Bujumbura, le 27 janvier 2020 (Net Press) . Il était entre 12 heures 18 et 12 h35 de ce samedi le 25/janvier /2020 au chef lieu de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural , en pleines cérémonies d’enregistrement a l’état civil d’un jeune couple que ces cérémonies ont été perturbées par la première femme dont le divorce n’avait pas encore été consommé Selon des sources sur place, tout remonte vers 12h 18 quand le couple de jeunes mariés venait d’apposer la signature à l’Etat civil. Presqu’au même moment, une jeune dame a fait irruption à l’état civil, brandissant l’attestation de l’Etat civil montrant aux officiers : « on n’a pas encore divorcé » et d’ajouter « avec cet homme, nous avons eu quatre enfants avant d’ordonner à ses compagnons de filmer cette scène.
Sous l’assistance ahurie des curieux qui sont venus nombreux, le jeune couple a vidé les lieux précipitamment pour s’embarquer dans la voiture pour continuer les cérémonies de bénédiction nuptiale. De son côté, la jeune femme qui était suivie d’une foule nombreuse a perturbé le cortège. Sous les conseils des sages qui assistaient à cette scène, la jeune dame a rebroussé chemin vers la salle de l’état civil pour s’informer sur l’enregistrement qu’elle a qualifié d’ « illégal « . Les officiers de l’état civil lui ont signifié qu’il était tard d’empêcher la tenue de ce mariage car, selon eux, « l’affichage des bancs de ce jeune couple venait de franchir la période de 15 jours au chef-lieu de la commune Mutimbuzi et qu’il n’a pas été sujet de contestation et que le nouveau mariage a été enregistré légalement a l’état civile.
D’autre part, la femme présumée divorcée a expliqué que la jeune femme qui s’est mariée avec son mari venait fraichement de la France et qu’une fois le mariage consommé, le jeune époux fera un regroupement familial pour rapatrier les quatre enfants qu’il a eu avec la première femme vers la France, ce que cette dernière conteste vivement.
De leur côté, les défenseurs des droits humains évoquent au moins deux personnes qui ont été assassinées la semaine dernière au Burundi. Une autre personne, selon toujours leur rapport, a été enlevée par des agents du service secret dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Ils nous apprennent qu’une des personnes assassinées est un enfant mineur et que des cas d’arrestations arbitraires sont été relevés, six au total, dont un journaliste injustement arrêté à son travail. D.N.
Burundi - Rdc - Politique
Emmanuel Shadary et Marcellin Cisambo empêchés de se rendre à Bujumbura
Kinshasa, le 27 janvier 2020 (Net Press) . Le secrétaire général du parti du peuple pour reconstruction (Pprd), Emanuel Shadary et l’ancien gouverneur du Sud-Kivu, Marcellin Cisambo, ont été empêchés à l’aéroport de N’Djili de se rendre à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, pour participer au congrès du parti Cndd-Fdd, en province de Gitega, qui devrait désigner le successeur du président burundais Pierre Nkurunziza aux élections présidentielles de mai 2020.
Selon nos sources, Emanuel Shadary et Marcellin Cisambo détenaient des anciens passeports diplomatiques non valides ; l’un utilisant son passeport diplomatique de vice-premier ministre de l’intérieur et l’autre de gouverneur du Sud-Kivu.
Les mêmes sources indiquent que les deux hauts cadres du Pprd n’ont pas été débarqués de l’avion mais ont été empêchés d’y monter bien avant l’embarquement et que, par solidarité avec leurs camarades du parti, d’autres membres de la délégation auraient décidé de ne pas prendre part. L’on saura que cet homme d’état congolais, Emmanuel Ramazani Shadary, est né le 29 novembre 1960 à Kasongo.
Il est député national, ancien vice-gouverneur et gouverneur de la province de Maniema, président du groupe parlementaire Pprd et coordonnateur de la majorité présidentielle (MP) à l’assemblée nationale de la République démocratique du Congo. Il est candidat de la majorité pour l’élection présidentielle de 2018, arrivant en troisième position, derrière Félix Tshisekedi et Martin Fayulu. J.M.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome contre les avantages exagérés accordé au président en fin de mandat
Bujumbura, le 27 janvier 2020 (Net Press) . A travers un communiqué de presse, l’Olucome fait déjà savoir que "les biens publics sont sacrés et inviolables. Chacun est tenu de les respecter scrupuleusement et de les protéger. Chaque Burundais a le devoir de défendre le patrimoine de la nation. Tout acte de sabotage, de vandalisme, de corruption, de détournement, de dilapidation ou tout autre acte qui porte atteinte au bien public est réprimé dans les conditions prévues par la loi", une disposition que cet observatoire tire de la constitution burundaise.
L’Olucome donne avec forces détails les avantages lui accordés, 14 points au total et cet observatoire dit qu’il ne comprend pas comment un pays classé parmi les 4 plus pauvres au monde, dont 72,9 % de la population vivent en dessous du seuil de la pauvreté, avec une croissance économique presque nulle et un taux élevé de chômage, plus de 65%, peut accorder des avantages si élevés à une seule personne après avoir passé 15 ans au pouvoir en train d’accumuler des richesses inexplicables.
Pour l’Olucome, les politiciens qui accordent de tels avantages au moment où le peuple qu’ils représentent meurt du manque de médicament et de malnutrition sont tout simplement inconcevables. Ils n’ont pas tenu compte des réalités économiques et de la redistribution des ressources du pays.
Pour cela, l’Olucome recommande aux partis politiques de déclarer qu’ils vont réviser cette loi lorsqu’ils seront au pouvoir. Il recommande à la population de constater que les personnes de la classe dirigeante sont possédées de l’égoïsme à outrance. Il lui demande également de constater que la vraie cause des violations des droits de l’homme est l’amour exagéré de soi de nos présumés bergers et prendre en conséquence des mesures qui s’imposent à leur égard. Aux associations de la société civile et aux églises, l’Olucome recommande enfin le rejet catégorique de cette loi qui légitime la cleptomanie. N.R.
Burundi - Onu - Génocide
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée dédiée aux victimes de l’holocauste
New York, le 27 janvier 2020 (Net Press) . Le secrétaire général de l’Onu, à l’occasion de la journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’holocauste, a tenu à adresser un message que la rédaction reprend intégralement.
" Nous nous réunissons aujourd’hui pour nous souvenir de l’un des crimes les plus atroces de notre époque : le meurtre systématique de six millions d’hommes, de femmes et d’enfants juifs et de millions d’autres personnes par les nazis et leurs collaborateurs pendant l’Holocauste.
" Nous faisons la promesse de ne jamais oublier. Nous nous engageons à raconter leur histoire et à leur rendre hommage en défendant le droit de chacun et de chacune de vivre dans la dignité, dans un monde juste et pacifique.
" Il y a soixante-quinze ans, la libération des camps de la mort a mis fin au carnage mais a horrifié le monde lorsque toute l’ampleur des crimes des nazis a été révélée au grand jour.
" Face à ces horreurs, l’Organisation des Nations Unies a été créée, afin de rassembler les pays autour des valeurs de paix et d’humanité commune et d’empêcher que de tels crimes contre l’humanité se reproduisent.
" La résurgence de la haine ces dernières années, qui se manifeste notamment par un extrémisme violent et des attaques contre des lieux de culte, montre que l’antisémitisme, les autres formes de fanatisme religieux, le racisme et les préjugés sont toujours très présents.
" Soixante-quinze ans plus tard, les néonazis et les partisans de la suprématie blanche réapparaissent, et d’aucuns cherchent sans relâche à minimiser l’Holocauste et à nier ou limiter la responsabilité de ses auteurs.
" La haine persiste mais notre détermination à la combattre doit être tout aussi forte.
" Aujourd’hui, comme chaque jour, nous honorons la mémoire des victimes de l’Holocauste en nous efforçant de faire triompher la vérité, de préserver la mémoire et de promouvoir l’éducation, et en construisant la paix et la justice dans le monde entier." Ch.N.
Revue annuelle de la presse. Septembre 2019 (suite et fin)
Burundi - Sécurité
Un Congolais trouve la mort devant l’ambassade de Belgique à Bujumbura
Bujumbura, le 21 septembre 2019 (Net Press) . Alors qu’il sortait de l’ambassade de Belgique au Burundi, sise Boulevard de la liberté, un homme d’origine congolaise qui n’a pas été identifié par la rédaction est tombé raide mort quelques minutes après. Lors du passage d’un rédacteur de Net Press, beaucoup de gens étaient attroupés à cet endroit, ne comprenant pas le phénomène qui venait de se passer.
Les informations obtenues sur place indiquent que l’homme en question s’était introduit dans cette ambassade afin de chercher un visa Schengen pour se rendre en Europe. Mais les informations s’arrêtaient là, ceux qui étaient sur place ne pouvant pas expliquer les causes immédiates de ce décès soudain. N.R.
Burundi - Politique
Quand le parti Cndd-Fdd fait la propagande de l’église catholique !
Bujumbura, le 23 septembre 2019 (Net Press) . Finalement, c’était de la peur pour rien, entendait-on ici et là hier, à la sortie de la messe. Selon une large opinion, que ce soit les sorties médiatiques de Hamza Venant Burikukiye, de Jacques Bigirimana, de Willy Nyamitwe, d’Evariste Ndayishimiye, etc, ces personnes ont trouillé pour rien car le message était clair et limpide.
Par ailleurs, l’appel lancé par les autorités du Cndd-Fdd, allant jusqu’à demander aux fidèles de sortir de l’église dès que le prêtre s’apprête à lire le message, a eu un effet inverse de ce qu’attendait le parti de l’Aigle au pouvoir. En effet, même ceux qui n’avaient pas l’habitude d’assister à la messe se sont précipités hier pour entendre de leurs oreilles le message qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive du Cndd-Fdd.
Dans la capitale économique Bujumbura, toutes les églises ainsi que toutes les messes ont été pleines à craquer du matin au soir. Beaucoup de chrétiens invitaient par contre le pouvoir à démentir les propos contenus dans le message des évêques plutôt que de s’en prendre à leurs personnes. N.R.
Burundi – Politique
Un militant du Cnl arrêté à Minago
Rumonge, le 24 septembre 2019 (Net Press) . La scène se passe dans la zone de Minago de la province et commune de Rumonge au Sud-ouest du Burundi.
Le militant du Congrès national pour la liberté (Cnl) n’est pas n’importe qui car, il s’agit du représentant de ce parti dans cette localité. Il a été arrêté comme un vulgaire délinquant puisque les jeunes Imbonerakure du parti Cndd-Fdd ont entouré sa maison au petit matin et l’ont cueilli et conduit au bureau de la zone Minago. A son arrivée, le chef de zone a ordonné aux gardiens du cachot de l’héberger.
Depuis ce lundi, il est locataire de ce cachot sans qu’il ne sache les mobiles de son arrestation. La chanson sur les lèvres des administratifs à la base quand ils veulent se débarrasser de leurs opposants est toujours la tenue de réunions clandestines.
Comme tous les "Cnlois" à travers tout le pays, le pouvoir a trouvé un bon slogan pour les mettre loin de leurs membres. L’on compte aujourd’hui des milliers de prisonniers politiques accusés de délit d’opinion ou d’organiser de réunions non autorisées par le pouvoir en place.
Même le 1er vice-président de l’assemblée nationale fait souvent objet de telles accusations. Et les gens se demandent comment une si haute personnalité, de surcroît gardée par les agents de l’ordre et de la documentation, peut tenir des réunions clandestines.
Cette situation montre que le Cndd-Fdd a un challenger redoutable qui lui fait peur. C’est cette panique devant les élections difficiles à remporter, n’eut été la mission de Pierre-Claver Kazihise de lui porter sur les reines du pouvoir, qui l’afflige pour réagir sans ménagement. J.M.
Burundi - Justice - Médias
Le Cnc et la radio Bonesha ne parviennent pas à accorder leurs violons
Rumonge, le 25 septembre 2019 (Net Press) . Des divergences de vue au tribunal, des divergences de vue également dans les médias. L’on a appris aujourd’hui que l’affaire qui oppose le conseil national de la communication et la radio Bonesha a été tranchée en défaveur de ladite radio, dont la licence d’exploitation lui a été retirée.
Cette annonce a été révélée ce matin par le président du conseil national de la communication, Cnc, Nestor Bankumukunzi, lors de la conférence publique des porte-parole qui s’est tenue au chef-lieu de la province de Rumonge. Pour lui, le Cnc n’attend que des formations administratives pour qu’il ait la copie du jugement.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Le directeur de cette radio, Léon Masengo, a rejeté en bloc les propos du président du Cnc. Tout d’abord, la cour administrative a jugé le dossier irrecevable pour absence d’une décision attaquée. C’est pour cela que le Cnc doit mentionner sa décision afin que la cour administrative se penche de nouveau sur ce cas.
L’on saura que le dossier opposant les deux institutions commence à prendre de l’âge car il date de 2015, au lendemain de la tentative de renversement des institutions en date du 13 mai 2015. Plusieurs médias privés avaient été également détruits, allusion faite à la Rpa, à la radio-télé Renaissance, la radio Bonesha et dans une moindre mesure, la radio Isanganiro, en plus de la radio et télévision Rema qui avait été détruite la même soirée du putsch manqué.
Outre les radio Isanganiro et radio et télévision Rema qui ont rouvert les portes, les autres médias ont été définitivement fermés et la plupart de leurs journalistes se trouvent en exil à partir duquel ils animent également des radios conçues et montées à l’étranger. J.M.
Burundi - Diplomatie
Une lumière sur le refus d’adhésion du Burundi à la Sadec
Rumonge, le 26 septembre 2019 (Net Press) . Lors d’une émission publique tenue ce 24 septembre en province de Rumonge, la porte-parole du ministère des affaires étrangères a donné la lumière sur le refus d’adhésion du Burundi à la communauté de développement d’Afrique australe, une organisation qui vise à promouvoir le développement économique de l’Afrique australe et orientale.
Selon cette attachée de presse de la diplomatie burundaise, le pays n’a pas été refusé par la Sadec comme tel. Une délégation a été envoyée par cette communauté pour se rendre sur terrain afin de s’enquérir sur l’état des lieux sur l’entrée de ce nouveau visage au sein de cette communauté.
Selon nos sources, le ministère des affaires étrangères a cherché à convaincre ces envoyés de la Sadec que la paix et la sécurité règnent sur toute l’étendue du Burundi, que ce pays appuie dans des missions de maintien de la paix en Somalie et en République centrafricaine. Malgré cela, ces émissaires spéciaux de la Sadec ont douté de la solvabilité du Burundi par rapport aux cotisations
Gitega a toujours cherché à convaincre que le Burundi regorge des ressources minières qui contribueront à s’acquitter de ces cotisation au sein de cette communauté. Une autre délégation va atterrir incessamment sur Bujumbura pour s’enquérir de l’état d’avancement à l’adhésion du Burundi au sein de la Sadec. J.M.
Burundi - Onu - Droits de l’Homme
Le conseil des droits de l’homme prolonge le mandat de la commission d’enquête
Genève, le 27 septembre 2019 (Net Press) . Le conseil des droits de l’homme des Nations unies vient de prolonger le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi, un vote qui a été certainement mal accueilli par le gouvernement de Gitega ou son représentant à Genève, Rénovat Tabu.
L’on saura que sur 47 pays qui ont voté, 23 se sont exprimés en faveur de la prolongation de ce mandat au moment où 11 autres ont voté contre. Treize autres pays n’ont pas manifesté leur intention car ils ont voté abstention. Le oui a donc a remporté et la commission devra poursuivre ses enquêtes pendant un an encore. N.R.
Burundi - Politique
Le parti Mph lance officiellement ses activités
Bujumbura, le 28 septembre 2019 (Net Press) . Il était vers 10hoo de ce samedi, dans les enceintes de l’hôtel source du Nil quand le parti Mouvement des patriotes humanistes (Mph), agréé officiellement par le ministère de l’intérieur et de la formation patriotique en date du 19 septembre 2019, a lancé officiellement ses activités.
Le président du parti Mouvement des patriotes humanistes, Nick Pol Casimir Nicayenzi, a fait savoir que dans ses projets de société, cette formation politique est centrée sur quatre objectifs à savoir la promotion de l’éducation de qualité, source de la lutte contre la pauvreté , le travail décent et l’industrialisation.
S’exprimant sur l’intolérance politique dont sont souvent victimes certains membres des partis politiques, Nick Pol Casimir Nicayenzi a indiqué que les partis politiques devraient présenter des projets de société utiles à la population au lieu de se rentrer dedans. Il a loué les efforts du ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, qui, pour parer à ces manquements, a organisé des assises chaque mois pour discuter sur la bonne marche des activités des partis politiques. J.M.
Burundi - Droits de l’Homme
Le gouvernement burundais plus que clair, il ne collaborera pas avec la commission Doudou Diène
Bujumbura, le 30 septembre 2019 (Net Press) . Dans notre édition du 27 septembre dernier, nous indiquions que le conseil des droits de l’homme des Nations unies a prolongé d’une année le mandat de la commission d’enquête sur le Burundi, une décision qui n’a pas plus Gitega ni son représentant à Genève, Rénovat Tabu.
Le ministre ayant les droits de la personne humaine dans ses attributions, Martin Nivyabandi, vient de le confirmer à travers une interview accordée à la radio Isanganiro. Non seulement il ne collaborera pas, mais également il se félicite du fait que le nombre de pays qui comprennent la situation du Burundi va crescendo. Pour lui, les pays qui ont voté non sont passés de 7 en 2018 à 11 en 2019.
Par contre, ceux qui ont voté oui sont les pays de l’Union européenne et leurs alliés, un pays africain et le Rwanda. En outre , le Burundi ne respecte pas les droits de l’homme pour faire plaisir à la communauté internationale, mais le fait pour protéger ses citoyens. Il s’est félicité donc de la situation des droits de l’homme au Burundi qui est bonne.
Enfin, la commission d’enquête sur le Burundi a été mise en place sur injonction de l’Union européenne et elle a pour mission de recoloniser le Burundi, ce qui est impensable, a-t-il conclu. N.R.