Rutana, le 14 octobre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que dans la province de Rutana, au Sud-est du pays, en date du 13 octobre 2020 vers 17 heures, plus précisément sur la colline Nyamure, zone Gitaba, cinq personnes ont été foudroyées pendant de fortes pluies qui s’abattaient sur la région.
Les victimes, qui ont été blessées, étaient composées d’une femme et de ses quatre enfants. Elles ont été évacuées au centre de santé de santé Nyamure pour des traitements. Ces jours-ci, des cas du genre sont fréquents dans notre pays, allusion faite aux dégâts causés par les intempéries dans les provinces de Bubanza, de Bururi, de Cibitoke, de Kayanza, de Muramvya et de Rumonge.
A la question de savoir s’il n’y a pas de paratonnerre dans toutes ces régions, un expert en la matière contacté par la rédaction a indiqué qu’il n’est pas sûr que ces outils fonctionnent comme il faut. En effet, au regard de l’effet de la foudre, il est extrêmement rare qu’elle s’étende sur une grande surface, d’où il devient incompréhensible que des personnes meurent en si grand nombre.
Par ailleurs, au regard de la situation dans laquelle le Burundi se trouve, - le Burundi est presqu’en isolement total depuis la crise politico-sécuritaire déclenchée en 2015 suite au troisième mandat controversé de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza - rien ne garantit que ces paratonnerres sont encore en bon état. N.R.
Burundi - Enseignement - Société
Un enseignant accusé de violence sexuelle interpellé !
Rutana, le 14 octobre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Rémy Sabushimike, cet homme âgé de 35 ans, enseignant à l’école primaire de Nkanka 1, commune Giharo, en province de Rutana, au Sud-et du pays. Il est accusé d’avoir violé plus de deux fois les jeunes filles à la fleur de l’âge qu’il enseignait aux cours du soir.
Il a été interpellé ce mardi le 13 octobre 2020 par la police. Selon Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère en charge de la sécurité publique, de l’intérieur et du développement communautaire, cet acte a été consommé au moment des cours du soir. Les jeunes filles victimes ont été transférées manu militari à l’hôpital de Gihofi pour des soins au moment où l’auteur est un garde à vue, son dossier en cours d’instruction.
Cette région n’est pas novice dans ce genre de comportements des enseignants envers leurs éduquées. L’ancienne ministre de l’éducation nationale, Janvière Ndirahisha, avait confié à la rédaction de Net Press que les enseignants de Rutana violent les filles qu’ils enseignent et que plus tard, ils se protègent mutuellement pour échapper aux sanctions, une solidarité négative qu’elle avait dénoncée avec énergie. D.N.
Burundi - Commerce Illicite
L’office burundais des recettes saisit des stupéfiants entrés par fraude
Muyinga, le 14 octobre 2020 (Net Press) . L’office burundais des recettes, Obr, vient de mettre la main sur une fraude de stupéfiants et autres produits dissimulés dans un bus de transport en commun de type Coaster en provenance de l’Ouganda.
Contacté à cet effet, le chargé de la communication à l’office burundais des recettes s’est refusé de tout commentaire, préférant annoncer un point de presse qui est prévu à cette occasion vers 14 hoo. Ch.N.
Burundi - Justice
Demande de la réouverture du procès de « la famille Christophe Nkezabahizi »
Bujumbura, le 14 octobre 2020 (Net Press) . Les défenseurs des droits de l’homme regroupés au sein de la coalition burundaise des défenseurs des droits humains demandent la réouverture du procès de la famille Christophe Nkezabahizi, qui a été clôturé en 2018. Pour rappel, cet ancien caméraman de la Rtnb a été tué à son domicile en compagnie de son épouse, de ses deux enfants et de son neveu, en date du 13 octobre 2015, il y a tout juste 5 ans.
Les faits s’étaient déroulés dans la zone actuelle de Ngagara, Quartier III et les policiers membres de l’appui à la protection des institutions, Api, avaient été pointés du doigt comme les auteurs de ce meurtre qui a décimé toute la famille de l’ancien journaliste. Les défenseurs des droits de l’homme, dans leur communiqué, ont condamné le manque de « diligence » qui a caractérisé le procès. Cette coalition demande la réouverture du procès afin que la justice soit rendue à la famille car celui qui avait été clos en 2018 n’est pas digne d’un procès équitable.
Selon les habitants qui avaient témoigné, ces cinq membres de la famille Nkezabahizi avaient été tués par les policiers de l’Api après les avoir sommés de s’agenouiller. A l’époque des faits, la police avait nié toutes les accusations et expliquait que la famille avait été fauchée par des « insurgés » qui avaient pris en otage deux d’entre eux. C’est alors en 2018 que le procureur général de la République a déclaré que le procès de la famille Nkezabahizi avait été clôturé.
D’après la coalition, cette clôture du procès a eu lieu sans tenir compte des résultats des enquêtes. « Les proches de la famille Nkezabahizi n’ont pas été interrogés ni informés du verdict rendu, une raison de demander la réouverture du procès, dit le communiqué. ». Des informations indépendantes de l’époque qui n’ont jamais été confirmées ni infirmées par les autorités de l’époque ont indiqué que les policiers avait aperçu le caméraman en train de filmer leurs bavures, d’où ils ont commis l’irréparable.
Selon les mêmes informations, la décision d’exterminer toute la famille avait le but d’effacer toute sorte de traces qui pourraient attester leurs bavures dans le quartier III de la zone de Ngagara. N.B.
Burundi - Santé
Quinze nouveaux cas de Covid 19 détectés
Bujumbura, le 14 octobre 2020 (Net Press). Selon le bilan dressé par le porte-parole du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr. Jean Bosco Girukwishaka, 15 nouveaux cas positifs au coronavirus ont été détectés entre le 5 et le 11 octobre 2020. Sur les 15, 14 cas ont été importés. Ils portent à 529 le nombre d’individus jusqu’ici atteints par la maladie à Covid-19.
Selon ce communicateur de ce ministère, une large majorité des cas testés positifs covid-19 sont venus de l’étranger. Et d’ajoute que les nouveaux cas portent à 529, le nombre d’individus atteints par la maladie à Covid-19 sur 44.526 personnes diagnostiquées depuis mars dernier où le premier cas a été détecté au Burundi. Ces cas sont répartis en deux périodes : celle d’avant la campagne de dépistage de masse qui a commencé le 6 juillet dernier et la campagne elle-même qui a été dernièrement évaluée par le chef de l’État. Pendant la campagne, 338 cas ont été détectés. J.M.
Burundi - Rwanda - Santé
"Le Rwanda se lance dans le commerce de cannabis thérapeutique", dixit Rfi
Kigali, le 14 octobre 2020 (Net Press). Lors d’un conseil des ministres lundi, le gouvernement a donné le feu vert à la production et à l’exportation de la plante dans le but d’une commercialisation pour un usage thérapeutique. Le Rwanda compte ainsi se tailler une part de ce marché évalué à des dizaines de milliards de dollars au niveau mondial.
Bientôt des champs de cannabis pousseront sur les collines rwandaises… Le compte rendu du conseil des ministres qui a eu lieu lundi évoquait seulement la « production de plantes à usage thérapeutique à forte valeur économique », mais dans une interview à la télévision nationale mardi, le ministre de la Santé Daniel Ngamije a levé le doute : « La production de cannabis sera encadrée par des mesures strictes dans des zones dédiées et les fermiers devront avoir une autorisation spéciale », a-t-il précisé.
Le Rwanda souhaite avoir sa part du marché mondial de cannabis, qui représente plusieurs dizaines de milliards de dollars. Toutefois, le ministre a insisté sur un point : les récoltes seront entièrement exportées et vendues à l’industrie pharmaceutique tandis que la consommation dans le pays, elle, reste illégale et sévèrement punie.
L’or vert
Pour le Rwanda, c’est une nouvelle stratégie visant à réduire son déficit commercial et à créer des emplois. Le gouvernement a annoncé avoir déjà commencé à discuter avec des investisseurs potentiels et vise principalement les marchés canadien, américain et européens, sans donner plus de précisions.
Sur le continent africain, en tout cas, le potentiel du cannabis séduit de plus en plus. Le Rwanda rejoint ainsi le Lesotho, le Zimbabwe, ou encore l’Ouganda qui ont déjà légalisé la production de ce nouvel or vert. N.B.