Kayanza, le 4 décembre 2020 (Net Press) . Elle s’appelle Médiatrice Uwineza, âgée de 32 ans, elle a été arrêtée hier dans la province de Kayanza, au Nord du pays, après qu’elle eut volé un enfant de six mois dans un ménage de Bujumbura, zone Ngagara, quartier V, de la commune de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura , où elle prestait comme bonne d’enfants.
Cette pensionnaire du cachot communal de Kayanza avance qu’elle a agi ainsi car son employeur lui devait des arriérés de 8 mois, à raison de 60.000 Fbu par mois, ce qui totalisait un montant de 480.000 Fbu. Les parents du nourrisson rejettent catégoriquement ces accusations et affirment qu’ils ne lui doivent rien.
Ceux qui sont proches de ce dossier pensent qu’au lieu de kidnapper un enfant qui n’a aucune responsabilité dans de telles affaires, il vaut mieux saisir la justice. Depuis hier donc, Médiatrice Uwineza est détenue à Kayanza au moment où l’enfant a été remis à ses parents. Ces derniers se félicitent de l’habileté de la police dans cette affaire. Ch.N.
Burundi - Coopération
Le président de la République reçoit en audience l’ambassadeur de l’Italie au Burundi
Bujumbura, le 4 décembre 2020 (Net Press). Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin, au palais Ntare Rushatsi, l’ambassadeur de l’Italie au Burundi, en la personne de Massimiliano Mazzanti. Les deux hommes ont échangé sur le renforcement de la coopération tant bilatérale que multilatérale.
Selon ce diplomate, l’Italie est disposée à aider le Burundi dans le domaine de transformation des tomates, de la viande de poulet et de porc pour un éventuel écoulement de ces produits sur le marché international. Selon certains analystes, il y a un rapprochement évident entre la communauté internationale et le régime de Gitega. J.M.
Burundi - Développement
Un atelier des membres des comités de gestion des centres jeunes des communes de Gitega
Gitega, le 4 décembre 2020 (Net Press) . Une formation de quatre jours pour l’élaboration, la gestion et l’évaluation des projets à l’intention des membres des comités de gestion des centres jeunes des communes de la province de Gitega a été organisée par le ministre ayant la jeunesse dans ses attributions, Ezéchiel Nibigira, ce mercredi 2décembre 2020.
Cette formation a pour mission d’analyser les voies et moyens de promouvoir la jeunesse à se développer et à développer leur pays à travers leurs projets d’investissement. Le ministre a salué les bienfaits du gouvernement qui a choisi les jeunes parmi les 6 priorités.
Une banque d’investissement pour les jeunes a été créée avec pour capital 10 milliards de francs burundais. Les jeunes auront des crédits pour financer leurs projets. Pour ceux qui ont peur de contacter des dettes par manque de garantie, l’Etat a pensé aux fonds de garantie de 2 milliards.
Le ministre lance un appel aux jeunes de se regrouper entre 30 et 50 individus par colline pour démarrer les projets, car toutes les conditions sont réunies pour accorder les crédits. Les fonds disponibles pour accorder ces crédits sont de 40 milliards. N.B.
Burundi - Education
Des filières universitaires réservées aux lauréats des écoles d’excellence
Bujumbura, le 4 décembre 2020 (Net Press). Faute de création d’universités d’excellence, certaines facultés et instituts vont accueillir les premiers lauréats des écoles d’excellence. Ainsi, les facultés de médecine, d’agronomie, de bio ingénierie, de sciences de l’ingénieur et l’institut de statistiques vont accueillir, sur fonds de concours avec les autres lauréats, ceux des écoles d’excellence.
Selon le journal "La Voix de l’Enseignant", au niveau de la direction provinciale de l’enseignement en mairie de Bujumbura, des examens identiques sont choisis dans les écoles du même réseau scolaire. Après avoir exigé aux écoliers et élèves d’être en classe depuis six heures et demie du matin pour faire l’étude obligatoire, la direction provinciale de l’Education de la mairie vient de demander aux directeurs communaux de l’Education de son ressort d’organiser des examens de fin du 1er trimestre par réseaux scolaires.
Ceux-ci regroupant des écoles proches les unes des autres. Les enseignants des cours faisant objet de concours ou d’examen d’Etat, respectivement pour le 4è cycle et le cycle post-fondamental, choisissent les examens qui sont envoyés par leurs directions communales de l’Education pour le tirage au sort de ceux qui doivent être faits.
Les autorités estiment que les enseignants vont doubler d’effort pour enseigner afin de ne pas être classés derniers. Les enseignants ne croient pas en cette stratégie. Ils trouvent que c’est un travail supplémentaire inutile. Si les autorités veulent améliorer les résultats, il faut qu’elles améliorent plutôt les conditions de travail : les supports pédagogiques suffisants, les effectifs réduits et éviter des enseignants vacataires par un nouveau recrutement.
Sur un autre aspect, plusieurs infrastructures scolaires sont menacées par les caatastrophes naturelles. Les écoles du Burundi ne sont pas épargnées par les aléas climatiques. Les inondations, l’effondrement et le glissement des terrains détruisent les bâtiments et les documents scolaires.
Les écoles situées dans les régions plus pluvieuses de Mugamba et de Bututsi sont victimes des pluies mêlées des grêles et des vents violents qui abiment les toitures des bâtiments et endommagent les manuels scolaires. Plusieurs écoles de la plaine de l’Imbo, notamment celles de Bujumbura, sont quant à elles, menacées par l’éboulement et l’affaissement des terres. Pour faire face à ces catastrophes, une étude réalisée par l’Unesco en 2017 propose que les responsables scolaires et la population locale soient formés en matière de la résilience aux catastrophes naturelles. D.N.
Burundi - Pêche
Lancement officiel du projet LATAFIMA
Bujumbura, le 4 décembre 2020 (Net Press) . Ce jeudi 3 décembre 2020, le directeur de l’ALT (autorité du lac Tanganyika), en partenariat avec le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi et le représentant résident de la FAO, ont officiellement lancé le Projet LATAFIMA (Lake Tanganyika Fisheries Management-gestion de la pêche dans le lac Tanganyika) qui a pour mission d’améliorer la gestion de la pêche sur le Lac Tanganyika.
Le projet est exercé dans les quatre pays riverains du lac Tanganyika qui sont : le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), la Tanzanie et la Zambie et aura pour mandat 3 ans de 2020-2023.
Le projet contribuera à la gestion et au développement durable de la pêche, à la conservation de la biodiversité aquatique et à l’éradication de la pêche illégale non réglementée et non déclarée.
« Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste de contribution de la pêche durable à l’économie bleue de l’Afrique de l’Est, de l’Afrique Australe et de l’Océan Indien dénommé ECOFISH, qui accompagne plusieurs organisations régionales comme l’ALT dans la protection des ressources halieutiques et dans le renforcement de leur capacité » a déclaré Claude Bochu, Ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi. N.B.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, poursuit sa campagne de rappeler aux populations des mesures de prévenir la propagation du covid-19. Malgré cela, depuis la réouverture des frontières et l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, des cas de covid-19 testés positifs augmentent sans cesse.
Cette situation pousse les autorités sanitaires à prendre des mesures plus rigoureuses afin d’endiguer la pandémie. Mais, ces derrières sont parfois décriées par les concernés car ils estiment qu’ils vivent dans des conditions inhumaines, dorment à même le sol et sont parfois frappés de froid. La situation est d’autant plus compliquée que même les médecins ou infirmiers, assistent impuissants à cette situation.
Certaines demandent que les dépistages prennent le peu de temps possible pour que les voyageurs continuent leur chemin. Ils le disent car souvent, ils n’ont pas les moyens de se prendre en charge, d’où d’autres voyageurs suggèrent la prise en charge totale par le gouvernement. Or, ce dernier indique lui aussi qu’il n’est pas capable d’une telle assistance.
L’on saura que la province de Muyinga, Nord-est du pays, à elle seule, regorge 12% des tests positifs au Covid-19 faits au niveau national. Comme le ministère de la santé l’avait dit, 95% des malades proviennent de l’étranger, d’où le choix de confiner les voyageurs apparaît comme un moindre mal.