Rutana, le 12 novembre 2020 (Net Press). Il s’appelle Emmanuel Nsabimana, connu dans le monde de la presse sous le sobriquet de "City". Il est détenu depuis la soirée de ce 10 novembre dans la prison centrale de Rutana, au Sud-est du pays. Il y a été transféré à cette date mais le lieu d’interpellation est jusqu’ici inconnu.
Cet homme avait été pourtant un des fidèles du dernier carré du pouvoir en place. Alors qu’il était cadre au service national des renseignements, il a été momentanément détaché afin de travailler pour la radio de l’Onu, radio Onub. Il a ensuite été directeur de la radio publique africaine avant d’échouer à la rédaction du groupe de presse Iwacu comme secrétaire de rédaction. Après cette mission de plus de 5 ans, il a regagné le service national des renseignements.
Le monde médiatique avait douté de ces tournées dans les différentes rédactions des médias influents et avait conclu qu’il avait eu la mission de se renseigner sur le mode de fonctionnement des médias dont le comportement ne satisfaisait pas le pouvoir, en témoigne les chicaneries entre Alexis Sinduhije, alors directeur de la Rpa et Hussein Radjabu, président du Cndd-Fdd juste après l’investiture du Cndd-Fdd au trône.
Si jamais il est reconnu coupable de cette infraction, il aura de graves difficultés car, selon l’article 591 du code pénal burundais, livre 2, la trahison est punie de la réclusion criminelle à perpétuité. J.M.
Burundi - Administration
La zone Kanyosha toujours privée d’un chef
Bujumbura, le 12 novembre 2020 (Net Press) . La zone Kanyosha se trouve au Sud de la capitale économique Bujumbura. Jusqu’à présent, elle n’a pas encore été dotée de chef de cette entité administrative au moment où les autres zones ont été servies depuis le mois d’octobre dernier.
Selon des informations dignes de foi, il y aurait un bras de fer entre les leaders du parti au pouvoir Cndd-Fdd. Pour cela, les activités de cette zone sont paralysées et les affaires courantes sont assurées par le secrétariat. Ceux qui suivent de près l’évolution politique de ce pays indiquent que la situation similaire s’est présentée lors de l’élection de l’administrateur de la commune de Muha dont relève la zone susmentionnée.
Il semble que là aussi, c’est le parti au pouvoir qui a dû intervenir pour vider le litige. La rédaction a tenté de contacter un chef de zone nommé mais contesté, il n’a pas voulu faire de commentaires à ce sujet. Il a suggéré de poser la question au ministère de l’intérieur qui a en charge l’administration intérieure des communes et provinces. N.B.
Burundi - Tanzanie - Santé
Des cas de diarrhées s’observent dans le camp de Nduta
Nduta, le 12 novembre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de ce camp de réfugiés burundais, cela fait une semaine qu’au camp de refugies de Nduta, en Tanzanie, l’on connait des cas des enfants qui souffrent de diarrhée. Les latrines publiques sont débordées et sont à l’origine des maladies des mains sales.
Les réfugiés interpellent le Hcr pour intervenir afin de limiter les dégâts. On observe ces déchets partout, que ce soit dans les allées, devant les maisons, devant les salles de classe et devant les centres de santé, ce qui est un facteur d’aggravation et de propagation de ces maladies.
Selon nos sources, un volontaire médical a dit que depuis le début de cette semaine, le centre de santé ne reçoit que des enfants qui souffrent de la diarrhée, qui constituent à eux seuls, plus de 90 % de cas.
D’après le témoignage d’un réfugié, ils ont saisi le conseil norvégien pour les réfugiés, chargé d’hygiène et des constructions publiques, pour demander de leur construire des latrines, mais cette Ong a répondu par la négative, arguant qu’elle n’a plus de pouvoir de décision seule pour prendre cette question en mains.
La population craint de mourir par les maladies des mains sales car les gens n’ont pas peur de se soulager n’ importe où. Ils demandent au Hcr de prendre la question en main. Signalons que le camp de Nduta en Tanzanie loge70000 refugies Burundais. A la question de savoir pourquoi les habitants se soulagent un peu partout, ils répondent qu’ils n’ont pas de choix. N.B.
Burundi - Salubrité
La commune de Mukaza lance officiellement l’implantation des poubelles publiques
Bujumbura, le 12 novembre 2020 (Net Press) . L’administrateur de la commune Mukaza, Rénovât Sindayihebura, a lancé officiellement l’implantation des poubelles publiques ce jeudi 12 novembre. Selon cette autorité, ce projet vise à l’amélioration des conditions d’hygiène au centre-ville de Bujumbura .
Rénovât Sindayihebura dit que son administration, pour l’amélioration de l’environnement, procédera au curage des caniveaux bouchés par des plastiques et des sachets. Le lancement officiel de cette activité vise donc à contrecarrer l’insalubrité de la ville de Bujumbura où 20 poubelles d’une valeur de 12 millions de nos francs seront installés dans les différents coins du centre-ville de Bujumbura. Cette autorité dit que ces poubelles ne constituent pas le dépotoir des déchets ménagers et demande à la population de bien utiliser ces poubelles pour son bien-être.
A la question de savoir si son administration prévoit l’implantation des latrines publiques, Rénovât Sindayihebura dit que ce projet est sur la table de négociations et constitue les perspectives d’avenir de son administration. N.R.
Burundi - Rdc - Réfugiés
Rapatriement de 300 réfugiés burundais venus du Sud-Kivu
Uvira, le 12 novembre 2020 (Net Press) . Ce mercredi 11 novembre, au centre de transit de Kavimvira, sur le territoire d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu en Rdc, 300 refugiés burundais qui y étaient installés ont regagné leur pays.
Ce qui fait le bilan de 1.800 refugies burundais qui sont rentrés depuis septembre dernier. Cette activité a été conjointement facilitée par le Hcr et la commission congolaise en charge des réfugiés. Ces derniers sont originaires des provinces de Bubanza, à l’Ouest, de Cibitoke au Nord-ouest et de Cankuzo, à l’Est du pays.
Signalons que c’est la quatrième vague de rapatriement des réfugiés en provenance du Sud Kivu, ce qui porte l’effectif total de 1.883 rapatriés.
D’après nos sources, il y a ceux des autres sites du Sud Kivu comme ceux des camps de Lusenda et de Mulongwe qui veulent eux aussi rentrer mais que les agences qui s’occupent du rapatriement leur ont dit d’attendre car les routes sont impraticables pendant ce moment de pluviosité. N.B.
Burundi - Usa - Elections
"Faute de preuves, les avocats de Trump sont en difficulté devant les tribunaux", dixit Rfi
Washington, le 12 novembre 2020 (Net Press) . Dès le lendemain de la proclamation de la victoire de Joe Biden, Donald Trump a promis de contester ces résultats en justice en dénonçant des fraudes à grande échelle. Problème pour le président sortant : ses avocats sont incapables de prouver ces fraudes électorales qu’ils prétendent avoir découvert. Toutes leurs procédures sont pour l’instant rejetées par les juges américains.
Faute de preuves devant les tribunaux, c’est souvent l’humiliation pour les avocats de Donald Trump. L’une des plus retentissantes est venue d’une cour fédérale de Pennsylvanie, quand le camp Trump demandait à la justice d’interrompre le comptage des voix parce que les observateurs républicains auraient été empêchés d’entrer dans le bureau électoral. Problème : à l’audience, l’avocat n’a aucun élément pour prouver cet incident.
Bien au contraire, le juge finit même par lui faire admettre que les observateurs républicains étaient, non seulement présents, mais qu’ils étaient même deux fois plus nombreux que les démocrates. « Donc pardon, mais quel est votre problème, en fait ? », demande alors le juge, lui-même nommé par un président républicain.
Une « RUMEUR »
Autre exemple dans un tribunal de Detroit, dans le Michigan. Des avocats du camp Trump lancent une plainte, parce que des bulletins auraient été validés deux jours après la date limite prévue par la loi. Leur source : un observateur qui n’a pas été témoin direct de la scène présumée. « Ok, c’est ce que j’appelle une rumeur », conclut le juge.
Résultat : à ce stade, une dizaine de plaintes pour fraudes et irrégularités déposées par la Maison Blanche ont été rejetées. Aucune n’a paru suffisamment sérieuse à un juge pour justifier l’ouverture d’une enquête. D.N.