Bujumbura, le 3 février 2020 (Net Press) . Deux personnes, un Burundais et un Tanzanien, ont trouvé la mort dans la nuit de samedi dans la capitale économique Bujumbura. Le Burundais, un jeune qui venait de terminer ses études à l’université de médecine à l’université du Burundi, Jérôme Cishahayo, a été retrouvé mort dans un champ de maïs dans la localité de Carama, zone Kinama, de la commune Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura.
Selon ses proches, il est tombé dans une embuscade des gens qui l’ont étranglé alors qu’il rentrait d’une buvette du quartier où il assistait à un match de football. Les dernières informations indiquent qu’il a quitté le bar vers 21 heures.
De son côté, le corps sans vie du Tanzanien a été retrouvé dans une chambre d’hôtel à la première avenue de la zone Buyenzi, commune Mukaza, toujours en mairie de Bujumbura. Des hypothèses vont dans le sens du meurtre commis par une prostituée qui avait passé la nuit avec lui. La police indique ne pas encore connaître son identité.
Quant à la situation des droits de l’homme, leurs défenseurs estiment qu’au moins une personne a été tuée la semaine dernière dans la province de Mwaro au moment où une autre personne a échappé bel à une attaque à la grenade dans la province de Bururi, au Sud du pays. Par ailleurs, des cas d’arrestations arbitraires sont relevés, 5 cas répertoriés des membres de l’opposition. Ils évoquent enfin la condamnation injustifiée de quatre journalistes du groupe de presse Iwacu. D.N.
Burundi - Justice
Clémence de la cour d’appel de Ngozi envers des opposants politiques
Ngozi, le 3 février 2020 (Net Press) . Il y a quelque temps, 14 opposants avaient été arrêtés dans la province de Ngozi et le tribunal de grande instance les avait condamnés à 10 ans de prison. Comme on peut s’y attendre, l’avocat de la défense avait interjeté appel contre cette condamnation.
Nous apprenons qu’au terme de la session, trois des 14 opposants ont été acquittés ce 31 janvier dernier. Un quatrième a vu sa condamnation réduite de 10 ans à 6 mois par la même cour. Pour rappel, ces 14 "Cnlois" avaient été arrêtés au mois de décembre de l’année passée alors qu’ils rentraient des cérémonies d’ouverture d’une permanence de cette formation politique dans la commune de Nyamurenza, dans la province de Ngozi, au Nord du pays.
La même cour a maintenu cependant la peine de 10 ans de prison aux 10 membres restants car le tribunal de Ngozi les accusait de "tentative d’assassinat, de destruction de maisons et de dévastation de champs et cultures". L’on se rappellera qu’au cours de cette période de décembre, deuxième semaine, des collisions frontales avaient eu lieu entre "Cnddfddistes" et "Cnlois".
Ces combats avaient eu justement dans la commune de Nyamurenza et le président du Cnl, Agathon Rwasa, avait informé que quatre de ses militants avaient trouvé la mort dans ces affrontements, tués par des jeunes Imbonerakure du parti de l’Aigle. Il avait également dénoncé la complicité de l’administration, de la justice et de la police. J.M.
Burundi - Politique
Ce n’est pas la fille du père de l’indépendance qui a été écartée pour des raisons d’âge
Bujumbura, le 3 février 2020 (Net Press). Dans l’une de nos dépêches de ce 1er février 2020, nous mentionnions que la fille du père de l’indépendance, Marie Claire Burikukiye, avait été écartée des élections au niveau de l’Uprona dont elle est issue, pour des raisons d’âge. La dépêche indiquait qu’elle avait été interdite de se faire élire car elle est seulement âgée de 39 ans alors que la loi exige 40 ans et plus.
Après vérification de nos sources, nous avons constaté que ce n’est pas Marie Claire Burikukiye qui a été écartée, mais une prénommée Ménédore. Il semble que cette dame voulait elle aussi se faire élire mais quand elle a vu la stature de ses rivaux, elle s’est désistée à la dernière minute. Ch.N.
Burundi - Commerce
La société sucrière du Moso hausse le ton !
Bujumbura, le 3 février 2020 (Net Press). Dans une conférence de presse animée ce matin, le directeur général de la société sucrière du Mosso (Sosumo), le général de brigade Aloys Ndayikengurukiye, s’est inscrit en faux contre une flambée des prix du sucre inexpliquée ces derniers jours dans certains points de vente en mairie de Bujumbura.
Le directeur général de la Sosumo, au cours de cette conférence de presse, a affirmé que le prix du sucre n’a pas changé et un sac de 50 kg est vendu à 111.500 dans tous les entrepôts de la Sosumo. Il a fait savoir que les commerçants qui s’approvisionnent directement dans les entrepôts de son entreprise revendent le sac à 114000 Fbu , tandis que pour un détaillant, un sac coute 111.7000 Fbu, d’où le prix d’un kilo de sucre est de 2.340 Fbu
Le général de brigade Aloys Ndayikenguriye a fait savoir que cette hausse des prix résulterait de la spéculation de certains vendeurs opportunistes qui cachent le sucre dans leurs entrepôts, causant ainsi une pénurie artificielle de ce produit dans les boutiques alimentaires. Il a ajouté que des mesures visant à décourager cette spéculation ont été prises , les clients qui ont été fidèles de janvier 2019 a janvier 2020 sont retenus, les clients qui ont abandonné le commerce du sucre depuis avril 2017 et qui réapparaissent depuis octobre 2019 suite aux rumeurs de pénurie du sucre sont rayés de la liste car, selon le directeur général de la Sosumo, ne sont pas des vrais commerçants du sucre .
Aloys Ndayikengurukiye a affirmé qu’après la descente dans les différents quartiers de Bujumbura, les cadres et agents de la Sosumo ont constaté qu’il n’a y a pas de sucre dans certaines alimentations et boutiques et ont décidé de dresser une liste des alimentations qui peuvent s’approvisionner directement dans les entrepôts de la Sosumo en vue de le rendre accessible. Les commerçants retenus qui peuvent stocker des quantités supérieures à quatre tonnes vont s’approvisionner par quinzaine, hormis les commerçants des provinces de Bujumbura, de Bururi, de Bubanza, de Cibitoke et de Rumonge .
Le général de Brigade Aloys Ndayikengurukiye a dit que la Sosumo s’engage de disponibiliser le sucre sur le marché et demande à l’administration de faire un suivi régulier et faire respecter le prix N.R.
Burundi -Usa - Elections
Les primaires démocrates démarrent aujourd’hui en Iowa
Desmoines, le 3 février 2020 (Net Press) . Aux Etats-Unis, dans le cadre de la présidentielle américaine dans ce pays de novembre 2020, le camp démocrate démarre ce lundi 3 février un début de marathon qui conduira à l’élection de celui qui affrontera le président sortant, Donald Trump.
Comme il en est l’habitude chez les démocrates, les primaires commencent toujours dans le petit Etat d’Iowa, du Midwest américain. La politique américaine veut que toute personne qui sort vainqueur de l’Etat d’Iowa bénéficie d’un coup de pouce significatif pour la suite de la campagne.
L’on saura que pour le moment, 11 candidats démocrates sont dans la danse pour pouvoir représenter ce camp lors des présidentielles de novembre. Selon des sondages, Bernie Sanders est toujours en tête mais il doit faire attention avec la présence de Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama, qui bénéficie d’une solide expérience en matière de gestion des affaires de l’Etat. J.M.
Revue annuelle de la presse. Novembre 2019 (suite et fin)
Burundi –Economie
Le ministère de l’intérieur contre la spéculation sur les engrais Fomi
Gitega, le 21 novembre 2019 (Net Press) . Dans une correspondance adressée à tous les gouverneurs en date du 19 novembre 2019, le ministre de l’intérieur et de la formation patriotique, Pascal Barandagiye, a pointé du doigt la spéculation sur les engrais chimiques qui prend une allure inquiétante à travers tout le pays. En effet, le prix est passé du simple au double, soit de 40.000 Fbu contre 29000 par sac de 50 kilos. Il a demandé aux gouverneurs de faire respecter les prix fixés.
Pascal Barandagiye dit que des mesures draconiennes seront prises à l’encontre des commerçants contrevenants et demande une fouille-perquisition de la police aux personnes présumées spéculateurs. Celles-ci seront dépossédées et les quantités saisie livrés à la vente aux enchères. Ch.N.
Burundi - Sécurité Aérienne
Panique dans l’avion de ligne de la compagnie Ethiopian Airlines à cause d’un ivrogne
Bujumbura, le 22 novembre 2019 (Net Press) . Pour ceux qui prennent des voyages en avion, ils savent que les moments de décollage et d’atterrissage font peur aux hommes et femmes qui sont à bord. La peur-panique se renforce quand les passagers apprennent qu’il y a un danger quelconque dans l’avion et que tout peut arriver d’un moment à l’autre, avec très peu de chances se survivre à de tels accidents.
C’est ce qui s’est passé hier dans la capitale économique burundaise, Bujumbura, quand un avion de ligne de la compagnie Ethiopian Airlines s’est posé en toute urgence à l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, suite à un passager qui menaçait de se faire exploser avec une bombe.
Estimant que le cas était très grave, les passagers ont été débarqués dans la partie militaire de l’aéroport, mais l’on a constaté par après que l’homme en question, d’origine burundaise mais qui parle mal le Kirundi, avait pris un verre de trop. L’information avait été sérieusement prise au sérieux que même les hautes autorités, dont le ministre des transports, des cadres du service secret burundais, etc., ont fait le déplacement de l’aéroport international.
L’homme a été conduit dans les cachots du service national des renseignements, tout comme un officier de la police burundaise, Bonaventure Nduwimana, qui avait été interpellé pour avoir pris des photos de la scène. La même police a indiqué qu’il n’y avait aucune menace particulière, mais tout de même, cet incident a retardé le retour Bujumbura - Addis Abeba de quelques heures.
Toujours dans le domaine de la sécurité, nous apprenons que le ministère de la sécurité publique et de gestion des catastrophes, conjointement avec celui de l’intérieur et de la formation patriotique, dans le cadre probablement des fêtes de fin d’année, ont décidé de renforcer la sécurité.
Ainsi, les congés sont suspendus pour les forces de l’ordre jusqu’à nouvel ordre. De leur côté, les bistrots doivent fermer leurs portes à 21 heures et la communication a été faite hier à l’intention des gouverneurs de province et des hauts cadres de la police. N.R.
Burundi - Santé - Société
Manque d’abris pour les garde-malades à l’hôpital autonome de Ngozi !
Ngozi, le 23 novembre 2019 (Net Press) . Des témoignages sous couvert d’anonymat de l’hôpital autonome de Ngozi, au nord du pays, font savoir que les garde-malades de cette structure sanitaire deviennent plus souffrants que les malades, suite au manques d’abri.
Selon nos sources, cette carence se trouve au service maternité, les garde-malades sans abris, se couchent sur des cartons étendus sur le ciment, exposés à des mouches d’où ils sont victimes du paludisme Autant dure le calvaire du patient, autant dure la souffrance de la garde-malade, physiquement et moralement.
Selon ces témoignages, à la façade extérieure du bâtiment, sous ladite fenêtre, avoisinée d’un gazon bien sectionné, les garde-malades dorment à même le sol ou s’allongent sur des cartons une fois la nuit tombée.
Depuis l’inauguration de cette nouvelle maternité en septembre 2017, le logement des garde- malades a été une question épineuse et ces derniers vivent dans ces conditions éprouvantes.
L’administration de l’hôpital, de sa part, indique n’avoir pas été au courant de la situation qu’avec le mois d’avril de l’année en cours. Elle promet un abri décent des garde-malades incessamment. On attend avec impatience ! Ch.N.
Burundi - Sécurité
Et un humour autour des mesures du premier lieutenant de la ville de Bujumbura !
Bujumbura, le 25 novembre 2019 (Net Press) . La fermeture des bistrots à 21 heures, l’une des mesures prises par le maire de la ville de Bujumbura, Freddy Mbonimpa, est perçue par un humoriste comme un coup de poignard dans le dos aux consommateurs habitués à passer toutes leur soirées bien arrosées avant de rentrer à l’aube. Selon cet humoriste, les femmes étaient en liesse depuis vendredi 22 novembre de voir rentrer leur maris très tôt.
De leur coté, les enfants qui croyaient que leurs pères étaient en mission en Europe ont été déçus de voir leurs parents rentrer d’une mission de travail de l’autre rive de la méditerranée sans chocolats. J.M.
Burundi - Sécurité
Le ministère de l’intérieur passe à la pacification de la province de Bubanza
Bubanza, le 26 novembre 2019 (Net Press) . Au cours d’une réunion de sécurité avec les administratifs de cette province de l’Ouest du pays, ainsi que des membres des comités mixtes de sécurité, l’assistant au ministère de l’intérieur et de la formation patriotique, Tharcisse Niyongabo, a interpellé ces derniers à informer à temps lorsqu’ils voient des personnes suspectes à leurs yeux.
Parlant de la récente attaque armée dans la commune de Musigati, il a indiqué à ses interlocuteurs qu’il est inconcevable que des assaillants traversent la Rusizi et se dirigent tout droit vers Kayange, jusqu’à organiser une attaque armée et passer inaperçus. Dans son entendement, il doit y avoir des complices, d’où il a exhorté les membres des comités mixtes de sécurité à plus de vigilance.
Signalons enfin que cette attaque de Musigati est à l’origine de l’arrestation de nos 4 confrères et consœurs du groupe de presse Iwacu, en date du 22 octobre dernier, alors qu’ils étaient partis pour un reportage. Seul leur chauffeur vient d’être relâché par la cour d’appel de Ntahangwa ce 20 novembre. D.N.
Burundi - Communication
"Et si le gouvernement devrait revoir sa façon de communiquer", dixit un expert en communication
Bujumbura, le 27 novembre 2019 (Net Press) . Ce 26 novembre, le porte-parole du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes, Pierre Nkurikiye, à travers un communiqué, s’est inscrit en faux contre certains faux médias en ligne basés essentiellement au Rwanda comme Iyakure TV, Ishami TV et Kigali News.
Pour ce ministère, les propos diffusés par ces faux médias sur la situation sont entièrement faux et le Burundi est calme dans son entièreté. Pour ce ministère, en cachant délibérément la vérité des faits et des vrais intérêts derrière leur action criminelle, ces faux médias et leurs fausses informations poursuivent le changement de régime au Burundi qu’ils ont échoué en 2015 par une fausse guerre psychologique anti-Burundi qui ternit son image et celle de ses institutions.
Leur objectif est également de semer la peur panique, la division et la distraction des Barundi qui avancent en toute quiétude, inexorablement et irréversiblement vers les élections de 2020. Le ministère de la sécurité publique et de gestion des catastrophes demande à la population burundaise de ne pas prêter oreille à ces faux médias, de rester calme et vigilante et de continuer à vaquer normalement et tranquillement à ses activités quotidiennes.
Il rappelle enfin que ces agissements relèvent de la cybercriminalité qui est un crime prévu et puni par la loi burundaise.
Un expert en communication ne comprend pas la mouche qui a piqué le ministère de la sécurité pour qu’il fasse une erreur pareille. Pour lui, en publiant ce communiqué, le pouvoir fait la propagande de ces médias de la haine car des populations, qui ne savaient même pas que ces médias existent, auront la curiosité de les chercher et savoir leur contenu. En d’autres termes, le ministère chargé de la sécurité a donné trop d’importance à des médias qui lancent de fausses informations sur notre pays. J.M.
Burundi – Justice - Sécurité
Mêmes des juges violentés par des Imbonerakure
Bururi, le 28 novembre 2019 (Net Press) . Trois juges du tribunal de résidence à Bururi au Sud du pays et un greffier de cette juridiction ont été violemment agressés ce lundi 25 novembre par des Imbonerakure conduits par le chef de la sous-colline Mudahandwa.
En effet, les juges Dorothée Niyonkuru, Edmond Ntakiyisumba, Béatrice Niyonizigiye et la greffière, Hyacinthe Havyarimana du tribunal de résidence à Bururi, s’étaient rendus sur la sous-colline Mudahandwa pour exécuter un jugement rendu, il y a quelques mois.
Le calvaire pour ces hommes de la loi commence quand les jeunes Imbonerakure du Cndd – Fdd sont venus nombreux pour soutenir le chef de la sous-colline Mudahandwa, Marc Bihabwa, qui voulait s’opposer à l’exécution d’une décision judiciaire.
Au cours de cette torture, un juge a été blessé au moment où d’autres ont été ligotés. Les sources sur place affirment que l’intervention de la police s’est fait longtemps attendre à telle enseigne que le commissaire provincial adjoint à Bururi est arrivé sur terrain quand les bourreaux avaient déjà pris le large.
La population dénonce l’inaction des policiers présents sur terrain au moment des faits. L’opinion largement répandue dans notre pays pense que les Imbonerakure sont au-dessus de la loi. Si donc une telle situation perdure, le risque est que les pouvoirs publics seront incapables de prendre et de mettre en exécution une quelconque décision sans l’aval des Imbonerakure. Et si les hommes de la loi sont obligés de subir ce sort pour avoir dit uniquement, rien que le droit, qu’en sera-t-il pour un citoyen ordinaire qui réclame d’être restauré dans ses droits ? N.R.
Burundi - Rdc - Sécurité
Les "Zebiyistes" indésirables même au Congo
Goma, le 29 novembre 2019 (Net Press) . En République démocratique du Congo, plus précisément à Goma et à Beni, des manifestations se font ces derniers jours pour demander que des Burundais rentrent dans leur pays. Les habitants de ces localité de l’Est du Congo demandent également que les militaires de la Monusco retournent dans leurs pays respectifs, une requête faite parce que les habitants estiment que ces militaires ne font rien pour garantir la sécurité dans ces régions.
Les citoyens de ces deux villes invoquent la question de sécurité qui est mise à mal par les Burundais, adeptes de "Zebiya", qui avaient d’ailleurs été chassés au Burundi pour des raisons de semer les troubles dans la province nordique de Kayanza, plus précisément dans la localité de Businde.
Faut-il voir dans cette réaction les expulsions récentes des Congolais dans leur pays ? Il est trop tôt pour conclure car l’on se souvient que les "Zebiyistes" étaient aussi, il y a peu, indésirables au Rwanda où ils ont été chassés sa manière vers le Burundi pour des raisons de croyances qui les opposent à toute forme de propositions des Etats qui les accueillent.
L’on saura que nul ne sait où se trouve Eusébie, leur idole, qui affirme sans hésitations qu’elle est témoins des apparitions régulières de la Vierge Marie, une option qui l’avait opposée de façon farouche à l’église catholique de ce pays. Certains "Zebiyistes" avancent qu’elles se trouverait en Australie, sans toutefois affirmer version. D.N
Burundi - Usa - Sécurité
Le personnel de l’ambassade des Etats-Unis prié de ne plus se rendre à Bubanza et à Cibitoke
Bujumbura, le 30 novembre 2019 (Net Press) . A travers un communiqué, l’ambassade des Etats-Unis au Burundi demande à son personnel de ne pas voyager dans les provinces de Bubanza et de Cibitoke, qui ont récemment connu des attaques armées. Il est également interdit de se rendre au parc national de la Kibira.
Il ne faut pas non plus passer par la route nationale n° 10 pour se rendre à Kayanza, selon toujours cette note de service. L’on saura que ce sont des mesures de prévention car l’ambassade n’a pas enregistré de menaces à l’endroit des ressortissants du pays de Donald Trump.
Pour rappel, les deux provinces ont connu des problèmes de sécurité, le 22 octobre dernier pour la province de Bubanza ainsi que la nuit du 16 au 17 novembre dernier dans la province de Cibitoke. L’on rappellera enfin que l’insécurité de la commune de Musigati en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, est à l’origine de l’emprisonnement des journalistes du groupe de presse Iwacu, depuis octobre dernier. D.N.