Bujumbura, le 25 novembre 2020 (Net Press) . Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, c’est vers 1h30 minutes du matin de ce mercredi 25 novembre 2020, à Gasekebuye, en commune urbaine de Muha, que deux criminels non encore identifiés armés d’un pistolet ont fait irruption dans la chambre à coucher de Thierry Kubwimana.
Selon les mêmes informations, ces derniers ont tiré à trois reprises sur la poitrine de Thierry Kubwimana un jeune marié de 29 ans. Il a été très vite dépêché à l’hôpital Bumerec situé à Kinindo Ouest où il a rendu son âme. Les bourreaux ont emporté avec eux son téléphone portable et deux paires de ses chaussures.
La police s’est rendue sur le lieu du crime et selon les premières informations, ce jeune homme vivait des soumissions de marchés, ce qui pourrait expliquer que cette mort aurait pour origine une concurrence. L’office de police judiciaire qui a fait le constat a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour identifier les criminels et savoir le mobile du crime. N.B.
Burundi - Un – Politique
Face à face Burundi - Onu : Deux points à l’ordre du jour...
Bujumbura, le 25 novembre 2020 (Net Press). Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience au palais Ntare Rushatsi une délégation de haut niveau de l’Onu conduite par l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies dans la région des grands lacs, Huang Xia. Leurs discussions étaient centrées sur l’extradition des présumés putschistes qui sont sur le sol rwandais et la liquidation du bureau de l’envoyé spécial pour le Burundi.
Dans son mot de bienvenue, le chef de l’Etat a dit que la situation du pays est calme et sécurisée sur tout le territoire national. Pour le moment, l’on définit les piliers et les axes d’intervention pour parvenir à la lutte contre la pauvreté et le développement du Burundi pour que, selon le numéro un burundais, chaque bouche ait à manger et chaque poche de l’argent.
Selon nos informations, Huang Xi était porteur de deux messages du secrétaire général de l’Onu, à savoir la fermeture formelle et la liquidation du bureau de l’envoyé spécial pour le Burundi ainsi que l’extradition des présumés putschistes qui se trouvent sur le territoire du Rwanda.
Ce diplomate onusien, s’adressant au président Ndayishimiye, a dit que le Rwanda a la ferme volonté de remettre les présumés putschistes aux autorités burundaises mais qu’il voudrait le faire par le biais d’un mécanisme, ce qui n’est pas convainquant pour Gitega qui a un point de vue différent.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a fait savoir qu’entre le Burundi et le Rwanda, il n’y a nul besoin de médiateur étranger car les deux peuples sont très proches et peuvent s’entendre d’autant plus que leurs langues sont presque similaires. Selon le président Ndayishimiye, l’unique contentieux entre le Burundi et le Rwanda réside dans le fait que ce pays héberge ces présumés putschistes, ce qui est le plus grand point de discorde.
Il a ajouté que les contacts visant la normalisation des relations bilatérales sont déjà en cours entre les autorités burundaises et rwandaises. Apres la rencontre entre les deux ministres en charge des affaires étrangères et les responsables des services de renseignement, le président Evariste Ndayishimiye a fait savoir qu’au mois de décembre, il est prévu une rencontre des ministres chargés de la justice pour parler des modalités pratiques en rapport avec les présumés putschistes .
Le président Evariste Ndayishimiye a rappelé que les Nations Unies sont bâties sur le respect de l’Etat de droit, la lutte contre l’impunité et le renforcement de la responsabilisation. De ce fait, ce serait demander une chose et son contraire en empruntant la voie de la négociation et de la complaisance dans le cas de ces personnes poursuivies par la justice burundaise pour des crimes commis, rappelant que, non seulement la justice ne se négocie pas, le non-respect de la légalité cause inexorablement des atteintes aux droits civils et politiques, et cela risquerait de condamner le peuple burundais en vue de sauver la face d’une poignée d’individus qui l’ont endeuillé.
l’Envoyé Spécial du secrétaire général de l’Onu a appris, séance tenante, que le Burundi garantira à ces présumés putschistes un procès juste et équitable comme c’est d’ailleurs le cas pour leurs co-accusés qui ont été jugés dans le plus grand respect de leurs droits. Certains d’entre eux ont même déjà écrit au chef de l’Etat pour solliciter une grâce présidentielle.
Sur le deuxième point, l’envoyé spécial a informé le président Ndayishimiye que le secrétaire général de l’Onu a pris bonne note de la volonté de la République du Burundi de fermer le bureau de l’envoyé spécial pour le Burundi avec effet au 31 décembre 2020. Il lui a cependant fait part de la requête faite par M. Antonio Guterres, d’accorder au secrétariat général de l’Onu un délai de 9 à 12 mois pour des formalités administratives.
Il s’agit ici des formalités logistiques et légales en rapport avec la fermeture et la liquidation, dont la résiliation des contrats du personnel local et international, le paiement des fournisseurs et l’épuration d’autres obligations financières, etc. Le président de la République a confié à son interlocuteur que les raisons qui avaient milité pour la création de ce bureau n’existent plus, raison pour laquelle le Burundi a pris la décision de la fermeture de ce Bureau.
Sur la requête de délai pour les formalités, le président Evariste Ndayishimiye a fait savoir qu’il marquait son accord, du moment que les deux parties comprennent de la même manière que ce bureau doit être fermé et liquidé. Il a estimé toutefois que ce sont des questions techniques qui ne devraient pas poser de problèmes, les techniciens burundais étant appelés à travailler avec ceux de l’Onu pour déterminer les délais nécessaires pour ces formalités ainsi que le chronogramme. N.R.
Burundi - Environnement
Des maisons menacées d’écroulement dans la zone de Kanyosha
Bujumbura, le 25 novembre 2020 (Net Press) . Des informations en provenance du Sud de la capitale économique indiquent que des maisons situées dans la localité de Nyabugete, phases II et III, zone Kanyosha, commune Muha, en mairie de Bujumbura, sont menacées d’éboulement suite aux eaux de ruissellement qui longent un caniveau d’eaux en provenance de Kizingwe Bihara vers le lac Tanganyika.
Il semble que la viabilisation de la place a été faite par deux sociétés distinctes et que les travaux de finissage n’auraient pas eu lieu suite aux pluies. La réception provisoire n’aurait pas eu lieu, d’où des menaces éventuelles de destruction. Les propriétaires de ces maisons demandent secours à l’Etat pour leurs maisons, mais surtout pour leurs familles. Ch.N.
Burundi - Elevage
Vers la stabilité permanente du bétail au courant de l’année prochaine
Gitega, le 25 novembre 2020 (Net Press) . L’administrateur de la commune Gitega, Dr Jacques Nduwimana, a organisé une réunion de sensibilisation sur la politique du gouvernement du Burundi de la stabilité permanente du bétail qui sera mise en application en octobre 2021. La loi régissant cette politique a été promulguée en 2018.
Il a mobilisé les éleveurs à planter les herbes qui serviront de nourriture pour le bétail. Il a ajouté que la stabilité va permettre un accroissement de la production dans le domaine de l’élevage. Lors de la réunion, ils ont profité de cette occasion pour accroitre la production du centre de collecte de lait, mini-laiterie de la commune de Gitega qui a été dotée par l’Etat via le projet Prodefi qui est en fonctions, il y a un an.
La mini-laiterie a permis aux éleveurs de Gitega de se grouper en associations afin de soumettre le lait à un dépistage éventuel des bactéries et des microbes nuisibles pour la sante. Cette mini-laiterie permet la commercialisation du lait sur toutes les collines de cette commune. N.B.
Burundi - Education
Minerval au lycée de Maramvya : le torchon brûle entre parents et éducateurs
Bujumbura, le 25 novembre 2020 (Net Press) . La direction du Lycée de Maramvya, commune Mutimbuzi, en province de Bujumbura et le conseil des parents n’accordent pas leurs violons sur l’ajustement du minerval qui passe de 90.000 à 110.000 Fbu et ce, sans le consensus de deux parties.
Selon un parent qui a requis l’anonymat, le représentant légal de cette école a pris une mesure visant la hausse du minerval dans les proportions susmentionnées sans la consultation préalable des parents d’élèves de cet établissements scolaire. Pour y parvenir, cette autorité a liquidé le conseil des parents, ce qui a provoqué la colère de ces derniers et de leurs enfants, élèves à cette école.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les activités de cette école sont paralysées et le conseil des parents, quoi que dissout, demande que cette mesure soit tout simplement annulée d’autant plus qu’elle n’a pas été convenue entre toutes les parties concernées.
Et dans la foulée, le ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, Gaspard Banyankimbona, à travers une correspondance adressée au président du comité des parents à l’école Etoile de Maramvya, écrit que son ministère avait envoyé une équipe d’inspecteurs du ministère qui a produit un rapport qui confirme le classement de l’école dans la catégorie A.
Dans cette correspondance, l’on peut lire que le processus de la fixation du minerval doit être un consensus entre l’école et les parents réunis en assemblée générale ou représentés par le comité des parents et sauf cas exceptionnel, en début d’année scolaire. Pour le cas d’espèce , dès lors que le premier trimestre scolaire 2020-2021 touche à sa fin, un éventuel ajustement du minerval ne pourrait intervenir qu’en début d’année scolaire de l’année prochaine.
Le Ministre Banyankimbona encourage les deux parties à engager un dialogue pour trouver un terrain d’entente pour l’intérêt supérieur des élèves. Nous apprenons que le représentant de cette école n’a pas respecté le mesure du ministère car certains élèves qui ont accepté de se conformer aux nouveaux tarifs ont regagné les bancs de l’école au moment où des tractations sont en cours pour revoir cet ajustement. N.R.
Burundi - Usa –Politique
Les Usa exigent désormais une caution aux touristes de certains pays, dont le Burundi
Washington, le 25 novembre 2020 (Net Press) . L’administration Trump a annoncé lundi 24 novembre une nouvelle réglementation qui obligera les touristes originaires d’une vingtaine de pays - dont 15 d’Afrique - à payer au préalable une caution en espèces comme condition à l’obtention d’un visa, selon une notification publiée dans le journal officiel du gouvernement américain.
La nouvelle règle entrera en vigueur à partir du 24 décembre et restera en place jusqu’au 24 juin 2021. Les citoyens de 15 pays africains devront verser une caution dont le montant varie entre 5 000 et 15 000 dollars américains. La mesure s’appliquera uniquement aux visas de type B1 (tourisme) et B2 (voyage d’affaires).
Selon nos informations, il appartiendra à chaque agent consulaire de déterminer la somme qui sera exigée comme dépôt de garantie d’un demandeur de visa. Les 15 pays africains visés sont l’Angola, le Burkina Faso, le Burundi, le Cap Vert, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Érythrée, la Gambie, la Guinée Bissau, le Liberia, la Libye, la Mauritanie, Sao Tomé et Principe, le Soudan et le Tchad.
En dehors de l’Afrique, les autres pays ciblés sont l’Afghanistan, le Bhoutan, l’Iran, la Syrie, le Laos et le Yémen. Selon le gouvernement américain, ces pays sont visés parce que leurs citoyens ont tendance à rester aux États-Unis même après l’expiration de leur visa temporaire. Il s’agit donc, d’après l’administration Trump, de dissuader ceux qui ne quittent pas le territoire américain à temps. Et selon la radio Bbc Grand Lacs, l’équipe de transition du président élu Joe Biden n’a pas répondu immédiatement à cette annonce. N.R.