Bujumbura, le 31 janvier 2020 (Net Press) . Il était vers 22 h30 de ce jeudi 30 janvier quand dans le ciel de Kamenge, s’est dégagée une fumée noire. C’était la station d’essence Kobil, située sur la route qui mène au quartier Gasenyi, en zone Kamenge, commune Ntahangwa, qui venait de prendre feu. Le bilan est d’une pompe de carburant, de quatre véhicules de transport en commun de type Hiace, d’une jeep et de trois voitures qui ont été littéralement calcinés.
Selon nos sources, après une dizaine de minutes, la police d’intervention rapide, à l’aide des camions extincteurs, est vite arrivée sur les lieux pour éteindre le feu qui allait attaquer l’agence de la banque Bancobu située tout près de ladite station. Elle a été sauvée de justesse du fait que deux autres camions ont vite renforcé la première équipe.
Outre que le feu a été finalement éteint, l’on saura également que d’autres engins ont été sauvés par les populations environnantes, comme les motos, les tricycles et autres voitures qui étaient garés sur cette station comme cela se fait dans plusieurs endroits de la capitale, surtout les propriétaires de voitures qui n’ont pas d’espaces dans leurs parcelles.
Les mêmes populations souhaiteraient que le phénomène de garer des engins dans les stations pendant la nuit soit abandonné car un véhicule est soupçonné d’avoir causé cet incendie. Les propriétaires des voitures calcinées sont en détresse et ne savent pas à quel saint se vouer, d’autant plus qu’ils n’ont personne pour les indemniser.
De son côté, le ministère de l’hydraulique, de l’énergie et mines a saisi cette occasion pour interdire le parking des véhicules autour des stations service, de jour comme de nuit, à dater de ce 31 janvier 2020. Cette mesure concerne toutes les stations service opérationnelles sur le territoire national. N.R.
Burundi - Sécurité
La police empêche les voleurs de piller les magasins situés tout près de la station
Bujumbura, le 31 janvier 2020 (Net Press) . Au moment où des populations de la localité, en compagnie des policiers, tentaient d’éteindre le feu, les voleurs de leur côté planifiaient autre chose, notamment le cambriolage de l’agence de la banque Bancobu, des parties non incendiées de la station service ainsi que des magasins environnants.
Tout d’un coup, ils ont entendu deux coups de feu tirés en l’air avant de se disperser. L’on a appris que c’étaient des tirs de policiers qui s’étaient rendu compte que des bandits de la localité étaient aux aguets. Ceux qui assistaient à la scène ont salué la vigilance de ces policiers qui sont parvenus à minimiser les dégâts. N.R.
Burundi – Sécurité
Des Imbonerakure et des "Cnlois" en viennent aux mains
Muyinga, le 31 janvier 2020 (Net Press) . La scène se passe sur la colline de Masama, en commune de Gashoha, de la province Muyinga. En effet, deux militants du parti Congrès national pour la liberté (Cnl) sont au cachot provincial de Muyinga depuis deux jours pour s’être défendus contre les agressions des jeunes du parti Cndd-Fdd.
Ces agressions physiques ont fait des victimes des deux côtés car, un jeune du parti au pouvoir est aujourd’hui sur le lit d’hôpital dans la structure sanitaire de Karusi du moment qu’un membre du Cnl est en train de subir des soins intensifs dans un centre de santé de Gashoho.
Selon des sources sur place en commune Gashoho, les Imbonerakure ont attaqué une famille d’un militant du Cnl qui s’est défendue mais là où le bât blesse, c’est que les membres de la seule partie du Cnl se trouvent en prison alors que les accrochages les opposaient d’avec les militants du Cndd-Fdd.
Certes, les fidèles du parti d’Agathon Rwasa sont souvent attaqués mais le comble de l’ironie est qu’ils sont vite appréhendés et mis aux arrêts en lieu et place de leurs agresseurs que sont les Imbonerakure du Cndd-Fdd, renversant ainsi les responsabilités où le bourreau devient la victime et la victime, le bourreau.
Soulignons que la province de Muyinga nous avait habitués à des scènes de violences où les opposants surtout du Cnl sont souvent battus et dès fois tués. C’est notamment le cas qui s’est produit en communes Butihinda et Gasorwe, il y a à peine deux semaines, sans évoquer des affrontements qui ont coûté la vie aux membres du Cnl dans la zone Rugari de la commune Muyinga, l’année passée. J.M.
Burundi - Santé
Le ministère de la santé donne la lumière sur le plan de lutte contre le Coronavirus
Bujumbura, le 31 janvier 2020 (Net Press) . Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Thaddée Ndikumana, a animé une conférence de presse aujourd’hui, centrée sur le plan de riposte contre le coronavirus, le fièvre qui ravage actuellement la Chine, mais qui se propage à grands pas.
Le ministre Thaddée Ndikumana indique le virus Ebora présente les mêmes signes que le coronavirus, soit une fièvre de plus de 37 degré, écoulement nasale, maux de tête, toux et a ajouté que son ministère a fait un plan de riposte pour protéger la population. En effet, a-t-il poursuivi, les équipements qui servaient à lutter contre le virus Ebora seront également utilisés pour prévenir contre le coronavirus.
Le ministre Thaddée Ndikumana explique que tout voyageur en provenance de la Chine ou d’autres pays qui présentent les signes de cette maladie va être acheminé a l’hôpital prince Régent Charles dans une chambre d’isolement pendant quatorze jours et sera administré de traitement asymptomatique et s’il présente un signe d’infection respiratoire, cet hôpital va procéder à son traitement de pneumonie. Il n’ a pas écarté que le sang du patient sera prélevé, puis acheminé en République sud-africaine pour vérifier si le patient a été attaqué ou pas par ce virus.
Le ministre Thaddée Ndikumana a dit que dans l’optique de protéger les prestataires à l’aéroport international Melchior Ndadaye, le ministère a disponibilisé des masques pour éviter tout contact avec le patient. S’exprimant sur les diplomates ou d’autres citoyens chinois qui visitent le Burundi, Thaddée Ndikumana a informé t que le Burundi entretient une bonne relation avec ce pays que les patients chinois seront transmis vers le centre d’isolement à l’hôpital de Mpanda qui compte le personnel soignant chinois pour leur isolement pendant 14 jours. .
Thaddée Ndikumana affirme par ailleurs que le Burundi a peu de chances d’être attaqué par le coronavirus car, selon lui, il n’y a pas de vol direct entre Bujumbura et la République populaire de Chine et que le ministère collabore avec les compagnies Ethiopian Airlines, Kenya Airways pour élucider tout patient suspect et de l’obliger de rester dans l’aéroport de transit soit à Addis Abebas ou à Nairobi .Le ministre conseille aux voyageurs burundais qui partent pour la Chine de passer au ministère de la santé pour y avoir des conseils et identifier la ville qu’ils vont visiter.
De son côté, le directeur général de l’Oms, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a décrété l’urgence internationale face au nouveau coronavirus, à Genève, le 30 janvier 2020 et s’oppose à toute restriction aux voyages. D.N.
Burundi - Enseignement
Deux enseignantes de l’école fondamentale de Gaharo en commune Bukeye arrêtées
Muramvya, le 31 janvier 2020 (Net Press) . Deux enseignantes de l’école fondamentale de Gaharo, en commune Bukeye, en province de Muramvya, au Centre du pays, la prénommée Emmanuella et Hugano, ont été arrêtées ce jeudi 30 janvier. Elles sont accusées de divulguer sur les réseaux sociaux les élèves de cette école qui poursuivent leurs études étant assis par terre suite au manque de bancs pupitres.
Selon nos sources , les écoliers de la 1ère année font leurs études assis à même le sol d’autant plus que cinq bancs pupitres disponibles dans cette classe ne peuvent pas suffire pour tous ces écoliers. Des milieux des défenseurs des droits de la personne humaine s’inscrivent en faux contre cette arrestation et estiment qu’il fallait plutôt équiper en bancs pupitres cette école au lieu d’emprisonner ces enseignantes. Ch.N.
Burundi – Economie
Le Burundi tourne le dos aux financements européens
Bujumbura, le 31 février 2020 (Net Press) . Cette information émane du ministre des finances, du budget et de la coopération économique, Domitien Ndihokubwayo. Cela s’est passé hier, lors de sa présentation d’un projet de loi portant ratification par la République du Burundi et la banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) relatif au financement d’opération des biens en provenance des pays arabes.
En effet, notre pays a contracté une dette de 40.000.000 de dollars américains auprès de la Badea en 2017 pendant la crise politico-sociale due à la contestation d’un mandat présidentiel jugé de trop et non constitutionnel par l’opposition et la société civile burundaises pour l’achat de produits stratégiques, en l’occurrence des médicaments et du carburant.
Face au manque de devises dans notre pays observables durant plus de 4 ans, le gouvernement burundais se retourne vers les institutions financières arabes pour sauver la situation. Domitien Ndihokubwayo tend encore une fois la main à cette organisation arabe pour un prêt de 10.000.000 de dollars américains afin de limiter l’effritement de la monnaie burundaise.
L’octroi de cette dette est conditionné par un remboursement en une période de deux ans majorée d’un intérêt de 5%. Mais la contrainte la plus en vue est l’obligation du Burundi d’importer désormais des médicaments à partir des pays arabes. Le ministre des finances a précisé que cette condition a été acceptée par son gouvernement et que le dossier est confié au ministère en charge de la santé par le truchement de la Camebu qui doit assurer l’achat de ces médicaments.
Aujourd’hui, la plupart des médicaments sont importés à partir de l’Inde et ceux-ci sont souvent accusés de ne pas respecter les normes internationales pour traitement curatif. Cette normalité mise en cause le sera d’avantage si les médicaments sont achetés à partir des pays arabes réputés de fraudes de licences de fabrication même si l’Inde n’est pas aussi novice en la matière. Dans ce cas, la population burundaise souffrira davantage et payera de sa vie. D.N.
Revue annuelle de la presse. Novembre 2019
Burundi - Education - Sécurité
La Fenadeb contre la mort d’une écolière à Kinama
Bujumbura, le 1er novembre 2019 (Net Press) . La fédération nationale des associations engagées dans le domaine de l’enfance au Burundi, Fenadeb, se dit consternée par la mort d’une écolière survenue le 28 octobre dans la zone de Kinama, au Nord de la capitale économique Bujumbura.
Pour cette association, certaines informations disent que cette mort serait le résultat de la bastonnade lui administrée par son enseignante, ce que d’autres sources contestent. La Fenadeb demande pour cela une enquête profonde pour rétablir la vérité. Et au cas où la première version serait avérée, cette fédération demande à la justice de punir sévèrement cette enseignante pour décourager cette pratique rapportée encore dans quelques établissements scolaires.
Par ailleurs, rappelle la Fenadeb, la bastonnade est proscrite dans les punitions scolaires, d’où elle ne doit être utilisée dans aucune circonstance et par aucune autorité, fut-elle scolaire ou d’une autre institution. Elle demande aux instances hiérarchiques de l’enseignement de mieux encadrer les éducateurs en vue de leur faire comprendre leur rôle de pourvoyeurs de connaissances et leur obligation de parents lors des activités. D.N.
Burundi - Société
Une réapparition mystérieuse en province de Karusi !
Karusi, le 2 novembre 2019 (Net Press). Elle s’appelle Béatrice Nibitanga , elle était morte et enterrée en 2016. Elle est réapparue en commune de Buhiga, en province de Karusi au Centre-est du pays, comme l’indiquent des sources concordantes proches de la police.
Selon nombreux témoignages de cette localité administrative, Béatrice Nibitanga a rendu son âme et inhumé en 2016 au vu et au su de ses voisins, la population de cette contrée administrative, avec la peur au ventre, s’est inquiétée de son intégration psycho-sociale après sa résurrection.
Dans la même foulée, le gouverneur de la province Karusi a été dépêché sur place pour calmer les esprits des populations de Buhiga prises de peur-panique. L’on saura que Béatrice Nibitanga a été transférée manu militari au centre Kukamahoro pour sa réintégration psycho-sociale. Ch.N.
Burundi - Médias - Justice
Des organisations tant nationales qu’internationales ne cessent de demander la libération de nos confrères du groupe de presse Iwacu
Bubanza, le 4 novembre 2019 (Net Press). En date du 22 octobre dernier, quatre reporters du groupe de presse Iwacu, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur Chauffeur Adolphe Masabarakiza, sont incarcérés dans la province de Bubanza pour leur reportage qu’ils allaient effectuer sur la sécurité perturbée dans la commune de Musigati.
Le 26 octobre, ils ont été transférés à la prison centrale de Bubanza sur ordre du substitut du procureur de la République dans cette province de l’Ouest du pays. Placés devant la chambre de conseil du tribunal de grande instance de la région, leur détention préventive a été confirmée par le juge en date du 31 octobre de cette année.
Les organisations tant nationales qu’internationales, telles l’association burundaise des radiodiffuseurs, Amnesty international, Reporters sans frontières, demandent toujours la libération de nos confrères qui ne faisaient que leur travail d’informer même si le ministère public veut qu’ils n’ont pas été arrêtés parce que journalistes. D.N.
Burundi - Politique
Destruction d’une autre permanence du parti Cnl
Muyinga, le 5 novembre 2019 (Net Press) . Une autre permanence du parti Cnl a été détruite dans la nuit du 4 au 5 novembre dans la localité de Rugari, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Selon des informations en provenance de cette contrée, les auteurs de cette démolition ne sont pas encore identifiés.
Nous apprenons que les vitres de ce bâtiment et les portes ont été brûlées au moyen des pneus de motos. L’administration de Rugari confirme l’information et déplore ces pratiques qui sont d’un autre âge. Elle demande à ceux qui auraient des informations de les livrer pour que les auteurs de ce forfait soient traduits en justice. N.R.
Burundi - Elections
La vice-présidente de la Cepi Bururi sous les verrous
Bururi, le 6 novembre 2019 (Net Press) . La vice-présidente de la commission électorale provinciale indépendante dans la province de Bururi, au Sud du pays, Jacqueline Ntakarutimana, est détenue dans les cachots de la police au chef-lieu de cette province. Selon des informations sur place, elle aurait été arrêtée pour un dossier de meurtre, ce que dément son entourage.
L’on apprend que cette femme a été arrêtée lundi 4 novembre dernier à son domicile sis au chef-lieu de Bururi, mais qu’elle serait accusée d’appartenir au parti d’opposition Cnl dirigé par Agathon Rwasa. Pour les "Cnlois", le parti de l’Aigle au pouvoir ne cache pas son intolérance politique envers cette formation politique.
Les mêmes membres du Cnl indiquent que les "cnddfddistes" ne veulent pas que les opposants, dont ceux du Cnl, voient les magouilles du parti au pouvoir dans le tripatouillage des élections de l’année prochaine, une information formellement démentie par les autorités du parti Cndd-Fdd. J.M.
Burundi - Somalie - Sécurité
Le contingent burundais de l’Amisom bénéficie des chars de combat
Mogadiscio, le 7 novembre 2019 (Net Press) . Des informations dignes de foi font savoir que les militaires burundais de l’Amisom et qui sont basés en Somalie ont bénéficié des chars de combats blindés pour mener à bien leur mission. Les mêmes sources d’information précisent que ces blindés ont été commandés par le ministère burundais de la défense et qu’ils auraient été achetés aux Emirats Arabes unis.
Pour les militaires burundais, ces chars de combats arrivent au moment où il y avait un manque criant d’outils à ce contingent, raison pour laquelle, d’après certaines analystes, il y avait facilités pour les terroristes Al-Shabab d’attaquer les positions militaires des Burundais quasi sans défense. N.R
Burundi - Commerce
Le Bbn confirme les propos du ministre du commerce ...
Bujumbura, le 8 novembre 2019 (Net Press). Le bureau burundais de normalisation, par le biais de son président, a confirmé les propos du ministre du commerce, Jean Marie Niyokindi, qui voulaient que les boissons produites par la Brarudi ne présentent plus les mêmes qualités d’avant.
Il a déclaré cela par voie de presse où il a ciblé deux boissons à savoir la bière Primus et l’Amstel Royal. Il a donné avec exactitude la diminution du degré d’alcool chez les deux boissons, tout en reconnaissant que ces produits n’affectent pas cependant la santé des hommes qui les consomment.
Pour certains, cette déclaration de caresser le poil dans le sens de la bête est tout à fait normal d’autant plus le Bbn se trouve au ministère du commerce. Il ne pouvait pas donc contredire les propos de son patron de ministre, il devait faire en sorte que les enquêtes menées incriminent au moins quelques boissons de la Brarudi.
Mais d’un autre côté, il y a également les consommateurs eux-mêmes qui sont convaincus que le goût de la bière a changé, ce que dément formellement cette société. Pour ce qui est des déclarations du bureau burundais de normalisation, la société a rétorqué que pendant plus d’un demi-siècle qu’il est au Burundi, c’est la toute première fois qu’elle enregistre une telle remarque. J.M.
Burundi - Politique
Une méfiance mutuelle entre "Cnddfddistes" et "Cnlois" inquiète
Muyinga, le 9 novembre 2019 (Net Press). Une situation délétère s’observe depuis quelques jours dans la commune de Butihinda, de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Tout prend origine dans l’assassinat d’un chef collinaire de cette commune, qui est en même temps membre du parti de l’Aigle.
Même si les enquêtes n’ont pas encore déterminé les auteurs du crime, les jeunes du parti au pouvoir soupçonnent ceux du Cnl, principal parti d’opposition, d’être derrière ce meurtre. C’est dans ce contexte qu’au moins 5 membres du Cnl ont été déjà arrêtés, ce que dénoncent les autorités du parti d’Agathon Rwasa, qui évoquent un prétexte pour séquestrer cette formation politique.
La province de Muyinga est l’une des contrées du Burundi où les deux formations politiques font un mauvais ménage car, en plus des bagarres, il y a des assassinats, des emprisonnements et des démolitions des permanences. Des jeunes du parti au pouvoir ont été d’ailleurs condamné à perpétuité pour assassinat d’un opposant. J.M.