Ngozi, le 9 décembre 2020 (Net Press) . Elle s’appelle Latiffa Niyomuhoza, une jeune fille à la fleur de l’âge, (13 ans), une ressortissante du quartier Kanyami, au centre-ville de Ngozi, au Nord du pays. Elle a été portée disparue depuis le 20 novembre 2020, reste introuvable et sa famille dit n’avoir aucune trace d’elle.
Ses parents, Mireille Uwumuhoza et Moïse Kwizera, connu sous le sobriquet de Moses, disent que Latiffa revenait de l’école fondamentale de Kanyami où ses parents l’attendaient pour qu’ils aillent partager le déjeuner mais en vain. Quelques minutes plus tard, cette absence prolongée a suscité l’embarras et les inquiétudes chez ces derniers.
Ils l’ont cherchée un peu partout au centre - ville de Ngozi sans succès, d’après sa famille biologique et son entourage. Ils affirment que la jeune fille n’était pas turbulente pour que l’on puisse penser à un mariage précoce, mais ont l’impression et la crainte qu’elle aurait été kidnappée et tuée.
Au Centre du pays, ce n’est pas mieux car dans la soirée de ce 8 décembre, un enfant a été tué par une grenade alors qu’elle était chez elle. L’irréparable a été commis dans la localité de Ndengo, commune de Kiganda, dans la province de Muramvya. Le père de l’enfant se trouve entre les mains de la police qui confectionne son dossier pour n’avoir pas remis l’arme à temps.
Dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, plus précisément dans la commune de Buganda, un homme âgé de 60 ans, Michel Habonimana, a été tué à la grenade dans la nuit d’hier, vers 22 heures. Cet homme qui était une sentinelle à une école fondamentale du lieu aurait été assassiné pour sorcellerie. L’administration a tenté de calmer le jeu ce matin. N.R.
Burundi - Médias
Réunion du Cnc à l’intention des responsables des medias en ligne
Bujumbura, le 9 décembre 2020 (Net Press) . Ce mercredi 9 décembre 2020, le conseil national de la communication (Cnc) a organisé une réunion pour les responsables des medias en ligne. Nestor Bankumukunzi, président de ce conseil, dit que cette conférence est organisée car les medias en ligne sont pris à part par rapport aux medias classiques.
Il annonce également que les medias en ligne non encore enregistrés puissent le faire pour travailler dans la légalité. Pour ceux qui veulent entreprendre un medium, il demande d’interroger la loi régissant la presse burundaise et ensuite se faire inscrire pour travailler dans la légalité.
La réunion a été poursuivie par des questions en groupe de savoir ce qu’on peut faire pour éviter qu’il y ait des médias en ligne ou des agences de communication qui continuent à travailler alors qu’ils ne sont pas régulièrement enregistrés. Une autre question était de savoir les principales difficultés rencontrées par ces medias, la solution à y apporter et par qui. Ils l’ont clôturée par la formulation des recommandations. N.B.
Burundi - Assainissement
Les responsables des bistrots et des bars fermés par l’administration suite au manque d’hygiène réclament...
Ngozi, le 9 décembre 2020 (Net Press) . Selon nos confrères de la radio Isanganiro, les propriétaires des bars et restaurants fermés suite au manque d’hygiène demandent une réouverture. Cette fermeture est une mesure prise par l’administrateur de la commune de Ngozi, au Nord du pays, pour garder les quartiers salubres.
Désiré Ndayisaba, chargé d’hygiène dans cette entité administrative, est aussi le président d’une commission mise en place par l’administrateur pour s’occuper de la question de ces bars et restaurants. Il demande aux gens qui veulent la réouverture d’approcher la commission afin de voir si les conditions de salubrité sont réunies.
Il s’agit entre autres des toilettes, des restaurants ou la propreté du corps en général. Un effectif de 36 personnes, en collaboration avec les collinaires, sont déjà formées pour la vérification. N.B.
Burundi - Corruption
Le monde célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption
Bujumbura, le 9 décembre 2020 (Net Press). Le 9 décembre de chaque année, le monde entier célèbre la journée internationale de lutte contre la corruption. La notion de corruption est difficile à saisir car chaque communauté l’interprète à sa manière même si tout le monde est unanime qu’il faut lutter contre cette pratique.
Dans plusieurs Etats, si pas tous, il n’y a pas de manifestations ou d’actions prévues à cet effet comme on le voit à d’autres occasions, dont notamment la journée internationale de lutte contre le sida, ou pour les droits de l’homme, le 10 décembre de chaque année, rien que pour le seul mois de décembre.
Dans d’autres pays, des associations de lutte contre la corruption se mettent à l’œuvre pour cette activité. Dans notre pays, il y a une association spécialisée dans la lutte contre ce fléau, à savoir l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, l’Olucome en sigle.
Pour cet observatoire, l’intégrité des serviteurs des citoyens devrait être l’un des principaux piliers de la lutte contre la corruption au Burundi. Selon toujours l’Olucome, le thème de cette année est "Rétablir avec l’intégrité". La corruption est présentée comme l’ennemi premier du système national d e l’intégrité, de la transparence et de la gouvernance dans toutes leurs formes.
En outre, la corruption est à l’origine de la crise de confiance des citoyens vis-à-vis de leurs serviteurs, poursuit l’Olucome, sape les piliers de la démocratie, alimente l’instabilité politique et la guerre, annihile la liberté des citoyens. C’est donc un cancer qui ronge les institutions publiques quitte à ce que les serviteurs publics deviennent comme une pomme de terre pourrie qui se trouve dans un sac plein et faisant pourrir à son tour le reste dans une seule journée.
L’Olucome regrette que depuis la date de ratification de la convention de lutte contre la corruption le 18 janvier 2005 et la mise en place des institutions anticorruption le 18 avril 2006 à ce jour, aucun serviteur présumé n’a été sanctionné pour les infractions concernant la non déclaration du patrimoine, l’enrichissement illicite ou le blanchiment, pour ne citer que ceux-là.
Par contre, les militants des droits de l’homme qui dénoncent de telles pratiques ont des défis énormes. Au Burundi, d’après toujours l’observatoire, ils sont visés par les corrompus et sont souvent assassinés, exilés, portés disparus, subissent un traitement inhumain et dégradant. C’est pour cette raison que tous les membres et sympathisants de l’Olucome observent en cette journée du 9 décembre à 12h00, heure Gmt une minute de silence à l’endroit des défenseurs des droits de l’homme assassinés particulièrement Ernest Manirumva, ancien vice -président de l’Olucome assassiné sauvagement dans la nuit du 8 au 9 avril 2009.
L’Olucome est convaincu que cette situation prendra fin un jour, notamment avec la session extraordinaire de la conférence des Etats parties à la convention des Nations unies contre la corruption qui se tiendra du 2 au 4 juin 2021à New York, qui apportera des solutions adéquates à travers la déclaration politique, objet d’adoption après 18 ans d’existence de la convention des Nations unies contre la corruption dont les mécanismes de mise en œuvre et d’évaluation se sont révélés inefficaces suite aux grands corrompus qui se protègent par les moyens de l’Etat. J.M.
Burundi –Usa –Santé
Plan anti covid :Biden promet 100 millions de vaccins dans ses 100 premiers jours
Washington, le 9 décembre 2020 (Net Press). Le président élu des Etats Unis, Joe Biden a présenté son équipe chargée de lutter contre la pandémie et notamment son nouveau ministre de la Santé, Xavier Becerra, l’actuel procureur général de Californie. Dès son investiture le 20 janvier, le président Joe Biden veut faire du Covid-19 sa priorité et annonce un plan de lutte pour les 100 premiers jours de son mandat.
Depuis son fief de Wilmington, Joe Biden présente son plan anti-Covid avec trois objectifs très simples : des masques, des vaccinations et la réouverture des écoles dans les 100 premiers jours de son mandat.
Biden promet qu’il va imposer le masque partout où c’est possible, promet-il. Masque pour tous dans les 100 premiers jours de mandat. C’est ce que le peuple américain peut faire de plus simple pour réduire le nombre de cas de Covid-19. »
Dès ses 100 premiers jours de mandat, Joe Biden veut aussi injecter 100 millions de doses de vaccins arguant que ce sera la campagne de vaccination la plus efficace de l’histoire des États-Unis.
Et un sommet sur le covid 19 sans l’équipe de Biden !
Au même moment à la Maison Blanche, Donald Trump tient lui aussi un sommet sur le coronavirus, mais aucun membre de l’équipe Biden n’a été invité. D.N.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, rappelle qu’il faut toujours observer les règles de prévention de la pandémie du Covid-19. Il s’agit entre autres de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou de l’eau chlorée, observer une distanciation entre individus et qu’il faut éviter de ses serrer les mains ou des embrassades. En cas de fréquentation d’un milieu, le port de masque est vivement recommandé.