Bubanza, le 17 février 2020 (Net Press). Il était vers 2 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi 17 février quand des hommes non encore identifiés ont grièvement blessé une personne dans la commune de Mpanda, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Afin de se retirer de l’endroit du crime sans inquiétude, ils ont tiré en l’air pour dissuader toute tentative de poursuite.
Selon les mêmes informations, les auteurs de ce forfait ont volé un montant de 6 millions de nos francs et ils ont pris une direction jusqu’à présent inconnue. La police, tout comme l’administration locales, affirment que des enquêtes sont déjà en cours pour mettre la main sur les auteurs de ce crime.
De leur côté, les activistes des droits de l’homme évoquent deux cas de décès la semaine dernière. Selon eux, les deux victimes sont des hommes dont l’un a été découvert dans le lac Tanganyika. Ils évoquent également des cas d’arrestations arbitraires concernant des membres du parti Uprona non gouvernemental. Ch.N.
Burundi - Politique
Des frondeurs du parti de l’Aigle interdits de rentrer dans leur pays
Kampala, le 17 février 2020 (Net Press). Des frondeurs du Cndd-Fdd de 2015, qui sont Jérémie Ngendakumana, ancien président de cette formation politique au pouvoir, Pamphile Muderega, ancien secrétaire permanent du comité national de coordination des aides, Melchior Simbaruhije et Dismas Nduwayo, porte-parole et conseiller à la deuxième vice-présidence sous Gervais Rufyikiri, Vincent Gahungu et Denis Hakizimana, respectivement ancien député du parti de l’Aigle et ancien conseiller de Pie Ntavyohanyuma, alors président de l’assemblée nationale, n’ont pas pu se rendre à Bujumbura comme ils l’avaient escompté.
Ses informations concordantes indiquent que c’est le gouvernement du Burundi, via l’ambassade du Burundi à Kampala, en Ouganda, qui leur a refusé l’accès sur le territoire burundais. D’après une petite note affichée depuis ce 15 février à l’entrée de l’ambassade, La patronne de ce bureau, Epiphanie Kabushemeye Ntamwana, a signifié que ces six Burundais n’ont pas accès dans les locaux de l’ambassade.
Et pourtant, l’on s’en souvient, ces hommes avaient sollicité des titres de voyage à cette même ambassade au milieu de la semaine dernière et la dame à qui la requête avait été adressée, avait promis de répondre positivement à cette demande, à condition qu’elle ait l’avis de l’autorité hiérarchique. Quand ils sont revenus pour s’enquérir de la situation, ils ont été accueillis par ladite note. Ce comportement des autorités a créé un sentiment d’amertume chez ceux qui croyaient mettre un terme à de longues années d’exil.
A la question de savoir ce qu’ils comptent faire, ils ne sont pas clairs et ils indiquent seulement qu’ils envisagent quelque chose qu’ils n’ont pas révélé. Mais des sources d’information non encore confirmées estiment que le refus aurait trait à la création d’une nouvelle formation politique par Jérémie Ngendakumana, le parti pour la démocratie et la bonne gouvernance, Pdg. Les mêmes informations précisent en outre qu’il y aurait une médiation entre la partie burundaise et les frondeurs pour trouver une issue à ce blocage. J.M.
Burundi - Politique
Le parti Cnl crie qu’il y’aurait des gens qui pensent toujours à la fraude électorale !
Bujumbura, le 17 février 2020 (Net Press) . A l’issue de son élection à la candidature du conseil national pour la liberté (Cnl ) aux présidentielles de 2020, Agathon Rwasa a dénoncé qu’il y’aurait des gens qui pensent toujours à la fraude électorale .
Dans son discours, le candidat du Cnl aux présidentiels de mai 2020 a affirmé que quand bien même la compétition électorale est de nature pacifique, il aurait constaté qu’il en est autrement au Burundi. Il a pointé du doigt certains dirigeants qui confondent la démocratie et la victoire électorale même si cette dernière était frauduleuse. Il s’en suit une mauvaise gouvernance sur tous les plans, d’où l’instabilité politique et autres agissements qui contrastent avec la démocratie .
Agathon Rwasa fait savoir qu’il est très étonnant d’entendre, en ce moment où le processus électoral est enclenché, qu’il y aurait des gens qui pensent toujours à la fraude électorale au lieu de chercher à répondre aux préoccupations de l’heure qui tiennent à cœur les citoyens Burundais. Ce candidat du cnl a dit que son message à ces gens-là qui auraient peut-être peur de la compétition électorale est que les citoyens n’accepteront qu’ils parviennent à cette sale besogne .
Quand Agathon Rwasa s’en prend aux extrémistes !
Agathon Rwasa pointe du doigt les partisans de la violence et des extrémistes sous tous leurs formes et les invitent à revenir à la raison car selon lui, le pays n’a pas besoin des personnes fortes pour détruire et s’entretuer, mais des Burundais forts, réconciliées et solidaires, artisans d’une paix durable pour impulser un développement intégral et harmonieux. Or, selon toujours Agathon Rwasa, la communauté burundaise devrait avoir l’esprit que nul n’a été créé pour être malmené, ni vivre les maux de ce monde, ni endurer des traitement inhumains ou dégradants, tout comme personne n’a le droit de malmener les autres.
Agathon Rwasa implore de laisser l’espace politique libre pour que tous les partis politiques participent pleinement à la compétition électorale et demande tous ceux qui prétendent être vainqueurs a priori de respecter le verdict des urnes car, selon lui, la voix d’un officier de l’armée ou de la police équivaut à celle d’un ministre, à celle d’un chômeur, à celle d’un gardien de vache ou encore à celle d’un cultivateur .
Agathon Rwasa lance un appel à l’endroit des gouvernants en fonction pour qu’ils soient toujours serviteurs du peuple, qu’ils renoncent aux agissements malveillants consistant à malmener les citoyens par des décisions administratives arbitraires, contraires à l’esprit et à la lettre des lois et règlements en vigueur au Burundi. Il a profité de cette occasion pour leur demander de cesser de se montrer indifférents lorsque des délinquants vandalisent les permanences du parti Cnl ici et là dans le pays, suivis de toutes sortes de tracasseries parfois assorties d’assassinats et de traitements inhumains ou dégradants. Selon lui, la justice qui devrait être impartiale a du mal à dire le droit et condamne les victimes à la place des criminels. N.R.
Burundi – Politique
Agathon Rwasa, candidat aux présidentielles de mai
Bujumbura, le 17 février 2020 (Net Press) . Ce dimanche 16 février courant, une population en liesse était massée en grand nombre à la permanence nationale du parti conseil national de la liberté Cnl, pour désigner le candidat aux élections présidentielles prochaines.
Au cours de ce congrès, Agathon Rwasa, président du Cnl, en même temps premier vice-président de l’assemblée nationale, a été désigné pour représenter ce parti aux élections présidentielles du mois de mai 2020.
Dans son discours, il a remercié tous les membres de son parti pour la confiance qu’ils ont placé en lui. Il a promis aux congressistes qu’il va bientôt présenter son projet de société avec des propositions concrètes de développement dans tous les secteurs de la vie nationale. Rwasa a profité de l’occasion pour fustiger certains comportements des militants de certains partis qui crient déjà victoire à 3 mois des élections, ce qui cache une volonté manifeste de truquer les élections. Pour sa part, Agathon Rwasa a tranquillisé ses membres que nul ne pourra tripatouiller les élections à sa guise car, la population sera préparée pour surveiller toute tentative de fraude.
Selon le nouveau candidat aux élections présidentielles, il faut que les leaders des partis politiques préparent psychologiquement leurs membres à accepter les résultats des urnes quel que sera le fruit. Il a enfin invité les autorités administratives à adopter un langage positif qui ne blesse pas l’autre.
Il a aussi fait mention des cas d’intolérance observables à travers tout le pays où les victimes deviennent des bourreaux à loger dans les différents cachots du pays, d’où il a invité la justice à jouer pleinement et correctement son rôle.
Notons qu’avaient aussi participé dans ce congrès, les représentants des Etats-Unis d’Amérique, de la France, d’Allemagne, de la Chine, de l’Afrique du Sud, du Kenya et les envoyés d’autres partis politiques comme le Cndd-Fdd, le Frodebu, les Fnl, Fds Sangira et de l’Apdr. N.R.
Burundi - Economie
La fermeture des bureaux de change crée une situation de cafouillage
Bujumbura, le 17 février 2020 (Net Press) . Depuis la décision de fermeture des bureaux de change prise par la banque centrale, cette dernière avait également pris la mesure de confier cette activité aux banques commerciales. Certaines d’entre elles avaient indiqué qu’elles allaient ouvrir leurs guichets ce 17 février, mais l’on constate que les prestations desdites banques ne sont pas à la hauteur des attentes des populations. Celles-ci se sont présentées nombreuses dans les banques, mais elles ont déchanté au regard des services offerts.
Tout d’abord, dans certaines banques, l’on procédait à l’achat des devises amenées par des clients mais ces dernières n’en vendaient pas. Pourtant, plusieurs demandes de monnaies étrangères revêtaient un caractère urgent du fait qu’ils voulaient se rendre à l’étranger, soit pour des affaires, soit pour des soins de santé.
Un ancien agent de la banque centrale qui a requis l’anonymat a indiqué que cette banque livre des devises à une seule banque, à savoir la banque commerciale du Burundi, la Bancobu, sans donner plus de détails. Cet argument est d’autant plus vrai que cette banque commerciale est la seule qui enregistre un volume important d’activités par rapport aux autres banques commerciales. D.N.
Burundi - Rwanda - Culture - Justice - Sécurité
Disparition inopinée et tragique d’un grand artiste rwandais
Kigali, le 17 février 2020 (Net Press) . Au Rwanda, la police annonce ce 17 février que le chanteur de gospel Kizito Mihigo a été retrouvé mort dans sa cellule après s’être suicidé, indiquent les autorités. Un an et demi après avoir été libéré par grâce présidentielle, il avait de nouveau été arrêté le 13 février 2020. Il était accusé d’avoir voulu traverser illégalement la frontière burundaise dans le but de rejoindre un groupe armé.
Dans un communiqué publié sur Twitter ce 17 février, la police rwandaise précise que le chanteur Kizito Mihigo a été retrouvé mort dans sa cellule vers 5h ce matin. Les autorités parlent d’un suicide, sans donner plus de précisions, et annoncent avoir ouvert une enquête.
La star rwandaise de 38 ans a été arrêté jeudi 13 février dans le district de Nyarugusu, dans le sud du Rwanda, alors qu’il tentait de se rendre au Burundi. Il était détenu par le Rwanda Investigation Bureau, Rib, à Kigali, accusé d’avoir tenté de traverser illégalement la frontière avec l’intention de rejoindre des rébellions armées. Il était également soupçonné d’avoir tenté de soudoyer les deux fermiers qui l’ont reconnu.
Kizito Mihigo a contribué à la composition du nouvel hymne national de son pays, en 2001, et avait créé une fondation pour promouvoir la paix et la réconciliation à son retour au Rwanda. Ce célèbre artiste a été pendant longtemps considéré comme proche du régime. Mais en 2014, à quelques mois des commémorations du génocide commis contre les Tutsi du Rwanda, l’artiste a publié une chanson "Igisobanuro c’urupfu" (la signification de la mort en kinyarwanda), qui a déclenché de fortes polémiques.
Ce titre était accusé de mettre sur un même pied d’égalité le génocide et les actes de vengeance commis contre les Hutu. Il a été arrêté en avril 2014, il était alors accusé "d’entente en vue de commettre un assassinat, de complicité dans un acte terroriste et de conspiration contre le gouvernement". Il avait été jugé aux côtés de trois codétenus, Cassier Ntamuhanga, Jean-Paul Dukomezumuremyi et Agnès Niyibizi. Ch.N.