Gitega, le 5 août 2020 (Net Press) . Un groupe de dix bandits faisaient la pluie et le beau temps dans la ville de Gitega, au Centre du pays, pillaient dans les différents quartiers au grand dam des populations. Selon des informations sur place, le gros des objets volés étaient vendus dans la province de Ngozi, au Nord du pays.
Ayant appris l’existence de cette bande, la police n’a ménagé aucun effort pour les arrêter et les démanteler, ce qui n’a pas été une promenade de santé car l’opération a duré une dizaine de jours, du 21 juillet au 2 août de cette année. Les "patrons" de cette bande se nomment Emmanuel Itangishaka et Bejamin Niyuhire, les autres étant chargés de vendre les objets volés.
La police locale déclare avoir saisi des objets ménagers, du matériel de bureau, des ordinateurs et leurs accessoires, un téléphone mobile, une radio et une machette. De par le passé, un officier de la police de cette entité administrative avait été attaqué par cette bande et son pistolet avait été confisqué. J.M.
Burundi - Droits de l’homme
Les activistes des droits de l’homme confectionnent un rapport du mois de juillet dernier
Bujumbura, le 5 août 2020 (Net Press) . Ils évoquent essentiellement des exécutions sommaires, des disparitions forcées, des arrestations et des détentions arbitraires, des actes de torture et des mauvais traitements qui restent d’actualité. Pour eux, le gros des victimes sont des opposants au gouvernement et ou au pouvoir du Cndd-Fdd.
Il s’agit notamment des formations politiques comme le Cnl d’Agathon Rwasa et le Msd d’Alexis Sinduhije, les sympathisants de groupes armés d’opposition, des Burundais qui tentent de fuir le pays et de ce fait, suspectés de rejoindre ces mouvements, les journalistes et ou membres de la société civile.
Les mêmes défenseurs des droits de l’homme soupçonnent les agents de la l’Etat comme des policiers, des agents du Snr, des Imbonerakure d’être derrière ces violations massives des droits de l’homme. Par ailleurs, l’impunité est devenue un mode de gouvernement au profit des auteurs présumés de ces violations qui semblent être à l’abri des poursuites judiciaires.
Autant de faits que les activistes des droits de l’homme relèvent et qui montrent qu’il y a encore un problème de respect des droits de l’homme dans ce pays. Ils en veulent pour preuve que lors de cette période, 27 personnes ont été assassinées, cinq autres ont été enlevées, 57 arrêtées arbitrairement et détenues illégalement au moment où 9 personnes sont frappées d’atteinte à l’intégrité physique. Ch.N.
Burundi - Politique
Quand Gitega souhaite un réchauffement diplomatique !
Gitega, le 5 août 2020 (Net Press) . C’était ce mardi 4 août lors d’une rencontre entre le ministre chargé des relations extérieures et les représentant des différentes agences des Nations unies au Burundi. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro a exprimé le souhait de son gouvernement de voir la diplomatie réchauffée entre les deux parties.
Albert Shingiro a déclaré qu’en tant que garant de la paix et de la sécurité de son peuple, le nouveau gouvernement se veut laborieux et déterminé à faire face à certains comportements irresponsables de nature à ternir l’image du Burundi et a demandé le retrait du Burundi dans l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies et la levée des sanctions imposées.
Le souhait de Gitega concernant le réchauffement diplomatique !
Le ministre Albert Shingiro a fait savoir que le moment est venu pour normaliser les relations diplomatiques avec les partenaires traditionnels du Burundi. Il a profité de cette occasion pour tendre la main aux nouveaux partenaires qui voudront développer les relations mutuellement bénéfiques.
Il a rappelé à l’assistance le déroulement du processus électoral dans la paix et la tranquillité ainsi qu’une avancée significative de la situation sociopolitique qui prévaut pour le moment dans le pays malgré quelques difficultés et a invité le système des Nations unies à faire retirer du Burundi de l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies ainsi que la levée des sanctions imposées pour permettre aux réfugiés burundais éparpillés dans les pays limitrophes de rentrer au Burundi .
Et quand Gitega invite les agences des nations unies à aller au-delà !
Le chef de la diplomatie burundaise a invité les Nations unies à emboiter le pas au programme national pour le développement, Pnb Burundi, en mettant un accent particulier sur les six points prioritaires que le nouveau président de la République a mis en exergue dans son discours - programme : la bonne gouvernance, la santé publique, l’agriculture et l’élevage, la gratuité des soins pour les retraités, le développement de la jeunesse et les déplacés. Pour y parvenir, a-t-il dit, une étroite collaboration avec les acteurs nationaux s’impose afin de définir un soutien bien adapté au contexte et aux besoins nationaux.
Gitega appelle au respect de la constitution pour préserver l’indépendance, la souveraineté, l’intégralité territoriale et cimente la cohésion sociale et il leur demande de privilégier la communication et la collaboration pour bien réussir aux missions qui leur sont assignées.
De son côté, Garry Conille, coordinateur résident du systèmes des Nations Unies au Burundi, a déclaré avoir bien reçu le message du ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement. Il a promis d’accompagner le Burundi à améliorer les conditions de vie de la population. Et d’affirmer que les agences des Nations Unies vont s’allier à la politique du gouvernement. Il trouve que la continuité des échanges sera une priorité et une issue favorable.
Un politologue sous couvert d’anonymat trouve que « c’est une bonne initiative du pouvoir en place de tendre la main au réchauffement diplomatique avec les agences des Nations unies et trouve urgent de rouvrir l’office du haut-commissariat pour les droits de l’homme au Burundi pour mettre la lumière sur les exactions commises lors de la crise politico sécuritaire de 2015 ainsi que l’ouverture d’un dialogue franc et inclusif avec les protagonistes burundais.
Il faut que le gouvernement garantisse la liberté d’expression, la liberté de la presse, crée un climat favorable au réchauffement diplomatique avec l’Union Européenne sans oublier la bonne gouvernance. Il doit par conséquent démanteler les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires qui sont pointés du doigt comme étant les auteurs de l’insécurité qu’il qualifie de « grandissante » N.R.
Burundi - Usa - Politique
"L’enquête sur les finances de Trump pourrait s’étendre à des faits de fraude fiscale", dixit Rfi
Washington, le 5 août 2020 (Net Press) . C’est un nouvel épisode dans les soucis juridiques de Donald Trump. L’enquête du procureur de New York sur les finances du président pourrait bien être plus large et s’étendre à des faits de fraude.
Dans des documents déposés lundi 3 août au tribunal, le procureur du district de Manhattan détaille un peu plus les investigations qu’il mène depuis un peu plus de deux ans sur les finances du président. Les 28 pages révèlent qu’il pourrait y avoir des faits de fraude bancaire et de fraude fiscale liées à l’entreprise Trump.
Des accusations sans fondement, dit Donald Trump.
« C’est la suite de la pire chasse aux sorcières de l’Histoire américaine. Des trucs de démocrates. Ils ont échoué avec Mueller. Ils ont échoué avec tout, avec le Congrès. Ils ont échoué à tous les jeux. Cela fait trois, quatre ans que ça dure, même depuis que je ne suis élu ! », a lancé le président américain.
Le procureur de Manhattan enquête sur des paiements effectués lors de la campagne de 2016 à deux maîtresses présumées de Donald Trump. Des faits pour lesquels l’avocat personnel du président a été condamné. Michael Cohen avait reconnu avoir acheté le silence des deux femmes.
Dans le cadre de son enquête, le procureur réclame l’accès aux documents financiers de Donald Trump, dont ses déclarations d’impôts. Chose que le président refuse.
Et même si la Cour suprême lui a récemment ordonné de transmettre ces archives comptables, elle l’autorise à questionner la pertinence de certains documents réclamés. Ce que les avocats de Donald Trump continuent de faire. Certains accusent le président de vouloir gagner du temps jusqu’à l’élection, ou pour des raisons de prescription. D.N.