Cibitoke, le 24 juin 2020 (Net Press). Cinq Imbonerakure, des jeunes du parti de l’Aigle, sont détenus depuis l’après-midi de ce 23 juin, arrêtés par des militaires à la frontière entre le Burundi et la Rdc. Ils étaient à la 6ème transversale de la colline de Kaburantwa, de la commune de Buganda dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon des informations en provenance de cette contrée, ces jeunes Imboenrakure sont accusés d’avoir tué des orpailleurs, eux aussi membres du Cndd-Fdd, avant de les jeter dans la rivière Rusizi alors qu’ils rentraient du groupement de Masisi en territoire de Fizi, en Rdc où ils venaient de passer une année à leur travail.
Ils ont été arrêtés après alerte des populations de la place qui étaient indignées par les meurtres. Ils ont vaincu la peur et dénoncé les auteurs. Les victimes avaient passé une nuit chez un voisin et des sources proches de ce dossier soupçonnent que ces jeunes avaient également de l’or et de l’argent. Jusqu’hier soir, les corps des victimes n’étaient pas encore repêchés. Ch.N.
Burundi - Justice
Condamnation à perpétuité d’un policier qui a tué un militaire au Nord-ouest du pays
Cibitoke, le 24 juin 2020 (Net Press) . Le tribunal de grande instance de Cibitoke a condamné hier à une peine à perpétuité un policier qui avait tué avec préméditation un militaire dans la nuit de ce 21 juin, alors qu’il était à son bistrot. Rappelons que ce militaire tentait d’empêcher ces policiers de maltraiter les populations de la place.
Trois autres policiers qui étaient avec lui ont été également condamnés à des peines à termes. Accusés de non assistance à personne en danger et de s’être introduits dans une maison par effraction, deux d’entre eux ont été condamnés à 3 ans de prison et à une amende de 100.000 Fbu et l’autre à une peine de deux ans et 100.000 Fbu d’amende. C’était après une séance de flagrance qui s’est déroulée hier pendant 5 heures d’affilé. N.R.
Burundi - Politique
Les deux personnalités politiques approuvées hier par le parlement prêtent serment
Bujumbura, le 24 juin 2020 (Net Press). Il s’agit de Prosper Bazombanza et d’Alain Guillaume Bunyoni, respectivement vice-président de la République et premier ministre du gouvernement du Burundi. Celui-ci devient le premier premier ministre issu de la constitution de juin 2018.
Les deux personnalités ont juré devant le parlement, le gouvernement, la cour constitutionnelle et en présence du nouveau président de la République ce matin dans l’hémicycle de Kigobe. Les deux personnalités ont juré fidélité à l’unité nationale, à la constitution ainsi qu’à la protection des intérêts supérieurs de la Nation. D.N.
Burundi - Politique - Opinion
"Le Burundi vient de choisir son isolement sur la scène internationale", dixit notre correspondant à Montréal
Montréal, le 24 juin 2020 (Net Press) . Selon notre correspondant à Montréal, Jean –Paul Nizigiyimana, la nomination du général Ndayishimiye par la cour constitutionnelle à la tête de la République du Burundi a coupé le souffle à la majorité de ses concitoyens qui aspiraient au changement des pratiques rétrogrades dignes d’un autre âge qui avaient caractérisé le régime du président Pierre Nkurunziza.
Après notre entretien, il n’a cessé de déplorer la déception des Hutu qui avaient tant combattu les régimes tutsi pendant plus de 4 décennies. Pour lui, la désignation d’Alain Guillaume Bunyoni à la tête du gouvernement est un coup de poignard dans le dos du peuple hutu car le régime donne l’image des dictatures tutsi qui n’avaient pas du tout épargné la vie des Hutu.
Notre correspondant estime que depuis 2005, les dirigeants ont rivalisé d’ardeur dans les différentes formes de malversations économiques, annihilant ainsi tout espoir de la démocratie et de la bonne gouvernance, ce qui a discrédité le respect des droits de l’homme afin que règne la loi du plus fort. J.M.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome trouve inacceptables les inégalités sociales et l’extrême pauvreté au pays
Bujumbura, le 24 juin 2020 (Net Press) . A travers ce document d’une cinquantaine de pages, l’Olucome évoque la situation socioéconomique délétère couplée de détournements des fonds publics. Il donne pour exemples des vols des contributions de la population aux élections de 2020, un budget général de l’Etat irréaliste et une pauvreté accrue ainsi qu’une pénurie du carburant et ses conséquences sur la vie de la population pauvre.
Cet observatoire parle également des conséquences de la crise politique dans notre pays et à la communauté de l’Afrique de l’Est, de l’augmentation accrue de la dette publique qui fragilise l’économie. Il revient aussi sur les libertés d’expression bannies et poursuite des répressions.et des mesures sévères contre les radios internationales. Evidemment, il n’a pas passé sous silence la commémoration du 10ème anniversaire de l’assassinat d’Ernest Manirumva.
Toujours dans le même ordre d’idées, l’Olucome évoque l’emprisonnement injuste des journalistes du groupe de presse Iwacu, des mesures à l’endroit des familles dont les membres seraient impliqués dans le putsch manqué du 13 mai 2015 et dans les manifestations et des actions spécifiques de plaidoyer pour la contribution à la recherche de la paix au Burundi ainsi qu’un clin d’œil aux partis politiques et aux candidats aux élections de 2020. En dernier lieu, l’Olucome parle de l’ébauche des solutions pour la stabilité du pays. J.M.
Burundi - Société
Un vol qui bascule sous le silence !
Bujumbura, le 24 juin 2020 (Net Press) . Ils sont au nombre de quatre, ils sont connus de tous dans le quartier de Mutakura, de la zone de Cibitoke, 11ème avenue, en commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura. Ils sont habitués à voler des objets comme des téléphones portables et de l’argent à des gens qui vont dire adieu aux leurs dans les différentes morgues de la capitale.
Selon des informations concordantes, ces hommes n’hésitent pas à prendre un véhicule en direction du cimetière de Mpanda pour la même "besogne". Ils profitent des moments de vives émotions pour arracher tout ce qu’ils peuvent atteindre de la part de ceux qui accompagnent les leurs.
Selon les mêmes informations, il semble que ces bandits de grand chemin sont connus de la police mais qu’ils ne sont pas jusqu’à présent inquiétés. Une certaine opinion parle de la profanation de la culture burundaise qui doit beaucoup de respect aux morts. Elle demande à l’administration policière d’annihiler ces pratiques. D.N.
