six militaires burundais tués dans une embuscade
Mogadiscio, le 29 juillet 2019 (Net Press) . Un convoi des militaires burundais en Somalie a été attaqué par des éléments du groupe terroriste Al Shabab dans la matinée de ce 27 juillet dans la région de Bal’Ad, à quelques 30 kilomètres de Mogadiscio, la capitale somalienne. D’après des informations d’un agent des Nations unies sur place contacté parla rédaction, ces militaires, membres de l’Amisom, étaient en pleine patrouille.
Jusqu’à présent, l’on déplore 6 militaires burundais tués sur le champ, dont le commandant en second, trois blessés et deux qui ont été portés disparus. Malgré cette attaque-surprise, les militaires burundais ont très rapidement organisé une résistance et au bout de quelques échanges de tirs, les assaillants ont été repoussés. L’on apprend que plusieurs effets militaires ont été endommagés. L’armée burundaise confirme l’information. N.R.
Burundi - Australie - Coopération
La première dame déjà dans les murs de l’Australie
Canberra, le 30 juillet 2019 (Net Press) . Dans nos dépêches antérieures, nous avions fait mention d’une visite d’une délégation burundaise conduite par la première dame, Denise Bucumi Nkurunziza, en Australie, au début du mois d’août de cette année. (Voir Net Press du 19 juillet 2019).
Nous apprenons qu’elle est déjà sur place, en compagnie du ministre des affaires étrangères, Ezéchiel Nibigira. La visite devrait avoir lieu dans la province de Queensland, dans la localité de Brisbane, où les hôtes de ce pays rencontreront des Burundais vivant dans en Australie, notamment dans des croisades de prières, ainsi que des amis du Burundi de ce pays.
Les informations en provenance de Queensland indiquent cependant que la délégation burundaise ne rencontrera pas que des amis. Selon des personnes vivant dans cette province, des manifestations contre cette visite sont prévues au moins à trois reprises, c’est-à-dire les 31 juillet, 3 et 4 août dans plusieurs endroits où se rendra la délégation burundaise.
Selon les mêmes informations, les manifestants ont déjà leur autorisation de manifester à des endroits qu’ils ont ciblés et pourraient être protégés par la police locale. L’on ne connaît pas encore les autorités australiennes que vont rencontrer les personnes voyageant avec la première dame. Ch.N.
Burundi - Média
De la grogne au journal le Renouveau du Burundi !
Bujumbura, le 31 juillet 2019 (Net Press) . Un journaliste du journal quotidien proche du gouvernement, "Le Renouveau du Burundi", qui a requis l’anonymat, s’est insurgé contre le fait que ce quotidien se trouve actuellement dans la ligne de mire du conseil national de la communication. C’était lors de l’octroi officiel des cartes de presse ce mardi 30 juillet.
Selon ce journaliste, le conseil national de la communication accuse le quotidien du Burundi de réserver 50 % de ses publications dans le caractère commercial au lieu d’informer le public comme il l’a consigné dans son cahier de charge. Notre confrère trouve que ces rentrées gonflent la santé économique du journal et servent d’appui logistique pour le fonctionnement de la boîte, notamment l’achat du carburant, les véhicules, les fournitures des bureaux, les frais de mission des journalistes qui font les reportages à l’intérieur du pays pour accompagner les initiatives du gouvernement.
Ce journaliste fait savoir que les presses et publications burundaises, qui accompagnent les initiatives du gouvernement tant à Bujumbura qu’à l’intérieur du pays, devrait bénéficier de l’appui logistique de la part du gouvernement comme la Radiotélévision nationale du Burundi, et non voler de leurs propres ailes, d’où l’on doit procéder comme cela.
Même son de cloche à la radiotélévision Rema, où une large majorité des journalistes qui ont requis l’anonymat ont fait savoir que ce scenario s’observe même chez eux. Comme leurs confrères du Renouveau, ils estiment qu’ils accompagnent eux aussi les initiatives du gouvernement en misant dans leurs maigres moyens. Ils demandent au gouvernement burundais de leur apporter un appui logistique pour être à la hauteur de leurs tâches. D.N.