Bujumbura, le 25 juillet 2020 (Net Press) . Nous apprenons, de la source du porte-parole de la sécurité, Pierre Nkurikiye, que 13 policiers et administratifs à la base ont été révoqués de leurs fonctions pour des raisons de corruption et de vols à main armée. Ils sont accusés de plusieurs infractions car certains ont été appréhendés en train de rançonner une somme de 500 Fbu par taxi-vélo.
Il y a d’autres qui ont attaqué à main armée une dame résidant à Kibenga et qui venait de retirer 7 millions à la banque, un autre groupe qui a mené une attaque à la grenade dans le quartier de Buterere et ceux accusés de coupes illégales d’arbres ainsi que leurs complices de l’administration car cette activité s’est faite dans un domaine de l’Etat.
Comme sanctions administratives, toutes ces personnes ont été déjà révoquées et il ne reste que des poursuites judiciaires qui devaient s’en suivre, a précisé Pierre Nkurikiye. Une certaine opinion apprécie ce qui se fait, que ce soit à Bujumbura ou à l’intérieur du pays et encourage les autorités judiciaires à ne pas s’en arrêter là. D.N.
Burundi - Justice
La nouvelle ministre de la justice décidée à changer l’image de ce secteur
Gitega, le 25 juillet 2020 (Net Press) . La nouvelle patronne de la justice burundaise, Mme Jeanine Nibizi, vient de rencontrer ce 24 juillet, dans la capitale politique Gitega, tous les responsables des instances judiciaires du pays, une forme de retraite qui a mis en place un plan d’action visant à reconquérir la confiance des justiciables, au Burundi comme à l’étranger.
Jeanine Nibizi entend d’abord diminuer sensiblement les effectifs des détenus car toutes les prisons du Burundi connaissent actuellement une surpopulation carcérale. Pour elle, il y a des détenus qui passent plusieurs mois, voire plusieurs années sans comparaître, ce qu’elle trouve anormal. Elle a instruit aux juges de relever de tels cas pour que tous les dossiers pendants passent devant les juridictions habilitées et ce, dans une période ne dépassant pas deux mois. Ch.N.
Burundi - Politique
Elections des administrateurs communaux dans tout le pays
Bujumbura, le 25 juillet 2020 (Net Press) . C’est hier que tout le pays a procédé à l’élection des administrateurs communaux. Selon des informations à la disposition de la rédaction, cette activité s’est bien déroulée dans la plupart des communes, qui sont au nombre de 119 dans tout le pays. Quelques exceptions ont été cependant enregistrées, notamment en mairie de Bujumbura et dans la commune de Mugamba, province de Bururi, au Sud du pays.
Dans la ville de Bujumbura, les deux communes de Ntahangwa et de Muha ont pu se procurer des administrateurs selon les exigences de la loi électorale. Mais dans la commune de Mukaza, l’élection a été reportée car il y avait égalisation des voix au premier et au second tour. L’organisation a ajourné l’élection pour ce 25 juillet, mais la Cepi a préféré mettre cette activité au 27 juillet car elle avait un calendrier chargé ce samedi.
Dans la commune de Mugamba, l’élection n’a pas eu lieu non plus comme cela était prévu dans tout le pays. Selon des informations en provenance de cette localité, la constitution de la coalition pour départager les sièges a échoué et les votants ne sont pas entrés dans la salle. La Cepi Bururi indique qu’elle attend un autre rendez-vous de la Ceci. J.M.
Burundi - Politique
Le Burundi commémore la journée nationale de la solidarité
Gitega, le 25 juillet 2020 (Net Press). Le Burundi commémore chaque année la journée nationale de la solidarité, une activité qui se fait chaque dernier weekend du mois de juillet. Les cérémonies se sont déroulées dans tout le pays et différentes autorités ont apporté de l’aide à des populations biens ciblées.
Dans la province de Gitega, les cérémonies ont été rehaussées par le président de la République, Evariste Ndayishimiye et toute sa famille sur sa colline natale, de la commune de Giheta. Il a invité les plus nantis à penser aux indigents car cela fait partie de la culture burundaise, avant de remettre aux populations ce qu’il avait amené, notamment des vivres.
Dans la capitale économique Bujumbura, les activités se sont déroulées dans la zone de Buyenzi, commune de Mukaza, sous la présidence du nouveau maire de la ville, Jimmy Hatungimana. Comme le premier, il a lui aussi insisté sur la solidarité car, a-t-il indiqué, celui qui est autosuffisant aujourd’hui peut avoir une telle nécessité demain et chercher une assistance. Il a aussi remis des vivres aux populations qui avaient été d’avance ciblées par ses services.
Dans la province de Kayanza, le gouvernement a été représenté par l’Ombudsman, Edouard Nduwimana, qui a remis quelques cartons de papiers à l’administration pour qu’elle livre à son tour les documents dont la population a besoin. Après les cérémonies officielles, il s’est rendu dans sa commune natale en compagnie de son épouse. N.R.
Burundi - Rdc - Justice
"Report du procès en appel de Vital Kamerhe au 7 août 2020", dixit Rfi
Kinshasa, le 25 juillet 2020 (Net Press). Un mois après la fin de son premier procès, Vital Kamerhe était donc de nouveau devant les juges ce 24 juillet 2020. Mais tout juste ouvert, le procès en appel du directeur de cabinet du président Tshisekedi a été ajourné au 7 août prochain pour des raisons de procédure.
L’audience de ce vendredi 24 juillet 2020 a été de courte durée. Elle s’est limitée à l’examen de la saisine de la cour. En effet, la partie civile, qui n’avait pas reçu l’assignation à comparaître, a estimé qu’elle n’était pas saisie régulièrement. Elle a ainsi refusé de comparaître avant la régularisation de cette situation.
Sur le fond du dossier, les avocats de Vital Kamerhe demandent toujours l’acquittement de leur client. « Il n’y a pas de détournement. Il n’y a pas de preuve de corruption », clament-t-ils. Ils ont même introduit une nouvelle demande de liberté provisoire au profit de Vital Kamerhe.
Une demande de liberté provisoire
Ils soutiennent que leur client est toujours directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. De ce fait, selon eux, il ne devrait pas prendre la fuite. Ils évoquent aussi les craintes liées à l’épidémie de coronavirus qui risque aussi d’affecter la prison de Makala.
Au sujet de cette demande de liberté provisoire, la décision a été mise en délibéré et un jugement est attendu dès lundi prochain. D.N.
Burundi - Usa - Chine - Diplomatie
"Aux États-Unis, un Singapourien plaide coupable d’espionnage au profit de la Chine", selon Rfi
Washington, le 25 juillet 2020 (Net Press) . Dans le contexte de vives tensions diplomatiques entre Pékin et Washington, un ressortissant singapourien arrêté par le FBI a plaidé coupable d’espionnage pour le compte de la Chine aux États-Unis devant un tribunal fédéral de Washington. C’est ce que révèle le département de la Justice américain vendredi 24 juillet. Sa peine devrait être prononcée en octobre prochain.
Ce Singapourien opérait aux États-Unis sous une fausse identité et prétendait recruter des employés gouvernementaux et des militaires américains. En réalité, il s’agissait d’une fausse société qui ne servait qu’a collecter des informations sensibles pour le compte du gouvernement chinois, et ce, de 2015 à 2019.
Interpellé par la division contre-espionnage du FBI, l’espion singapourien poursuivi « comme agent illégal pour une puissance étrangère » a reconnu les faits ce vendredi devant un tribunal fédéral de Washington. Sa comparution intervient dans un contexte d’affaires d’espionnage rocambolesques et de tension diplomatiques intense entre Washington et Pékin. L’administration Trump accuse en effet les autorités chinoises de vols de recherches sur le vaccin contre le coronavirus mais aussi d’ingérence dans l’élection présidentielle de novembre.
Ce jeudi, un chercheur chinois suspecté d’espionnage par le FBI s’est refugié en catastrophe à l’intérieur du consulat de Chine à San Francisco. Et mercredi le département d’État ordonnait la fermeture du consulat de Chine à Houston, suspecté d’être le principal nid d’espions chinois aux États-Unis. J.M.