Bubanza, le 30 octobre 2020 (Net Press) . Quatre jeunes hommes ont été arrêtés par le commissaire provincial de la police au début du mois d’octobre, sur la colline Gatura, commune et province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Jusqu’à nos jours, aucune trace sur leur emplacement et aucune information ne filtre, leurs familles biologiques s’inquiètent.
Selon nos sources, les quatre jeunes hommes ont été interpellés alors qu’ils venaient d’arriver de la République démocratique du Congo, accusés d’appartenir à des groupes armés. Ils ont été arrêtés par les éléments de la police de la circonscription de Bubanza et ils été longuement passés à tabac avant d’être conduits dans un lieu tenu secret.
Les conducteurs des taxis vélo affirment qu’Ils sont arrivés très tôt à un parking commun pour les personnes qui font le trajet Gihanga-Mpanda et vice-versa. Tous avaient des sacs à dos. Ils ont dit aux cyclistes qu’ils voulaient se rendre à une paroisse d’une église locale de Gatura, mais qu’ils ne connaissaient pas bien l’endroit, ni la route qui y mène. Ils ont ajouté que les membres de la ligue des jeunes du parti aux affaires les ont suspectés et ont passé le message au commissaire provincial.
Ce dernier s’est déguisé en tenue civile et est allé les attendre au point d’arrivée avec ses gardes de corps, Le commissaire provincial de la police à Bubanza leur a demandé de décliner leurs identités. Un d’entre eux l’a giflé, arguant qu’un civil ne peut point leur demander qui ils sont. Alors, des policiers qui assurent sa sécurité et qui s’étaient cachés dans des maisons sont sortis. Ils les ont tabassés avant de les embarquer dans le véhicule du commissaire provincial. Depuis ce jour, ces quatre jeunes restent introuvables.
Des habitants et les membres de leurs familles biologiques craignent que les interpellés aient été tués et enterrés dans un lieu caché de la localité. Ils demandent à l’administration policière et administrative de Bubanza de communiquer leur sort. N.R.
Burundi - Sécurité
"La sécurité sur les frontières est satisfaisante", dixit le ministre de la défense nationale
Bujumbura, le 30 octobre 2020 (Net Press) . Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Alain Tribert Mutabazi, a présenté aujourd’hui le bilan des réalisations de son ministère pour le premier trimestre de l’année en cours 2020/2021. Il a indiqué que la sécurité sur les frontières entre le Burundi et les pays voisins est bonne suite à une bonne collaboration avec leurs armées.
Il a cité nommément les armées de la République démocratique du Congo et de la Tanzanie, mais il a également laissé entendre que dans un futur proche, il y aura une bonne collaboration avec le Rwanda. Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants s’est certainement basé sur la récente rencontre entre les deux ministres des affaires étrangères à Gasenyi-Nemba.
En plus des frontières, même à l’intérieur du pays, elle est satisfaisante sur tout le territoire national, allusion faite aux dernières attaques armées ici et là dans le pays. Le Burundi a poursuivi son activité d’envoi de ses troupes dans les pays comme la Somalie et la République centrafricaine. Il reconnaît qu’il y a eu un retard dans l’octroi de leurs salaires suite au covid-19, une situation qui va vite prendre fin pour qu’ils aient les salaires des six derniers mois. D.N.
Burundi - Justice
Le maintien de la détention préventive de Fabien Banciryanino confirmé
Bujumbura, le 30 octobre 2020 (Net Press). La cour d’appel de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique du pays, a maintenu hier la détention préventive de Fabien Banciryanino, cet ancien député élu dans la circonscription de Bubanza et dont la perte de la liberté date du 2 octobre dernier.
Son arrestation avait été diversement interprétée dans l’opinion car le gros des gens qui ne sont pas membres du Cndd-Fdd trouvent qu’il a été arrêté pour des propos qu’il a tenus lorsqu’il était encore député. Ces derniers estiment qu’il avait tenu un discours qui n’a pas plu aux dirigeants politiques d’alors. Ch.N.
Burundi - Humanitaire
Visite de la première dame à une coopérative des femmes vivant avec handicap
Bujumbura, le 30 octobre 2020 (Net Press). Ce jeudi, 29 octobre 2020, la première dame, Angeline Ndayishimiye, a fait un déplacement pour une visite de courtoisie à une coopérative dénommée « Espoir » qui se trouve dans les enceintes des Pères Xavériens, en zone urbaine de Rohero.
La première dame a été émue de voir les réalisations de ladite association, ce qui l’a poussée à leur apporter une assistance. Elle a même acheté des produits qu’elle a fabriqués, signe d’encourager les membres de l’association et d’inciter les autres handicapés à les emboiter le pas.
La première dame a dit que les travaux de cette coopérative serviront de modèle à d’autres personnes de mêmes catégories d’handicap physique et évitera leur discrimination ou leur pratique de la mendicité.
Quant au don, elle a apporté 3 machines à coudre et leur a promis des béquilles. Les membres de la coopérative ont remercié la première dame de sa visite qui assurera une plus grande visibilité, selon eux. Signalons que la coopérative Espoir regroupe 8 femmes qui se sont mises ensemble. N.B.
Burundi - Diplomatie
Le retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité au centre de discussions !
Bujumbura, le 30 octobre 2020 (Net Press) . A l’occasion de la célébration de la journée internationale du système des Nations unies qui a eu lieu dans l’après-midi de ce jeudi 29 octobre, le directeur chargé de coordination des Ong au ministère des affaires étrangères, Rémy Barampama, a plaidé pour le retrait du Burundi sur l’agenda de sécurité du système des Nations unies car selon lui, le Burundi a recouvré la paix et la tranquillité.
Sur la question de la réouverture du bureau des droits de l’homme des Nations unies au Burundi, Rémy Barampama a répondu que les relations entre Gitega et le système des Nations unies sont bonnes. Sinon, gouvernement burundais et le système des Nations-unies pourront se pencher sur cette réouverture et rien n’est perdu, selon ce haut gradé de la diplomatie burundaise.
De son coté, le représentant président du système des Nations unies au Burundi, Niel Scott, a dit qu’actuellement, le Burundi entretient des relations de bon voisinage avec le système des Nations unies car ces dernières appuient le pays dans les secteurs de la santé, de la sécurité alimentaire et l’accompagnement du plan national de développement (Pnb). Niel Scott a tenu à préciser que le système des Nations unies a reçu cette plaidoirie et que le retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations-unies est une affaire des pays membres du conseil de sécurité qui va y réfléchir en fonction de l’amélioration des conditions sécuritaires du pays. J.M.
Burundi - Rwanda - Santé
Découverte de quarante nouveaux cas de covid-19 dans le camp de Mahama
Kigali, le 30 octobre 2020 (Net Press) . Le ministre rwandais de la santé publique a placé ce mercredi 28 octobre dans les zones à haut risque le camp de Mahama, au Sud-est du Rwanda, qui vient d’enregistrer 40 nouveaux cas de personnes testés positives. D’où un bilan total de 120 cas.
Cela arrive au moment où les Burundais s’enregistrent au rapatriement volontaire. Le dépistage est fait deux jours avant le retour volontaire. C’est dans cette optique qu’ils ont pu trouver les premiers cas du covid-19 durant les deux dernières semaines, d’après le personnel de la santé.
Le représentant du ministère en charge des réfugiés au Rwanda, a précisé que les cas testés positifs sont suivis et traités à domicile. Les réfugiés s’inquiètent d’une éventuelle propagation à grande échelle de la pandémie du covid-19 d’autant plus qu’ils vivent en agglomérations et se rencontrent tout le temps dans des lieux publics.
Signalons que les représentants des camps se sont mis ensemble avec les ministères et ont décidé un confinement total du camp de Mahama. N.B.