Bujumbura, le 7 juillet 2020 (Net Press) . Ils évoquent des allégations de violations, des atteintes et des violations des droits de l’homme enregistrées la semaine dernière. Au moins 13 personnes ont été tuées pendant cette période, deux personnes retrouvées, 5 victimes de violences sexuelles basées sur le genre. Ils parlent également d’une personne qui a été arrêtée arbitrairement.
Tous les soupçons de ces violations des droits humains se dirigent vers des jeunes du parti de l’Aigle, des policiers et des administratifs Ils mettent en relief également des cas de tuerie, d’enlèvement, de violences sexuelles basées sur le genre et d’arrestations arbitraires qui sont observés dans le pays. Ces défenseurs des droits de l’homme relèvent enfin des cas de prise de conscience dans la gestion de la covid-19, de violations des droits de l’enfant ainsi que des droits économiques, sociaux et culturels, des morts dans des circonstances obscures, de vol à main armée et des intimidations. D.N.
Burundi - Politique
La nomination du nouveau gouvernement critiqué par l’opposition en exil !
Bruxelles, le 7 juillet 2020 (Net Press) . L’opposition en exil dénonce la formation d’un gouvernement mono ethnique et mono partisan à travers une déclaration rendue publique le 6 juillet 2020. La coalition des forces de l’opposition burundaise pour le rétablissement de l’Accord d’Arusha, “CFOR-Arusha, puisqu’il s’agit de cette coalition, dénonce un gouvernement mono- ethnique et issu « du seul parti au pouvoir Cndd-Fdd et ses alliés. Ils en veulent pour exemple la nomination d’un premier ministre et d’un super ministre de l’intérieur et de la sécurité publique qui sont d’une même ethnie, faisant tous les deux partie de la chaîne de commandement .
Selon l’opposition en exil, après la publication des résultats par la commission électorale nationale indépendante jugés par cette dernière d’invraisemblables avant de les retirer de son site, l’opposition en exil y voit un effet direct de l’élimination des accords d’Arusha qui avaient mis fin à la guerre civile (1993-2005 ; 300.000 morts)
La CFOR-Arusha demande donc à la communauté internationale de sortir de son silence et de prendre des mesures pour trouver une issue pacifique pour que le Burundi sorte de l’impasse dans laquelle il est plongé depuis 2015. Elle demande en outre à la cour pénale internationale d’accélérer son enquête sur les crimes contre l’humanité en cours au Burundi depuis 2015.
Cette opposition en exil demande enfin au nouveau pouvoir de Gitega de s’engager dans des négociations inclusives sous une médiation neutre pour trouver une solution politique durable à la crise burundaise.
De son côté et presqu’au même moment, Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale à l’Ong Human Rights Watch, se concentre sur le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda. Avant de rejoindre Human Rights Watch, il était basé à Goma, dans l’est de la RD Congo, une sous-région qu’il maîtrise parfaitement.
Il demande au nouveau président de la République, le général major Evariste Ndayishimiye, de bâtir l’héritage qu’il souhaite léguer à son pays et ajoute que les autorités judiciaires devraient aller au-delà des quelques cas isolés de poursuites contre des membres du groupe et mener des enquêtes approfondies et transparentes sur le rôle des Imbonerakure dans les crimes commis depuis la crise de 2015, notamment que les membres de la ligue des jeunes du parti présidentiel, « Imbonerakure » terrorisent depuis trop longtemps la population du Burundi.
Le nouveau président Évariste Ndayishimiye doit mettre un terme à leurs exactions. Lewis Mudge, cet activiste des droits de la personne humaine, dit qu’a « l’approche des récentes élections au Burundi, certains membres des Imbonerakure ont joué un rôle déterminant dans les assassinats, arrestations arbitraires, disparitions, et dans l’intimidation et le harcèlement d’opposants politiques.
Lewis Mugde dit que le nouveau président de la République, Evariste Ndayishimiye, a été le chef du parti au pouvoir pendant certaines années. Mais le nouveau gouvernement peut rompre avec le passé et ordonner immédiatement et publiquement aux membres des Imbonerakure de cesser de détenir des armes, de maltraiter et de tuer en toute illégalité. De même, des ordres devraient être donnés pour qu’ils n’extorquent plus d’argent à la population. J.M.
Burundi - Santé
A travers une campagne de dépistage massive contre le Covid-2019, le ministre de tutelle donne un message !
Bujumbura, le 7 juillet 2020 (Net Press) . C’était ce lundi 6 juillet, le ministère de la santé publique et la lutte contre le sida a entamé un dépistage de masse des personnes présentant des signes de la pandémie Covid-19 où 419 personnes ont été dépistées dans les circonscriptions de l’Ets Kamenge , de l’Hôtel Source du Nil et du terrain de football de Kanyosha.
Le ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Thaddée Ndikumana, demande à la population de se prévenir et le lieu de guérir , et de respecter les mesures et de prévention contre cette pandémie .
A travers une conférence de presse tenue à cet effet, le ministre a demandé à la population burundaise d’observer les mesures de préventions individuelles et collectives contre le Covid-19, notamment se laver les mains à l’eau propre et au savon ou à l’eau chlorée et éviter de se saluer en se serrant les mains ou en s’embrassant, tousser ou éternuer dans le manche ou le port obligatoire de masque pour le personnel de santé en milieu de soins, les patients testés positifs de la pandémie ainsi que les personnes contactées.
Le Ministre Thaddée Ndikumana recommande à la population burundaise de porter des masques et la désinfection des bus de transports en commun pour éviter une large propagation de cette pandémie Covid-19
Répondant à la question qui concerne le vaccin de Covid19, Dr Thaddée Ndikumana n’y va pas par quatre chemins et dit que le Burundi n’admettra en aucun cas le vaccin du Coronavirus au Burundi. Le ministre Thaddée Ndikumana dresse le bilan de 2319 personnes testées, le Burundi enregistre 191 patients dont 118 déjà guéris et regagnés leurs domiciles, 72 encore sous suivis médical et un mort des suites de cette pandémie covid -19. N.R.
Burundi - Tanzanie - Développement
Vers la construction d’un port sur le lac Tanganyika
Dar es Salam, le 7 juillet 2020 (Net Press) . Ce projet a été annoncé par le premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, qui a par ailleurs posé la première pierre du futur port sur le lac Tanganyika, un projet d’une valeur estimée à 20 millions de dollars américains. Selon les mêmes informations, la Tanzanie projette de construire ce port dans la région de Katavi et il devrait stimuler le commerce entre la Tanzanie et trois pays riverains de ce lac, à savoir le Burundi, la Rd Congo et la Zambie.
Selon toujours le communiqué de la primature tanzanienne, deux navires de passagers et de frets pourraient opérer à partir de ce port lorsque la construction de cette infrastructure aura pris fin dans une période évaluée à 24 mensualités. Ce port devrait également bénéficier d’une création d’une zone d’ancrage de quelques 150 m de long. Il devrait enfin comprendre des bureaux et infrastructures portuaires en tous genres. Ch.N.