Muramvya, le 9 septembre 2020 (Net Press) . Un certain Alexis Bigirimana a été arrêté le 6 septembre dernier par le chef du service national des renseignements dans cette localité. Il a été mis aux arrêts au centre de négoce de Mubarazi, en commune et province de Muramvya. Selon des informations recueillies auprès des siens, il serait accusé d’appartenir et de collaborer avec des groupes armés.
Ils pensent que c’est un montage grossier car cet homme est un "Cnloi" pur dur qui a été élu sur la colline Murambi, ce qui gêne énormément les membres du Cndd-Fdd lors du conseil collinaire. Pour le moment, il est détenu dans un cachot de police où il a rejoint deux autres militants de sa formation politique arrêtés par des Imbonerakure le 1er septembre, pour les mêmes accusations.
La police locale tout comme les autorités de cette entité administrative n’ont pas encore réagi à cette arrestation de trois membres du parti d’opposition Cnl en une semaine. Cette dernière demande de son côté que ces trois personnes soient libérées sans autre formes de procès car aucune infraction ne pèse à leur charge.
Ils déplorent enfin que ce comportement des forces de l’ordre et des Imbonerakure intimident leurs membres un peu partout dans le pays. Et d’évoquer des cas de certaines communes de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays où, chaque fois qu’il y a des attaques des hommes armés, les "Cnlois" sont arrêtés pour appartenir à ces groupes armés. D.N.
Burundi - Politique - Administration
Les intellectuels chômeurs appelés à se faire inscrire
Bujumbura le 9 septembre 2020 (Net Press) . Le ministère chargé de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique vient d’appeler tous les jeunes qui ont terminé leurs études mais qui n’ont pas encore eu d’emploi, de se faire enregistrer ce samedi 12 septembre.
Les gens chargés de l’inscription de ces jeunes chômeurs devront eux aussi suivre une formation à partir de ce 10 septembre. Elle aura lieu dans les provinces de Gitega pour les régions du centre, de Ngozi pour celles du Nord, de Cankuzo pour les régions de l’est, de Bujumbura mairie pour l’ouest et de Makamba pour le sud.
Ces inscriptions débuteront ce samedi à partir de 7h30 et se clôtureront dans l’après-midi de lundi 14 septembre. Le ministère prie avec insistance ces jeunes de se présenter massivement car il n’y aura plus une autre séance pour ce travail. Il est demandé aux gouverneurs, aux administrateurs, bref, aux responsables administratifs à plusieurs niveaux de s’impliquer dans ce travail. Ch.N.
Burundi - Communication
Une étape de plus vers le verrouillage de l’espace médiatique dans notre pays ?
Bujumbura, le 9 septembre 2020 (Net Press) . Désormais, les enceintes de l’assemblée nationale ne seront plus accessibles pour les professionnels des medias qui ne seront pas en tenue de ville, ce qui a inquiété plusieurs professionnels des médias d’autant plus que leur métier est de chercher l’information, quel que l’accoutrement.
Selon nos sources, soit l’assemblée nationale va acheter des costumes aux professionnels des medias qui couvrent les activités quotidiennes de ces assises, ou cette chambre basse du parlement burundais sera à l’aise de voter en faveur d’une loi portant pour l’amélioration des conditions de vie des journalistes burundais d’autant qu’ils se représentent chez les élus du peuple en tenue "incorrecte".
Certains journalistes demandent même d’autres haut dignitaires de la République de sommer aux journalistes et aux caméramans de porter les tenues de ville pour couvrir les événements de la République d’autant plus que même les membres de la commission nationale des fêtes, lors des cérémonies de la République, portent des costumes flambants neufs achetés par la trésorerie de l’Etat. Pourquoi les journalistes et les techniciens de l’informations ne devraient pas bénéficier de ce privilège alors qu’ils sont au service public ?
D’autres plus naïfs trouvent qu’à partir de l’assemblée nationale, le bon vent souffle pour la mise en application d’un fond alloué à l’appui des medias prévu par la nouvelle loi régissant la presse au Burundi promulguée le 14 septembre 2018 pour permettre aux journalistes et aux techniciens de l’information, caméramans, preneurs de son etc. … de s’acheter beaucoup de costumes pour couvrir tous les événements de la République . N.R
Burundi - Education
Deux enseignants en prison au Sud du pays
Bururi, le 9 septembre 2020 (Net Press). Deux enseignants prestant dans un lycée communal de la commune de Songa, de la province de Bururi, au Sud du pays, sont en prison centrale de Bururi depuis ce 7 septembre dernier. Ils sont accusés d’exiger des élèves de l’argent pour qu’ils donnent en retour des notes leur permettant d’avancer de classe.
Les autorités scolaires confirment cette information et indiquent que des enquêtes sont en cours pour identifier d’autres enseignants qui auraient le même comportement. Nous apprenons que ces enseignants rejettent en bloc toutes ces accusations et affirment qu’il y a d’autres mobiles qui sont derrière ces tracasseries judiciaires.
Voulant en savoir davantage, la rédaction a posé la question aux gens qui sont proches de ce dossier pour connaître les raisons exactes de cette double arrestation, mais nos interlocuteurs ont tout simplement répondu qu’ils vont évoquer ces mobiles au niveau du tribunal le moment venu. J.M.
Burundi - Confessions Religieuses - Anniversaire
Mgr. Joachim Ruhuna, 24 ans déjà !
Gitega, le 9 septembre 2020 (Net Press). Vingt quatre ans jour pour jour viennent de s’écouler après l’assassinat ignoble de Mgr. Joachim Ruhuna, le 9 septembre 1996, tout près de la rivière Mubarazi qui sépare les communes de Bugendana et de Mutaho, dans la province de Gitega, actuelle capitale politique.
La cause immédiate de son assassinat est le fait que le 23 juillet de la même année, lors de l’inhumation collective des victimes du pogrom de Bugendana, plus de 600 personnes au total, l’ancien archevêque de Gitega avait qualifié les bourreaux de Caen qui avait tué son frère Abel, comme le dit la Bible.
Il traversait donc cette région qui était infestée par les rebelles du Cndd-Fdd, ceux-là même qui avaient commis le crime deux mois plus tôt dans la commune de Bugendana. Pourtant, avec l’éclatement de la guerre conséquente à l’assassinat du président Melchior Ndadaye, le prélat avait protégé plusieurs intellectuels Hutu, ethniquement différents car il était Tutsi.
Ils étaient poursuivis par des militaires tutsi, dans le cadre de se venger mais s’étaient heurtés à une fin de non recevoir de Mgr. Joachim Ruhuna qui avait refusé
Aujourd’hui, 24 ans après sa mort, sa famille attend toujours que la justice lui soit faite à titre posthume. Ceux que la rédaction a contactés ont indiqué qu’ils ne se font pas d’illusion car ceux qui l’ont tué se trouvent aujourd’hui aux commandes du pays et qu’ils ne peuvent pas envisager des sanctions à l’encontre de ceux qui étaient hier des compagnons d’armes.
Burundi -Ouganda – Politique
"Dire que nous sommes des militants du CNDD-FDD est très simple pour rentrer au Burundi", dixit une centaine de réfugiés de Nakivale en Ouganda !
Nakivale, le 9 septembre 2020 (Net Press). Une centaine des réfugiés burundais de Nakivale en Ouganda ont adressé une correspondance au président de la République, Evariste Ndayishimiye, pour qu’ils aide à faciliter leur retour sur le Burundi. D’autres réfugiés dénoncent ce mouvement à tel point qu’ils qualifient ses membres de « collaborateurs » du gouvernement burundais. Ceux qui veulent rentrer disent tout simplement qu’ils sont membres.
Ces refugiés ont adressé une correspondance au président rwandais Paul Kagame, le président en exercice de la communauté de l’Afrique de l’Est, au secrétaire général de l’Eac et au médiateur des conflits inter burundais de travailler de concert avec le n° un burundais, Evariste Ndayishimiye, afin de faciliter leur retour au Burundi , car ce pays a recouvré la paix et la tranquillité.
Cependant, les réfugiés qui veulent rester taxent leurs confrères qui sont sur le point de rentrer d’être à la solde du parti au pouvoir du Cndd-Fdd, un langage que les autorités de Gitega comprennent car « Dire que nous sommes des militants du Cndd-Fdd est très simple pour rentrer au Burundi ». Ces mêmes éléments témoignent qu’ils ont fui l’insécurité et que le pays est pour le moment tranquille. C’est dans cette optique qu’ils demandent au numéro un burundais de faciliter leur retour au pays .
D’autre part, le Hcr –Ouganda, dans sa sortie médiatique, affirme que plusieurs numéros d’identification de ces Burundais qui veulent être rapatriés ne sont pas reconnus car étant de l’ancien système, arguant que cet organisme onusien a mené une vérification en 2019 et tous les réfugiés sont identifiés à partir du nouveau système dénommé V4. Or, la plupart de ces gens ont des numéros du système V3 qui n’est plus utilisé.
Pour les réfugiés qui veulent le retour au bercail, les arguments du Hcr ne sont pas fondés, d’autant que plus qu’une large majorité d’entre eux sont du nouveau système et expliquent que dire qu’ils sont des militants du Cndd –Fdd est très simple, leur mission étant de rentrer car le pays et tranquille. N.R.
Burundi - Usa - Justice
Avec « Déloyal », l’avocat Michael Cohen charge Donald Trump
Washington, le 9 septembre 2020 (Net Press) . Dans une interview à la télévision américaine MSNBC à l’occasion de la sortie de son livre, Michael Cohen assure que Donald Trump est prêt à tout pour rester président.
Je décris Donald Trump comme le chef d’un culte. J’étais moi-même embrigadé dans ce culte », reconnait Michael Cohen. L’avocat, ancien exécuteur des basses œuvres du président, a été condamné à trois ans de prison pour avoir menti sous serment devant le Congrès afin de protéger son client. Mais il purge sa peine chez lui en raison de la pandémie. Dans son livre, Disloyal : A Memoir, il étrille son ancien client. Il le juge « incompétent », « égocentrique », « menteur », « raciste ». Et donne un exemple à MSNBC :
« Juste après la mort de Nelson Mandela, j’en parle dans mon livre, il m’a demandé de lui citer un pays dirigé par un Noir qui n’était pas un trou du cul. Et j’ai cité les États-Unis. Il m’a répondu va te faire foutre... »
Plus grave, à moins de deux mois des élections, Michael Cohen estime que Donald Trump ne reculera devant rien pour rester à la Maison Blanche. « Donald Trump est prêt à tout faire pour gagner. Je pense que cela inclut de manipuler les élections. Je pense qu’il est même prêt à se lancer dans une guerre pour empêcher d’être démis de ses fonctions. »
La Maison Blanche a riposté aux déclarations de l’ex-avocat du président. « Michael Cohen est un menteur qui ne cherche qu’à se faire de la publicité », a déclaré la porte-parole de la présidence. J.M.