Muramvya, le 18 novembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que la route nationale n° 2, Bugarama - Muramvya - Gitega, dans sa section de Bugarama à Muramvya, s’est abîmée et qu’elle est devenue impraticable depuis ce matin. Selon ceux qui ont été sur place, même un piéton ne peut pas passer à cet endroit car la route s’est complètement détruite.
D’après des informations des experts en matière de routes, une petite rivière du nom de Nyabuhura, à quelques 3 kilomètres de Bugarama, dans la localité de Mpehe, a dévié de son lit suite aux pluies abondantes qui s’observent dans la région depuis le début de la saison pluvieuse.
Ceux qui devaient se rendre à Gitega étaient obligés d’emprunter la route Bugarama - Bukeye et virer au niveau de Kibogoye afin de rejoindre le centre de la province de Muramvya. Les autorités provinciales, communales et le ministre de tutelle se sont rendu sur les lieux pour constater les faits.
L’autorité ministérielle a indiqué que l’urgent est de créer un passage provisoire pour que le trafic se poursuive. Il l’a dit car il a reconnu que cette route est très sollicitée par des véhicules qui se rendent aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur. Il estime que les travaux de dépannage pourraient prendre de 4 jours à une semaine.
Les chauffeurs rusés ont pris la direction d’Ijenda, dans la province de Bujumbura dit rural, sur la route nationale n° 7. La rédaction a rencontré des gens qui sont venus de l’intérieur du pays ce matin et qui sont passés par cette route. Ils font savoir qu’il y a une circulation jamais vue auparavant. Ils ignoraient que les deux autres voies sont bloquées. J.M.
Burundi - Justice
Quand le ministère public se contredit... !
Bururi, le 18 novembre 2020 (Net Press) . Il s’agit d’une affaire rocambolesque d’un homme du nom de Kagezi, de la colline Muhweza, en commune de Rutovu, dans la province de Bururi, au Sud du pays, qui a laissé un domaine unique où il a installé ses deux femmes, à savoir Sumwana et Ntibakabiri.
Les descendants de cet homme issus des deux femmes ne sont pas parvenus à partager équitablement le domaine et il a fallu que la justice intervienne pour trancher. C’est dans ce contexte que les parties se sont érigées, celle de Sévérin Mbanganyi et de Nicaise Nimenya, tous les deux fils de Kagezi.
Au niveau du tribunal de résidence de Rutovu, dans un dossier numéro RC 3154, ce dernier s’est prononcé, annonçant que le camp de Sévérin Mbaganyi a perdu le procès et que par conséquent, la propriété devait être partagée en deux parties équitables. Selon des informations à la disposition de la rédaction, ce jugement avait été rendu par des notables qui connaissent le domaine foncier sous litige.
Non contente de la décision du tribunal de résidence, la partie Sévérin Mbanganyi a interjeté appel au tribunal de grande instance de Bururi. Selon des proches de ce dossier, ce tribunal a modifié l’objet du litige, ce qui a créé des soupçons dans la famille qui avait gagné le procès au tribunal de résidence.
A ce niveau, le dossier a pris le numéro RCA 14.053, la situation a changé car la succession Nicaise Nimenya, contre toute attente, a perdu le procès, le tribunal ayant annulé le premier jugement. Pour le moment, le dossier se trouve en appel au parquet de Bururi et cette famille demande que la cour d’appel procède à l’annulation du jugement rendu public par le tribunal de grande instance de Bururi.
Elle demande également à ce que le premier jugement rendu par le tribunal de résidence de Rutovu soit mis en exécution. Elle demande enfin que la cour d’appel de Bururi fasse le déplacement sur le domaine en conflit situé dans la commune de Rutovu pour plus de clarté dans ce dossier.
Des habitants de la colline Muhweza, surtout les notables qui avaient siégé au tribunal de résidence, ne comprennent pas comment le tribunal de grande instance peut modifier les données du premier jugement car, sous d’autres cieux, le ministère public est le même, de la résidence à la cour suprême. N.R.
Burundi - Ua - Commerce
Burundi : vers un processus d’intégration régionale
Bujumbura, le 18 novembre 2020 (Net Press) . Ce mardi 17 novembre 2020, a eu lieu un atelier de lancement et de consultation nationale pour l’élaboration de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’accord zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF).
C’est dans l’optique d’élaborer les stratégies nationales nécessaires pour identifier des marchandises de valeurs que le pays possède et des marchandises qu’on peut exporter.
Il y aura échange de marchandises, exploitation d’autres opportunités d’investissement et de renforcement de la libre circulation des biens et des hommes d’affaires pratiquant ce commerce, a déclaré le secrétaire permanent du ministère de commerce et de l’industrie qui a ouvert cet atelier.
Signalons que le lancement de la signature de l’accord de la zone de libre-échange continentale Africaine a eu lieu à Kigali au Rwanda le 21 mars 2018. Sur 55 pays, le Burundi et le 54e pays qui fait partie des Etats membres de l’Union africaine mais qui n’a pas encore ratifié cet accord. Un effectif total de 32 Etats seulement ont ratifié cet accord.
Les participants ont demandé de travailler aussi bien dans les villes qu’à l’intérieur du pays pour tenir compte aux idées de la population. Cette initiative a été envisagée dans le but de l’autonomisation de l’Afrique, qui, comme d’aucuns le savent, est toujours présentée comme un continent incapable de se développer par lui-même. N.B.
Burundi - Médias - Anniversaire
La radio Isanganiro souffle ses 18 bougies
Bujumbura, le 18 novembre 2020 (Net Press) . Selon des informations émanant de la radio Isanganiro, cette dernière vient de fêter aujourd’hui ses 18 ans d’existence. C’est un parcours de combattant qu’a connu cette radio car, de par le passé, tout n’a pas été que rose. L’on se souvient que l’un de ses anciens directeurs, Mathias Manirakiza, a été emprisonné, victime de l’incompréhension entre les autorités politiques de l’époque et les médias de plus en plus indépendants par rapport aux pouvoirs publics.
Quand bien même cette station a essayé de contacter diverses opinions possibles, professionnalisme oblige, une certaine opinion était satisfaite au moment où une autre la traitait de tous les maux. Il y en a qui avançaient même que la radio n’a plus d’’informations fiables mais au regard de plusieurs études qui ont été menées sur la visibilité des médias, la radio Isanganiro était parmi les radios les plus écoutées de ce pays.
L’on en veut pour preuve cet ouvrage intitulé "Audit des médias par les médias", publié en 2013 par Willy Nindorera, Sylvie Capitant et Tharcisse Ndarugirire. Ils évoquent un pluralisme encadré, les frontières du paysage médiatique et s’interrogent si le paysage est stabilisé en 2013. Ces auteurs parlent également des médias et de Ntic, la présence en ligne des médias traditionnels où la radio Isanganiro apparaît tout le temps dans cette mutation en cours.
L’on ne peut pas enfin oublier le grand cauchemar de la radio Isanganiro survenu en 2015 au lendemain de la tentative de putsch. Comme les autres radio publique africaine, radio Bonesha Fm et radio et télévision Renaissance, elle a été détruite avant d’être fermée pendant quelques mois. Ch.N.
Burundi - Santé
La poliomyélite fait rage à Muyinga
Muyinga, le 18 novembre (Net Press) . Selon nos confrères de la radio Isanganiro, plus de 40 personnes sont atteintes de la poliomyélite ces derniers jours. La population ne connaît pas son origine. Certains pensent que le mouvement de va-et-vient des gens en provenance du Congo peut être à l’origine de la maladie.
Pour question de précautions à prendre, le médecin provincial dit qu’ils sont au travail, il interpelle la population d’aller vite se faire soigner une fois que les symptômes apparaissent qui sont entre autres : les petits boutons sur tout le corps, la fièvre,…il ajoute que la maladie guérit facilement pour ceux qui ont déjà eu le vaccin.
Parmi ceux qui sont atteints de la maladie, beaucoup sont les enfants mais il y a exceptionnellement un homme et une femme. Les malades sont majoritairement de la commune Muyinga mais il y a un malade de la commune Giteranyi et un autre patient de Gashoho. N.B.