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Dépêches antérieures

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|L’insécurité augmente d’un cran dans la province de Bururi

Burundi – Union africaine – Sécurité6 mai 2023
|Sommet de Bujumbura, deux grands absents, le Rwanda et le Kenya

Burundi – Sécurité5 mai 2023
|Un corps sans vie d’une femme retrouvé dans la province de Rutana

Burundi – Sécurité4 mai 2023
|Des personnes trouvent la mort suite à des pluies diluviennes

Burundi – Médias3 mai 2023
|Le Burundi se joint à la communauté internationale pour la journée mondiale de la liberté de la presse

Burundi – Politique – Sécurité2 mai 2023
|Le secrétaire général de l’Onu attendu à Bujumbura

Burundi – Sécurité1er mai 2023
|Une femme attrapée en tentant de voler dans un champ appartenant au chef de l’Etat

Burundi – Société - Sécurité29 avril 2023
|51 ans après, les Burundais n’ont pas encore une lecture commune des événements de 1972

Burundi – Eac – Sécurité28 avril 2023
|Le commandant de la force régionale de l’Eac rend le tablier

Burundi – Justice27 avril 2023
|Comparution de l’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni ?

Burundi – Sécurité – Environnement26 avril 2023
|Les habitants de Kanyosha désemparés…

Burundi – Sécurité25 avril 2023
|Encore un mort dans la capitale politique Gitega…

Burundi – Sécurité24 avril 2023
|La province de Cibitoke toujours face à l’insécurité

Burundi – Droits de l’Homme22 avril 2023
|Les défenseurs des droits de l’homme se disent engagés … !

Burundi – Justice21 avril 2023
|Le colonel Désiré Uwamahoro serait désormais locataire de la prison de Murembwe

Burundi – Sécurité20 avril 2023
|Des voisins encombrants dans la réserve naturelle de la Kibira

Burundi - Sécurité19 avril 2023
|Des attaques à la machette inquiètent la population de Bururi.

Burundi – Sécurité18 avril 2023
|Un homme trouve la mort dans la province de Muyinga

Burundi – Sécurité17 avril 2023
|Fouille-perquisition au domicile de l’ancien premier ministre

Burundi – Sécurité15 avril 2023
|Découverte d’un corps sans vie au bord de la rivière Rusizi

Burundi – Justice14 avril 2023
|Ils confirment leur intention de vol et non de meurtre devant les juges

Burundi - Justice13 avril 2023
|Une famille demande la libération d’un rapatrié détenu en prison

Burundi – Sécurité12 avril 2023
|Des orpailleurs clandestins menacés dans la province de Cibitoke

Burundi – Justice11 avril 2023
|La justice s’active dans plusieurs coins du pays, les populations satisfaites …

Burundi – Justice10 avril 2023
|Limogeage puis incarcération : de mal en pis pour Domithile Ntunzwenimana

 

 

 

 

 

 



Burundi - Sécurité

Une grenade lancée dans le bistrot en province de Cibitoke sans faire de dégâts !

24 janvier 2020

Cibitoke, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Il était vers 20 heures de ce jeudi 23 janvier lorsque les personnes qui partageaient un verre sur la colline de Kaburantwa, dans la commune de Buganda, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, ont été surpris par le jet d’une grenade dans ce bistrot. Heureusement pour eux, cet engin n’a pas été explosé, d’où ils ont eu la vie sauve.

Selon des sources sur place, les rescapés ont vite alerté quelques éléments de la police qui étaient dans cette localité et qui ont vite arrêté une personne soupçonnée d’avoir lancé cet engin explosif.

Toujours en province de Cibitoke, les habitants de cette localité du pays sont dans les murs de lamentation car selon eux, les membres du parti Cndd-Fdd au pouvoir font de porte à porte pour exiger la contribution des vivres et de l’argent pour financer la tenue de la croisade du parti Cndd-Fdd. Ceux qui refusent sont menacés de poursuites et un commerçant, pour poursuivre ses activités économiques, a été obligé de payer vingt mille francs.

De son côté, le responsable du parti Cndd-Fdd en province de Cibitoke s’en lave les mains, arguant que les auteurs de ces manquements ne le font pas sous les directives de ce parti de l’Aigle, avant de qualifier cet action " d’escroquerie et de banditisme ", sans plus. N.R.

Burundi - Environnement - Sécurité

Quand la rivière Nyabagere reste le théâtre de tous les maux !

Bujumbura, le 24 janvier 2020 (Net Press) . La rareté de l’eau dans les zones de Cibitoke et de Ngagara, quartier VII, et presque toute la zone de Kamenge, les habitants de ces localités n’ayant pas d’autres moyens de se procurer de l’eau, se voient dans l’obligation de puiser et de se baigner dans la rivière Nyabagere.

Nous sommes au quartier Kavumu, en zone Kamenge, au Nord de la capitale économique, où une large majorité des femmes et des enfants qui puisaient dans la rivière Nyabagere, apparemment en détresse, nous brossent qu’ils n’ont pas de moyens pour acheter un bidon d’eau potable qui est vendu dans les environs à hauteur de 500 francs la pièce.

Ils indiquent que cette une somme est exorbitante pour le gros des habitants de cette contrée administrative. Non loin de là, la rédaction découvre d’autres personnes en train de faire la vaisselle et prendre douche dans cette même rivière .

Notre reporter, sur sa soif, a jugé bon d’interroger les habitants trouvés sur les lieux. A la question de savoir si cette eau sale ne peut pas occasionner les maladies des mains sales, une jeune femme éclate de rire avant d’affirmer « que le noir et surtout les Burundais ont une capacité de résistance face à toute forme de saleté, avant d’ajouter que presque la majorité des habitants de cette contrée administrative sont venu sur Bujumbura à la quête du lendemain meilleur. Ils sont donc à l’aise avec la saleté, rappelant leur enfance en milieu rural où ces derniers consommaient de la boue (appelait communément en Kirundi Indoro) lorsqu’ils accompagnaient leur parents à leurs activités champêtres.

Un autre interlocuteur qui était en train de prendre sa douche dans cette rivière déplore que ces eaux sont devenues le cimetière de cette zone car selon lui, des découvertes macabres des corps sans vie emballés dans les sacs sont découverts régulièrement à cet endroit.

Nombreuses personnes interviewées par la rédaction demandent à la régie de distribution de l’eau et de l’électricité et au gouvernement burundais de construire de bornes fontaines publiques afin de trouver une voie de sortie face à cette rareté de l’eau qui risque d’hypothéquer la bonne santé de la population environnante de cette rivière.

Toujours au Nord de la capitale économique, des pluies diluviennes qui se sont abattues hier dans le quartier Bururi de la zone de Kinama, a fait plusieurs maisons détruites et deux corps sans vie charriés par les eaux de ruissellement. D.N.

Burundi - Justice

Une peine d’emprisonnement à perpétuité requise pour Clément Nkurunziza

Ngozi, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Clément Nkurunziza est ce citoyen burundais qui a été expulsé des Etats-Unis d’Amérique et qui est arrivé au Burundi le 22 mars 2018. Il a été arrêté le même jour à l’aéroport international de Bujumbura, à sa descente d’avion. Il est accusé d’assassinat des étudiants hutu du campus Mutanga dans la nuit du 11 au 12 juin 1995 alors qu’il était président de l’association des étudiants de Rumuri, Asser.

Ce 22 janvier, le tribunal de grande instance de Mukaza en itinérance dans la province de Ngozi, au Nord du pays, a siégé sur son cas. Dénonçant les irrégularités dans ce dossier, il a évoqué, en compagnie de ses conseils, l’incompétence de cette cour, ce que cette dernière a rejeté, préférant entrer dans le fond de l’affaire.

Par ailleurs, le prévenu a demandé une copie de jugement pour qu’il interjette appel, une requête encore une fois rejetée par la cour de céans. Au regard de cette réaction, le prévenu et ses conseils ont décidé d’arrêter toute plaidoirie, préférant suivre le déroulement du procès comme des observateurs.

Cela n’a pas empêché le ministère public à requérir un emprisonnement à perpétuité à l’encontre de Clément Nkurunziza et l’affaire a été mise en délibéré et la cour doit se prononcer dans une période d’un mois. L’on a appris en outre qu’à côté du dossier des étudiants de 1995 tués, Clément Nkurunziza est également poursuivi dans le dossier de l’assassinat du président Melchior Ndadaye en 1993.

Voici deux des affaires qui ont intéressé la justice burundaise parmi les massacres qui ont duré 10 ans, entre 1993 et 2003. Une certaine opinion trouve que ce sont des dossiers politiques qui devraient être entendus en période de paix recouvrée par le pays et après le travail de la commission vérité et réconciliation, Cvr. J.M.

Burundi - Politique - Confessions Religieuses

Le Cndd-Fdd entame une croisade de prières de trois jours

Gitega, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Cette croisade a débuté dans l’après-midi d’hier dans la capitale politique Gitega. Le président Pierre Nkurunziza a informé qu’il constate un certain relâchement dans la prière des membres de son parti alors que le pays traverse une période spéciale de son histoire. Il a demandé à ceux qui étaient présents de prier avec un seul esprit car il pourrait y avoir d’autres qui pourraient avoir un esprit de destruction.

L’archevêque de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, qui était également présent, a remercié les autorités qui ont organisé cette prière, mais, selon lui, pourvu que ça dure. Il a indiqué qu’il n’y a pas moyen de servir le Bon Dieu s’il l’on ne sert pas les citoyens qu’ils sont à diriger.

L’on saura que cette croisade doit prendre fin ce samedi 25 janvier avant qu’un congrès extraordinaire du Cndd-Fdd ne se tienne le lendemain, toujours dans la capitale politique. Certains noms sont régulièrement avancés, à savoir Evariste Ndayishimiye et Pascal Nyabenda comme successeur de Pierre Nkurunziza. Des informations non encore vérifiées indiquent que ce dernier dispose déjà d’une voiture blindée. N.R.

Burundi - Administration

Des indemnités accordées aux fonctionnaires, plaisir des uns, frustration des autres

Bujumbura, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Dans nos dépêches de ce 23 janvier, nous avions évoqué une ordonnance du ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, portant accord des indemnités aux fonctionnaires de l’Etat qui couvre la période du 1er janvier au 30 juin 2020.

Cette mesure a été bien accueillie par les uns et non pour d’autres. D’après des gens contactés par la rédaction, ces avantages concernent uniquement les fonctionnaires engagés lors de la troisième législature du Cndd-Fdd, donc depuis 2015, surtout au niveau de l’administration personnalisée.

L’on saura qu’un peu avant, les recrutements se faisaient sur critère de test de sélection, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. En d’autres termes, celui qui a été recruté le 1er janvier 2020 aura un salaire net de 305.000 Fbu, tout comme celui qui a été engagé le 1er janvier 2005, soit 15 ans plus tôt. Ils sont donc frustrés du fait qu’ils sont traités de la même manière alors qu’ils n’ont pas la même expérience, ceux-ci se rapprochant tout doucement de la retraite.

Par ailleurs, en date du 1er mai 2019, dans son discours à la Nation, le président Nkurunziza avait annoncé la redistribution des annales aux fonctionnaires à partir de cette année. Les personnes contactées déplorent le fait que deux membres du gouvernement, les ministres des finances et de la fonction publique, décident encore une fois de l’annuler alors qu’elle n’avait pas encore été redistribuée. J.M. 

Burundi - Confessions Religieuses - Nécrologie

Départ pour l’Eternité de l’Abbé Simon Ruragaragaza

Bujumbura, le 24 janvier 2020 (Net Press). L’Abbé Simon Ruragaragaza vient de regagner la demeure du Père dans la matinée de ce 24 janvier 2020 à la Polyclinique Centrale de Bujumbura, Polyceb, à l’âge respectable de 82 ans. Il avait été attaqué par une maladie au mois de décembre dernier, entraînant son hospitalisation.

Né à Bukeye en 1937, il était licencié en Théologie ; diplôme de l’institut supérieur d’Athéisme (faculté de philosophie), Rome (1960 - 1963). Il était également licencié en lettres (faculté de philosophie et des lettres) ; diplôme de l’institut supérieur de journalisme (faculté de droit et sciences économiques), Fribourg, Suisse 1963 - 1968.

Il fut également recteur et professeur des séminaires de Burasira et de Rusengo (1968-1974), membre du conseil d’administration de l’université officielle de Bujumbura (1968 - 1973), Recteur du Grand séminaire de Bujumbura et Secrétaire général du SNEC : secrétariat national de l’enseignement catholique (1975 - 1981), professeur à l’école normale supérieure (1972 - 1974), curé de la paroisse Cathédrale Regina Mundi (1981 - 1986) et de Saint Michel (1986 - 1999). Il a été enfin curé de la paroisse Saint Joseph avant de prendre sa retraite et vivre à l’archidiocèse de Bujumbura en tant que Chancelier de l’archidiocèse.

Les monde ecclésiastique et médiatique sont en deuil suite au décès de cet homme au parcours extraordinaire qui est senti comme ni plus ni moins une bibliothèque qui brûle pour les jeunes générations, tellement la perte est énorme. Ayant été ordonné prêtre le 21 décembre 1963, il vient de tirer sa révérence après 57 ans au service de Dieu et des hommes.

Etant à l’aise avec ses confrères de plusieurs médias, cet homme infatigable ne cessait également d’animer des émissions sur les ondes de Radio Maria Burundi. Pour le moment, son corps vient d’être déposé dans l’une des morgues de Bujumbura

Faudrait-il enfin dire que feu Simon Ruragaragaza était parmi les sommités dans la hiérarchie catholique aux côtés de l’abbé Adrien Ntabona et Père Liboire des Dominicains. Ch.N.

Burundi - Tanzanie – Sécurité

Kangi Lugola, ministre tanzanien de l’intérieur, la bête noire des réfugiés burundais limogé sans manière

Dar Es Salaam, le 24 janvier 2020 (Net Press) . Le président tanzanien, John Pombe Magufuli, a limogé ce jeudi 23 janvier le ministre de l’intérieur de ce pays, Kangi Lugola. Il est accusé par le numéro un de Dar es Salam d’avoir signé un contrat controversé d’une valeur de centaines de millions de dollars avec une société basée en Roumanie sans l’approbation du parlement et du ministère des finances.

Ce limogeage a suscité l’enthousiasme des réfugiés burundais vivant sur le sol tanzanien car ce dernier constituait la bête noire de ces réfugiés. De concert avec Gitega, il était devenu le cerveau du retour forcé des réfugiés burundais dans leur pays.

Cet ancien ministre , en compagnie de son homologue burundais, Pascal Barandagiye, s’était montré intraitable sur la question du retour forcé ou pas des réfugiés burundais dans leur pays. Il était souvent à l’origine des initiatives très contraignantes envers les réfugiés burundais pour les faire rentrer de force.

L’on se rappellera que parmi ses prédécesseurs, figure un certain ... Charles Kitwanga, révoqué par le président tanzanien pour s’être présenté dans les enceintes de l’assemblée nationale de ce pays en état d’ébriété. Lors des questions orales, le ministre Charles Kitwanga ne parvenait pas sortir un mot de sa bouche. D.N.

Revue annuelle de la presse. Septembre 2019

Burundi - Economie

La banque centrale contre la crypto-monnaie

Bujumbura, le 2 septembre2019 (Net Press) . A travers une correspondance du 20 août 2019, la banque centrale fait savoir qu’elle a été alertée par l’existence d’activités d’investissement et de commercialisation de monnaies virtuelles appelées aussi crypto-monnaies, savoir Bitcoin, Ether, Litecoin, Dogecoin, Onecoin, BTC, Fahari Cash Coin et d’autres produits similaires, qui sont, à ses yeux, des moyens de paiement non réglementés par aucune autorité monétaire.

La banque centrale poursuit que ces monnaie virtuelles sur des plateformes en ligne non réglementées dans le monde entier et que leurs valeurs sont très volatiles. En guise de conséquence, la banque de la République trouve que cela entraîne des opérations de natures spéculatives qui exposent à leurs auteurs des pertes potentielles sans aucune possibilité de recours légal dans l’éventualité d’une effondrement de leurs valeurs ou en cas de fermeture de ces plateformes d’échange de crypto-monnaie.

La banque rappelle qu’il n’y aucune entité ni institution financière autorisée à offrir des services de remises des fonds ou autres service de paiement en utilisant une monnaie virtuelle. Il est donc conseiller au grand public, selon toujours la Brb, d’être prudent et de s’assurer que leurs investissements ou tout autre opération financière est effectuée par des institutions financières agréées. D.N.

Burundi - Politique

Destitué pour non collecte des contributions forcées

Muyinga, le 3 septembre 2019 (Net Press) . La province de Muyinga, au Nord-est-du pays risque d’occuper la première place en matière de faits divers. En effet, nous apprenons qu’un élu collinaire de la localité de Rutoke, en commune et province de Muyinga, a été destitué la semaine dernière et remplacé par un certain Désiré Myandagaro.

Selon des informations recueillies sur place, il a été dégommé par l’autorité communale pour avoir été incapable de percevoir des contributions forcées pour la journée dédiée à la commune. Ce fait a été interprété par l’administration comme de l’insubordination et l’incapacité à préserver l’ordre dans sa contrée.

Les mêmes informations précisent qu’il n’a pas été actif car chaque élu collinaire avait un montant à collecter. Il semble que chaque ménage devait payer une somme de 2.000 francs burundais et le malheureux aurait proposé que seuls les volontaires cotisent, ce qui lui a valu les courroux de l’autorité hiérarchique.

Nus apprenons que ce n’est pas la première fois qu’il est chassé avant la fin de son mandat. Il avait été également destitué en 2009 pour avoir "couvert" les malfaiteurs sur sa colline. Il avait été reconduit en 2015 sans être engagé dans le parti de l’Aigle, ce qui avait déç ses détracteurs qui n’avaient rien ménagé pour empêcher sa réélection. N.R.

Burundi-Société

Vers la relocalisation des femmes et hommes vulnérables

Bujumbura, le 4 septembre 2019 (Net Press). Le ministère de la solidarité et des droits de l’homme et du genre a organisé ce mercredi 4 septembre une campagne d’information à des personnes constituées par des hommes et des femmes vulnérables sur leur nouvelle réintégration dans leur entité d’origine.

Félix Ngendabanyikwa, le secrétaire permanent audit ministère, dans un point de presse animé à cet effet, a indiqué que cette catégorie d’hommes et de femmes vulnérables doit retourner dans leurs entités d’origine. Ils sont essentiellement constitués par des mendiants, de ceux qui font du commerce non autorisé, notamment les vendeurs ambulants, ainsi ceux qui ont fui la crise de 1993 qui a suivi après l’assassinat du président Melchior Ndadaye. Il a ajouté que plus ou moins 300 personnes sont attendues dans les villages de leur ressort, dont 100 personnes en situation de précarité vont regagner leur collines ce jeudi le 5 septembre 2019.

Félix Ngendabanyikwa affirme que dans l’optique de leur bonne intégration socio-économique, le ministère de la solidarité leur a octroyé un quit composé de 2 houes, de 25 kg de riz et une somme de cinquante mille francs burundais et qu’il va faciliter la réintégration des écoliers et des élèves dans des établissements scolaires.

Félix Ngendabanyikwa lance un appel aux autres personnes en situation d’extrême précarité à venir s’inscrire au sein de ce ministère pour bénéficier des facilités visant à leur réintégration dans leurs villages d’origine. N.R.

Burundi - Tanzanie - Réfugié

Une Ong demande à la Tanzanie de revoir sa décision de renvoyer les Burundais

Kampala, le 5 septembre 2019 (Net Press) . Le mécanisme pour l’initiative de la recherche de la paix et le développement, Mi-Rpd, lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres Se basant sur le fait que le mois de septembre 2019 a été choisi comme un mois de l’amnistie en faveur de la récupération des armes légères et de petits calibres détenues illégalement, elle a profité de l’occasion pour demander à la Tanzanie de revoir sa décision concernant le renvoi forcé des réfugiés burundais vivant sur son sol.

Pour cette Ong, il ne devrait plus y avoir des victimes délibérées des armes légères, d’où le rapatriement des Burundais devrait s’assurer qu’il n’y a pas de victimes d’armes légères et de petits calibres. Pour cette Ong, les gouvernements burundais et tanzaniens, en plus de l’Oua, de l’Union africaine et du Hcr devraient veiller à ce que le retour des réfugiés soit volontaire.

Cette Ong se félicite du mémorandum d’entente entre l’Ouganda et le Rwanda, qu’elle considère comme un bon exemple. L’on rappellera que le mémorandum a été signé le 21 août dernier en Angola. Elle voudrait que les initiateurs de l’accord de Luanda puissent faire en sorte qu’il y ait un autre entre le Burundi et le Rwanda. D.N.

Burundi - Justice

Charles Mukasi convoqué à la cour suprême au début du mois d’octobre

Bujumbura, le 6 septembre 2019 (Net Press) . La justice burundaise vient de convoquer l’ancien président du parti Uprona, Charles Mukasi, élu régulièrement en mai 1994 et renversé par Pierre Buyoya le 7 octobre 1998, pour qu’il se présente à la cour suprême en date du 8 octobre 2019, ce qui coïncide avec le 21ème anniversaire de sa destitution à la tête de l’Uprona.

Il est accusé de faire partie de ceux qui ont assassiné le président Melchior Ndadaye en date du 21 octobre 1993. Naturellement, ce dernier rejette cette accusation et se dit prêt à collaborer pour que les vrais auteurs de cet assassinat ignoble soient identifiés, plutôt que de lui coller des infractions fabriquées de toutes pièces.

Il trouve que ce n’est pas la justice qui est derrière cette convocation, d’autant plus que s’il y avait un procès équitable, l’on devrait juger ceux qui ont assassiné le président Ndadaye, mais également ceux qui ont commis le génocide contre des Tutsi juste après. Pour lui donc, ceux qui ont tué le président Ndadaye sont à chercher ailleurs et il est donc convaincu que ceux qui sont au pouvoir pourraient être également poursuivis.

Dans la capitale économique Bujumbura, certains ont trouvé dans cette convocation une fuite en avant face aux problèmes que le pays connaît. Car, pour une opinion, quand Melchior Ndadaye a été tué le 21 octobre 1993, Charles Mukasi n’était même pas président de l’Uprona. Lors du procès Ndadaye qui s’est achevé en queue de poisson, il n’avait pas été impliqué, la même opinion ne comprend pas donc comment il devient subitement la cible dans cette affaire, 26 ans après les faits. D.N.

Burundi - Sécurité - Administration

Passation du test intellectuel aux candidats miliaires de rangs

Bujumbura, le 7 septembre 2019 (Net Press). C’est aujourd’hui que la force de défense nationale a organisé un test intellectuel pour les militaires de rangs dans tout le pays. Selon des informations recueillies auprès du ministère de la défense, plus de 6.000 candidats sont attendus à travers tout le pays, dont une centaine de Batwa.

Selon le porte-parole du ministère de la défense nationale et des anciens combattants, le colonel Floribert Biyereke, il est organisé chaque année trois catégories de test. La première est le test pour les candidats officiers, la deuxième est celui pour les candidats sous-officiers et enfin un test pour les candidats militaires de rangs.

C’est aujourd’hui donc que l’on a organisé le test intellectuel de la catégorie de ces militaires de rangs. Les épreuves étaient le français et les mathématiques. Ce test est organisé dans tout le pays où 18 centres de passation du test ont accueilli les candidats. L’on apprend que le test physique est prévu pour une autre date ultérieure qui n’a pas été révélée. N.R.

Burundi - Education

La Fenadeb lance officiellement la campagne "Restez à l’école !"

Bujumbura, le 9 septembre 2019 (Net Press) . La fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi (Fenadeb), ayant pour vision de rendre la société burundaise respectueuse des droits de la personne humaine en général et de l’enfant en particulier, a lancé officiellement ce lundi le 9 septembre 2019 la campagne " Restez –a l’école ".

Le coordonnateur national de la Fenadeb et ancien journaliste à la Radio Télévision Nationale du Burundi, Isidore Nteturuye, dans un point de presse tenu à cet effet, a affirmé que ce projet vise à éradiquer les cas d’abandon scolaire qui prennent une allure inquiétante. Il a dressé un tableau synthétique des abandons scolaires au cours de l’année scolaire 2017-2018.

Au cycle fondamental, 145.222 garçons et 105.883 filles ont abandonné l’école tandis que 9.785 garçons et 7.655 du post fondamental ont fait l’école buissonnière. Il a cité les provinces de Kirundo, de Cibitoke et de Ruyigi comme les circonscriptions du pays les plus touchées par le phénomène d’abandon scolaires.

Isidore Nteturuye indique que les précarités qui croupissent dans les familles et les grossesses non désirées sont les causes principales des cas d’abandons scolaires, avant de citer 424 cas de grossesses non désirées en province de Bururi. Il demande que cette campagne soit menée tambour battant pour immobiliser ceux qui sont toujours à l’école, à ne plus la quitter car selon lui, l’enfant éduqué reste le trésor national. Aux parents, à l’administration et à la société civile, il a exhorté de faire des plaidoiries pour la mise en place des effectifs pour que l’enfant ne quitte plus l’école.

Isidore Nteturuye demande enfin aux différentes communes du pays d’utiliser les 570 millions que le gouvernement burundais accorde à chacune d’elles, d’orienter quelques fonds dans le domaine de l’éducation au niveau de chaque commune pour que les enfants n’abandonnent plus l’école. D.N.

Burundi - France - Justice

Gabriel Mpozagara, esclavagiste récidiviste ?

Nanterre, le 10 septembre 2019 (Net Press) . Trois ans de prison, dont un avec sursis, viennent d’être requis contre Gabriel Mpozagara, au tribunal de grande instance de Nanterre, en France. L’on rappellera que Gabriel Mpozagara est un ancien ministre de la justice sous le régime de Michel Micombero, un ancien procureur et également ancien haut fonctionnaire de l’Unesco.

Il a été accusé, lors d’une séance de ce 9 septembre, de traite d’être humain pendant 10 ans un compatriote burundais, du nom de Méthode Sindayigaya, dans leur villa de l’ouest parisien. Le couple Mpozagara lui a retiré son passeport alors qu’initialement, il partait pour assister à leur enfant pendant une période de trois mois. Selon ses accusations, il travaillait 19 heures sur 24, il était mal nourri, mal logé et humilié.

Le couple accusé a essayé de nier les faits, accompagné de la défense, qui trouve plutôt le couple très humain. Cette dernière a demandé que le couple soit relaxé sur l’infraction de traite d’êtres humains. De leur côté, les avocats de Méthode Sindayigaya ont demandé plus de 750.000 euros pour réparation. Le procès a été mis en délibéré et le jugement est attendu le 21 octobre de cette année.

L’on saura que le couple Mpozagara n’est pas à sa première "expérience". En 2007, il avait traité exactement de la même manière deux filles qui vivaient chez lui et qu’il avait fait également venir du Burundi. Au bout de quelques années, cette traite avait été portée à la connaissance de la justice française qui avait convoqué ce cas. N.R.

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