Rumonge, le 3 mars 2020 (Net Press) . Les localités de Kagongo et de Rumonge, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, ont connu dans la nuit de dimanche à lundi 2 mars de violentes pluies qui ont entraîné des morts d’hommes. Ainsi, sept corps sans vie ont été trouvés sur ces deux plages hier.
Toutes ces personnes étaient des pêcheurs comme le confirme le président de la fédération des pêcheurs et fournisseurs de poissons, Gabriel Butoyi. En plus de ces morts, deux autres personnes ont été blessées suite à ces intempéries. Des pirogues ont été également abîmés et l’on craint qu’il n’y ait des disparus dans cette région du Sud du pays.
Des sources en provenance de cette localité indiquent que la colère du lac Tanganyika était tellement grande que ses eaux ont inondé les ménages riverains, notamment le quartier de Kanyenkoko, au chef-lieu de la province. Les mêmes informations précisent que la police est toujours à la recherche d’éventuels disparus ou morts. Ch.N.
Burundi - Politique - Médias
Premier atelier des journalistes à la veille élections de 2020
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press). Il se tient depuis ce matin, à la Maison de la Presse, un 1er atelier de renforcement des compétences déontologiques des journalistes à la veille des élections. Cette activité qui durera deux jours a été organisée par l’Institut Panos Grands Lacs, Ipgl, en collaboration avec l’organisation des médias de l’Afrique Centrale, Omac.
Cet atelier a été inauguré officiellement par le ministre de la communication et des médias, Frédéric Nahimana. Il a demandé aux professionnels des médias d’informer objectivement pendant cette période des élections car la population a droit à l’information. Il a souhaité que cet atelier puisse aider les journalistes à éviter certaines erreurs du journalisme en cette période somme toute sensible. N.R.
Burundi - Politique
Toujours de l’intolérance politique au sein des partis rivaux
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press) . Les autorités ne cessent d’appeler au calme pendant cette période préélectorale, mais sur terrain, les difficultés de cohabitation pacifique des formations politiques continuent à s’enregistrer. Nous apprenons qu’un certain Régis Ahishakiye, responsable des jeunes du Cnl dans la zone de Kanyosha, en mairie de Bujumbura, est dans le collimateur des "Cnddfddistes".
Selon les mêmes informations, il lui serait reproché de détenir illégalement des armes, une accusation qualifiée de montage par ses proches. Ces derniers affirment par contre qu’il est recherché parce qu’il est l’un des rares membres de cette formation politique qui résistent encore aux intimidations des Imbonerakure.
En outre, selon toujours les mêmes sources, c’est un mobilisateur hors pair qui recrute jusque dans les milieux proches du Cndd-Fdd, d’où une irritation de cette formation politique au pouvoir. Il y aurait même intention de l’arrêter de la part du président du Cndd-Fdd dans la commune de Muha, en collaboration avec l’administrateur.
Les mêmes informations vont jusqu’à révéler qu’une somme de 500.000 Fbu a été promise à toute personne qui pourra dévoiler sa cachette. Il serait qualifié de criminel ou d’assaillant, d’où l’intention de le capturer vivant. Les deux hommes préfèrent ne pas s’exprimer sur les médias, arguant que ce serait de la publicité pour lui. Ils entendent le traquer. D.N.
Burundi - Politique
Les militants du Cndd-Fdd contre l’ouverture d’une permanence du Cnl à Giterannyi
Muyinga, le 3 mars 2020 (Net Press) . Au cours du weekend dernier, en date du 29 février, des militants du Cndd-Fdd se sont opposés à l’ouverture d’une permanence du parti Cnl sur la colline de Ngomo, commune de Giteranyi de la province de Muyinga, au Nord-est du pays. Ils ont boycotté cette activité, poussant les responsables du Cnl à reporter l’ouverture de cette permanence.
Des sources sur place ont indiqué que des membres du parti de l’Aigle se sont rassemblés à cet endroit, entonnant des chants de leur parti politique. Craignant une éventuelle confrontation entre les deux parties, les responsables "Cnlois" ont jugé bon de céder pour éviter le pire.
Dans leur entendement, c’était un piège leur tendu par le parti au pouvoir car chaque fois qu’il y a des heurts, les autorités administratives et policières en profitent pour incarcérer les membres du parti politique d’opposition. Ils ont demandé à leurs militants de rentrer en toute tranquillité, ce qui fut fait. J.M.
Burundi - Politique
La commission vérité et réconciliation présente son bilan et ses perspectives
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press) . La commission vérité et réconciliation a animé une conférence de presse à l’hôtel Zion Beach autour du thème "Evaluation de l’état d’exhumation des fosses communes de la Ruvubu (Karusi) : bilan et perspectives. L’orateur du jour était son président, Pierre-Claver Ndayicariye.
Selon lui, la commission a travaillé sur ce site situé dans la commune Shombo, province de Karusi, au Centre-est du pays, pendant quatre semaines. L’exhumation a porté à 7348 restes humains sur un total de 6 fosses communes fouillées. Ce effectif n’inclut pas ceux dont les os sont déjà abîmés, presque mélangés au sol.
La commission poursuivra son travail sur ce site, mais à partir de ce 5 mars, elle se rendra sur la localité de Mashitsi, commune Giheta, en province de Gitega, au Centre du pays. Pierre-Claver Ndayicariye évoque également deux autres fosses communes situées à Mutobo, dans la localité de Gishora originaire du tambour de ce pays. Elle compte également y travailler. Ch.N.
Burundi - Economie
Des chauffeurs de taxi de l’axe Uvira - Bujumbura contre les tracasseries du Burundi
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press) . Selon des informations concordantes, les agences de voyage reliant la ville congolaise d’Uvira et la capitale économique Bujumbura ont décidé d’observer, dès ce 3 mars 2020, une grève de 15 jours, pour protester contre les tracasseries qu’ils rencontrent au Burundi.
Selon une société civile d’Uvira, les agences ainsi que les commerçants qui se rendent au Burundi font face à plusieurs difficultés qui ne leur permettent pas de bien vaquer à leurs occupations quotidiennes. Selon des transitaires, le Burundi vient de sortir un nouveau système qui bloque les petits commerçants congolais d’aller faire des affaires à Bujumbura.
Tout d’abord, l’on a supprimé tous les bureaux de change dans le marché, on demande à tout Congolais qui veut acheter les marchandises au Burundi de passer à la banque et de déclarer son argent. S’il y a des dollars à échanger, il faut passer par la banque qui donne un document avec lequel l’on doit faire la transaction.
C’est pour cela que depuis ce matin, les bureaux des agences de voyage sont fermés à Uvira. Les taxis promettent de durcir la grève si les mesures nécessaires ne sont pas prises. Seuls les véhicules des privés traversent le poste de Kavimvira, entre Uvira et Gatumba. D.N.
Burundi - Commerce
Le sucre, un produit introuvable par les consommateurs
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press) . Dans ce pays, il y a toujours du non-dit quand il y a pénurie de denrées alimentaires, surtout des produits sensibles comme le sucre. Selon des informations recueillies ici et là par la rédaction, le sucre coûte entre 3.000 et 3.500 Fbu quand on parvient à en trouver.
Ce qui étonne le plus, c’est que les responsables de l’usine de sucre, Sosumo, ne cessent de crier sur tous les toits que la quantité de sucre produite par l’entreprise est suffisante et qu’il n’y a aucune raison d’augmenter le prix de ce produit, qui devait revenir à moins de 2.500 Fbu le kilo.
Les consommateurs, surtout ceux qui ont des enfants en bas âge, n’y vont pas par quatre chemins et indiquent que l’essentiel est de trouver ce produit, quel que soit le prix. Ils vont jusqu’à soupçonner qu’il est vendu à l’extérieur du pays pour que le pays rentre des devises, une information qui n’est pas à la portée des gestionnaires de la Sosumo.
Comme cette question revient souvent dans les médias, les mêmes gestionnaires se sont résolus à organiser des enquêtes pour s’enquérir de la situation qui prévaut dans la commercialisation de ce produit. L’on saura que quelques commerçants de ce produit ont été rayés de la liste car ils vivent de spéculations dans la vente de ce produit. J.M.
Burundi - Santé
L’hôtel Source du Nil transformé provisoirement en lieu de prévention du virus Coronavirus
Bujumbura, le 3 mars 2020 (Net Press) . Nous apprenons que l’hôtel Source du Nil situé en mairie de Bujumbura est fermé pour une durée indéterminée. Des sources dignes de foi indiquent qu’il a été réquisitionné pour servir de lieu de mise en quarantaine de touristes et de ressortissants burundais qui peuvent être porteurs du Coronavirus.
L’information a été confirmée par les services de cet hôtel qui ont indiqué que l’activité comme tel n’a pas encore commencé, mais que pour le moment, ils ont été prévenus et ses services sont fermés pour les gens de l’extérieur. N.R.