Cibitoke, le 22 juin 2020 (Net Press) . Il s’appelait Denis Bizimungu, âgé de 60 ans, habitant la colline et la commune de Bukinanyana, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon des informations en provenance de cette localité, son cadavre a été trouvé dans sa propre maison dans la soirée de ce samedi 20 juin, d’où l’hypothèse d’un assassinat a été privilégié par les témoins et la police.
Denis Bizimungu avait vendu sa parcelle en date du 17 juin dernier et l’on estime que des personnes qui n’ont pas encore été identifiées se seraient introduites dans sa maison pour lui voler cet argent, d’où l’idée de l’assassiner de peur qu’il ne les dénonce. Les voisins ont trouvé également anormal que l’homme ne soit pas sorti de sa maison toute la journée, contrairement à ses habitudes, d’où la curiosité de voir ce qui s’était passé chez lui.
Les informations de son décès sont confirmées par la police et l’administration locales qui indiquent que des enquêtes sont déjà en cours pour identifier les criminels. Mais dans l’entre-temps, l’autorité communale a ordonné son inhumation ce 21 juin pour des raisons de santé publique chez les voisins.
Toujours dans le domaine de la sécurité, un certain Anicet Ndayishimiye, agent de sécurité de gardiennage à la société Top Sécurity de Ngozi, a disparu dans la nuit de vendredi à samedi 20 juin dernier. Les siens ont cherché le leur dans tous les cachots mais en vain, d’où ils craignent pour sa sécurité. Ce jeune homme de 31 ans serait un militant du parti Cnl. Un collègue à lui a été également arrêté pour des raisons d’enquête. Ch.N.
Burundi - Médias - Justice
Les journalistes du groupe de presse Iwacu, 8 mois d’emprisonnement déjà !
Bubanza, le 22 juin 2020 (Net Press). Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi, et Egide Harerimana viennent de passer leur 8ème mois jour pour jour en prison dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, où ils étaient partis pour un reportage sur l’insécurité qui régnait dans la région, en date du 22 octobre de l’année dernière.
Les quatre journalistes du groupe de presse Iwacu avaient été condamnés, au premier degré comme en appel, à deux ans et demie de servitude pénale ainsi qu’à un million d’amende pour chaque journaliste pour “tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat”, des accusations requalifiées par les diverses instances judiciaires où ils avaient comparu.
D’aucuns estiment que ces journalistes ont été injustement incarcérés, d’autant plus qu’ils ne faisaient que leur travail dans la commune de Musigati, où des affrontements armés avaient opposé les forces de l’ordre des rebelles qui, semble-t-il, étaient venus de la République démocratique du Congo voisine.
Pour cela, une opinion, aussi bien dans les milieux journalistiques que dans les deux capitales, - économique et politique - estiment que lors de son investiture en date du 18 juin dernier, le nouveau président avait eu une occasion en or pour gracier ces journalistes, ce qui aurait été une bonne augure d’un renouveau auquel tout le monde attend de ce chef de l’Etat. Signalons que le groupe de presse Iwacu entend poursuivre l’affaire jusqu’à la cour suprême. J.M.
Burundi - Usa - Coopération
Les autorités burundaises prêtes à accueillir les Burundais chassés de ce pays
Bujumbura, le 22 juin 2020 (Net Press) . Dans ses éditions antérieures, la rédaction avait mentionné des sanctions prises par les Etats-Unis d’Amérique à l’encontre du Burundi pour la raison que les autorités burundaises refusent d’accueillir leurs citoyens expulsés des Etats-Unis.
Selon ce pays, le département de la sécurité intérieure avait demandé formellement au Burundi de reprendre les leurs expulsés, mais qu’il n’y a eu aucune suite. Les sanctions, prises dès le 12 juin, devraient donc être maintenues jusqu’à ce que le Burundi respecte cette mesure d’expulsion des siens au pays de Donald Trump.
Le Burundi est vite sorti de son silence car, à travers une conférence de presse du ministre des affaires étrangères, Ezéchiel Nibigira, ce 22 juin, les autorités burundaises sont prêtes à accueillir les Burundais chassés de ce pays. Cependant, a-t-il précisé, il y a des étrangers qui se procurent des passeports burundais par voie frauduleuse. Ceux-là ne sont pas éligibles.
Le gouvernement du Burundi compte donc entrer en contact avec le gouvernement américain pour que les deux parties établissent très bien les nationalités qui ont été chassées, afin que le Burundi n’accueille que ceux qui sont réellement des Burundais. N.R.
Burundi - Santé
Quarante nouveaux cas de Covid-19 découverts au Burundi
Bujumbura, le 22 juin 2020 (Net Press) . Selon un communiqué du ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida de ce 21 juin, 40 nouveaux cas de covid-19 ont été recensés dans le pays, ce qui porte à 144 le nombre de personnes infectées, à côté de 93 personnes qui sont guéries et d’un cas de décès depuis l’apparition de la maladie, au mois de mars dernier.
Selon toujours ces informations, les nouveaux cas ont été découverts suite aux tests de contrôle effectués par l’équipe d’intervention rapide du ministère de tutelle entre le 15 et le 19 mai dernier. Les examens ont été faits sur alerte de cinq hôpitaux publics et privés de Bujumbura et d’un autre de la province de Ngozi, au Nord du pays. D.N.