Rumonge, le 26 août 2020 (Net Press) . Le nouveau gouverneur de Rumonge, Consolateur Nitunga, s’est confié à nos confrères de la radio nationale pour confirmer l’attaque des hommes armés qui a été perpétrée dans la matinée de dimanche 23 août dans les communes de Bugararma et de Muhuta, de cette province située au Sud-ouest du pays.
Selon le gouverneur Nitunga, ces hommes qui venaient de la République démocratique du Congo ont tué 11 personnes et ont kidnappé deux autres hommes qui étaient chargés de transporter les objets volés. Selon toujours cette source d’information, ces deux personnes auraient été tuées plus tard.
Les hommes armés auraient pris le chemin de la forêt de Monge et de l’avis du gouverneur, ils auraient déjà quitté sa province pour se rendre ailleurs. Malgré cela, il entend poursuivre ces malfaiteurs jusque même dans cette forêt pour s’assurer qu’ils n’y sont plus, ce qui est un travail des forces de l’ordre selon lui.
L’hypothèse du gouverneur Nitunga est plausible car, selon d’autres sources d’information indépendantes, des militaires de l’armée burundaise ont interpellé deux jeunes élèves sur la colline de Musinzira, dans la commune de Mukike, de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Ces deux jeunes sont soupçonnés de collaborer avec le groupe de rebelles qui a attaqué plusieurs localités de la province de Rumonge.
Pourtant, d’autres informations évoquent une simple coïncidence entre cette attaque et la présence de ces deux jeunes sur la colline Kivumu, non loin de Mugamba, province méridionale de Bururi. Les habitants de cette contrée craignent pour la sécurité de ces deux jeunes élèves qui étaient en vacances et qui étaient allés saluer leurs proches. Ch.N.
Burundi - Politique - Opinion
Réactions controversées à Makamba suite à la non reconduction de Révérien Ndikuriyo à la tête du sénat
Makamba, le 26 août 2020 (Net Press) . L’opinion des ressortissants de la province de Makamba, au Sud du pays, ont accueilli diversement la non reconduction de Révérien Ndikuriyo à la tête du sénat burundais qu’il dirigeait depuis la législature de 2015. Certains étaient pourtant convaincus que cette place lui sera réservée car il n’a pas démérité.
Autour des années 2016 et 2017, voire 2018, cet homme infatigable du Cndd-Fdd a sillonné toutes les collines de ce pays, ce qui avait fait croire à ses supporters qu’il serait le successeur naturel de l’ancien président Pierre Nkurunziza. Les milieux proches du football apprécient également son apport dans le développement de ce sport dans notre pays.
Une autre opinion était plutôt satisfaite car pour elle, il y avait des bavures qui se sont commises dans la province de Makamba et qui étaient cautionnées par lui. Et d’évoquer l’argent des fournisseurs de produits de construction que l’ancien gouverneur Gad Niyukuri a refusé de payer sans fournir la poindre explication.
La même opinion défavorable estime que le fait qu’il est toujours un élu de cette circonscription lui convient. Elle demande qu’il soit également éjecté de la présidence de la fédération de football du Burundi pour qu’il y ait du sang nouveau. En plus de l’ancien gouverneur qui est cité comme étant son homme de main, les ressortissants de Makamba évoquent le nom de Zachée Misago, ancien administrateur de la commune de Kayogoro, aujourd’hui élu député de Makamba. J.M.
Burundi - Energie
Le courant électrique de plus en plus rare dans le cœur de la capitale économique
Bujumbura, le 26 août 2020 (Net Press). Il y a quelques jours, en date du 22 août dernier, la rédaction mentionnait un manque criant de courant électrique dans le centre-ville de la commune de Mukaza. Le phénomène a repris aujourd’hui et depuis le matin, ce sont uniquement des groupes électrogènes qui sont en marche un peu partout au centre-ville.
Les agents de la Regideso parlent d’une panne générale et ils ne savent pas où la situer jusqu’à présent. Ils sont donc en train de creuser ici et là pour identifier ce qui ne va pas car cette entreprise, dans ces conditions, encaisse également un manque à gagner assez important suite à ce désagrément.
Le courant a été rétabli autour de 12 heures au moment où ceux qui vivent de l’électricité au quotidien, les coiffeurs, les soudeurs et autres mécaniciens commençaient à perdre espoir, arguant qu’ils risquent de fermer les portes car ils n’avaient pas encore eu de frais nécessaires pour acheter une autre quantité de carburant.
Cette électricité a été de courte durée car deux heures plus tard, vers 14 heures et 30 minutes, les magasins, les bureaux, les boutiques et les services de tout genre venaient de replonger dans le noir. Pour le moment, le centre-ville de Mukaza émet beaucoup de bruits provenant des groupes électrogènes. D.N.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Le premier groupe de réfugiés burundais de Mahama attendu demain dans nos murs
Kirundo, le 26 août 2020 (Net Press) . Les premiers réfugiés burundais du camp de réfugiés de Mahama au Rwanda arrivent demain via la frontière entre le Bugesera, du côté rwandais et Gasenyi-Nemba au Burundi. L’on avance l’effectif de 500 réfugiés mais le Hcr attend de voir le nombre de réfugiés à la frontière car il peut y avoir des désistements de dernière minute.
Le Hcr Rwanda a déjà indiqué qu’il est prêt pour rentrer les réfugiés qui le désirent et qui l’ont demandé individuellement. Concernant le paquet-retour, c’est le Hcr de notre pays qui s’en occupera, d’après toujours nos informations. Parmi ces réfugiés, il y en a qui ont des dettes envers la partie rwandaise qu’ils doivent régler avant de rentrer.
Le Hcr Rwanda rétorque que de telles choses ne peuvent pas empêcher une personne de rentrer chez elle, invoquant la convention de 1951, sous-entendu que cette organisation onusienne se chargera de ce dossier même après le départ de ces Burundais. Rappelons cependant qu’ils avaient été mis en garde depuis longtemps pour payer ces petites dettes, mais en vain.
Ce rapatriement est différemment interprété par les réfugiés burundais. S’il y en a qui sont contents de retrouver leur pays, d’autres réfugiés considèrent que ceux qui rentreront sont des traitres car ils ont toujours joué le rôle d’espions du gouvernement de Gitega. L’on apprécie sur place tout de même le professionnalisme du Hcr qui rapatrie les réfugiés sur base de demande individuelle sans tenir compte d’une liste dressée il y a quelques semaines et qui était controversée. N.R.
Burundi - Usa - Politique
"Convention républicaine : Melania Trump réclame quatre ans de plus pour « Donald »", dixit Rfi
Washington, le 26 août 2020 (Net Press) . Après une première soirée consacrée à diaboliser le camp démocrate, les orateurs se sont attachés ce mardi 26 août à défendre le bilan de la présidence Trump. La première dame, Melania Trump, s’est exprimée, ainsi que deux enfants du président, qui est lui-même intervenu depuis la Maison Blanche.
Cinq migrants qui prêtent serment lors d’une cérémonie de naturalisation à la Maison Blanche, c’est du jamais vu pendant la convention d’un parti. Donald Trump a également utilisé son pouvoir présidentiel à des fins politiques en signant pendant la convention la grâce d’un ancien détenu reconverti dans la réinsertion des ex-prisonniers. Les deux événements ont été filmés à la Maison Blanche et retransmis pendant la convention.
Autre épisode hors norme, avec la déclaration de Mike Pompeo en direct de Jérusalem. Habituellement, les chefs de la diplomatie américaine s’abstiennent d’intervenir pendant ces grand-messes politiques.
« Pas un politicien ordinaire »
Mais Donald Trump n’a que faire des convenances. Melania Trump l’a reconnu à mots couverts : « Il n’est pas un politicien ordinaire. » La première dame a présenté son mari comme un homme avant tout attaché à défendre son pays : « Donald veut assurer la sécurité de vos familles, il ne veut rien de plus que la prospérité de ce pays et il ne perd pas de temps à faire de la politique. »
Eric Trump, le fils du président, l’a aussi présenté comme un défenseur acharné des Américains. Sa sœur Tiffany a également rendu hommage à son père. Chaque membre de la famille a dénoncé la manière dont la presse décrit le président, pour mieux l’affirmer : Donald Trump n’est pas l’homme que vous décrivent les médias. J.M.