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|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
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Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
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Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi – Sécurité

Interpellation d’une cinquantaine de personnes au quartier de Bwiza

21 janvier 2020

Bujumbura, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Très tôt à l’aube de ce lundi 20 janvier de cette année, la police, en compagnie de militaires de la localité, a effectué une fouille-perquisition dans la zone urbaine de Bwiza.

Ils ont bouclé les quartiers 3 et 4 de cette zone vers 3 heures du matin et comme d’habitude, les militaires surveillaient les alentours et les entrées des quartiers pendant que les agents de la police pénétraient à l’intérieur des quartiers pour réveiller les gens profondément en plein sommeil.

La fouille proprement dite a commencé vers 5 heures du matin et d’après les témoins sur place, elle visait particulièrement les hommes et les jeunes gens encore à fleur de l’âge. Sous le prétexte de vérification des cahiers de ménage et des cartes d’identité, les policiers ont arrêté plusieurs personnes et certaines parmi elles n’ont été libérées que moyennant paiement d’une quelconque somme d’argent. Vers 10 heures du matin, une cinquantaine de personnes interpellées ont été conduites au commissariat de police pour une identification complète.

Ce paiement indu a été confirmé par un étranger en situation régulière mais qui a dû payer un montant de 25000Fr pour être libéré. Traoré, un Malien vivant au Burundi depuis 25 ans, a été spolié par la police durant cette opération de routine. La victime affirme être en possession de tous les papiers mais bien qu’il ait montré à la police qu’il était en ordre avec la pafe, cette dernière s’entêtait pour l’embarquer avec les irréguliers interpellés et il a été obligé de se dédouaner par paiement d’argent.

Selon le chef de zone Bwiza, cette fouille s’inscrit dans la logique des activités de routine des forces de sécurité qui ne devraient en aucune façon inquiéter la population. Mais force est de constater que malgré le message qui tranquillise du chef de zone Bwiza, l’opinion est en droit de se poser la question de savoir si la routine dont évoquait le premier lieutenant de la zone Bwiza va de pair avec le dépouillement des gens de leur argent gagné à la sueur de leurs fronts ? J.M.

Burundi –Sécurité

Une personne tuée en province de Ngozi

Ngozi, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Divin Igiraneza, un jeune garçon de 12 ans, habitant en zone Rukeco, commune Busiga, province de Ngozi, au Nord du pays, a été tué ce dimanche 19 janvier vers 18hoo par un démobilisé ex policier Issa Bigirimana, originaire de la commune Butihinda, en province de Muyinga, au Nord-est.

Des sources sur place indiquent que la victime a été tuée par des coups de couteaux et qu’il est mort sur le champs. Des mésententes avec son père, Gervais Manirambona et le démobilisé sont à l’origine de cet assassinat. Le suspect est pour le moment en cavale vers une destination inconnue

Sur le même chapitre sécuritaire, deux membres de la ligue des Jeunes du parti au pouvoir les Imbonerakure ont été sérieusement tabassés ce dimanche 19 janvier sur la colline Bihogo, commune Muyange, Gashoho en province de Muyinga. L’un de ces Imbonerakure a été admis à l’hôpital et sa vie est en danger .

Selon nos sources, un responsable du parti de l’opposition, conseil national pour la liberté (Cnl) en commune Gasorwe, le prénommé Ezed, qui partageait un verre avec un autre militant du parti Cnl dans cette localité ont été agressés par deux Imbonerakure. Ils ont décidé de vider les lieux pour rentrer à leur domicile. Arrivés à 500 mètres, ces assaillants se sont lancés à leur poursuite et les deux parties se sont rentrées dedans, faisant un Imbonerakure gravement blessé qui se retrouve en état critique à l’hôpital de Muyinga. N.R.

Burundi - Droits de l’homme

La Cnidh contre la pratique de la Cossessona

Bujumbura, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Il y a quelques jours, la commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, avait mis en place une équipe de 5 commissaires pour tenter de comprendre ce qui se passe entre les syndicats des enseignants et la coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale, Cossessona.

Pour rappel, cette dernière avait décidé de retenir un montant de 500 Fbu par mois sur les salaires des enseignants dont l’effectif dépasse légèrement 80.000 personnes. Cette pratique avait créé un climat de tensions entre les membres de cette coalition et les syndicats des enseignants opposés à cette pratique.

Après le travail de ladite équipe, le président de la Cnidh, Sixte Vigny Nimuraba, a animé aujourd’hui une conférence de presse où il a fait part de la position la commission sur ce point précis.

D’emblée, la solidarité nationale est une bonne initiative à encourager, mais le conférencier a rappelé que seul l’Etat, pour des raisons spéciales, peut s’arroger le droit de toucher sur le compte d’un citoyen afin de retirer de l’argent sans son consentement. En d’autres termes, il est strictement interdit de retenir de l’argent sur le compte des enseignants sans leur avis favorable et préalable.

Le président Nimuraba a par conséquent recommandé au ministère de la fonction publique de surseoir à cette pratique jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée. A la police, la commission des droits de l’homme a recommandé de libérer les syndicalistes incarcérés afin de faciliter la réconciliation entre les deux parties.

Quant à cette coalition, la Cnidh a recommandé de s’assurer que ceux qui ont librement consenti à la Cossessona soient inscrits sur des fiches individuelles. Il a enfin déploré le comportement de certains enseignants qui lancent des invectives à l’endroit des autorités de la Cossessona, via les réseaux sociaux.

Toujours dans le domaine des droits de l’homme, des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme ont été enregistrées la semaine dernière. Au moins 6 personnes ont été tuées, une autre torturée ainsi qu’une victime de violences basées sur le genre. Selon leur déclaration, deux personnes ont été arrêtées de façon arbitraire.

Des jeunes du parti de l’Aigle, des militaires, des policiers, des agents du service secret et des administratifs sont soupçonnés d’être les présumés auteurs de la plupart de ces violations des droits humains. L’on enregistre parmi les victimes les membres des deux principaux partis politiques, Cnl et Cndd-Fdd. D.N.

Burundi - Education - Opinion

Une opinion dénonce une discrimination dans l’octroi des bourses d’Etudes pour la Suisse

Bujumbura, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à travers une correspondance 610/cab/136/2020 rendue publique ce lundi 20 janvier, lance un appel à candidatures aux bourses offertes par la "Suiss Umef University" à travers un protocole d’accord sur les bourses d’études avec Suiss Umef University basée en Suisse et son partenaire Fon University, basée en République de Macédoine.

A travers cet accord, des bourses d’études de baccalauréat et Master à Fun University ont été offertes au gouvernement du Burundi au titre de l’année académique 2020-2021. Les postulants de cette offre feront preuve de test du Sida /Hiv négatif et une opinion trouve une discrimination dans l’octroi de ces bourses en Suisse .

Cette opinion trouve que les postulants séropositifs devraient avoir le droit à l’éducation sur le sol burundais et à l’étranger, surtout en Suisse, un pays réputé garant les droits de la personne humaine. Selon notre source, le ministère ayant en charge l’enseignement supérieur dans ses attributions ne devrait pas signer cet accord d’octroi de ces bourses avec la Suisse.

La même opinion estime qu’il y a des dispositions discriminatoires d’autant plus que dans les établissements scolaires et universitaires éparpillés dans toute l’étendue de la République, même les personnes séropositives ont droit à l’éducation .

Selon toujours la même source, l’octroi de ces bourses reste discriminatoire d’autant plus que les candidats sélectionnés devront fournir une preuve de versement d’une somme de 3900 euros, représentant les frais annuels d’hébergements, y inclus internet et nourriture au cafétéria de Fon University en République de Macédoine.

La même opinion conclut qu’il s’agit des types de bourses de coopération pour lesquelles le gouvernement du Burundi ne prend aucun engagement financier. La question est donc de savoir si les étudiants à revenus modestes ne peuvent pas profiter de ces bourses de coopération. Ch.N.

Burundi - Education

Quand l’autorité provinciale oblige les enseignants de contribuer

Rumonge, le 21 janvier 2020 (Net Press). Le gouverneur de la nouvelle province de Rumonge veut construire un cabinet digne et propre au premier responsable de la province.

Pour y parvenir, il veut mobiliser touts les citoyens de sa province, indépendamment de leur situation socioprofessionnelle. Mais d’aucuns s’inquiètent de la gestion efficiente de cette contribution. Car, il ne précise pas la somme nécessaire pour construire cet immeuble.

En effet, la province de Rumonge compte au total 350 écoles fondamentales et post-fondamentales. Les enseignants doivent tout au moins donner une somme équivalente à 2 sacs de ciment pour un montant de 50.000 Fr bu. Au total, les autorités provinciales attendaient des enseignants de Rumonge, un montant de 175 000 000 de nos francs pour cette activité hier le 20 janvier 2020.

Une contribution que les enseignants jugent de trop car, selon toujours eux, il s’agit simplement d’une forme de rançon de l’administration sous le couvert du projet de construction de l’immeuble pouvant servir de bureau du gouverneur.

Selon toujours les enseignants de cette localité, ce projet avait été annoncé depuis la naissance de la province de Rumonge et des enseignants avaient déjà contribué depuis l’année passée à hauteur de 12500 Fbu.

Par conséquent, les enseignants ne comprennent pas pourquoi les mêmes autorités qui avaient perçu les contributions de l’année dernière se réveillent cette année pour imposer d’autres contributions aux enseignants pour le même projet, cette fois-ci fixées à plus de 4 fois celle de 2019 et en exigent des comptes quant à leur utilisation. N.R.

Burundi - Médias

Le journaliste correspondant de la Radio Isanganiro en province de Karusi enfin libre

Karusi, le 21 janvier 2020 (Net Press) . Blaise Pascal Kararumiye, journaliste correspondant de la radio Isanganiro en province de Karusi, au Centre-est du pays, a recouvré la liberté ce lundi 20 janvier vers 15 h 30 minutes, après 6 jours de détention.

Selon nos sources, le journaliste Blaise Pascal Kararumiye a été auditionné au bureau provincial de Karusi par le procureur de la République dans cette province et en présence de la gouverneure de province, Carinie Mbarushimana et tous les administrateurs communaux comme la rédaction l’avait annoncé hier. Il a ensuite été relâché vers 15h30 .et sous condition de n’avoir pas le droit de faire l’actualité de la province sans l’avis de la gouverneure de Karusi de cette entité provinciale.

L’on saura que le journaliste correspondant de la radio Isanganiro avait effectué un reportage qui avait fait mal au dos aux autorités administratives de cette province la semaine dernière, causant son admission au cachot du commissariat de la police. Ce dernier poingtait du doigt l’ingérence de certains responsables locaux dans la gestion des fonds mis à disposition par le gouvernement à destination des coopératives « Sangwe ».

Ce sont justement ces administratifs communaux qui gèrent cet argent alors que ce sont les bénéficiaires qui doivent en être chargés. Ch.N.

Revue annuelle de la presse. Août 2019 (suite)

Burundi - Justice

Irrégularités dans le dossier de l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana

Bujumbura, le 12 août 2019 (Net Press) . Des grognes sont enregistrées ici et là à propos des irrégularités observées dans le dossier d’assassinat du général Adolphe Nshimirimana. Il s’agit de 7 militaires, tous ex-Fab et policiers, qui ont été arrêtés à des dates différentes et qui ont été conduits dans les cachots du service national des renseignements où ils ont subi des atrocités, selon les défenseurs des droits de l’homme.

En plus des cruautés qu’ils ont connues, ils ont été interrogés à plusieurs reprises sans assistance d’un conseil. Au parquet, ils ont été interrogés sur base des procès-verbaux émanant du service national des renseignements et là aussi, sans assistance alors que ces rapports devaient être nuls et de nul effet. Ils ont été transférés plus tard à la prison de Gitega. Six mois plus tard, ils ont été présentés devant un juge de fond, mais non seulement ils n’étaient pas assistés, mais également le ministère public n’avait pas amené des témoins à charge.

Ils ont appris de la réouverture des débats mais 32 mois plus tard, l’affaire n’a pas encore été programmée en audience publique afin que les prévenus puissent présenter leurs moyens de défense. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent donc un procès qui est tout sauf équitable. Ch.N.

Burundi - Justice

Du statut de magistrat à celui de détenus sans mandat

Bururi, le 13 août 2019 (Net Press) . Douze personnes, dont deux magistrats, ont été arrêtées vers midi ce dimanche 10 août, dans un bar restaurant dénommé Oasis, situé dans la zone de Muzenga, commune et province de Bururi, tout près du petit séminaire de Buta, connu pour le massacres de ses élèves orchestré il y a 22 ans aujourd’hui.

Selon des informations sur place, parmi les interpellés, figurent Tharcisse Nduwimana et Jean-Claude Ndayisenga, affectés au parquet de la République à Bururi. Ils ont été arrêtés par le parquet général près la cour d’appel de Bururi, sur ordre du gouverneur de cette entité administrative, Frédéric Niyonzima.

Il les soupçonnait de tenir une réunion illégale du parti Upd-Zigamibanga et ils ont été détenus dans le cachot de la police de Bururi. Le président de cette formation politique confirme avoir eu connaissance de ces interpellations. Il déclare que les douze ont affirmé reconnaître Marina Barampama, ancienne vice-présidente comme représentante légale de ce parti.

Après toute une journée d’interrogatoire au parquet général de Bururi, ils ont été transférés à la prison centrale de Bururi dans l’après-midi de ce lundi 12 août. Signalons cependant que sous d’autres cieux, les magistrats ont un privilège de juridiction et ne devraient pas être arrêtés comme de vulgaires vendeurs de cacahuètes. N.R.

Burundi - Elections

Tous les regards tournés vers les élections de 2020

Bruxelles, le 14 août 2019 (Net Press) . Depuis que tous les acteurs politiques se sont rendu compte que les élections de 2020, telles que voulues par le gouvernement de Gitega, sont incontournables, les hommes politiques ont décidé de jouer le jeu mais en ordre dispersé. L’on saura que même la plateforme qui se voulait radicale dans la lutte contre le troisième mandat de Pierre Nkurunziza a jeté du lest et décidé de participer à ces courses électorales de l’année prochaine.

C’est dans ce contexte que la société civile en exil composée d’organisations pour la plupart interdites par Gitega, qui avait pactisé pendant un temps avec ces hommes politiques du Cnared, a jugé bon de donner sa position par rapport aux élections de 2020, à travers un communiqué rendu public aujourd’hui même.

Ces organisations estiment que c’est un droit garanti par les textes internationaux ratifiés par le Burundi pour chacun de participer à la vie politique de son pays. Cependant, elles rappellent à l’opinion tant nationale qu’internationale que les conditions requises pour les élections libres, transparentes et apaisées ne sont pas encore réunies malgré un semblant de paix qui contraste avec des crimes qui se commettent sans cesse à huis clos.

Elles donnent plusieurs exemples comme l’espace politique qui est toujours verrouillé à l’endroit des opposants, des cas d’assassinat et autres violations à caractère politico-ethnique, l’intolérance politique à l’approche des élections de 2020, des actes de tortures, destructions des permanences du parti Cnl dans plusieurs endroits, des arrestations arbitraires, des assassinats, des enlèvements, des disparitions forcées, des discours de la haine, etc.

Elles évoquent en outre des restrictions des libertés publiques et de rassemblement pacifique, surtout la liberté de la presse et le droit d’être informé. Elles rappellent les mesures prises par le conseil national de la communication à l’endroit des médias étrangers, Voa, Bbc et Rfi qui donnent encore une information équilibrée sur le Burundi.

La société civile en exil affirme vouloir militer pour le rétablissement d’un Etat de droit et œuvrer pour le respect et la promotion des droits humains, de plaidoyer et de saisine de mécanismes internationaux pour mettre fin à l’impunité. Elle met en garde tout acteur de la vie sociopolitique du pays qui s’aventurerait à sacrifier la dignité des victimes sur l’autel des intérêts sectaires et égoïstes et tout compromis à ce sujet sera considéré comme une trahison à la nation burundaise.

Pour cela, elles émettent une série de recommandations à l’endroit du gouvernement du Burundi, des acteurs politiques, de la communauté internationale, de l’Union africaine et de l’Onu et aux réfugiés. Signalons que ce communiqué a été signé par 11 organisations de la société civile vivant en exil. J.M.

Burundi - Sécurité

Les activistes des droits de l’homme dénoncent l’acquittement d’un policier accusé de meurtre

Bubanza, le 15 août 2019 (Net Press). Dans l’une de ses dépêches du 10 août 2019, la rédaction faisait part d’un policier accusé de meurtre qui était sur le point de subir un châtiment exemplaire. L’Apc1 Emile Niragira avait comparu en date du 8 août dans un procès de flagrance, mais compte tenu de la nécessité de comparution d’autres personnes, l’audience avait été remise.

En date du 12 août, ce policer qui avait comparu encore une fois dans une audience similaire dans l’après-midi du 11 août, a été acquitté, ce qui a été mal accueilli par les proches de la victime et les défenseurs des droits de l’homme qui ont crié au déni de la justice. Pourtant, celui-ci avait été accusé du meurtre de Jean-Claude Nizigiyimana dans la nuit du 3 au 4 août 2019.

Ceux qui étaient sur place, surtout les hommes originaires de Gihanga où le forfait a été commis, ont affirmé sans ambages que ce policier est le commanditaire du crime. Ils ont été toutefois intrigués par des appels incessants des téléphones aux juges en pleine séance, raison pour laquelle ils pensent que la décision d’acquittement aurait été dictée d’ailleurs. N.R.

Burundi - Confessions Religieuses - Elections

Elections de 2020 : dialogue de sourds entre le gouvernement et l’église catholique

Gitega, le 16 août 2019 (Net Press) . A l’occasion de la fête de l’Assomption de ce 15 août, pas mal de chrétiens ont fait le déplacement de Mugera, dans la commune et province de Gitega, qui se trouve être un sanctuaire de la Vierge Marie, pour un pèlerinage. Ainsi, plusieurs fidèles, voire des gestionnaires de l’Etat, avaient répondu à ce rendez-vous annuel.

Le président de l’assemblée nationale, Pascal Nyabenda, était de la partie. Comme il représentait le gouvernement, il a pu prononcer un discours de circonstance à la fin de la messe. Il a fait savoir que le pays avance vers les élections et il en a profité pour demander que l’église catholique affiche une neutralité en matière politique dans ses prédications.

Il a souhaité que l’église adopte un langage rassembleur, véhicule des messages de paix et soutenir l’action du gouvernement. Il a reconnu que l’exercice est difficile mais que les prélats sont suffisamment intelligents pour mener à bon port leur mission.

Mgr. Simon Ntamwana, archevêque de Gitega, a prié pour de bonnes élections de 2020, souhaitant vivement qu’elles ne soient pas encore une source de l’exil des Burundais vers l’étranger comme cela s’est passé en 2015. De son côté, le président de la conférence des évêques du Burundi, Mg. Joachim Ntahondereye, a expliqué que parfois, la vérité issue de la parole de Dieu blesse, mais que l’église ne peut pas aller en dehors du droit chemin.

L’on se rappelle qu’il y a peu, les autorités de l’église catholique avaient décidé qu’aucun homme qui n’est pas de cette hiérarchie ne se retrouvera plus sur le podium pour parler de la politique. Elles ont dû céder au regard de la stature de Pascal Nyabenda, président de l’assemblée nationale.

Signalons enfin que d’autres dignitaires avaient fait le déplacement de Mugera. Il s’agit entre autre du secrétaire général du parti de l’Aigle, Evariste Ndayishimiye et du président du parti Cnl, Agathon Rwasa. Pour une certaine opinion, leur présence à Mugera n’est pas un fait du hasard. Ch.N.

Burundi - Education

Le ministère de l’éducation informe les conditions à remplir pour poursuivre les études

Bujumbura, le 17 août 2019 (Net Press) . C’est dans l’après-midi de ce 16 août que la ministre de l’éducation, Dr. Janvière Ndirahisha, a fait une sortie médiatique pour annoncer une note qu’un élève doit avoir pour accéder à l’enseignement secondaire post-fondamental. Ainsi, il a été retenu 70/200, soit 35% au concours pour avancer de classe.

Cependant, ceux qui veulent intégrer les écoles publiques à régime d’internat, le conseil des ministres a majoré un peu la note et a placé à 50%, soit 100/200, en fonction des places disponibles, aussi bien à l’intérieur qu’en mairie de Bujumbura.

Les autorités concernées par l’éducation déplorent que le taux de réussite est faible car il est fixé à 14% au niveau national. Ainsi, le pays prévoit 63% d’élèves, avec ce score, qui devraient passer de la 9ème à la classe de 1ère post-fondamental pour l’année scolaire 2019-2020. N.R.

Burundi - Politique

Un responsable de la ligue des jeunes Imbonerakure en mairie de Bujumbura récompensé !

Bujumbura, le 19 août 2019 (Net Press) . Il s’appelle Serges Hategekimana, un responsable de la ligue des jeunes du parti aux affaires (Imbonerakure) en mairie de Bujumbura. Il a été récompensé d’une enveloppe de cinq cent mille francs burundais ce samedi 17 août dernier lors de la journée des Imbonerakure, pour avoir maitrisé les Imbonerakure de la capitale économique contre toute sorte de bavure.

Le secrétaire général du parti Cndd-Fdd en mairie de Bujumbura, Benjamin Ndagijimana, fait savoir qu’il arrive que les Imbonerakure de l’intérieur du pays commettent de petites fautes, mais suite à la sagesse de ce haut gradé de cette ligue en mairie de Bujumbura, les petites bavures ont été revues à la baisse et ces derniers ont recouvert la discipline, surtout à l’approche d’un rendez-vous électoral de 2020.

L’on déplore cependant des cas d’Imbonerakures qui sont toujours passés à tabac par les membres du parti qu’il n’a pas cité qui a été agréé il n’y a pas une année. Benjamin Ndagijimana s’en est pris à ceux qui travaillent à la solde des colons pour ternir l’image du pays dans les concert des nations avant d’appeler les Imbonerakure à ne pas céder à tout acte de provocation et à la retenue contre toutes sortes d’agressions.

De son côté, le député Zénon Ndaruvukanye, membre du conseil du comité des sages au parti Cndd-Fdd, a fait savoir qu’il est au courant que les Imbonerakure ont été persécutés en 2015 et a appelé de ne pas céder. Il a ajouté qu’en 2015, des Imbonerakure ont été tués mais ces derniers ont été sages. Il leur a lancé un appel de continuer à préserver la sécurité car les élections approchent. Et de faire en sorte que la victoire du parti Cndd-Fdd ne soit pas récupérée par les autres. D.N.

Burundi - Politique - Intégration Régionale

Magufuli à Nkurunziza : "Cher ami, désolé, la Sadc n’est pas encore prête à t’accueillir"

Dar es Salam, le 20 août 2019 (Net Press) . Pour la troisième fois, la Sadc (Southern Africa Development Community), une organisation des pays de l’Afrique australe, a refusé que le Burundi intègre cette partie de l’Afrique. Cette annonce a été faite par le président tanzanien, John Pombe Magufuli, au terme d’un sommet de la Sadc qui s’est tenu en Tanzanie, pays à qui revient la présidence de cette organisation pour cette année en cours.

Le président tanzanien a déclaré que la question d’intégration du Burundi à la Sadc a été encore une fois étudiée et que le Burundi doit encore une fois remplir certaines conditions pour cela. Il n’a pas été très précis mais, considérant les déclarations du président de la Namibie, ancien président en exercice de la Sadc, le Burundi était refusé pour des raisons de violations des droits de l’homme et d’insécurité.

Au cours de ce sommet, il a promis qu’il va dépêcher des émissaires dans ce pays pour mener des enquêtes et éventuellement étudier si l’intégration du Burundi dans cette communauté de développement est envisageable ou pas.

Le président Magufuli est aujourd’hui donc confronté à une situation de dilemme. Il affirme haut et fort que la paix et la sécurité sont totales dans notre pays, invitant les réfugiés burundais à rentrer massivement, mais dans un autre angle, il ne parvient pas à faire intégrer le Burundi dans la communauté des pays de l’Afrique australe, Sadc, pour les mêmes raisons de manque de paix et de sécurité. Ch.N.

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