Bujumbura, le 28 novembre 2020 (Net Press). Ils s’appellent Joram Hakizimana et Pascal Minani, ils ont été interpellé ce vendredi 27 novembre à propos de l’affaire de l’ajustement du minerval revu à la hausse de 90.000 à 110.000 Fbu à l’école étoile de Maramvya, en commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, selon le porte-parole au ministère de l’intérieur de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye.
D’après ce dernier, ce vendredi de 07h à 13 hoo, a l’école Etoile de Maramvya, quelques éléments de la police du commissariat communal de Mutimbuzi a géré un Sit in à caractère subversif organisé par une quarantaine de parents ayant des enfants à cette école. L’objectif de cette manifestation qu’il qualifie d’« émeute » était d’exiger la suspension de la mesure prise.
Ces éléments de la police et la direction de cet établissement scolaire ont tenté des solutions et propositions pacifiques sans succès, ces hommes en uniformes ont dû recourir à la force pour démanteler cet attroupement qui affichait des tendances et des réactions têtues et agressives. Deux personnes susmentionnées ont été interpellées au cours de cette opération et sont gardées à l’antenne de police de Maramvya pour enquêtes policières. N.R.
Burundi - Justice
Liberté provisoire pour Prime Niyongabo et Pontien Baritonda
Bujumbura, le 28 novembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons qu’en date du 25 novembre dernier, la cour d’appel de Muha, en mairie de Bujumbura, a confirmé la décision du tribunal de grande instance de la même commune d’accorder une liberté provisoire au colonel Pontien Baritonda, officier ex-Fab en retraire et Prime Niyongabo alias Komesha, ancien officier de police et cadre de la compagnie de télécommunication Econet Léo.
Le premier avait été arrêté chez lui en date du 12 septembre de cette année à 6h30 à Kinanira II, commune de Musaga, en mairie de Bujumbura, par des hommes armés à bord d’une camionnette. Le second avait été de son côté appréhendé à sa résidence sise à Gasekebuye, également en commune de Muha, le 11 septembre par Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu, officier du service secret burundais.
Selon des informations qui sont parvenues à la rédaction, le dossier de ces deux anciens forces de l’ordre était vide si bien que les autorités judiciaires ont été obligés de se rendre à l’évidence. Il faudrait également noter que Prime Niyongabo alias Komesha, avait été limogé de son poste à Econet Léo aux nouvelles de sa détention. Ch.N
Burundi - Assainissement
La rareté d’eau potable dans certaines localités de Mwaro
Mwaro, le 28 novembre 2020 (Net Press) . Selon nos sources, cette pénurie d’eau dure plus d’un mois dans certaines localités du chef-lieu de la province de Mwaro, au Centre du pays. La population dit qu’ils utilisent l’eau des marées mais qui est propre, ou encore l’eau de pluies. Dans une autre localité, l’eau vient tard la nuit d’où la population est obligée de veiller pour en avoir.
Selon les mêmes sources, Cyriaque Ntikandaguzwa, qui travaille pour la Regideso à Mwaro, a dit que l’eau est suffisante à la source mais que le réservoir qui distribue cette eau dans les ménages est petit, d’autant plus que la partie urbaine s’agrandit du jour au lendemain.
La population ajoute que, bien qu’elle ne soit pas alimentée en eau de la Regideso, les factures viennent régulièrement même à un prix exorbitant par rapport aux autres factures qu’elle recevait. Apparemment, les autorités de cette entreprise étatique ne se réservent des commentaires à ce sujet. N.B.
Burundi - Administration
Nominations aux différents ministères
Bujumbura, le 28 novembre 2020 (Net Press). Anicet Niyonkuru, président du parti conseil des patriotes (Cdp) et ancien porte-parole du Cnared (la plateforme de l’opposition burundaise en exil) a été nommé par un décret présidentiel datant du 26 novembre 2020 secrétaire permanant au ministère de la communication, des technologies et des médias.
Cet ancien porte-parole de la plateforme de l’opposition burundaise Cnared, à son retour au bercail définitivement en date du 11 novembre de l’année dernière, a été accueilli par quelques militants de son parti à l’aéroport international Melchior Ndadaye. S’exprimant à la presse, il a dit qu’il venait pour préparer les élections de 2020, se faire s’inscrire et se préparer à ce rendez-vous électoral.
S’enrôlant en date du 05 mars 2020 au processus électoral, cet homme politique, dont tous les indices montraient qu’il était proche du parti de l’Aigle, s’est félicité de la victoire du président actuel, affirmant que le nouvel élu inspirait de l’espoir pour tout le peuple burundais. Selon nos sources, d’autres nominations tombent en cascade, Thierry Kitamoya, ancien journaliste de la Radiotélévision nationale du Burundi, a été reconduit comme Assistant du ministre.
Il n’y a pas que le ministère de la communication qui a bénéficié des cadres, même celui de l’intérieur, de la sécurité publique et de développement communautaire a été également nanti. Il s’agit de Martin Niteretse qui devient secrétaire permanent chargé du domaine de l’intérieur et du développement communautaire.
De son côté, le commissaire de police chef André Ndayambaje a été nommé secrétaire permanent chargé du domaine de la sécurité publique. L’Opc1 Datus Nyandwi a été nommé Assistant du ministre. Comme au ministère de la communication, ce décret a été signé le 26 novembre de cette année. N.R.
Burundi - Politique - Anniversaire
Il y a 54 ans, la monarchie venait d’être abolie dans notre pays
Bujumbura, le 28 novembre 2020 (Net Press) . Le 28 novembre 1966 à 20 heures, le capitaine Michel Micombero, alors premier ministre du jeune roi Charles Ndizeye dit Ntare V, a annoncé par voie de presse qu’il venait de destituer le jeune monarque, âgé de 19 ans, qui était en visite officielle à Kinshasa, au Congo Belge de l’époque, qui deviendra le Zaïre de 1971 à 1997 sous le régime dictatorial de Mobutu.
A Kinshasa, le président de ce pays immense, Joseph Désiré Mobutu, venait de fêter le premier anniversaire de sa prise de pouvoir et le roi burundais s’était joint à lui dans cette commémoration. Le roi Ntarve V ne reviendra au Burundi qu’en 1972, l’année où il fut d’ailleurs tué dans des circonstances non encore élucidées.
Michel Micombero devenu président de la République, il est lui aussi très jeune car il n’a que 26 ans à l’époque et il n’a aucune référence en matière de gestion d’une chose publique, d’où son régime sera caractérisé par des tergiversations dans presque tous les secteurs de la vie nationale, mais surtout dans le domaine de la justice.
C’est ainsi qu’il emprisonnait tout ce qu’il suspectait, même sans preuves, car il y a des hommes influents qui lui rapportaient des rumeurs qu’il prenait au sérieux. Ils lui donnaient à boire et quand il était dans tous ses états, ils lui faisaient signer des décisions importantes d’emprisonnement des gens, lesquelles décisions il regrettait après, trop tard malheureusement.
L’on saura qu’une fois en 1975, alors qu’il écoutait le journal radiodiffusé de 12h30, il fut surpris d’apprendre que le ministre des affaires étrangères, Arhtémon Simbananiye, a été accueilli par le président de l’Angola, Agostino Neto. Ce dernier était porteur d’un message de son homologue burundais, le président Michel Micombero. Il ne s’en souvenait pas car il avait accordé cette mission en était d’ébriété.
Son régime fut tellement instable qu’il gérait un peu n’importe comment les crises qui se présentaient. C’est notamment l’assassinat des militaires hutu en 1969, l’emprisonnement des Tutsi de Muramvya, de Mwaro et d’Ijenda en 1971 et les massacres à grande échelle contre des Hutu en 1972 qui ont suivi des tueries contre les Tutsi dans le Sud du pays, surtout dans les provinces de Bururi, surtout à Rumonge et de Makamba..
Il sera destitué le 1er novembre 1976 par un autre militaire, le colonel Jean-Baptiste Bagaza, originaire de Rutovu, en province méridionale de Bururi comme Michel Micombero. Ce dernier sera obligé de quitter définitivement le pays afin de s’installer en Somalie pour rentrer les pieds en avant après son décès inopiné à Mogadiscio, le 16 juillet 1983, à 43 ans. J.M.