Bujumbura, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la police, des éléments de ce corps chargés de la sécurité lacustre ont saisi, dans la nuit de samedi à dimanche 12 juillet, plus ou moins 1160 pagnes et 17 sachets qui entraient par fraude dans notre pays en provenance de la Rd Congo.
Les mêmes nouvelles nous apprennent que les produits saisis ont été remis à l’office burundais des recettes qui saura quoi en faire. L’on saura par ailleurs que ces pagnes et sachets ont été saisis à Nyabugete, au terrain dit Olympique. Les auteurs de cette fraude sont toujours entre les mains des forces de l’ordre, au camp dit Chinois.
Dans d’autres circonstances, même si l’on ne peut pas parler de fraudes, mais l’on assiste à beaucoup de spéculations dans le commerce de certains produits pourtant disponibles sur le marché local. C’est notamment la commercialisation du sucre ainsi que la vente du savon "Bururu", dont le prix a été fixé à 150 Fbu par le gouvernement pour lutter contre le covid-19 mais qui est trouvé à 200 Fbu et parfois à 300 Fbu. Ch.N.
Burundi - Politique
Toujours de l’intolérance politique entre deux formations politiques rivales
Cibitoke, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Nous apprenons que dans la commune de Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, une militante du parti Cnl est détenue au moment où deux autres se trouvent en cavale pour éviter l’internement. La victime s’appelle Marie Nzinahora et a été arrêtée devant le bureau communal le 9 juillet dernier.
L’on apprend que cette femme est soupçonnée de perturbation de l’ordre public, une accusation qu’elle rejette énergiquement, préférant parler de montage grossier pour des raisons politiques. Dans cette localité, l’on en veut pour preuve que cette dame a été arrêtée alors qu’elle comparaissait dans une autre affaire qui l’opposait à un responsable des jeunes Imbonerakure de la place.
Selon des témoins dans ce dossier, Marie Nzinahora a été arrêtée alors que c’est elle qui était lésée et qu’elle allait porter plainte. Elle a été entendue le lendemain et elle fut priée de reconnaître qu’elle veut perturber l’ordre public en complicité avec d’autre membres de cette formation politique.
Pour le moment, cette mère de 4 enfants est détenue pour des raisons d’enquêtes, selon des sources administratives. D’autres "Cnlois" de la localité ont été obligés d’entrer en clandestinité pour éviter des surprises désagréables car ils sont convaincus qu’ils sont recherchés pour les mêmes motifs. D.N.
Burundi - Justice
Le secrétaire de l’Ac-génocide toujours aux mains de la police
Bujumbura, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Térence Mushano, secrétaire de l’association Ac-génocide Cirimoso, en même temps membre du syndicat des travailleurs de la Sobugea, se trouve entre les mains de la police depuis ce 9 juillet dernier. Il est accusé d’atteinte à la sécurité publique.
Auparavant, il avait été accusé d’induire en erreur les journalistes du groupe de presse Iwacu, puis cette charge a été abandonnée. Les confrères ont été arrêtés pendant plus de trois heures avant d’être relâchés. Ils voulaient l’interviewer sur la commémoration des massacres des étudiants hutu, le 11 juin 1995.
Térence Mushano a été interrogé vendredi 10 juillet par un officier de police judiciaire, en présence de son avocat. Selon des informations disponibles à la rédaction, ce militant des droits de l’homme devait encore une fois être entendu par un officier de police judiciaire ce dimanche 13 juillet vers 16 heures.
Son association demande qu’il soit relâché sans condition car aucun motif valable n’a été pris en compte pour l’arrêter. Sa famille biologique s’inquiète de sa santé fragile qui peut se détériorer à tout moment. J.M.
Burundi - Rwanda - Diplomatie
Le Rwanda tend la main aux nouvelles autorités burundaises
Kigali, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Lors d’une communication sur les réseaux sociaux, le président rwandais, Paul Kagame, a fait savoir que son pays voudrait re-normaliser les relations diplomatiques avec son voisin du Sud. Pour le président rwandais, les deux pays doivent tourner la page de l’histoire pour le bénéfice des deux pays.
Pour lui, si le président Ndayishimiye et ses collaborateurs optent pour cette bonne voie, ils trouveront leurs collègues du Rwanda au milieu du boulevard pour partir ensemble et consolider les relations diplomatiques et le Rwanda assure qu’il ne constituera point d’obstacle. Le Burundi n’a pas encore réagi face à cette nouvelle donne du Rwanda. J.M.
Burundi - Politique
Des nominations continuent de tomber dans la nouvelle législature
Gitega, le 13 juillet 2020 (Net Press) . En date du 10 juillet, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a procédé à plusieurs nominations de son administration. Ainsi, par le décret 100/022, le chef de l’Etat a nommé Albert Nasasagare comme chargé de missions à la présidence de la République.
Par le décret 100/024 de la même date, le président Ndayishimiye a nommé certains cadres de la primature. C’est le cas du chef de cabinet du premier ministre, Ir. Déo-Bède Mpfubusa, chef du protocole Syldie Manirerekana, le chef de cellule intendance à la primature est Opc1 Benoît Baragwandika ainsi que Ir. Shadrack Niyonkuru comme chef de cabinet adjoint.
Ils sont également nommés chef du protocole adjoint Opc1 Bruno Niyonzima, chef adjoint à la cellule intendance, Olivier Mugisha et que le premier ministre est chargé de l’exécution de ce décret qui entre en vigueur le jour de sa signature. D.N.
Burundi – Tanzanie – Politique
Le président John Magufuli candidat à sa propre succession aux élections d’octobre
Dar es Salam, le 13 juillet 2020 (Net Press). Les membres du parti au pouvoir en Tanzanie, le Chama Cha Mapinduzi (CCM ou parti du changement en français), ont désigné samedi 11 juillet à l’unanimité le président John Pombe Magufuli, candidat à sa réélection lors des élections générales prévues en octobre.
Tous les membres du CCM présents à un congrès national diffusé en direct depuis la capitale Dodoma, ont voté pour M. Magufuli, seul candidat à l’investiture de son parti pour la présidentielle dont la date exacte n’a pas encore été fixée.
Le président tanzanien John Pombe Magufuli dit qu’il a été élu par tous les membres de cette assemblée et s’attend à gagner les élections générales à 100 %. Et il remercie tous pour le soutien du Ccm et invite les membres du parti au pouvoir de travailler dur pour la réussite des rendez présidentiels de 2020
Restriction des libertés publiques
M. Magufuli, élu en octobre 2015, a été accusé d’avoir favorisé au cours de son premier mandat la restriction des libertés publiques, renforcé son autoritarisme et minimisé la dangerosité du nouveau coronavirus dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Depuis sa prise de fonctions, le président s’est attaqué à la corruption, mais au prix d’une gouvernance autoritaire, lui valant d’être fortement critiqué pour violations des droits humains.
Les partis d’opposition ont appelé à la formation d’une commission nationale électorale indépendante tout en indiquant qu’ils n’appelleraient pas à boycotter le scrutin, comme ils l’avaient fait en 2019 lors des élections locales.
De son côté, Seif Sharif, président de l’Alliance pour le changement et la transparence (ACT), dit que la commission électorale n’est pas indépendantes et demande des réformes, avant d’ ajouter cette formation politique de l’opposition parti a décidé de ne pas boycotter les élections cette fois.
Lors des cinq prochaines années, le CCM affirme vouloir se concentrer sur la création d’emplois, la bonne gouvernance, la justice et l’agriculture. Le parti a également choisi Hussein Mwinyi, fils de l’ancien président Ali Hassan Mwinyi, comme candidat à la présidence de l’île semi-autonome Zanzibar. Ch.N.
Burundi - Afrique du Sud – Nécrologie
La fille de Nelson Mandela, Zindzi, meurt à 59 ans Mandela
Johannesburg, le 13 juillet 2020 (Net Press) . Zindzi Mandela, la plus jeune fille du premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela et de la militante anti-apartheid Winnie Madikizela-Mandela, est décédée à l’âge de 59 ans.
Zindzi Mandela est décédée dans un hôpital de Johannesburg aux premières heures du lundi matin, a déclaré la chaîne publique SABC. Elle était ambassadrice d’Afrique du Sud au Danemark au moment de sa mort. La cause de son décès n’a pas été immédiatement révélée.
Zindzi Mandela était le sixième enfant de Nelson Mandela avec Winnie Madikizela-Mandela, sa seconde épouse. "C’est inopportun. Elle avait encore un rôle à jouer dans la transformation de notre propre société et un rôle plus important à jouer même au sein du Congrès national africain (ANC)", a déclaré le porte-parole de l’ANC, Pule Mabe.
Le ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, a déclaré : "On se souviendra de Zindzi non seulement comme la fille de nos héros de lutte, mais aussi comme une héroïne de la lutte à part entière".
Mme Mandela a grandi au plus fort de la lutte contre l’apartheid. Avec son père emprisonné à Robben Island, elle a enduré des années de harcèlement et d’intimidation par le régime de l’apartheid, avec sa sœur Zenani et sa mère Winnie, explique Vumani Mkhize, de la BBC.
Zindzi Mandela est le membre de la famille qui a lu le rejet par Nelson Mandela de l’offre de libération conditionnelle de Pieter Botha, alors président, lors d’un rassemblement en février 1985. Plus récemment, elle était connue pour son soutien à une réforme agraire radicale en Afrique du Sud, explique une source indépendante.
Seuls deux des six enfants de Nelson Mandela sont encore en vie : Zenani Dlamini, la sœur de Zindzi, et Pumla Makaziwe Mandela, une fille issue de son premier mariage avec Evelyn Mase
Elle trouve la mort à quelques jours seulement de la célébration du 102ème anniversaire de la naissance de son père, Nelson Mandela, dit Madiba, le 18 juillet 1918. C’est également l’une des rares personnes qui a été proclamée monument de l’humanité de son vivant, d’où le 18 juillet de chaque année est célébré le "Mandela’s day". J.M.
Rectificatif
Dans son édition de ce 11 juillet, la rédaction évoquait la mise en place des gouverneurs des 18 provinces qui composent le pays. La rédaction avait indiqué qu’il s’agit de trois femmes, de trois Tutsi, de trois militaires et de deux policiers. Il s’agit plutôt de trois policiers car le gouverneur de Rutana a dirigé à plusieurs reprises le service national des renseignements à Muramvya, tout comme à Kirundo. Il est donc associé aux policiers, raison pour laquelle la rédaction a pensé à rédiger ce rectificatif . J.M.