Kayanza, le 16 septembre 2020 (Net Press) . Une instabilité s’observe ces derniers jours dans la province de Kayanza, au Nord du pays, où ces derniers jours, notamment dans la commune de Rango, des hommes armés sont signalés. Il semble que depuis 22 heures, des cris d’alarmes sont entendus, que des pharmacies sont pillées ainsi que de l’argent.
Ces hommes armés auraient également été perçus dans les zones de Gaheta, de Kabuye et de Gikomero. Des informations en provenance de cette région indiquent que ces rebelles ne sont pas encore identifiés mais que certaines hypothèses avancent qu’il s’agit des rebelles du mouvement Red Tabara.
Ce serait une démonstration de force dans cette commune comme cela s’est fait dernièrement dans la commune de Matongo, de la même province. Les populations de la place sont terrifiées par ce regain d’insécurité, mais du côté de l’administration, rien ne filtre jusqu’à présent.
Toujours sur la chapitre de l’insécurité, l’on évoque 42 personnes tuées la semaine dernière, une mort liée à l’exécution extrajudiciaire et 37 autres suite aux attaques armées ici et là dans le pays. L’on évoque aussi une personne enlevée et 3 victimes de violences basées sur le genre, trois cas de tortures et 50 arrestations arbitraires.
Parmi les victimes, l’on dénombre 3 femmes et 4 mineurs tués et 2 élèves arrêtés de façon arbitraire. Des administratifs tout comme la police ne veulent pas faire de commentaires sur ces effectifs de personnes qui sont maltraitées.
Nous apprenons enfin que dans le Sud-ouest du pays, plus précisément dans la commune de Burambi, commune de Rumonge, l’on rapporte le cas de quatre jeunes Imbonerakure qui ont été tués, trois blessés et deux enlevés à Kiganza, en zone Maramvya dans la nuit de mardi à mercredi. Ils auraient été attaqués par des gens en tenue militaire alors qu’ils faisaient une ronde nocturne.
Dans la province de Muramvya, nous apprenons que des familles de trois personnes détenues depuis samedi, dont un ex-Fab dans la zone de Shombo, sont sans nouvelles des leurs. Des informations non encore confirmées indiquent qu’une des trois personnes détenues aurait été tuée. J.M.
Burundi-Sécurité
Une partie de la réserve naturelle de la Rukoko prend feu
Bujumbura, le 16 septembre 2020 (Net Press) . Des sources concordantes indiquent qu’une partie de la réserve naturelle de la Rukoko a pris feu ce mercredi sur la route menant vers Gatumba et la République Démocratique du Congo. L’origine de l’incendie n’est pas encore connu.
Des témoins sur place affirment que la police de protection civile aura du pain sur la planche pour éteindre le feu dont la vitesse prend une allure inquiétante d’autant plus que même les passagers à bord de bus de transport en commun et d’autres véhicules à usage privé se rendant en zone Gatumba et dans les environs ont été obligés de rebrousser chemin sur la capitale Bujumbura. N.R.
Burundi - Justice
Reprise du procès Melchior Ndadaye
Gitega, le 16 septembre 2020 (Net Press) . Des sources sur place à Gitega rapportent que le procès de l’assassinat du président Melchior Ndadaye est programmé pour aujourd’hui dans la capitale politique Gitega. Selon les mêmes informations, la toute première section de la chambre judiciaire de la cour suprême devrait faire une itinérance en se rendant à Gitega, plus précisément dans les enceintes des bâtiments de la cour d’appel de Gitega.
Rappelons que les avocats de la défense avaient fait un pourvoi en cassation concernant les irrégularités procédurales ayant émaillé la forme du procès au début. Mais ce pourvoi avait été rejeté par la chambre de cassation de la cour suprême. Il semble que les délais de huit jours pour notifier les prévenus-détenus quant à la tenue d’une audience publique n’ont pas été respectés.
Pour les prévenus et leurs conseils, c’est une preuve que le procès sera précipité pour des intérêts plus politiques que judiciaires, une appréciation également des gens qui sont proches de ce dossier. Aussi, au regard de l’orientation du procès, tout ce monde semble conclure qu’il risque d’y avoir un simulacre de justice dans un procès pas du tout équitable. Ch.N.
Burundi - Politique
Message du président de la République autour du lancement du flambeau de la paix !
Bujumbura, le 16 septembre 2020(Net Press) . Dans ses dépêches de ce 15 mai, la rédaction avait fait état d’un lancement officiel du flambeau de la paix dans la capitale économique Bujumbura. La 14ème édition s’est tenue ce mardi soir à la place de l’indépendance et le président de la République a donné des significations sur cet évènement.
Lors du lancement officiel du flambeau de la paix en présence du premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, la premiere dame et l’ancienne première dame, Denise Nkurunziza, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a demandé aux invités d’observer une minute de silence en mémoire de feu président Pierre Nkurunziza, l’initiateur du flambeau de la paix depuis 14 ans.
Il a demandé au peuple burundais de bien accueillir ce flambeau de la paix qui constitue un signe d’amour, de la paix et de la cohésion sociale, de lutte contre la pauvreté et a demandé à ses concitoyens de s’unir comme un seul homme dans leur diversité car, selon le numéro un burundais, avec le flambeau de la paix, le pays sera bâti sur l’unité, source du bon avenir du pays couplé du développement intégral du Burundi, en passant par la lutte contre la pauvreté.
Le Président de la République a interpellé la communauté internationale d’emboiter le pas au peuple burundais dans ce périple du flambeau de la paix car, selon lui, le monde entier devrait s’unir comme un seul homme pour bâtir la planète autour de l’unité et la cohésion universelle, le patrimoine que le bon Dieu a légué à l’humanité.
Selon toujours le président Ndayishimiye, l’humanité non construite sur l’idéal d’unité et de cohésion internationale est la source de l’avenir incertain de la communauté internationale d’autant plus que la planète partage le même Dieu Tout Puissant.
Le président de la République a conclu que le flambeau de la paix est un signe avant-coureur du développement inclusif et interpellé le peuple burundais de préparer le bon avenir de leurs enfants et petits enfants pour sauvegarder la prospérité du pays. N.R
Burundi - Politique
Un "Cnloi" membre du conseil communal détenu
Kayanza, le 16 septembre 2020 (Net Press). Il s’appelle Daniel Ayumwe, il est en même temps membre du Cnl et du conseil communal de Gatara, dans la province de Kayanza, au Nord du pays. Cet homme de 46 ans a été arrêté hier chez lui à Rwesero, dans la commune et province de Kayanza.
De sources concordantes, il a été arrêté au bout d’une fouille-perquisition de sa maison, par des policiers qui n’avaient pas de mandat de perquisition et qui n’ont même pas expliqué les raisons de cette présence policière. Il était 6 heures du matin. Les membres du Cnl confirment cette détention et demandent sa libération pure et simple car rien ne justifie son emprisonnement. Pour le moment, il n’y a aucune réaction de la part de l’administration. D.N.