Rumonge, le 17 novembre 2020 (Net Press) . Il s’appelle Augustin Nduwimana, agé de 37ans, auteur du vol perpétré dans l’usine de huilerie Savonor de Rumonge, au Sud-ouest du pays, dans la nuit du 6 au 7 novembre 2020. Il a été appréhendé sur la colline Kiramira, de la zone du même nom, dans la commune de Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Selon des informations qui sont parvenues à la rédaction, cette entité administrative est sa localité natale, ce qu’a confirmé le porte-parole au ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye. Il a dit qu’Augustin Nduwimana a été transporté sous bonne escorte jusqu’à Rumonge pour qu’il montre là où lui et ses coauteurs avaient conservé le coffre-fort volé.
Selon ce communicateur, arrivé à Rumonge, celui qu’il qualifie de « bandit » a montré le coffre-fort que la police a récupéré dans la quartier Nkayamba, en présence des cadres du Savonor. Celui-ci était défoncé au niveau de la chambre située sur la partie basse, la partie d’en haut n’étant pas détruite et contenant une somme de dix-huit millions cent soixante-quatre mille francs burundais (18.164.000 Fbu) avec 3 chèques de deux cent cinquante millions de nos francs (250.000.000 Fbu) qui ont été remis à la société Savonor.
Selon Pierre Nkurikiye, le dossier est en cour d’instruction. Une opinion contactée par la rédaction trouve que derrière ce vol, il y a de gros poissons qui se la coulent douce alors que les petits calibres sont interpellés. Pour elle, une somme colossale allait être détournée, n’eût été la vigilance de la police, mais les hauts cadres, qui pourraient être complices de cette tentative, ne sont pas inquiétés. N.R.
Burundi - Administration - Justice
Les employés de la Sogestal au tribunal du travail de Gitega
Gitega, le 17 novembre 2020 (Net Press) . C’était en mars dernier quand les employés de la Sogestal Kirimiro, (société de gestion des stations de lavage de café), ont été, à leurs yeux, licenciés abusivement suite à une crise financière de ladite société. Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement est actionnaire à concurrence de plus de 60% dans cette société, d’où il reste très lié à cette affaire.
Selon nos sources, le conflit entre les deux parties se trouve déjà pendant devant la justice et c’est dans ce contexte qu’une audience publique au niveau du tribunal de travail était prévue dans la capitale politique Gitega en date du lundi 16 novembre dernier. Mais le constat est que le ministère de tutelle ne s’est pas présenté à ce rendez-vous judiciaire.
Le président du siège a fait savoir que le ministère en charge de l’agriculture et de l’élevage a refusé de signer l’assignation. Les gens se demandent alors l’image que les membres du gouvernement ont de la justice car il est impensable que des autorités ministérielles refusent de signer une assignation.
L’on saura que anciens employés de la Sogestal Kirimiro commencent à désespérer au moment où l’on entend ici et là que le gouvernement est responsable et qu’il entend protéger tout le monde sans exception. Signalons que deux cent vingt-sept employés réclament une indemnité de licenciement équivalant à deux milliards et demi de nos francs. L’audience a été reportée sine die. N.B.
Burundi - France - Coopération
Le président de la République reçoit en audience l’ambassadeur de France au Burundi
Gitega, le 17 novembre 2020 (Net Press). Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin l’ambassadeur de France au Burundi, Stéphane Gruenberg. Celui-ci était porteur d’une invitation de son pays sur la conférence virtuelle, internationale sur l’environnement qui se tiendra à Paris au mois de décembre prochain. Cette dernière a été conjointement préparée par la France et l’Angleterre.
En dehors de cette invitation, les deux hommes ont échangé sur les relations bilatérales entre la France et le Burundi. D’après le numéro un burundais, ce pays intéresse au plus haut point car il a une place de choix dans le concert de l’Union européenne. La partie burundaise a exposé ses objectifs et ses réalisations en matière de lutte contre le coronavirus, l’augmentation de la croissance économique, le projet de développement des jeunes, la promotion de l’agriculture et de l’élevage, etc.
De son côté, l’ambassadeur Gruenberg a indiqué qu’il sera toujours en contact avec son pays pour promouvoir les bonnes relations bilatérales, dans une ambiance de souveraineté du Burundi afin qu’il y ait des relations gagnant - gagnant entre les deux parties. L’on saura que la France, sous la présidence de François Hollande, a signé l’accord de Paris, qui est le premier accord mondial sur le climat et le réchauffement climatique. Il a été signé le 22 avril 2016 à New York aux Etats-Unis et entré en vigueur le 4 novembre de la même année. J.M.
Burundi - Rdc - Sécurité
Trois rebelles burundais succombés dans un affrontement avec l’armée congolaise
Uvira, le 17 novembre 2020 (Net Press) . Ce lundi 16 novembre 2020, un affrontement entre l’armée congolaise et les rebelles burundais a eu lieu à l’est de la République démocratique du Congo, plus précisément dans la province du Sud-Kivu. Trois rebelles ont été neutralisés, deux tués et un autre capturé, a déclaré le capitaine Dieudonné Kaseruka, porte-parole de l’armée congolaise dans la province du Sud-Kivu.
Les premiers affrontements remontent à samedi 14 novembre à Rukobe dans le territoire d’Uvira, au Sud-Kivu. Les rebelles burundais ont voulu piller les bétails de la localité et des médicaments dans un centre de santé avoisinant, selon les mêmes sources. Ils en ont été empêchés par les forces de l’ordre.
Une autre source indépendante dit que les assaillants sont tombés dans une embuscade de l’armée régulière congolaise en pleine patrouille. Signalons que le Fnl (force nationale de libération), différent de la branche dirigée par Jacques Bigirimana, fait partie d’une centaine de groupes armés qui pullulent à l’est de la République démocratique du Congo. N.B.
Burundi - Tanzanie - Santé
Des cas de diarrhées s’observent dans le camp de Nduta
Nduta, le 17 novembre 2020 (Net Press) . Cela fait une semaine qu’au camp de refugies de Nduta en Tanzanie, l’on connait des cas des enfants qui souffrent de diarrhée. Les latrines publiques sont débordées et sont à l’origine des maladies des mains sales. Les réfugiés interpellent le Hcr pour intervenir afin de limiter les dégâts.
On observe ces déchets partout, que ce soit dans les allées, devant les maisons, devant les salles de classe et devant les centres de santé. Selon nos sources, un volontaire médical a dit que depuis le début de cette semaine, le centre de santé ne reçoit que des enfants qui souffrent de la diarrhée pour plus de 90 %.
D’après le témoignage d’un réfugié, ils ont saisi le conseil norvégien pour les réfugiés, chargé d’hygiène et des constructions publiques pour lui demander de leur construire des latrines, mais cette Ong a fait savoir qu’elle n’a plus de pouvoir de décision à elle seule pour prendre cette question en main.
La population craint de mourir suite aux maladies des mains sales car les gens n’ont pas peur de se soulager n’importe où. Ils demandent au Hcr de prendre la question en mains. Signalons que le camp de Nduta en Tanzanie loge 70000 réfugiés burundais. D’autres analystes trouvent également que le Covid-19 est un handicap majeur car il frappe les pays du Nord, qui sont pour la plupart des pays donateurs. N.B.