Bujumbura, le 28 juillet 2020 (Net Press) . Le marché de Maramvya en commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura dit rural, sis à la 15ème transversale, a pris feu en début d’après-midi de ce lundi vers 13h 40, selon des sources policières. Des informations parvenues à la rédaction indiquent que l’origine de l’incendie reste inconnue.
D’autre part, des sources administratives indiquent que tout a commencé vers 13 h 40 de ce lundi 27 juillet lorsqu’une flamme s’est dégagée dans un kiosque à bois, entraînant l’incendie d’autres boutiques remplies de divers articles et de marchandises qui sont parties en fumée presqu’au même moment.
Des commerçants de ce marché qui ne savent pas à quel saint se vouer qui ont vu impuissants tous leurs articles de marchandises bruler ont déploré le fait que les secouristes sont arrivés tardivement et qu’aucun article de marchandise n’a pas été sauvé. Ils se demandent alors comment ils pourront entretenir leurs familles respectives dans de telles conditions. N.R.
Burundi - Justice
Un procès de nouveau reporté pour des raisons de procédure
Makamba, le 28 juillet 2020 (Net Press) . Il s’agit d’un dossier dénommé "Affaire Kayogoro" où une quinzaine de personnes, policiers, administratifs et Imbonerakure sont poursuivis pour racket, violences et tueries des Burundais qui rentrent de la Tanzanie pendant la période d’avril à juillet 2020.
L’affaire avait été programmée pour la première fois le 23 juillet et le tribunal de grande instance de cette province s’était déclaré incompétent du fait que certains officiers supérieurs de la police avaient un privilège de juridiction. L’affaire avait été remise au 27 juillet à la cour d’appel de cette même entité administrative.
Hier, des questions se sont posées, notamment le fait de savoir pourquoi 4 autres policiers n’ont pas encore été arrêtés alors qu’ils sont impliqués dans cette affaire et suspendus de leurs fonctions.
Une question a été également soulevée lors de l’audience de ce 27 juillet, celle de savoir si le dossier doit être traité en flagrance ou s’il doit suivre les règles d’une procédure pénale ordinaire. L’interrogation a provoqué un nouveau report de l’audience à ce 28 juillet et la décision doit être prise aujourd’hui même. Ch.N.
Burundi - Communication
Le conseil national de la communication donne des précisions
Bujumbura, le 28 juillet 2020 (Net Press). Dans un communiqué rendu public ce lundi 27 juillet, le président du conseil national de la communication (Cnc), Nestor Bankumukunzi, dit que cet organe régulateur des medias affirme qu’après avoir rigoureusement vérifié, le nom de Kenny Claude Nduwimana ne figure nulle part sur la liste des journalistes enregistrés au Cnc.
Dans cet même communiqué, Nestor Bankumukunzi affirme qu’en vérifiant minutieusement la liste des cartes de presse déjà attribuées, aucune carte de presse n’a été délivrée sous le nom de Kenny Claude Nduwimana par le conseil national de la communication. Selon le numéro un du Cnc, quand bien même la personne évoquée détiendrait une carte de presse, les propos incriminés ont été publiés en dehors de tout cadre journalistique reconnu, ils incomberaient à son auteur et que de ce fait, ils échappent à l’autorité légale du conseil national de la communication.
Ce communiqué pointe du doigt le site Iwacu qui, en date du 26 juillet 2020, a publié un article évoquant le nom d’un certain Kenny Claude Nduwimana et selon Nestor Bankumukunzi, ce même article affirme que Kenny –Claude Nduwimana est journaliste et dispose d’une carte de presse régulièrement estampillée par le conseil national de la communication .
Nestor Bankumukunzi dit que le Cnc est un contact avec le journal Iwacu pour rectifier les données qu’il qualifie de " fausses " publiées sur son site. L’on saura que Kenny Claude Nduwimana est cité de publier dans les colonnes du journal Izuba des articles incendiaires et haineux et deshumanisants contre les Tutsi. D.N.
Burundi - Ue - Diplomatie
Vers le rapprochement entre le Burundi et l’Ue ?
Gitega, le 28 juillet 2020 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience hier les ambassadeurs de la France, de la Belgique, de l’Allemagne et de l’Union européenne dans notre pays. Selon une information officielle, ils étaient porteurs d’un message de félicitation et de soutien au nouveau président de la République.
Ils ont également exprimé le souhait de voir se rétablir les relations entre leurs pays et le nôtre, et que le Burundi, ces pays de l’Union européenne et l’Ue s’engagent dans un dialogue franc qui permettrait de renouer les rapports de coopération. Le président Ndayishimiye a expliqué à ses hôtes que le pays n’acceptera qu’un système de coopération gagnant-gagnant.
Au moment où les 4 ambassadeurs avaient fait le déplacement de la capitale politique du pays, un autre diplomate était également présent mais pour autre chose. L’ambassadeur de Chine au Burundi, Li Changlin, déposait les gerbes de fleurs sur la tombe de feu Pierre Nkurunziza, jugé par ce pays comme un grand ami et allié de la Chine.
Cette visite des délégués de l’Union européenne au Burundi est perçue comme un geste d’ouverture entre le Burundi et l’Union européenne. Rappelons que les relations se sont dégradées entre les deux parties vers le 14 mars 2016, presqu’une année après le troisième mandat controversé du prédécesseur du nouveau président.
L’Union européenne avait suspendu tout appui budgétaire, une mesure décriée par les autorités burundaises qui accusaient l’Union européenne de soutenir les putschistes et les ennemis du Burundi afin de déstabiliser les régime démocratiquement élu. Un autre geste d’ouverture est, selon des analystes, cette mesure de la cour suprême de casser l’arrêt qui condamné Germain Rukuki à 32 ans de prison, prise le 30 juin dernier. J.M.
Burundi - Santé - Administration
L’étaux se resserre autour des responsables provinciaux de la santé
Bujumbura, le 28 juillet 2020 (Net Press) . Lors d’une réunion de restitution des grandes conclusions de la retraite gouvernementale, le ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a demandé aux directeurs des bureaux provinciaux de la santé les motifs qui les ont poussés à ne pas justifier l’utilisation de 50 millions de nos francs alloués à la vaccination des enfants. La même question a été posée aux chefs de district sanitaire pour un montant de 300 millions de francs burundais.
Le ministre Thaddée Ndikumana a déclaré que seules les provinces sanitaires de Cankuzo , de Gitega et de Muramvya ont déjà justifié l’utilisation des fonds destinés à la vaccination des enfants. Une somme de cinquante million de fracs burundais n’est pas encore justifiée pour les bureaux provinciaux de la santé tout comme un montant de 300 millions pour les districts sanitaires.
Il a poursuivi que les bureaux de districts sanitaire de Bujumbura et ceux de Rutana et de Gihofi n’ont pas encore justifié une somme d’environ vingt millions de Fbu destinés a la vaccination des enfants. Le ministre Thaddée Ndikumana demande soit de les justifier, soit de les payer endéans une semaine ou de partir avec cette semaine.
Le ministre Thaddée Ndikumana demande aux directeurs des hôpitaux de contribuer dans l’application de la mesure des création des hôpitaux communaux et demande à chaque directeur de la structure sanitaire d’oublier les primes de performances. Ch.N.
Burundi - Malversations Economiques
L’Olucome ne décolère pas !
Bujumbura, le 28 juillet 2020 (Net Press) . Cet observatoire rappelle aux serviteurs burundais de se conformer à la loi anti-corruption toujours en vigueur à travers la déclaration de leurs biens au début et à la fin de leurs fonctions. Les serviteurs burundais, estime l’Olucome, doivent joindre leurs paroles aux actes en déclarant leurs patrimoines dans 15 jours dès leur entrée en fonction.
Cet observatoire se dit satisfait que le gouvernement a, dans ses priorités, la lutte contre la corruption et les malversations économiques. Lors de la dernière retraite gouvernementale de Ngozi, cette priorité a été recommandée et soutenue comme une urgence. Il salue en outre la mesure d’arrêter 19 policiers et 4 administratifs pour cause de corruption et autres infractions connexes.
Malgré toutes ces mesures, l’observatoire a écrit au président de la République en date du 9 juillet dernier pour lui demander de mettre en application l’article 95 de la constitution et les articles 30 à 35 de la loi du 18 avril 2006 portant mesures de prévention et de répression de la corruption et des infractions connexes, par la déclaration de ses biens et en faisant déclarer les biens de ses subalternes comme le prévoit la loi.
Malgré ces dispositifs, l’Olucome estime que depuis les 20 juin 2020, date d’entrée en fonction du nouveau gouvernement, un délai de 15 jours régi par la loi est dépassé sans qu’aucune autorité publique, mandataire et haut cadre de l’Etat, n’ait encore déclaré ses biens. Pour lui, il faut le faire car il est impossible de lutter contre les infractions d’enrichissement illicite, de trafic d’influence, de blanchiment d’argent, de favoritisme et de la prise illégale d’intérêt sans cette fameuse déclaration.
Il rappelle au gouvernement de vérifier si la déclaration effectuée est sincère. Si les biens déclarés n’appartiennent pas à la personne ou alors si l’origine illicite des biens est prouvée, le gouvernement pourrait les récupérer. Il dit enfin qu’il est déterminé à annoncer à l’opinion nationale qu’à chaque fin du mois, il informera la population si les mandataires publics et les hautes cadres de l’Etat ont effectué cette pratique ou pas. N.R