Rumonge, le 24 août 2020 (Net Press) . Des hostilités entre les forces de l’ordre et des rebelles qui seraient du mouvement Red Tabara, ont été rapportées hier matin sur la colline de Gahuni, commune Bugarama, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Les premières informations parlent de 12 personnes civiles tuées dans ces affrontements.
Des informations en provenance de Rumonge indiquent que ces rebelles ont pillé dans des boutiques de cette colline, d’après des témoins oculaires. Le gouvernement de Gitega n’a pas encore réagi sur cette attaque. Cependant, des informations indépendantes évoquent des cas d’Imbonerakure qui auraient été emmenés de force pour transporter les objets volés.
L’on saura que certaines informations que le groupe rebelle est venu de la République démocratique du Congoau moment où les autres affirment qu’il est sur place depuis quelques temps. D.N.
Burundi - Sécurité
L’insécurité augmente d’un cran dans plusieurs villes de ce pays
Muyinga, le 24 août 2020 (Net Press) . Une femme âgée de 25 ans a été égorgée dans la nuit de dimanche à lundi 24 août sur la colline de Gasasa, commune et province de Muyinga, au Nord-est du pays. Ceux qui l’ont tuée, qui n’ont pas encore été identifiés, l’ont surprise dans son sommeil en compagnie de ses deux enfants, dont un de deux ans.
La victime s’appelait Sandrine Niyonzima et vivait séparée de son mari depuis deux ans car celui-ci se trouvait en Tanzanie. L’on ne connaît pas encore les mobiles de cet assassinat, mais l’on soupçonne déjà son beau-père et son mari qui ont été déjà appréhendés pour des raisons d’enquêtes.
Dans la capitale économique, ce n’est pas mieux car une femme sans vie emballée dans des sacs a été trouvée sur la 13ème avenue, du quartier Twinyoni, zone Kamenge, au Nord de la mairie de Bujumbura. Personne n’a reconnu la victime, d’où les habitants de cette localité pensent qu’elle aurait été tuée ailleurs et le cadavre à cet endroit jeté.
Le corps a été évacué après l’arrivée de la police chargée de la protection civile. Ces derniers jours, des crimes prennent une ampleur inquiétante un peu partout dans le pays où des familles entières sont tuées dans leurs maisons pendant la nuit et des fois , cette action est suivie par le feu qui détruit la maison où les personnes ont été massacrées. J.M.
Burundi - Politique Sécuritaire
Des Imbonerakure battus et déshabillés par des militaires au Nord-ouest du pays
Cibitoke, le 24 août 2020 (Net Press) . Dans la matinée de ce dimanche 23 août, une centaine d’Imbonrakure étaient occupés à faire des entrainements paramilitaires au stade de la commune de Rugombo, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Des informations en provenance de cette commune indiquent que plus ou moins 60 parmi eux portaient des tenues et des bottines militaires.
Un officier de l’armée burundaise les a aperçus et leur a demandé pourquoi ils font de tels exercices. Ces jeunes du parti de l’Aigle ont été déshabillés et battus convenablement. Ils avaient l’habitude d’organiser un sport de masse les dimanches et à des entrainements paramilitaires au stade de Rugombo qui est toujours le lieu de rassemblement.
L’on saura que ce stade est à quelques mètres d’une position militaire. Des sources concordantes rapportent que des ordres ont été donnés pour démanteler tous les groupes qui agissent en forces de l’ordre dans cette province même si le donneur d’ordre n’est pas cité par les sources contactées.
Le régime Ndayishimiye devient de plus en plus sévère à l’endroit des Imbonerakure et cela, à la satisfaction de plusieurs habitants de ce pays. Comme ils le disent, ces jeunes du parti au pouvoir avaient tendance à supplanter les forces de l’ordre sous les législatures de feu Pierre Nkurunziza. Ils étaient donc devenus incontrôlables, ce que tente de corriger avec brio le président Evariste Ndayishimiye. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Des défis autour des élections collinaires !
Bujumbura, le 24 août 2020 (Net Press) . Il se tient dans tout le pays de élections des conseillers de collines et de quartiers. Parmi les votants contactés par la rédaction, certains évoquent des défis que la commission électorale nationale indépendante devrait corriger pour le bon déroulement de ce rendez –vous électoral.
Nous sommes aux quartiers nord de la capitale économique où très tôt le matin, les votants venaient au compte-goutte. Certains habitants de ces quartiers affirment que ces élections sont émaillées de quelques irrégularités et avancent comme arguments que la commission électorale n’a pas prévu de listes additionnelles pour que les militaires, les policiers, et journalistes puissent voter la ils sont accrédités lors de ces votes.
Ceci a empêché ces derniers d’accomplir leur droit civique, d’autant plus que lors des triples élections de mai 2020, ces catégories des personnes étaient autorisées à voter la ou ils sont accrédités. Pour eux, c’est une évidence que les élections d’aujourd’hui ont des enjeux bien moindres par rapport à ceux du mois de mai et de juillet.
D’autres sources estiment que les personnes qui ont déménagé vers d’autres lieux n’étaient pas autorisés d’aller voter là ils l’ont fait pour les élections présidentielles, ce qui laisse entendre que ces votants ont des difficultés à y arriver et sont soumis à voter en faveur du candidat collinaire, ou de quartier qu’ils ne connaissent pas. C’est toujours le même scenario ou les votants sont obligés de voter la ils se sont fait enregistrer.
De citoyens proches de l’opposition affirment qu’ une large majorité des candidats collinaires ou de quartiers sont issus du parti au pouvoir , Cndd-Fdd, ceux de l’opposition ont été intimidés et écartés en zone Kinama qui est mine de rien une bastion de l’opposition. Dans quelques bureaux, des votants viennent au compte-goutte, une trentaine de votants avaient répondus au rendez –vous .
Une large opinion contactée par la rédaction dit que les futurs élections qui se dérouleront au Burundi auront une large participation de la mouvance présidentielle car, selon nos sources, l’expérience montre que l’opposition a été écartée, ce qui a créé un monopartisme de fait dans ce pays. N.R.