Ngozi, le 29 septembre 2020 (Net Press) . Un animal inconnu de la population sème la peur-panique sur la colline Rusuguti, commune et province de Ngozi, au Nord du pays. Il est signalé surtout pendant la nuit et nous apprenons qu’il a déjà dévoré deux porcs au grand dam des ressortissants de cette colline. Les habitants de cette contrée administrative se voient obligés de rentrer très tôt, dès la tombée de la nuit.
Selon des sources sur place, cet animal est assez géant avec une petite tête et aux couleurs grises. Il sillonne cette localité pendant la nuit depuis près de trois semaines, une information confirmée l’administration locale. Cette dernière a vite alerté l’autorité provinciale et la police de Ngozi de la présence de cet animal.
Elle déplore que la police, tout comme l’administration, n’ont pas encore réagi, ce qui pousse la population à traquer cette bête sauvage mais jusqu’à présent sans succès. Les populations de cette entité demandent donc à la police d’intervenir le plus rapidement possible afin de sauver la vie des ressortissants de cette colline.
Ces populations n’en reviennent pas car elles disent qu’elles étaient habituées à voir l’insécurité causée par des personnes humaines et aujourd’hui sont obligées de se cacher pour échapper à l’insécurité provoquée par cet animal. Les environnementalistes du coin n’ont pas encore fait de commentaires sur la nature de cet animal. N.R.
Burundi - Politique
Un opposant arrêté détenu dans un lieu top secret
Cibitoke, le 29 septembre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Sylvestre Mugabonihera, il est représentant du parti de l’opposition Cnl dans la zone de Ndora, en commune Bukinanyana, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Il est détenu dans un lieu tenu top secret jusqu’à présent, selon ses familles biologique et politique. Des informations dignes de foi font savoir que le "Cnloi" serait soupçonné de collaborer avec des hommes armés
Selon nos informations, la victime participait aux travaux champêtres non loin de son domicile quand il a été appelé au téléphone portable. C’était un représentant des jeunes du parti aux affaires qui voulait lui parler, mais arrivé sur les lieux, il a été "cueilli" par un groupe des Imbonerakure. Il a été ligoté et contraint à se mettre à moto avant d’être remis au commissaire provincial de la police. Il l’a mis dans son véhicule et a pris la direction du chef-lieu de la province, aujourd’hui détenu dans un lieu inconnu.
Cependant, cette autorité policière répondant au nom de Jean Baptise Bigirindavyi rejette ces allégations et ajoute qu’il n’est même pas au courant de cette arrestation. Il est disposé, selon lui, à recevoir sa famille si elle veut porter plainte. Selon une source policière à Bukinanyana, l’homme a été soupçonné de collaborer avec des hommes armés installés dans la réserve naturelle de la Kibira.
Ses familles biologique et politique disent que les accusations à sa charge constituent un montage grotesque visant à traquer les militants de cette formation politique de l’opposition la plus représentée dans le pays. Elles exigent ni plus ni moins sa libération et ce, sans condition aucune.
Au Centre du pays, la situation est similaire car un Duval Munyuzo a été arrêté hier vers 16h30 sur la colline de Nyakigwa, en zone de Nyakararo, dans la commune de Gisozi, province de Mwaro. Il aurait été arrêté par des militaires du camp de Mujejuru qui n’avaient ni mandat ni convocation.
Ses proches dénoncent une arrestation arbitraire et exigent qu’il soit libéré. Des informations en provenance de cette localité indiquent que les mêmes militaires, qui connaissaient mal l’homme en question, ont collaboré avec un jeune du parti de l’Aigle pour l’arrêter.
Sa famille a appris plus tard que le leur serait détenu dans les cachots du service national des renseignements dans la ville de Bujumbura. Elle affirme qu’elle ignore complètement les mobiles de son arrestation, surtout qu’elle n’a même pas accès à lui. Ce n’est pas la première fois que ce jeune homme connaisse des déboires avec la justice car l’année dernière, il avait été arrêté à Makamba, au Sud du pays. D.N.
Burundi - Usa - Politique
"Good Morning de Cleveland, théâtre du premier débat de la présidentielle américaine", dixit la radio mondiale
Cleveland, le 29 septembre 2020 (Net Press). Les deux candidats à la présidentielle du 4 novembre, Donald Trump et Joe Biden, vont s’affronter pendant 90 minutes sans interruption sur une scène, ce mardi soir 29 septembre à Cleveland, dans l’Ohio. Un moment très attendu dans la campagne présidentielle aux États-Unis.
L’enjeu est crucial pour les deux candidats, en particulier pour Donald Trump qui est en retard dans les sondages. C’est sur lui que pèse la plus forte pression. D’autant que le président s’est lui-même placé dans une situation compliquée pour ce débat car il n’a cessé de dénigrer son concurrent Joe Biden qu’il appelle « Sleepy Joe », Joe l’endormi. Il a accusé le démocrate d’être sénile, de ne pas être capable de gouverner. Si Joe Biden fait une performance convenable, l’argumentaire de Donald Trump risque donc de tomber à l’eau.
Conscient de ce piège, le président a récemment changé de discours et estimé que, tout compte fait, Joe Biden était un débatteur convenable. Mais il l’a accusé de se droguer et a proposé une sorte de contrôle antidopage. « En regardant certains des débats des primaires je me suis dit : il ne peut absolument pas continuer, il n’en peut plus, et soudainement quand il a débattu avec ce fou de Bernie Sanders, il était ok, a affirmé Donald Trump dimanche 27 septembre.
Donc je me suis dit : comment il peut passer d’une performance désastreuse à une performance convenable, et les gens ont dit qu’il avait pris des drogues. J’aimerais qu’on soit testés. Je pose juste la question, je pense que ce serait approprié de faire des tests parce qu’on ne peut pas avoir un président qui a besoin de ce genre d’aide ».
Un débat bouleversé par le Covid-19
Ces contrôles n’auront bien évidemment pas lieu, mais les conditions de ce débat sont tout de même exceptionnelles car à cause de la pandémie de coronavirus toute la campagne a été bouleversée. Habituellement, le débat est un moment de liesse pour les supporters des candidats qui sont dans la salle, mais cette année, d’importantes restrictions ont été imposées.
« Normalement, on a environ 900 personnes qui sont dans la salle. Cette année, on n’aura que 80 à 90 sièges à cause de la distanciation sociale, explique Frank Fahrenkopf qui co-préside la commission qui organise ces débats présidentiels. Le président et l’ex-vice-président seront sur scène avec le modérateur Chris Wallace, à distance les uns des autres. Et tous ceux qui seront dans la salle devront présenter un test négatif au Covid-19 et tous devront porter un masque. À cause du coronavirus, il n’y aura pas de poignée de main ni de salut du coude parce que ce serait trop bizarre ».
Six thème de discussion sont prévus, tels que la nomination d’une nouvelle juge anti-avortement à la Cour suprême, la gestion du Covid-19 dans le pays qui compte le plus de morts au monde, les tensions raciales depuis la mort de George Floyd, et certainement aussi les révélations du New York Times selon lesquelles le milliardaire Donald Trump n’a payé que 750 dollars d’impôts en 2017. Des thèmes sélectionnés par l’arbitre de cette soirée, Chris Wallace, journaliste vedette de Fox News, mais l’un des rares unanimement respectés dans cette chaîne d’information ultra trumpiste.
Près de 100 millions de téléspectateurs attendus
C’est donc à la télévision que les Américains vont suivre ce débat, ils pourraient être plus de 100 millions devant leurs écrans. Il s’agit surtout pour les candidats de convaincre les indécis.
L’ambiance à Cleveland est en tout cas hyper sécurisée. Un imposant dispositif de sécurité entoure la salle où aura lieu le débat. La garde nationale est déployée. On attend des manifestants dans la rue pour soutenir les deux candidats et certains commerçants qui craignent des débordements apposaient dès lundi des planches sur leurs vitrines pour les protéger. J.M.