Bujumbura, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Ce matin, vers 6 heures, un corps sans vie d’un certain Adronis Niyonkuru, âgé de 42 ans, a été découvert dans la zone de Gihosha, commune Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, plus exactement à Gisandema.
Nous apprenons que cet homme était originaire de la commune Mugina, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Son corps était pendu sous un petit pont séparant les quartiers Muyaga et Nyabagere. Ceux qui ont reconnu le mort ont eu le réflexe d’aller annoncer la triste nouvelle à sa concubine, Denise Mukamana, âgée de 36 ans.
Ils furent désagréablement surpris de trouver qu’elle était elle aussi morte dans sa chambre à coucher, avec une blessure au niveau du cou, ce qui veut dire qu’elle a été poignardée. A côté de son cadavre, il y avait un écrit où l’on pouvait lire que le défunt Niyonkuru est l’auteur de ce crime au motif que cette dernière allait le quitter pour vivre avec un autre homme.
L’officier de police judiciaire qui a fait le constat a indiqué que des enquêtes ont commencé pour vérifier si l’homme est bel et bien le meurtrier de sa concubine et s’il s’est réellement donné la mort. La police de protection civile et l’administration ont transporté les corps sans vie vers la morgue. Une information indépendante rapporte que le couple laisse des enfants en bas âge. N.R.
Burundi - Droit de l’Enfant
La Sogepae s’exprime face aux violences faites aux enfants
Bujumbura, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Le 19 novembre de chaque année, c’est la journée internationale des violences faites aux enfants. Le directeur de la Sogepae, David Ninganza, a dit que faire travailler les enfants, vendre les enfants à l’étranger, s’approprier de leurs successions…et bien d’autres violences, tels sont les mauvais traitements, inhumains et dégradants à l’endroit des enfants.
Le rôle de chacun pour faire face à ces violences, David Ninganza dit que l’Etat doit mobiliser toutes les structures, de la base au sommet, pour s’occuper de ces enfants et de donner le rapport. Il interpelle les parents et les familles de s’occuper de l’éducation des enfants à défaut de quoi ils seraient punis.
Pour les parentés qui veulent s’accaparer de la succession des enfants dont leurs parents sont défaillants, le conseil familial doit se réunir et porter plainte devant la juridiction compétente. Il interpelle les parents, l’administration, la police des mineurs, les associations qui s’occupent des enfants de conjuguer leurs effort pour le bien-être de l’enfant. N.B.
Burundi - Ouganda - Coopération
Audience de l’ambassadeur de l’Ouganda auprès du président de la République
Gitega, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a reçu ce matin en audience l’ambassadeur de l’Ouganda au Burundi, Matayo Kyaligonza. Les deux hommes ont échangé sur la relance des relations bilatérales entre les deux pays, qui sont membres de la communauté de l’Afrique de l’Est.
Ils ont également évoqué la libre circulation des personnes et des biens dans les deux pays, surtout que leurs ressortissants n’ont pas besoin de visas pour voyager. L’ambassadeur Matayo Kyaligonza a profité de cette occasion pour féliciter le président de la République pour la confiance que le peuple a placé en lui par le biais des élections.
Il a indiqué que la situation sécuritaire est actuellement bonne dans le pays, que les élections se sont bien déroulées et que la pandémie du coronavirus a été maîtrisée dans notre pays. Il a informé son hôte que l’Ouganda est l’un des premiers producteurs de banane et qu’il vend ce produit un peu partout dans le monde et que le Burundi peut lui aussi en profiter. J.M.
Burundi - Administration
Vers la relance de l’Onatel en agonie ?
Bujumbura, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a visité l’office national des télécommunications, Onatel, une société paraétatique où l’Etat est actionnaire à 100%. Le constat n’est pas reluisant car cette entreprise commerciale travaille à perte depuis 2015.
Selon des responsables du ministère de tutelle, en 2015, l’Onatel a enregistré une perte de plus de 3 milliards de nos francs au moment où les chiffres de l’année dernière montrent qu’elle a perdu plus de 10 milliards de francs burundais, a indiqué la ministre chargée de la communication, Marie Chantal Nijimbere.
Elle a en outre annoncé que l’entreprise Onatel a contracté des dettes avec des fois incapacité de les rembourser et des risques de pénalités bancaires. Selon la ministre, les arriérés sont chiffrés à plus de 117 milliards de francs burundais, ce qui montre très clairement que la société est en voie de faillite si rien n’est fait dans l’immédiat.
Le premier ministre Bunyoni a suggéré 7 mesures d’urgence, dont la mise en place d’une commission chargée de mettre au clair l’état de santé financière de l’entreprise. Elle a 30 jours pour donner un rapport. Il y a également la suspension des contrats ou alors des accords qui sont tombés en désuétude. D.N.
Burundi - Commerce
Des orpailleurs reprochent aux autorités de se monopoliser l’extraction de l’or
Kirundo, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Ces jours-ci, la police organise des fouilles dans les communes de Gitobe et Bwabarangwe tout près des sites d’extraction de l’or de Baziro et de Kabuyenge. Nous sommes en province de Kirundo, au Nord du pays, qui fait frontière avec le Rwanda.
D’après nos sources, des lingots d’or ont été saisis lors de cette opération. L’autorité provinciale met en garde les orpailleurs qu’il accuse de vol clandestin. La même source dit que la grande quantité de l’or se vend dans le pays voisin qui est le Rwanda contre la volonté des autorités.
Les commerçants qui font le trafic de l’or accusent les autorités d’exclure les anciens orpailleurs au détriment de nouveaux extracteurs. Tout a commencé quand la police a trouvé des gammes d’or chez un extracteur de Gitobe, ce qui avait poussé l’autorité provinciale à ordonner la police à faire une fouille dans ces localités. N.B.
Burundi - Levée de deuil
Colonel Léonidas Ntibamfashe : des réminiscences d’un neveu
Bujumbura, le 19 novembre 2020 (Net Press) . La levée de deuil définitive de feu colonel Léonidas Ntibamfashe aura lieu ce dimanche 22 novembre 2020 au Mess des officiers, Garnison de Bujumbura, salles A et B. Son neveu, en la personne d’ambassadeur Claude Nimubona Gatogato, qui sera à 15.000 kilomètres du lieu des cérémonies ce jour-là, essaye de se rappeler de son oncle.
En date du 22 novembre 2020, une année se sera écoulée jour pour jour après le départ pour l’Eternité de cet illustre officier supérieur. C’est un homme qui avait franchi tous les échelons de la vie car, outre sa carrière de militaire, il avait fait ses études en ex Urss, avait fondé son foyer et de cette union, il avait eu des enfants et de petits enfants, avant de passer de vie à trépas à l’âge respectable de 68 ans.
Feu colonel Léonidas Ntibamfashe était un tonton d’un calme olympien, se rappelle l’ambassadeur Claude Nimubona Gatogato. Il était également un très bon amateur des jeux d’échec du fait qu’il avait séjourné au pays de Vladimir Poutine. C’était un tonton rassembleur, qui plaçait sa famille au-dessus de tout et qui ne ménageait aucun effort pour son bien-être, une qualité qui restera gravée dans la mémoire des siens, a martelé le neveu père de famille vivant au Canada.
Les petits enfants de ses frères le surnommaient « Sokuru de Bujumbura akundana » qui veut dire notre grand-père de Bujumbura très aimable. Parce que chaque fois qu’il allait à l’intérieur du pays, il leur apportait des friandises. Il en était de même pour ses neveux et nièces qui le chérissaient beaucoup et l’appelaient amicalement « Ryarya », qui veut dire tonton en russe. Ils étaient ses vrais amis malgré la différence d’âge.
L’ambassadeur est d’ailleurs convaincu que la mort n’aura pas le dernier mot car, si elle croit qu’elle l’a emporté, - ce qui est physiquement vrai -, sa personnalité, ses faits et gestes ainsi que son amour pour le prochain sont restés intacts dans la mémoire de ce neveu et de la famille du défunt au sens restreint tout comme au sens large. Signalons que les cérémonies de levée de deuil définitive débuteront par une messe en sa mémoire qui sera célébrée à la Cathédrale Regina Mundi à partir de 12 heures. Ch.N.
Burundi - Tanzanie - Sécurité
Couvre-feu au camp de Nyarugusu
Nyarugusu, le 19 novembre 2020 (Net Press) . Tout a commencé le week-end dernier où la police tanzanienne a imposé un couvre-feu aux réfugiés burundais dans un camp de Nyarugusu. La police n’a pas expliqué les motifs d’une telle mesure au moment où les concernés l’attendaient le moins.
Selon nos sources, les policiers ont reçu un ordre que le couvre-feu débutera chaque fois à 19h, 20 heures, heure de Bujumbura, ce qui est très difficile pour le camp de Nyarugusu où à cette heure-là, il y a encore trop de mouvements car les gens qui viennent du travail sont encore en route. Les autres sont en train de s’approvisionner sur les stands et les boutiques avoisinantes pour préparer les repas de la soirée. Ils trouvent que cette mesure est une autre forme de les malmener.
Les réfugiés ont écrit au représentant du Hcr en Tanzanie pour demander secours et respect de la dignité humaine. Il faut noter que la semaine dernière, les représentants onusiens et les autres intervenants ont organisé une visite dans le camp de Nyarugusu et ont reçu la copie de la lettre. N.B.