Cibitoke, le 23 janvier 2020 (Net Press) . Nous apprenons que dans cette province de Cibitoke, située au Nord-ouest du pays, au moins cinq personnes ont été kidnappées en moins de deux semaines dans les communes de Buganda et de Rugombo. Leurs familles n’ont aucune idée de leur emplacement actuel.
Parmi eux, un certain Jean Paul Nzeyimana qui a répondu à un appel téléphonique et qu’il aurait été intercepté par des agents du service secret, selon des témoignages sur place. Il serait soupçonné d’être de mèche avec un groupe armé dont la base arrière se trouverait en République démocratique du Congo.
Un autre du nom de Nsanzurwimo, de la localité de Nyamitanga dans la zone de Ndava, a été enlevé par des personnes inconnues jusqu’à présent et il serait accusé de collecter des vivres pour des mouvements rebelles en Rdc. Même le responsable de la police de l’air, de la frontière et des étrangers, Pafe, à la Ruhwa, a arrêté le 16 janvier une personne qu’il a remise au service secret local. D.N.
Burundi - Sécurité
Un corps sans vie emballé dans un sac retrouvé dans la rivière Ntahangwa
Bujumbura, le 23 janvier 2020 (Net Press) . Un corps sans vie emballé dans un sac a été retrouvé dans la matinée de ce mardi 21 janvier, dans la rivière Ntahangwa , entre les zones de Buyenzi et de Ngagara, au Nord de la capitale économique. La victime a été aperçue pour la première fois par les élèves et écoliers qui se rendaient à l’école. Elle n’a pas été identifiée mais elle a été transférée dans l’une des morgues des hôpitaux de Bujumbura.
Au Sud du pays, un sexagénaire du nom de Protais Marora, a été tué et le corps découvert sur la colline Nyarugerera, en commune et province de Bururi. Quatre personnes sont entre les mains de la police locale pour des enquêtes préliminaires. Sa famille dit qu’il était introuvable depuis le 19 janvier dernier.
Les mêmes informations révèlent que ses meurtriers l’ont tué puis enterré dans un champ. Le corps présentait des blessures à la tête. La sorcellerie serait à l’origine de cet assassinat. Tous les membres de sa famille sont suspectés par la police qui les a arrêtés, rapportent les témoignages en provenance de Bururi. N.R.
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza désigné "Guide du patriotisme" par le conseil des ministres
Gitega, le 23 janvier 2020 (Net Press) . Le conseil des ministres de ce 22 janvier tenu dans la capitale politique Gitega s’est penché sur le dossier qualifiant le président sortant Pierre Nkurunziza de "Guide du patriotisme". Le projet de loi avait été préparé et adopté par l’assemblée nationale de Kigobe, dans la capitale économique Bujumbura.
Pour rappel, il y a moins d’une année, le président Nkurunziza avait été désigné par son parti Cndd-Fdd "Guide éternel", une appellation qui a failli créer des polémiques quant à sa traduction en français. Ce projet de loi devrait âtre approuvé par décret par le président de la République à quelques mois des élections. J.M.
Burundi - Politique
Pierre Nkurunziza rassuré d’une retraite dorée
Bujumbura, le 23 janvier 2020 (Net Press) . Pierre Nkurunziza a déjà annoncé qu’il ne se représentera pas en 2020 et l’assemblée nationale vient de lui préparer, en date du 21 janvier 2020, ce que nos confrères de Rfi qualifient de "un parachute doré" . En effet, après son départ du pouvoir, Pierre Nkurunziza bénéficiera d’un milliard de francs burundais, d’une villa d’un très haut standing construite dans la localité de son choix.
Il continuera à bénéficier d’un privilège de juridiction devant la cour suprême et des dispositions spéciales qui protègent l’honneur, la dignité et l’intégralité physique du chef de l’Etat en exercice ainsi qu’un système de sécurit approprié. Le sénat s’est également penché sur ce dossier aujourd’hui et a approuvé le même montant tel qu’adopté ainsi qu’une villa.
Selon la ministre de la justice qui a défendu le dossier devant les deux chambres, ces avantages concernent uniquement les chefs d’Etat qui ont été élus, allusion faite à Pierre Nkurunziza et à Melchior Ndadaye. Les présidents issus du consensus, Domitien Ndayizeye et Sylvestre Ntibantunganya, auront également une part des avantages beaucoup moins consistants que ceux des présidents élus.
Les présidents issus des coups d’Etat, à savoir Michel Micombero, Jean-Baptiste Bagaza et Pierre Buyoya ne sont pas concernés pas cette mesure du parlement burundais. Une certaine opinion y voit même une mesure injuste basée sur des divisions ethniques. Ch.N.
Burundi - Administration
Des indemnités accordées aux fonctionnaires
Bujumbura, le 23 janvier 2020 (Net Press) . Ce mercredi 22 janvier, le ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, a rendu publique une ordonnance portant accord des indemnités aux fonctionnaires de l’Etat qui couvre une période du 1er janvier au 30 juin 2020.
Selon cette ordonnance, il est accordé aux fonctionnaires et agents du secteur public, une indemnité d’ajustement des disparités salariales. Cette mesure intervient après une longue séance de discussion entre les représentants syndicaux, les cadres de la fonction publique et les représentants des travailleurs du secteur parapublic, aidés par des experts étrangers. Soulignons que ces montants sont exemptés d’impôt pour faciliter cet ajustement des salaires des fonctionnaires qui affichaient des écarts énormes selon les ministères.
Désormais, toutes les annales et primes sont gelées jusqu’au mois de juin 2020 sauf pour les cadres et agents des ministères de la défense nationale et des anciens combattants ainsi que celui de la sécurité publique et de la prévention des catastrophes.
Aussi, il est à signaler que cette mesure s’étend à tous les établissements publics à caractère administratif et ou commercial et toute administration personnalisée ainsi que toute administration à caractère social.
Pour une certaine opinion de Bujumbura, cette mesure, bien que tardive, est si salutaire que les concernés sont en liesse. Elle est pourtant attendue depuis le mois de juillet 2019 mais vient d’être signée vers la fin du mois de janvier 2020.
En effet, le gouvernement aurait réalisé que les écarts salariaux étaient insupportables pour intervenir au moment opportun. Et cette période propice choisie par les autorités burundaises est à quelques jours du dépôt des listes électorales pour les candidats présentés au conseil communal, les parlementaires et le candidat président. A seulement 4 mois des élections, voila le geste clément du gouvernement envers les fonctionnaires dont la grogne ne cessait d’alimenter les médias au quotidien par des préavis de grève déposés par des syndicats. D.N.
Revue annuelle de la presse. Août 2019 (suite et fin)
Burundi - Politique
Le président Pierre Nkurunziza persiste et signe : il ne se représentera pas en 2020
Gitega, le 21 août 2019 (Net Press). A l’occasion d’un message à la nation lors du 4ème anniversaire de son élection au plus haut sommet de l’Etat, le président burundais Pierre Nkurunziza a a tenu à dresser un bilan des quatre ans qui viennent de s’écouler après son élection.
Il a indiqué qu’il est fier des réalisations au cours de ces quatre années, comparativement aux promesses qu’il avait faites aux populations, citant notamment la paix et la sécurité ainsi que la justice pour tous. Celles qui n’ont pas été encore accomplies, le président Nkurunziza entend se concentrer pour les mettre en pratique avant les élections de 2020.
Au cas où il y aurait des projets non réalisés lors des échéances électorales de l’année prochaine, Pierre Nkurunziza a été on ne peut plus clair. Ils seront poursuivis par son successeur, insinuant par là qu’il ne va plus se représenter comme il l’avait déjà promis lors de la promulgation de la nouvelle constitution, le 7 juin 2018. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Un jeune homme tente de tuer son père et sa marâtre dans la commune de Mugamba
Bururi, le 22 août 2019 (Net Press) . Nous sommes dans la localité de Kavumu, de la commune de Mugamba, dans la province de Bururi, au Sud du pays. Il est presque 20h30’ ce 21 août quand soudain, un homme et son épouse, voient la lumière éteinte alors qu’ils étaient à table.
Aussitôt après, c’est l’explosion d’une grenade qui a blessé le couple. Selon des informations qui sont parvenues à la rédaction, l’auteur de ce forfait est le fils de cet homme qui n’est pas content de la présence de sa marâtre dans leur maison. Les victimes de la détonation de la grenade ont été dépêchés à l’hôpital au moment où le jeune homme se trouve entre les mains de la police. Ch.N.
Burundi - Politique - Justice
Des Imbonerakure emprisonnés dans la province de Rumonge
Rumonge, le 23 août 2019 (Net Press) . Selon des informations en provenance de cette entité administrative, deux jeunes Imbonerkure, Ezéchiel Mfisumukiza et un prénommé Richard, sont détenus depuis hier dans l’après-midi. Aussitôt arrêtés, ils ont été conduits dans un cachot de la zone Murago, dans la commune de Burambi.
Selon toujours les mêmes informations, ils avaient subi un interrogatoire de toute une journée effectué sur 13 personnes au total, des voisins de la permanence du parti Cnl démolie dans la nuit de mercredi à jeudi 22 août. Nous apprenons que 11 parmi eux ont été relâchés après l’interrogatoire, du fait qu’ils n’étaient pas impliqués dans cette affaire de démolition de la permanence, la plupart d’entre eux n’étant même pas membres de partis politiques.
Cependant, ils devront comparaître chaque fois que de besoin en tant que prévenus libres. L’on saura que l’administration avait tenté de réunir les jeunes de cette contrée dans le but de calmer le jeu, mais la participation a été faible. Elle a été reportée pour la semaine prochaine, comme le rapportent les informations de l’endroit. N.R.
Burundi - Politique
Des politiciens burundais en exil restent campés sur l’accord d’Arusha
Bruxelles, le 24 août 2019 (Net Press) . Dans une déclaration de trois pages rendue publique ce 23 août, 8 personnalités politiques burundaises se disent indignées par la situation qui prévaut au Burundi, d’où elles demandent le report des élections de l’année prochaine et dans le cas contraire, leur boycott.
Ces hommes politiques de l’opposition se sont concertés avant de sortir leur déclaration. Ils ont établi un tableau sombre car pour eux, la marche forcée vers les élections de 2020 se poursuit dans un contexte de terreur, de verrouillage des espaces des libertés civiles, politiques, d’expression, suivi de discours de haine ethnique distillés à longueur de journée, de harcèlement et d’exclusion de toute forme d’opposition politique, accompagnés de violences parfois atroces, allusion faite au parti Cnl.
Rappelons d’abord que ces opposants se sont retirés de la plateforme politique de l’opposition dite Cnared- Giriteka et qu’ils exigent d’abord un dialogue franc avec l’opposition plurielle. Ils regrettent par ailleurs que les négociations dont on attendait une voie pacifique de sortie de crise se soient arrêtées sur un échec cuisant.
Les signataires de cette déclaration sont Frédéric Bamvuginyumvira, ancien président du Frodebu et ancien premier vice-président de la République, Charles Nditije, président du parti Uprona de l’opposition, Léonidas Hatungimana, président du parti Ppd-Girijambo, Jérémie Minani, président du parti Rdb, Chauvineau Mugwengezo, président du parti Upd-Zigamibanga, Julien Nahayo, une personnalité politique, Jean Bosco Ndayikengurukiye, président du parti Kaze Fdd de l’opposition et Prosper Nzobambona, président du parti Naddebu. Ch.N.
Burundi - Politique
Un analyste politique déplore ce qui se joue au Burundi en ce moment
Pretoria, le 26 août 2019 (Net Press) . Notre interlocuteur se trouve pour le moment en Afrique du Sud, plus exactement à Pretoria. Analysant le jeu politique dans notre pays, il estime qu’au Burundi, tous les leaders, qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition, ils ne jouent pas de la politique. Ce qu’ils font, ils l’appellent politique mais en y regardant de près, ce n’est pas du tout de la politique.
Parlant des élections de 2020, il parie que le parti au pouvoir ne peut pas être vaincu via les élections. Il trouve qu’il y a d’autres stratégies auxquelles on peut recourir pour le chasser et cela, sans devoir recourir à la guerre civile. Notre interlocuteur n’a pas voulu développer davantage son idée, arguant que le temps lui faisait défaut. D.N.
Burundi - Politique
Statu quo malgré les appels des autorités
Ngozi, le 27 août 2019 (Net Press). Il y a quelques jours, les différentes autorités et à plusieurs niveaux du pays ont fait appel à une retenue des jeunes des différents partis politiques qui affichaient une intolérance politique de façon exagérée, jusqu’à ce que des morts d’hommes s’en suivent.
Les deux responsables des partis politiques plutôt rivaux, Evariste Ndayishimiye et Agathon Rwasa, respectivement du Cndd-Fdd au pouvoir et du Cnl à l’opposition, ont fait des déclarations appelant leurs membres à la tolérance politique pour la bonne marche de la démocratie.
Ces appels avaient été également étayés par le maire de la ville de Bujumbura ainsi que le premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo, qui est allé jusqu’à demander des sanctions judiciaires pour des gens qui font recours souvent à des discours incendiaires à l’endroit des leurs adversaires politiques.
L’on vient d’apprendre qu’un responsable local de la commune Gashikanwa, dans la province de Ngozi, au Nord du pays, Emmanuel Ndayishimiye, a été arrêté hier 26 août par la police et les administratifs à la base. Il est détenu dans les cachots de la commune et il est accusé d’avoir construit une permanence sans autorisation.
Son arrestation a été décidée par l’administrateur communal ad interim, Gilbert Mbonyiyeze et des jeunes Imbonerakure se sont mobilisés pour l’arrêter à son domicile. Ces derniers n’ont pas pu l’arrêter car il leur a opposé une incompétence juridique pour le faire, raison pour laquelle l’administration et la police sont entrées dans la danse.
Cette accusation est cependant rejetée par sa famille politique qui voit en ce geste une intolérance politique et un harcèlement pur et simple avant de demander sa libration sans conditions. J.M.
Burundi - Politique
Quand la gouverneure de Bujumbura rural est contrariée par des événements
Bujumbura, le 28 août 2019 (Net Press) . Dans une interview accordée aux confrères de la radio Isanganiro, la gouverneure de la province de Bujumbura rural, Nadine Gacuti, a indiqué qu’il y a des échauffourées de temps en temps entre les jeunes du parti de l’Aigle et ceux du parti "Cnloi". Elle a cependant nuancé ses propos en déclarant que suite aux réunions de pacification tenues dans sa province, le climat s’est nettement amélioré dans cette entité administrative.
L’on note néanmoins que l’intolérance politique est plus qu’une réalité car une journée avant sa déclaration, un jeune leader Imbonerakure de la colline de Burenza avait trouvé la mort des suites de ses blessures, comme l’avait rapporté la rédaction hier 27 août. Quatre autres Imbonerakure avaient également été blessés dans ces bagarres.
L’on apprend que ces derniers avaient attaqué les "Cnlois" qui s’étaient rendu sur la route nationale n° 1 pour saluer leur patron qui venait d’une visite de travail à Kayanza et à Ruyigi. Il semble d’ailleurs que certains Imbonerakure s’étaient désolidarisés, évoquant les conseils prodigués par leurs leaders. C’est ainsi que 5 Imbonerakure avaient été blessés lors des confrontations avec les "poulains" d’Agathon Rwasa.
Pour certains, la gouverneure de Bujumbura rural devrait constater que la plupart des désordres sont observés pendant les weekends car ce sont des moments où les leaders des partis politiques font des déplacements à l’intérieur du pays, soit pour visiter leurs fidèles, soit pour, dans le cas du Cnl, l’inauguration d’une permanence. J.M.
Burundi - Justice
Des caissières de la Socabu derrière les verrous
Bujumbura, le 29 août 2019 (Net Press) . L’on apprend que deux caissières de la société d’assurance du Burundi, Socabu, sont derrière les verrous depuis plus ou moins un mois, en compagnie du caissier en chef. Selon des informations disponibles à la rédaction, les deux dames se seraient servies de l’argent dans les caisses de la société à l’insu de leurs autorités.
Le caissier en chef, qui aurait cautionné ou alors n’aurait pas remarqué un tel geste de la part de ses subalternes, n’aurait rien signalé jusqu’à ce que l’audit interne découvre l’anomalie et ce, avant que lesdites femmes ne remboursent le montant indument reçu. Il est donc poursuivi pour complicité de vol dans les caisses de la Socabu.
Il semble que cette pratique est courante dans plusieurs sociétés de la place et que des fois, il y a effectivement complicité de la hiérarchie. Cela est dû au fait qu’actuellement, les salaires des fonctionnaires et agents des sociétés ne leur permettent plus de joindre les deux bouts du mois, tout cela suite à l’effritement constant de la monnaie burundaise. C’est pour cela que seuls les caissiers qui n’ont pas de chance sont attrapés dans de telles infractions. J.M.
Burundi – Sécurité
Hakoringingo arrêté, les voisins crient au scandale
Rumonge, le 30 août 2019 (Net Press) . La scène se passe sur la colline Gisenyi, dans la zone de Maramvya de la commune Burambi en province de Rumonge située au sud-ouest du pays. C’était mercredi le 28 août 2019 à l’aube quand le patron du service national des renseignements dans cette province, accompagné d’une armada de policiers et de militaires, a ordonné d’encercler la maison des parents de l’élève Claver Hakoringingo de l’Ecofo Gisenyi.
Une source policière a révélé qu’il serait soupçonné de détenir illégalement une arme à feu. Mais après une fouille-perquisition, aucune arme n’a été trouvée dans la maison. Paradoxalement, le chef de la documentation à Rumonge a ordonné son embarcation. Il serait détenu au cachot du service national des renseignements à Rumonge.
Les voisins et les parents de l’élève Hakoringingo crient au scandale et craignent pour sa sécurité d’autant plus que même son frère aîné a été tué l’année dernière dans des circonstances tout à fait similaires.
Le chef du service des renseignements affirme l’avoir arrêté pour être soupçonné de détenir une arme que son grand-frère possédait. Mais d’aucuns se demandent quelle mouche aurait piqué un patron d’un si grand service qui serait en possession des techniques de renseignements pour avoir dirigé ses soupçons au frère du défunt.
Admettons que le regretté disparu avait une arme, selon une opinion, peut-on directement déduire qu’après sa mort, son petit frère devrait nécessairement hériter de cette arme ? Pourquoi ne devrait-il pas craindre de subir le même sort que son grand-frère ? Est-ce que réellement son frère avait-il d’arme ? Pourquoi la chercher chez sa famille alors qu’il devrait en toute logique avoir des amis dans sa génération qui devraient normalement la récupérer pour continuer leur sale besogne manigancée de commun accord. Autant de questions sans réponses qui devraient pousser le patron du service secret de Rumonge à réfléchir deux fois avant de réagir, conclut l’opinion. N.R.
Burundi - Sécurité
Le banditisme monte d’un cran dans la commune de Gihanga
Bubanza, le 31 août 2019 (Net Press) . L’on apprend que 6 personnes ont été arrêtées et détenues dans la commune de Gihanga, province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Cette incarcération a eu lieu dans l’après-midi de ce 29 août et toutes ces personnes sont accusées d’avoir volé des chèvres, 58 au total.
Ils ont été arrêtés au moment où ils amenaient 6 chèvres dans des ménages auxquels on demandait de les garder pour un petit moment. C’est ainsi que la police est intervenue, a récupéré les 6 chèvres volées qui sont, depuis cette période, gardées par la police locale. L’on apprend enfin que les enquêtes se poursuivent pour démanteler le réseau des bandits de la localité. J.M.