Fizi, le 18 juillet 2020 (Net Press). Selon des informations en provenance du camp de Lusenda, situé dans le territoire de Fizi, de la province du Sud Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo, plusieurs individus, qui seraient des réfugiés burundais, ont été capturés, accusés de collaborer avec des groupes armés locaux.
Ils auraient été aperçus en train de combattre aux côtés des groupes rebelles de la localité. Selon toujours ces informations, les uns ont été arrêtés à Kabumbe et d’autres à Swima, selon un communiqué rendu public, sans autres précisions. De son côté, le chef du secteur Tanganyika évoque des personnes détenues par l’armée et interceptées lors des hostilités à Kamombo et à Mikalati.
Ces réfugiés burundais détenus chez le grand voisin de l’Ouest travaillent essentiellement avec les rebelles des Mai Mai et de Gumino, mais l’on apprend que lors d’une réunion de sécurité, où un responsable du camp de réfugiés burundais de Lusenda avait été invité, ce dernier a nié les faits.
Il n’y est pas allé par quatre chemins puisqu’il a demandé de montrer ces réfugiés pour qu’ils soient punis conformément à la loi. Pour lui, le fait de capturer une personne, fut-elle un réfugié burundais, ne suffit pas pour incriminer, a insisté ce représentant. De son côté, le patron de la commission chargée des réfugiés dans le territoire de Fizi, promet une récompense de 50 dollars à quiconque dénoncera un réfugié en possession d’une arme. Ch.N.
Burundi - Droits de l’Homme
"Monsieur le Président, libérez les journalistes du groupe de presse Iwacu", dixit Cpj
New York, le 18 juillet 2020 (Net Press) . Une lettre de correspondance rendue publique ce vendredi 17 juillet par le comité de la protection des journalistes demande au président Evariste Ndayishimiye de libérer les 4 journalistes du groupe de presse Iwacu, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana.
Pour rappel, ces journalistes, avec leur chauffeur, avaient été arrêtés dans la commune de Musigati, en province de Bubanza, à l’Ouest du pays, en date du 22 octobre 2019, où ils étaient partis pour un reportage sur l’insécurité liée à une attaque d’éléments rebelles à l’endroit de forces de l’ordre du Burundi. Ces journalistes avaient alors été accusés de complicité dans ces attaques.
Dans un premier temps, le ministère public avait requis une peine de 15 ans à l’endroit des journalistes, la confiscation de leurs biens et la perte de leur identité pendant quelques années mais le jugement a été moins sévère quand bien même discutable. Ils furent condamnée à 2 ans et demi de servitude pénale et à une amende de 1 millions de francs burundais chacun.
Ils ont interjeté appel mais le jugement du premier degré a été maintenu. C’est dans ce contexte que le comité pour la protection des journalistes a saisi le magistrat suprême de notre pays, en la personne d’Evariste Ndayishimiye, pour qu’il fasse tout ce qui est en son pouvoir pour libérer les journalistes et faire respecter la liberté de la presse dans son pays.
Il écrit cela sur base des engagements du nouveau président lors de son investiture au mois de juin dernier dans la province de Gitega. Selon ce comité, entre autres engagements, il avait promis de promouvoir les droits de l’homme dans ce pays et de garantir la justice pour tout le monde. D.N.
Burundi – Politique
Une exhumation au cœur des débats !
Gitega, le 18 juillet 2020 (Net Press) ; La commission vérité et réconciliation (Cvr) a procédé ce jeudi 16 juillet à une conférence de presse tenue à Gitega, la capitale politique, à l’occasion de la clôture des chantiers d’exhumation des victimes des tueries des Hutu de 1972 dans les localités de Mutobo, de Nyabunyovu et de Nyambeho. Les professionnels des médias, toutes ethnies confondues, ont trouvé que la commission devrait se pencher sur des tueries de 1988 et de 1993 où les Tutsi ont également trouvé la mort à cause des manipulations politiciennes
Pierre-Claver Ndayicariye, président de cette commission, a dressé un bilan de 12.634 personnes victimes des violations qu’elle a qualifiées de « massives » du droit à la vie, violations intervenues lors des périodes de 1972, de 1988 et de la période qui a suivi l’assassinat , en octobre 1993, du président Melchior Ndadaye, de la vérité selon le président de cette commission. Sa mission vise à identifier et cartographier les fosses communes et de tout autre endroit d’enterrement non reconnu par la loi et prendre des mesures nécessaires à leur protection, procéder à l’exhumation éventuelle des corps aux fins d’un enterrement digne à intervenir après manifestation de la vérité.
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A la question de savoir pourquoi la Commission vérité et réconciliation ne dresse pas des bilans sombre des massacres des Tutsi de Marangara et de Ntega en 1988 et en 1993 après l’assassinat du président Melchior Ndadaye, Pierre Claver Ndayicariye a répondu que l’opinion burundaise migre vers une mémoire revendicative ou les Hutu et les Tutsi revendiquent les leurs qui ont été massacrés dans des différents événements qui se sont abattus sur le Burundi vers une mémoire partagée où un monument des victimes des événements qui ontendeuillé le Burundi sera érigé et qu’il faut donner du temps au temps.
Sur la question de savoir pourquoi cette commission a été présente aux cérémonies du 25ème anniversaire de l’assassinat des étudiants hutu de l’université du Burundi en 1995 au monument des disparus érigé dans les enceintes de la campus Mutanga, ne pourrait pas susciter des division ethniques pour les génération a venir, Pierre Claver Ndayicariye a répondu que ce monument construite par l’université du Burundi symbolise « du plus jamais ca «
Autour de la messe commémorative, l’archevêque de Gitega glisse un message !
C’était ce vendredi 17 juillet, l’archevêque de Gitega, Mgr. Simon Ntamwana, lors d’une messe commémorative des tueries des différents événements qui se sont abattus sur le Burundi tenue à Nyamutobo, en commune Giheta, en province de Gitega, où 658 victimes de 1972 , reparties dans deux fosses communes, l’officiant a déploré ce qu’il a appelé barbarie, où l’enfant de Dieu est y péri et rappelé que tout homme devrait être téléguidé par l’amour du pardon et a déploré que des assassinats, des disparitions sont observés, la Cvr devrait assurer la neutralité pour qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures.
Ce qui saute aux yeux de tout le monde, les cérémonies se sont clôturées ce vendredi vers 15 hoo autour d’un partage de verre à l’Hôtel Tropitel de Gitega et où boissons coulaient à flot entre les participants et sans le personnel des médias, ce qui faisait croire à une opinion sur place que le métier avait agacé lors d’une conférence de presse tenue la veille. N.R.
Burundi - Administration
Le nouveau gouverneur de Cibitoke réunit ses proches collaborateurs
Cibitoke, le 18 juillet 2020 (Net Press) . C’est ce 17 juillet que le nouveau gouverneur de la province de Cibitoke, l’Opc1 Carême Bizoza, a réuni pour la première fois les administrateurs de son ressort et les différents chefs de service dans cette entité administrative située au Nord-ouest du pays.
Le nouveau gouverneur a abordé les questions liées à tous les secteurs de la vie de cette province dont il est ressortissant. Il a demandé aux chefs de service et aux administrateurs de travailler pour l’intérêt général de tout le monde, sans exception aucune. Revenant sur la sécurité de la province, l’Opc1 Carême Bizoza a indiqué que tous les partis politiques doivent faire partie des comités mixtes de sécurité.
Il a recommandé la lutte contre la fraude dans cette province, qui vient essentiellement de la République démocratique du Congo et de privilégier la transparence, notamment dans le paiement des taxes et des impôts Il n’a pas oublié d’inviter ses populations à lutter contre la pandémie du coronavirus
Le médecin provincial a informé l’assistance que désormais, le dépistage de cette maladie peut se faire sur place et que ceux qui sont atteints peuvent toujours se faire soigner à Cibitoke même sans devoir se déplacer à Bujumbura. Ceux qui sont en formation de l’utilisation de la machine dans la capitale économique sont sur le point de rentrer car la formation s’achève bientôt. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses
La diocèse de Bubanza procède à des ordinations sacerdotales
Bubanza, le 18 juillet 2020 (Net Press) . Ce matin, les paroisses de Musigati et de Rugazi, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, ont procédé à des ordinations sacerdotales. Dans ces deux paroisses, au moins une vingtaine de prêtres ont été ordonnés aujourd’hui en plus des diacres et autres subalternes dans la hiérarchie de l’église catholique romaine.
Dans la paroisse de Musigati, le gouvernement a été représenté par le président de l’assemblée nationale sortant, Pascal Nyabenda, au moment où dans la paroisse de Rugazi, le nouveau premier ministre du Burundi, Alain Guillaume Bunyoni, avait fait le déplacement toujours pour le compte du gouvernement de Gitega.
La présence de cette deuxième personnalité a suscité des curiosités car les réseaux sociaux avaient donné des informations incorrectes sur lui, faisant état d’un état de santé défaillant et de son hospitalisation dans un endroit tenu secret. Pour ses proches, sa présence est une preuve irréfutable que les gens disent ce qu’ils veulent et non ce qui existe. J.M.
Burundi - Afrique du Sud - Anniversaire
Le monde entier célèbre la journée de Nelson Mandela
Pretoria, le 18 juillet 2020 (Net Press) . La Journée internationale dédiée à Nelson Mandela (en anglais Nelson Mandela Day) fut proclamée par l’Unesco le 10 novembre 2009 et est célébrée le 18 juillet de chaque année afin de commémorer la contribution de Nelson Mandela, militant de la cause anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, à « la promotion d’une culture de paix ».
Durant cette journée, chaque citoyen du monde est appelé à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, en mémoire des soixante-sept années que Nelson Mandela dit Madiba par ses proches et fans, a vouées à sa lutte pour la justice sociale l’égalité, réconciliation et diversité culturelle.
Le 18 juillet correspond à la date d’anniversaire de Nelson Mandela et le 18 juillet 2010, la première célébration, correspond à ses 92 ans. L’on saura que l’ancien président d’Afrique du Sud a été médiateur dans le conflit burundais et a fait signer les accords d’Arusha en date du 28 août 2000.
Peu avant cette date, il avait fait le déplacement au Burundi, du 12 au 14 juin de la même année et contre toute attente, il avait demandé à visiter la prison de Mpimba, celle de Bujumbura. Cela fut fait le 12 juin en compagnie du ministre burundais des droits de l’homme à cette époque, Eugène Nindorera.
Nelson Mandela très étonné, n’a pas hésité de qualifier Mpimba comme étant la prison la plus sale de la planète avant de se poser la question à haute et intelligible voix de savoir si les Burundais croyaient dans le Bon Dieu au regard des conditions dans lesquelles ils enferment les leurs. Cette visite a eu des effets positifs sur la vie des détenus. Ch.N.