Gitega, le 21 novembre 2020 (Net Press) . Un cadavre d’une femme a été découvert dans l’après-midi de ce 20 novembre dans un ruisseau situé dans la commune de Gitega, au Centre du pays. Cette femme n’a pas été identifiée par les habitants de la localité, ce qui a fait dire à certains qu’elle aurait été tuée ailleurs et son corps sans vie jeté dans ce ruisseau.
D’autres avancent une noyade sans toutefois en donner la moindre preuve. De leur côté, des éléments de la police de protection civile ainsi que des membres de la Croix Rouge ont acheminé le corps de la femme dans la morgue de l’hôpital de Gitega.
Le même scénario s’est présenté hier matin dans la province de Rugombo, au Nord-ouest du pays, où un corps sans vie d’un fournisseur de moellons a été retrouvé sur la 9ème transversale, sur la colline Rusiga de la commune de Rugombo. Les habitants de cette province demandent avec insistance qu’il y ait des enquêtes pour identifier les morts répétitives dans des circonstances non élucidées.
L’on saura que plus de 20 corps ont été découverts dans cette province depuis le mois d’octobre dernier et la plupart d’entre eux sont charriés par la rivière Rusizi qui sépare le Burundi de la République démocratique du Congo. Comme d’habitude dans cette entité provinciale, l’administration locale a ordonné son enterrement immédiat. Ch.N.
Burundi - Politique - Opinion
Propagande déguisée du Cndd-Fdd à travers l’association Sangwe, selon une opinion !
Bujumbura, le 21 novembre 2020 (Net Press). L’association Sangwe, cette organisation créée sous l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza, qui avait comme objectif la promotion du bien-être de la population entière sans discrimination aucune, risque de dévier de sa mission, selon une opinion de la capitale économique.
En effet, aux yeux de tout passant au centre-ville de Bujumbura, un kiosque situé tout près du palais des arts et de la culture, entonnait ce matin des chansons qui glorifient le parti au pouvoir, le Cndd-Fdd, ce qui a laissé entendre, selon toujours la même opinion, que cette association est sous la botte du parti aux affaires.
Les mêmes hommes curieux estiment que ce kiosque est devenu un canal de transmission de l’idéologie du parti de l’Aigle car il y avait des messages rappelant les événements de 1972 et d’autres faits qui ne sont pas les bienvenus pour ceux qui croient à l’unification pour un Burundi prospère.
Interrogé à ce sujet, le responsable de ce kiosque qui vend des articles variés a dit que les chansons qui louent la formation politique aux affaires sont autorisées d’être entonnées d’autant plus que ce samedi, c’est le jour de la clôture, dans la province de Karusi, de la semaine commémorative des anciens combattants du Cndd-Fdd tués sur le champs de bataille.
L’on saura que la même semaine a été vivement critiquée par des éléments non membres du Cndd-Fdd, que ce soit des partis politiques de l’opposition, de l’ancienne armée mono ethnique tutsi dite ex-Fab ou alors des anciens mouvements armés comme le Cnl ou les Fnl, des branches autres que celle de Jacques Bigirimana.
Tout ce monde estimait que la commémoration était sélective et cela a été plus clair aujourd’hui car la plupart de ceux qui ont répondu présents aux cérémonies de la commune Buhiga portaient des uniformes du parti au pouvoir au moment où d’autres, de loin les plus nombreux, portaient des tricots portant l’effigie de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza. N.R.
Burundi - Rwanda - Commerce
Le commerce clandestin persiste sur les frontières du Burundi avec le Rwanda
Kirundo, le 21 novembre 2020 (Net Press) . Les chefs collinaires seront taxés de fraudeurs une fois qu’ils ne dénoncent pas ces gens qui font le commerce clandestin. C’est les propos du gouverneur de la province Kirundo, Albert Hatungimana, qui met en garde les commerçants exerçant le commerce clandestin et les chefs collinaires de la province sur les collines frontalières avec le Rwanda.
Il demande aux chefs de collines de dénoncer ces fraudes, si non ils seront punis comme ceux qui font la fraude. Les collinaires demandent quant à eux d’être protégés une fois qu’ils dénoncent les fraudeurs et de confectionner des dossiers pour les punir au lieu de les faire sortir car les collinaires sont malmenés par les familles des fraudeurs ou le fraudeur lui-même une fois sorti de la prison, comme le témoigne l’un des chefs collinaires qui a dénoncé une telle pratique.
Selon des informations en provenance de cette province du Nord du pays, la fraude est constituée par des habits, mais également par des minerais comme l’or ou on a saisi 160g de ce produit en commune Bwambarangwe, toujours dans cette province, qu’on allait vendre clandestinement au Rwanda.
Un expert en économie contacté par la rédaction a indiqué que ce n’est pas les sanctions qui vont dissuader les populations frontalières en ce qui concerne le commerce clandestin. En effet, a-t-il poursuivi, la monnaie rwandaise est plus forte que celle de notre pays, si bien qu’avec 100 francs rwandais, l’on a pratiquement l’équivalent de 300 Fbu. En d’autres termes, la vente des produits u Rwanda est plus juteuse que la même pratique ici au Burundi, surtout que chez tout commerçant, c’est l’intérêt qui compte.
Il propose qu’il y ait libéralisation du commerce sur les frontières, qu’il y ait paiement des taxes en bonne et due forme pour que la fraude cesse. Et de rappeler l’époque où les mandarines étaient librement vendues au Rwanda avant la détérioration des relations entre les deux pays. Il n’y avait pratiquement pas de fraude dans ce domaine et toutes les parties étaient satisfaites. D’où le gouvernement, au lieu de sanctionner, devrait trouver un mécanisme qui puisse garantir un commerce légal entre les deux pays pour l’intérêt de leurs peuples. N.B.
Burundi - Rapatriement - Administration
Fonctionnaires burundais rapatriés : qui va à la chasse perd sa place !
Bujumbura, le 21 novembre 2020 (Net Press) . Selon des informations officielles, plus de 106.000 Burundais qui avaient fui le pays en 2015 sont rentrés depuis 2017. Parmi eux, des fonctionnaires de l’Etat dont la réintégration dans leurs fonctions n’est pas automatique car ils ont été remplacés dans l’entre-temps.
Les mêmes informations indiquent qu’ils doivent écrire une lettre de demande de réintégration à celui ou celle qui était leur supérieur hiérarchique avant leur fuite et ils attendent la réponse. Or, comme il n’y a pas de places dans l’administration, ils doivent attendre que celle-ci soit disponible.
Mais au mieux, on les encourage de se trouver du travail sans nécessairement attendre une offre de la part de l’Etat. Il faut mentionner ici que ceux qui ont la chance d’être réintégrés sont très peu nombreux. J.M.
Burundi - Usa - Politique
"Présidentielle américaine : 15 jours après sa défaite, Trump est toujours enfermé dans le déni", dixit Rfi
Washington, le 21 novembre 2020 (Net Press) . Cela fait deux semaines ce samedi que Joe Biden a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle aux États-Unis, mais Donald Trump refuse toujours d’accepter sa défaite et bloque tout le processus de transition qui se met habituellement en place entre deux administrations qui doivent se succéder. Le président reste convaincu qu’il lui est possible de renverser les urnes, même si aucune des actions judiciaires qu’il a engagées ne lui offre cette option.
Chaque jour, Donald Trump poste sur son fil Twitter des messages sur les supposées fraudes massives qui ont entaché les élections. Reclus à la Maison Blanche, il interdit à son administration de communiquer avec l’équipe de Joe Biden. Ce vendredi, sa porte-parole Kayleigh Mc Enany a tenté de justifier l’attitude du président.
« Le président est très clair : il veut que tous les votes légaux soient comptés et être sûr que les votes illégaux ne le sont pas. Toutes les plaintes doivent être examinées », a-t-elle expliqué.
La plupart des actions judiciaires entamées par l’équipe de campagne du président ont échoué, faute de preuves ou de témoins crédibles. Mais Donald Trump, qui est apparu ce vendredi devant la presse sans répondre aux questions des journalistes, affiche toujours sa conviction d’avoir gagné et d’être victime d’un complot. « Les grandes entreprises pharmaceutiques ont dépensé des millions de dollars en publicités contre moi pendant la campagne que j’ai d’ailleurs remporté, on va le montrer », a-t-il notamment assuré.
À défaut de gagner devant les tribunaux, Donald Trump tente de faire pression sur les élus locaux. Le président a reçu ce vendredi les responsables républicains du Michigan chargés de la certification des résultats dans leur État. Une invitation qualifiée d’abus de pouvoir par le camp démocrate. D.N.