Karusi, le 26 novembre 2020 Net Press) . Un certain Alexis Itangishaka, responsable des Imbonerakure dans la commune de Mutumba, province de Karusi, au Centre-est du pays, a été arrêté en date du 13 novembre dernier pour avoir violé une fillette de 12 ans et détenu depuis au cachot du commissariat provincial de la police.
Selon des informations dignes de foi, cette fille travaillait comme domestique et elle a été soupçonnée par Mme Itangishaka de coucher avec son mari, d’où elle l’a chassée. Arrivée chez ses parents, elle a tout raconté et ces derniers ont porté plainte contre le responsable des jeunes Imbonerakure.
Après l’émission du mandat d’arrêt pour viol, il s’est moqué de tout le monde, arguant qu’il ne peut pas être inquiété pour ce fait, ce qui gênait les autorités. Ce n’est qu’en date du 13 novembre qu’il a été interpellé presque de force car il avait toujours résisté contre des convocations. Les parents de la fille demandent une punition exemplaire et le paiement du salaire dont elle n’a pas bénéficié. D.N.
Burundi - Gabon - Coopération
Le président burundais attendu au Gabon !
Bujumbura, le 26 novembre 2020 (Net Press) . A travers un communiqué du bureau chargé de l’information et des communications à la présidence de la République du Burundi, rendu public ce mercredi 25 novembre, le président de la République, Evariste Ndayishimiye est attendu à Libreville au Gabon.
Selon toujours ce communiqué, le chef de l’Etat va participer au 18ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Ceeac, organisé au Gabon en date du 27 novembre 2020. Le numéro un burundais sera accompagné par la première, dame Angeline Ndayishimiye. N.R.
Burundi - Environnement
Trois ménages déménagent sur ordre de l’administrateur de la commune Muyinga
Muyinga, le 26 novembre 2020 (Net Press) . D’après nos confrères de la radio Isanganiro, ce jeudi 26 novembre 2020, trois ménages ont reçu un ordre émanant de l’administrateur de la commune Muyinga de déménager suite à leur proximité du ravin d’une trentaine de mètres de profondeur qui augmente du jour au lendemain.
Les ménages qui sont concernés parce cette menace sont au nombre de 8, mais les 3 ménages plus proches ont reçu un ordre de quitter les lieux au plus tard ce lundi 30 novembre. L’administrateur a supporté leur loyer pendant une durée de trois mois en attendant la construction de leurs maisons vers un autre endroit.
Ces ménages ont dit que c’est l’Etat qui devrait construire leurs maisons parce que le ravin est visité par beaucoup d’autorités depuis 2018, où la visite a été faite par le premier vice-président qui a demandé à ces ménages de changer de lieu d’habitation et rien n’est fait. La population demande que les travaux de réhabilitation du ravin puissent commencer le plus rapidement possible sinon, la route nationale N°6 sera impraticable. Du côté de l’administration, elle demande à la population de repiquer des plants antiérosifs et d’aménager les puis qui emmagasinent l’eau en attendant. N.B.
Burundi - Mali - Politique
L’ancien président de la République, Pierre Buyoya, donne la lumière sur sa démission
Bamako, le 26 novembre 2020 (Net Press) . L’ancien président de la République du Burundi, Pierre Buyoya, au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 25 novembre dans la capitale malienne, a fait savoir qu’à la suite de sa condamnation et de son propre gré, il a décidé de remettre le tablier au président de la commission de l’Union africaine, en tant que haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, en son âme et conscience. Il a jugé préférable de se libérer de ses responsabilités afin d’avoir toute la liberté de se défendre et de laver son honneur malgré des multiples entraves.
L’ancien président burundais Pierre Buyoya a dit qu’il y a quelques temps, la cour suprême de son pays a rendu un arrêt qu’il qualifie d’« arbitraire « et inique contre 17 anciens responsables politiques du Burundi, dont lui-même, dans lequel arrêt ils sont condamnés pour soi-disant avoir trempé dans l’assassinat du président Melchior Ndadaye, le 21 octobre 1993.
Selon Pierre Buyoya, le procès de l’assassinat du président Ndadaye, qu’ils ont intenté est vieux de 27 ans, il a été régulièrement instruit et jugé, mais surtout il est frappé de prescription, selon la loi burundaise. Pour des raisons qu’il ignore, les dirigeants de son pays ont instruit la justice de rouvrir le dossier et le plus curieux, selon l’ancien numéro un burundais, est que le tribunal a dressé tout un tas d’obstacles pour les empêcher de faire valoir leurs moyens de défense. Il a cité entre autres le refus de visas à leur avocats, refus à leurs avocats burundais d’accéder au dossier, refus de la greffe de réceptionner leurs dossiers d’appel, bref, selon Pierre Buyoya, tout a été orchestré pour leur condamner à huit clos.
L’ancien président Pierre Buyoya a profité de cette occasion pour redire solennellement qu’il est innocent des crimes dont on l’a accusé lors de ce qu’il qualifie de « parodie de justice « . Ce fut un procès qui a enfreint les droits élémentaires de la défense tels que prescrits par les lois burundaise et internationale.
L’assassinat du président Ndadaye et de ses collaborateurs survenus le 21 octobre 1993 a été un drame pour leurs familles et tout le peuple burundais. Selon Pierre Buyoya, ces actes odieux ont été suivis par des massacres interethniques qui n’ont connu d’égal que le génocide au Rwanda survenu quelques mois après, en avril 1994. Au moment de ces crimes, Pierre Buyoya dit qu’au moment de ces crimes, il n’était plus aux affaires. Selon lui, l’histoire retiendra qu’il avait cédé pacifiquement le pouvoir au président élu en juillet 1993.
Pierre Buyoya dit qu’il prend cette occasion donnée de rappeler qu’il avait accepté de céder le pouvoir sans aucune contrainte, une décision qui est rare en Afrique à cette époque. Et comme d’autres, il aurait pu choisir s’imposer par la force et refuser de reconnaitre sa défaite aux élections de 1993 ou refuser de partir au terme de son deuxième mandat en 2003.
Pierre Buyoya dit que ce fut un honneur de servir en tant que haut représentant de l’Union africaine dans ce pays qu’est le Mali et dans cette région du Sahel et au cours de ces 8 dernières années, Pierre Buyoya dit qu’il a apporté sa modeste contribution au nom de l’Union africaine dans la recherche de solution aux problèmes qui affectent les pays du Sahel en général et le Mali en particulier.
L’ancien président burundais dit qu’il saisit cette occasion pour remercier les dirigeants de l’Union africaine pour leur confiance placée en lui et qui l’a permis de participer aux efforts des uns et des autres afin de consolider la sécurité, la bonne gouvernance et le développement dans cette région.
Pierre Buyoya dit que cette conviction, il la tient de son expérience en matière de résolution des conflits à travers l’Afrique. Au Burundi d’abord, il a pu, à travers un processus de paix long et difficile, négocier et signer le 28 août 2000 l’accord d’Arusha et à la suite de ce dernier, le Burundi avait retrouvé la stabilité qui, malheureusement, a été rompue en 2015, quand le président de l’époque décida de violer les règles en rapport avec la limitation des mandats présidentiels à deux.
Pierre Buyoya dit qu’en Afrique, des années durant, des organisations internationales comme la Ceeac , l’Oif et l’Union Africaine lui on fait l’honneur en lui donnant l’opportunité de mettre son expérience a l’œuvre, à travers plusieurs missions de médiation, dans des pays comme le Soudan, la République centrafricaine et bien d’autres. Et d’ajouter qu’au moment de quitter ses fonctions, son honneur est terni par une condamnation qu’il qualifie d’« injuste ». Pierre Buyoya voudrait réitérer son engagement à continuer à user de tous ses moyens pour faire triompher la vérité, arguant qu’il a indiqué qu’il ferait appel de sa condamnation auprès des juridictions internationales. N.R.
Burundi - Recherche - Agriculture
L’IRRI remet les résultats de recherche au ministère de l’agriculture
Gitega, le 26 novembre 2020 (Net Press) . L’institut de recherche sur le Riz (IRRI) international research institute, à travers le ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique, a offert mardi le 24 novembre 2020 au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, des semences pré-base du riz équivalant à 3,5 tonnes et 35 tonnes de riz consommables destinés aux personnes vulnérables du ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre.
Ces 3,5 tonnes sont de 7 variétés, selon Joseph Bigirimana qui est à la tête de l’IRRI et chaque variété a un point diffèrent selon le besoin du riziculteur. Il a ajouté que ces pré-bases vont être multipliées par le ministère ayant l’agriculture dans ses attributions pour les redistribuer à son tour aux riziculteurs.
Quant à Gaspard Banyankimbona, le ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, il a fait savoir que cette production de l’IRRI servira de modèle aux autres 16 centres de recherches déjà présents et qui sont fonctionnels aux Burundi. Il a ajouté que les autres chercheurs doivent sortir de leur laboratoire et montrer leur ingéniosité afin de contribuer au développement du pays.
Deo Guide Rurema, ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, a salué la complémentarité et la vulgarisation de l’ingéniosité interministérielle qui ont pour objet d’augmenter la production afin de répondre à l’appel du gouvernement que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent. N.B.