Bujumbura, le 1er octobre 2020 (Net Press). Nous sommes en zone Kamenge, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Il était vers 9hoo quand la rédaction a tendu un micro trottoir aux habitants de cette contrée qui vivent pratiquement des jérémiades.
Quelques militants du parti conseil national pour la liberté (Cnl) qui ont requis l’anonymat son indexés par la parti au pouvoir Cndd-Fdd comme les ennemis du pays. Un militant du Cnl a parlé de la chasse aux sorcières et souligné que ces derniers sont soupçonnés de cambriolage pendant la nuit, des collaborer avec des ennemis du pays, un prétexte pour qu’ils soient traqués par la police et les membres de la ligue des jeunes du parti au pouvoir Imbonerakure.
Une large majorité de cas sont dans les cachots de la police à Kamenge. Un responsable local de cette formation politique demande à l’administration civile et policière de cesser de telles tracasseries d’autant plus que ces militants du Cnl sont toujours tranquilles et vaquent à leurs activités comme à l’accoutumée.
Une autorité locale contactée par la rédaction rejette en bloc ces accusations qu’il juge non fondées. Selon lui, il existe une bonne cohabitation entre la population des différents partis politiques et donne un exemple illustrant cette affirmation. Pendant la soirée, explique-t-il, cette population multicolore partage pacifiquement un verre, un signe que la zone Kamenge est tranquille.
Cette même autorité locale déplore que le phénomène de banditisme prend une allure inquiétante d’autant plus cette localité regorge une large majorité de la population qui sont sous le seuil de la pauvreté, du chômage et la consommation des boissons prohibées et des stupéfiants.
Elle affirme en outre que pour juguler ces phénomènes, l’administrateur de la commune Ntahangwa a pris une décision d’ouvrir les bistrots à partir de 16hoo jusqu’à 21 hoo. Il a renchéri que par le passé, certains éléments qu’elle qualifie de délinquants étaient habitués à consommer de la bière à partir 6 hoo du matin, ce qui occasionnait le dérangement de la zone Kamenge pendant la nuit.
Cependant, certains détenteurs des débits de boissons affirment qu’il existe deux poids deux mesures sur la mise en application de cette décision d’autant plus que les propriétaires des bistrots membres influents du parti au pouvoir sont à l’abri de cette loi qui est censée frapper tout le monde.
Un phénomène de banditisme prend une allure inquiétante au marché de Kamenge
Il était vers 10h30, nous sommes au marché de Kamenge, des habitants contactés par la rédaction déplorent le phénomène de banditisme qui prend une allure inquiétante et ce, sous le silence le silence des agents de sécurité et les forces de l’ordre. Ils en veulent pour preuve qu’à tout moment, il y a des pleurs des personnes victimes du vol en argent alors qu’ils allaient s’approvisionner en vivres à ce marché. Ils qualifient de coupable le silence des agents de sécurité et des forces de l’ordre. Ils demandent à l’administration d’annihiler ce problème d’autant plus que le marché de Kamenge est le grand trésorier public du nord de la capitale économique. N.R.
Burundi - Sécurité
Un jeune homme blessé par balle dans la province de Mwaro
Mwaro, le 1er octobre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la commune de Kayokwe, dans la province de Mwaro, au Centre du pays, un jeune homme d’une vingtaine d’années a été blessé par des gens qui ont tiré sur lui mais qui n’ont pas encore été identifiés.
Selon les autorités policières de cette province, 4 personnes ont été arrêtées pour des enquêtes. Signalons qu’il y a une semaine, un autre jeune, un élève de la 8ème année, avait été tué par balles lui aussi dans la même commune alors qu’il venait de puiser de l’eau. Les auteurs de cet attentat n’avaient pas été non plus identifiés et des personnes soupçonnées avaient été appréhendées.
Dans la province de Makamba, au Sud du pays, un cadavre a été découvert ce matin dans une boutique où le disparu travaillait. Selon des informations de la police dans la région, cet homme se serait suicidé au moyen d’un moustiquaire. L’on ne connaît pas encore les raisons d’un tel suicide. D.N.
Burundi - Politique
Enlèvement d’un enseignant dans la capitale politique
Gitega, le 1er octobre 2020 (Net Press). Selon des informations en provenance de Gitega, au Centre du pays, un enseignant du nom de Rémy Niyonsaba, qui dispensait les cours de français et de kirundi à l’école fondamentale de Rubanza, dans la commune de Giheta, de cette province, a été enlevé ce 29 septembre vers 13 h30’.
Selon nos sources, il attendait un bus qui le ramène chez lui à Magarama, mais dans l’entre-temps, un véhicule civil de marque Ti est venu à toute allure de Gitega. Arrivé à son niveau, la voiture s’est arrêtée et deux personnes qui étaient à bord sont sorties pour l’embarquer de force. Ils étaient en tenue de la police burundaise.
La voiture a repris le chemin de Gitega vers une destination inconnue, selon ses proches qui ne vivaient pas avec l’enseignant, ces derniers étant basés dans la commune de Mbuye, dans la province de Muramvya. Ils disent avoir cherché dans tous les cachots sans succès. De son côté, le commissaire communal de la police à Giheta affirme ne pas être au courant de cette information.
Les habitants de la province de Gitega, tout comme les enseignants de l’école fondamentale de Rubanza disent ne pas connaître les mobiles de cet enlèvement d’autant plus que cet homme était connu comme quelqu’un qui n’appartient pas aux partis politiques. J.M.
Burundi - Justice
Le tribunal de Ntahangwa porte un jugement sévère à des policiers
Bujumbura, le 1er octobre 2020 (Net Press) . Cinq policiers, dont un officier et des brigadiers ont été jugés hier dans une audience de flagrance par le tribunal de grande instance de Ntahangwa en itinérance dans la province de Muramvya, au Centre du pays, où il sont enfermés depuis quelques jours.
Ils sont poursuivis pour avoir tué une personne du nom de Prosper Majambere et de blesser un autre grièvement, un certain Salvator Nduwarugira. Au terme de l’audience, la cour les jugés en trois catégories consécutivement à leurs degrés de responsabilité dans ce crime commis dans la nuit du 26 au 27 septembre à Rusalenda, dans la commune de Bukeye, de la province de Muramvya.
L’un d’entre eux a été condamné à 20 ans de prison, trois autres vont écoper d’une prison de 15 ans au moment où un dernier a été condamné à 5 ans de prison et à une amende de 100.000 Fbu. Mais tous les cinq devront payer une amende de 20 millions de nos francs à remettre à la famille du disparu et 10 millions de francs burundais pour Salvator Nduwarugira. Ch.N.
Burundi - Société
Le Burundi célèbre la journée internationale des personnes âgées
Bubanza, le 1er octobre 2020 (Net Press). Le 1er octobre de chaque année, le monde entier célèbre la journée mondiale des personnes du troisième âge. Le Burundi se joint à la communauté internationale pour célébrer cette journée. Le gouvernement de Gitega a choisi cette année la commune de Gihanga, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, pour cette activité.
Même le secrétaire général de l’Onu n’a pas oublié cette journée. A cette occasion, il a adressé un message à la communauté internationale et la rédaction le livre entièrement à son lectorat.
" Le monde célèbre le 30e anniversaire de la Journée internationale des personnes âgées alors que nous luttons contre les conséquences graves et disproportionnées que la pandémie de COVID-19 entraîne pour ces personnes dans le monde entier – non seulement pour leur santé, mais aussi pour leurs droits et leur bien-être.
" Les personnes âgées doivent être une priorité de notre action de lutte contre la COVID-19. Dans la droite ligne du thème des célébrations de cette année, nous devons également nous interroger sur la façon dont la pandémie pourrait modifier notre manière d’aborder la question du vieillissement et des personnes âgées. Il sera essentiel d’élargir les possibilités offertes à ces dernières et d’améliorer leur accès à la santé, aux pensions de retraite et à la protection sociale.
" En 2020, le monde célèbre également l’Année internationale des sages femmes et du personnel infirmier, qui connaissent mieux que personne les difficultés que rencontrent actuellement les personnes âgées. Les professionnels de la santé et les travailleurs sociaux tels que le personnel infirmier et les sages femmes jouent un rôle essentiel dans la lutte contre la pandémie. La plupart sont des femmes, âgées pour bon nombre d’entre elles. Ces personnes, qui consacrent leur vie à prendre soin de nous, ainsi que des personnes âgées, des mères et des enfants, méritent que nous les soutenions bien davantage.
" Tandis que nous cherchons à nous remettre au mieux, tous ensemble, nous devons œuvrer de concert à améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leur entourage tout au long de la Décennie du vieillissement en bonne santé (2020-2030). Le potentiel des personnes âgées est un atout considérable pour le développement durable. Plus que jamais, nous devons entendre leurs voix, leurs avis et leurs idées afin de construire des sociétés plus inclusives et mieux adaptées à leurs besoins." J.M.