Ngozi, le 8 août 2020 (Net Press) . Il s’appelle Côme Macumi, il est âgé de 68 ans, il a été tué ce matin en compagnie de son fils Zabulon et d’une chèvre dans la commune de Kiremba, de la province de Ngozi, au Nord du pays. Il semble qu’il a été tué parce que soupçonné de recourir à la sorcellerie.
Quatre personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes. Les victimes ont été brûlés vifs. L’on signalera ici que ce vieil homme vivait seul dans la commune de Kiremba pendant plus de 7 ans et le reste de sa famille était restée dans la commune Tangara, de la même province septentrionale du pays.
Au Nord-ouest, dans la province de Cibitoke, douze corps sans vie ont été découverts dans la Kibira. Selon des informations sur place, ils étaient couverts de bâches et certains d’entre eux étaient ligotés. Les habitants de cette localité ont découvert ces corps le 5 août dans l’après-midi dans la zone de Butahana, de la commune de Mabayi.
Selon toujours ces informations, certains des corps retrouvés étaient en tenue civile au moment où d’autres étaient tenue qui ressemble à celle de l’armée burundaise. Les autorités tant policières qu’administratives ont opté pour des enquêtes avant qu’elles ne procèdent à l’enterrement des victimes. Ch.N.
Burundi - Communication
Le conseil national de la communication retire provisoirement le permis d’exploitation au journal en ligne Itara
Bujumbura, le 8 août 2020 (Net Press) . Dans un communiqué rendu public ce vendredi 7 août, le président du conseil national de la communication, Nestor Bankumukunzi, a retiré provisoirement le permis d’exploitation au journal en ligne Itara pour avoir diffusé ces derniers jours des informations erronées et non vérifiées.
Selon toujours ce communiqué, le conseil national de la communication avait mis en garde ce médium à maintes reprises mais en vain. Une certaine opinion croyait que le journal "Itara" est un médium du service national des renseignements qui avait remplacé un autre dénommé "Ikiriho", suspendu également le 12 octobre 2018 par le procureur général de la République pour ses informations sur la banque Kcb.
Pour rappel, cet organe de presse avait diffusé une information qui a vite circulé sur les réseaux sociaux comme quoi l’ancienne ministre de l’éducation nationale, Janviere Ndirahisha, nouvellement élue députée dans la circonscription de Makamba, a été élevée au poste de présidente de l’assemblée nationale le jour de l’ouverture de la session parlementaire en cours. Cette information avait été vite démentie par cet organe de presse à travers son compte tweeter. N.R.
Burundi – Société
A travers un atelier d’encadrement des jeunes en vacances, la première dame du pays donne des conseils !
Gitega, le 8 août 2020 (Net Press). Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, de concert avec la première dame du pays, Angélique Ndayishimiye, a organisé ce vendredi 7 août un atelier d’encadrement des jeunes en vacances centré sur la santé reproductive et sur la lutte contre le covid-19. La première dame du pays a profité de cette occasion pour prodiguer divers conseils à la jeunesse présente à cet atelier.
Angélique Ndayishimiye a demandé aux jeunes présents de se désolidariser avec la prise des stupéfiants et des boissons alcoolisées, d’éviter le vagabondage sexuel, source des grossesses non désirées qui hypothèquent l’avenir de la jeunesse. Elle a invité les participants à consacrer leur temps aux études, source de leur bon avenir.
L’oratrice du jour a invité la jeunesse à observer les mesures d’hygiène imposées par le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida pour la prévention du covid 19. Elle cité nommément le fait de s’embrasser ou de se donner des baisers. D.N.
Burundi - Santé
6 juillet - 6 août : bilan du dépistage de masse au Burundi
Bujumbura, le 8 août 2020 (Net Press) . Le ministère chargé de la santé publique et de lutte contre le sida est plus que satisfait. En effet, dans la seule période précitée, le dépistage a porté sur 13.000 personnes alors qu’initialement, il était prévu 15.000 personnes pour une période de trois mois.
L’on saura que d’après l’information officielle, les résultats du test ont révélé 204 cas positifs, dont 114 sont déjà guéris et sans décès pendant cette période. Le seul cas de décès évoqué date d’avant cette période d’un mois. La campagne avait débuté à Bujumbura qui est le principal foyer de la pandémie avant de s’étendre sur l’intérieur du pays.
En date du 5 août dernier, le ministre de la santé et de lutte contre le sida, Thaddée Ndikumana, avait fait le déplacement de Kobero, sur la frontière entre le Burundi et la Tanzanie. C’est une localité qui accueille beaucoup de gens, dont des réfugiés burundais qui rentrent de ce pays.
L’on saura que la Tanzanie est citée parmi les pays les plus affectés de la communauté de l’Afrique de l’Est, d’où il a été décidé que les rapatriés soient soumis à des tests de dépistage rapides pour éviter une mise en quarantaine prolongée, avait déclaré le ministre de la santé aux médias locaux.
La veille, il avait réceptionné un don de 601.000 dollars américains composé de kits de traumatologie, de concentrateurs d’oxygène et de matériel de protection individuelle de la part de l’Oms. Ce dernier est destiné aux hôpitaux des districts sanitaires de l’intérieur du pays les moins équipés. J.M.
Burundi - Rdc - Justice
"Le militaire fugitif, responsable de la tuerie de Sange, appréhendé", dixit Rfi
Uvira, le 8 août 2020 (Net Press) . Le militaire des Forces Armées de la RDC, auteur de l’assassinat de quatorze personnes dans la cité de Sange dans la soirée de jeudi 30 juillet 2020, est aux arrêts depuis vendredi. La cavale de ce militaire du 2ème bataillon de la 12ème brigade d’intervention rapide aura duré une semaine, depuis son forfait dans le territoire d’Uvira.
Le militaire ivre avait ouvert le feu sur les civils venus à la rescousse de deux personnes que le tireur avait tenté de racketter. 14 personnes étaient mortes et 8 autres blessées. Il a finalement été attrapé à Nyangezi dans le territoire de Walungu. C’est un homme d’une trentaine d’années, un peu affaibli, qui a été appréhendé par des jeunes patrouilleurs d’autodéfense locale dans la nuit de mercredi à jeudi dernier à l’endroit communément appelée « chez Faké », non loin du centre commercial de Munya.
Transféré à Bukavu
Habillé en civil et babouches aux pieds, les patrouilleurs l’ont confondu avec un bandit quand ils l’ont arrêté. « D’abord, on ne savait pas que c’était lui. C’est après l’avoir comparé à la photo qui a circulé sur les réseaux sociaux que nous avons constaté que c’était bel et bien le fugitif », indique Firmin Bisimwa, Président de la société civile de Nyangezi. Il précise que le militaire a avoué son forfait et dit qu’il a caché sa tenue et son arme quelque part dans la brousse. Aussitôt arrêté, l’homme a été remis aux FARDC à Nyangezi, avant d’être transféré à Bukavu, vendredi dans la soirée.
Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Kasi Ngwabidje, confirme cette nouvelle dans un tweet et promet que justice sera rendue. De son côté, le porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2, dans le sud du Sud-Kivu, le capitaine Dieudonné Kasereka, loue la collaboration entre l’armée et les jeunes de Nyangezi. La semaine dernière, les différentes autorités qui se sont rendues sur les lieux du drame ont promis qu’une fois retrouvé, l’auteur de la tuerie serait jugé en flagrance sur place, à Sange. J.M.