Cibitoke, le 3 décembre 2020 (Net Press). Nous apprenons qu’une personne âgée de 55 ans a été tuée ce matin dans la commune de Mabayi, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon des informations dignes de foi en provenance de cette circonscription, il est accusé par ses voisins de sorcellerie et il été tué chez son voisin où il a pris refuge.
Ils l’accusent d’avoir tué un voisin et les habitants de cette contrée sont allés à sa recherche d’où ils l’ont tué ce matin à l’aide des matraques. Les mêmes informations rapportent que 6 personnes ont été déjà arrêtées pour des enquêtes sur ce meurtre. L’administration demande encore une fois à ces populations de ne pas se faire justice. N.B.
Burundi - Sécurité - Administration
La sécurité menacée à Kirundo par des comportements des populations
Kirundo, le 3 décembre 2020 (Net Press). Le ministre chargé de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, se trouve en province de Kirundo, au Nord du pays, où il s’entretient à huis clos avec les responsables tant administratifs que policiers de la contrée.
le gouverneur de cette province, Albert Hatungimana, indique qu’il y a des comportements dans sa province qui peuvent conduire à l’accroissement de l’insécurité. C’est notamment les conflits fonciers, la criminalité qui augmente d’un cran, surtout visant les femmes ainsi que des fraudes vers les pays voisins. Ch.N.
Burundi - Sécurité - Politique
Un couple tué en province de Ruyigi !
Ruyigi, le 3 décembre 2020 (Net Press) . Thomas Nkerabanyanka (65 ans), sa femme Nathalie Barengayabo (58 ans), tous militants de l’opposition (conseil national pour la liberté ), ont été tués ce mercredi 2 décembre vers 21 heures à leur domicile sis à la colline Nyarurambi, dans commune Butaganzwa, en province de Ruyigi, à l’Est du pays.
Selon des informations sur place, des éléments inconnus ont défoncé la porte de leur domicile, le couple a été ligoté avant d’être égorgé. Félix Bamboneyeho a pu échapper face à ce crime qui visait à liquider tous les membres de la famille. Il dit qu’il n’y avait aucun problème entre les victimes et leur entourage.
Jean Bosco Nibizi, le responsable du Cnl dans les districts de Butaganzwa, de Nyabitsinda et de Kinyinya, dit que les mobiles politiques seraient derrière ce crime et demande aux autorités civiles, policières et militaires de sécuriser toute le population, surtout que les militants de l’opposition sont dans l’oeil du cyclone. De son côté, l’autorité policière de Ruyigi banalise l’affaire et parle de sorcellerie. N.R.
Burundi - Santé
Covid-19, le ministère de la santé publique engage une vitesse supérieure
Bujumbura, le 3 décembre 2020 (Net Press) . Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, a constaté ces derniers jours un relâchement des populations dans l’observation des mesures visant à prévenir la propagation du covid-19.
Les gens n’ont plus peur de se regrouper dans des cérémonies à caractère social, dans les églises et dans les différents marchés sans même porter de masques. En outre, ils n’ont plus peur de se serrer les mains ou de s’embrasser sur les joues au moment où l’eau chlorée ou l’eau et du savon deviennent de plus en plus rares dans des lieux publics.
De son côté, le ministre chargé de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a animé une conférence de presse cet avant-midi où il a indiqué que le gros des malades du covid-19, 95%, viennent de l’étranger, d’où tous les voyageurs qui viennent au Burundi doivent observer une période de confinement de 72 heures en attendant les résultats.
Quant à ceux qui vont se faire dépister à l’institut national de santé publique, Insp, ils doivent porter des masques. Le ministre Ndikumana a en outre conseillé aux populations de ne pas chercher de faux résultats clandestinement car le ministère est là pour attester qu’on est malade ou bien portant.
Quant à ceux qui viennent en avion, le constat est qu’il y a moyen d’être contaminé lors du voyage, d’où les voyageurs doivent rester confinés pendant 72 heures. En cas de découverte d’un patient, les autres doivent attendre pendant une autre période de 72 heures pour que l’on procès de nouveau à des dépistages.
Quant aux hôtels qui accueillent les personnes confinées, ils doivent signer un acte d’engagement pour que confinement soit confinement, mais également respectent toutes les règles leur imposées par le ministère de tutelle. En cas de relâchement, ils se verront exposés à des sanctions, comme l’a promis le ministre de la santé. D.N.
Burundi - Société
Un terrain d’entente retrouvé sur les conflits fonciers pour 37 familles de Kayanza
Kayanza, le 3 décembre Selon nos confrères de la Rtnb, les 37 familles des déplacés de guerre de 1993, installées dans un domaine privé sur la colline Gasara, en commune Muhanga de la province Kayanza, au Nord du pays, viennent de trouver un terrain d’entente grâce à l’intervention de l’ombudsman burundais.
Sauf les 19 familles composées essentiellement des personnes âgées et autres personnes vulnérables qui ont demandé à l’Etat Mvyeyi (responsable) de bien vouloir payer pour eux car ceux-ci sont dans l’incapacité d’acheter ces parcelles qu’ils occupent, les autres ont accepté d’acheter le site à son propriétaire.
Signalons que le conflit oppose les déplacés de guerre de 1993 et le propriétaire du site à Gisara, en commune Muhanga de la province Kayanza. Cette entente a eu lieu grâce à l’intervention de l’ombudsman et le président de la commission nationale terres et autres biens.
Edouard Nduwimana a invité chaque famille à s’entendre avec l’ancien propriétaire du site sur les modalités d’acheter la parcelle sinon, la commission nationale terres et autres biens va se charger de la question pour l’attribuer à l’ancien propriétaire. Concernant les personnes vulnérables qui sont incapables de payer les parcelles, le médiateur a dit que leur cas sera analysé. N.B.
Burundi - France - Nécrologie
Disparition de l’ancien président de la France Valéry Giscard d’Estaing
Paris, le 3 décembre 2020 (Net Press) . C’est ce 2 décembre que la France et le monde entier ont appris la triste nouvelle du décès de l’ancien président de la France, Valéry Giscard d’Estaing, suite à une attaque de covid-19, à l’âge de 94 ans. Il a vu le jour le 2 février 1926 à Coblence et mort le 2 décembre 2020 à Authon.
Valéry Giscard d’Estaing était donc un homme politique français qui a dirigé son pays du 27 mai 1974 au 21 mai 1981, soit pendant 6 ans, 11 mois et 24 jours. Lors de son élection, il était le plus jeune président de la cinquième car il avait 48 ans, il venait de battre François Mitterrand qui prendra la revanche 7 ans plus tard, en 1981.
Aujourd’hui, cette donne a changé car le plus jeune président de la Vème République est celui qui est en fonctions dans l’Hexagone, Emmanuel Macron, qui a été élu à seulement 39 ans. Selon des informations autour de l’ancien président, il a écrit de nombreux livres, des essais et des romans, d’où il a été élu en 2003 à l’Académie française. En 2017, il est devenu le président de la République française à la plus grande longévité. J.M.