Bujumbura, le 29 octobre 2020 (Net Press) . Quatre hommes, dont deux originaires de Gatumba, dans la commune de Mutimbuzi (province de Bujumbura, Ouest du Burundi), ont été tués dans la nuit de lundi 26 octobre. Selon des sources divergentes, ils ont été tués par balles à l’intérieur du commissariat communal de Mutimbuzi.
D’autres témoignages disent qu’ils ont été exécutés par des policiers au moment où le responsable provincial de la police parle de bandits tués alors qu’ils tentaient de s’évader du cachot après avoir désarmé un policier.
Selon nos informations, les quatre individus ont été « assassinés » vers 23h. Des habitants de Gatumba affirment avoir entendu des coups de feu à l’intérieur du commissariat communal de la police connu communément comme « brigade ». Les quatre hommes avaient été interpellés dans l’après-midi de lundi à Gatumba avant d’être conduits au commissariat. Selon plusieurs témoignages, l’un d’entre eux qui a trouvé la mort était en possession d’une grenade.
Des sources policières qui ont gardé l’anonymat indiquent que l’ordre de les tuer a été donné par un général de la police dont l’identité n’a pas été précisée. Elles ont poursuivi que c’est le commissaire communal et quatre policiers qui se sont chargés de la mission. Après l’acte, les corps des victimes ont été acheminés dans une structure sanitaire locale non encore identifiée l’après-midi de ce mardi, la première ne disposant pas de morgue.
Des sources médicales indiquent qu’ils avaient tous reçu des balles dans la tête et au niveau de la poitrine De leurs côtés, les défenseurs des droits humains locaux demandent une enquête indépendante pour connaître les véritables causes et les circonstances dans lesquelles les quatre personnes ont été tuées.
Le commissaire provincial de la police, Déo Bigirimana, a révélé à la presse publique que les quatre individus étaient des voleurs de renom tués alors qu’ils tentaient de s’évader du cachot. Il a ajouté qu’ils se sont jetés sur le chef de poste de police qui venait de les interroger au moment où il ouvrait le cachot, l’ont désarmé et pris fuite et confirmé qu’ un policier a tiré tuant un parmi eux sur le champ.
Et selon ce haut gradé de la police dans la province de Bujumbura rural, les quatre individus tués faisaient partie d’un groupe de « six voleurs » qui avaient été appréhendés par les forces de l’ordre. Selon des sources policières, quatre hommes qui étaient détenus dans le cachot du commissariat communal ont été enlevés du cachot pour une destination inconnue la nuit où les quatre autres ont été éliminés. Le sort des disparus n’est pas encore connu. Mais des sources locales pensent qu’ils auraient été tués et enterrés dans une brousse située derrière le camp militaire de Gatumba. N.R.
Burundi - Sécurité
Quand la police est toujours à la chasse du marchand ambulant
Bujumbura, le 29 octobre 2020 (Net Press) . Dans la soirée de ce mercredi, le 28 octobre 2020, au centre-ville de Bujumbura, la police a chassé encore une fois les marchands ambulants, elle a embarqué toutes les marchandises dans des camionnettes pick-up, d’où des lamentations du côté de ces petits commerçants.
Cela s’est observe également sur la route Bujumbura - Rumonge où un véhicule de la police courait derrière les vendeurs de chaussures. Notre rédaction a tendu le micro à ces vendeurs, ils ont dit qu’on les oblige d’aller occuper les stands dans les différents marchés de la capitale économique pour payer des taxes.
Selon des sources concordantes, ce sont les vendeurs installés dans les différents marchés qui ont réclamé cette chasse à l’homme car d’après ces derniers, les clients ne vont pas au marché parce qu’ils trouvent tout ce dont ils ont besoins sur la route.
Les vendeurs ambulants demandent qu’on les laisse travailler car ils n’ont pas de capital pour occuper ces stands. Sinon, ils vont laisser ces petits projets pourtant encouragés par le président de la République et rester dans la rue. N.B.
Burundi - Justice
Deux anciens directeurs et deux comptables de l’Abp en prison de Mpimba
Bujumbura, le 29 octobre 2020 (Net Press) . Pascaline Biduda, Jean Paul Ciza, anciens directeurs de l’agence burundaise de presse, Abp, ainsi que deux comptables, Liboire Samandari et Désirée Ntaconayigize, ont passé leur première nuit à la prison centrale de Mpimba, pour des raisons de détournements de fonds.
Dans l’une de ses dépêches de ce 12 octobre, la rédaction avait mentionné l’arrestation et l’incarcération de deux comptables dans les cachots du service national des renseignements depuis le 9 octobre dernier où ils étaient entendus sur un détournement de 20 millions de nos francs par mois prévus pour les salaires du personnel et ce, depuis 2013.
Ce montant détourné avoisine aujourd’hui 1,5 milliards de francs burundais. Il semble que l’inspection générale de l’Etat est sur place à l’Abp pour son contrôle depuis juillet dernier et qu’elle serait scandalisée par un tel détournement sur une si longue période. Les journalistes de l’Abp, qui sont les plus concernés, attendent avec impatience le rapport de l’inspection.
Des experts disent que ce dossier pourrait toucher beaucoup de gens car il s’agit de toute une chaine de personnes qui sont impliquées et qui avaient intérêt à ce que ce détournement ait lieu. Ils pensent que l’inspection générale de l’Etat a du pain sur la planche, surtout que le contrôle pourrait s’étendre sur d’autres secteurs de la vie nationale. C’est du moins ce qui commence à se chuchoter dans les milieux des fonctionnaires de l’Etat. J.M.
Burundi –Economie
La banque africaine de développement au chevet du Burundi
Gitega, le 29 octobre 2020 (Net Press) . En marge de son audience auprès du président de la République, Evariste Ndayishimiye, ce mercredi 28 octobre, le responsable-pays de la banque africaine de développement (Bad), M. Daniel Ndoye, a fait savoir que leur entretien a porté sur l’engagement de la Bad à soutenir le pays et le chef de l’Etat dans ses efforts de développer le pays. Selon cette personnalité, l’effort de la Bad est à hauteur de 150 millions de dollars dans les prochaines années.
Le responsable-pays de la banque africaine de développement (Bad) M. Daniel Ndoye,. dans une sortie médiatique, a laissé entendre que ces fonds serviront au soutien dans le domaines des transports, dans le secteur de l’agriculture (aménagement des vallées dans les provinces de Muyinga, de Ngozi et de Kirundo) ainsi que la réhabilitation des routes, du port de Bujumbura ainsi que l’accroissement de l’accès à l’énergie pour la population. D.N.
Burundi - Alimentation
Le Burundi célèbre la journée internationale du pain
Bujumbura, le 29 octobre 2020 (Net Press) . L’association des producteurs de pain artisanaux du Burundi (Appbu) a animé une conférence de presse sous le thème « Umukate w’akanovera mu Burundi », ce qui pourrait se traduire comme du pain de la qualité.
La présidente de l’association, Mariam Ndayisenga, qui a animé cette conférence de presse, nous a fait savoir le but de cette journée. « S’unir avec le monde entier qui a célébré cette journée le 16 octobre de cette année au moment où eux, avaient beaucoup d’activités ».
C’est également pour marquer leur existence comme association de petits fabricants du pain par rapport aux grandes boulangeries. « Nous fabriquons du pain à un prix abordable à toute la population. » dit-elle.
Bien que ces fabriquant ont une importance capitale pour la population, ils ont des problèmes, entre autres les sachets dont l’Etat vient d’interdire leur commercialisation, l’utilisation et leur fabrication. Face à ce problème, elle a dit qu’elle va adresser une doléance à l’Etat pour voir si les petits sachets blancs peuvent rester sur le marché sinon, le pain perd de saveur et devient sec, surtout que les petits sachets blancs se décomposent facilement ; a- elle ajouté.
Un autre problème concerne le prix de la farine qui monte incessamment alors que le pouvoir d’achat de la population est minime. Là, elle demande à l’Etat de prendre la question en main pour réguler le prix de la farine afin que les fabricants du pain continuent à travailler. Sinon, ces derniers auront de grandes difficultés, voire même la fermeture. Signalons que le prix de la farine est revu à la hausse de plus de dix mille francs burundais depuis les deux dernières semaines, d’après la présidente. Ch.N.