Bururi, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Deux jeunes Imbonerakure, Jackson Sabushimike et Egide Niyongabo, ont été arrêtés depuis la nuit de mercredi 9 décembre dans la commune de Matana, de la province de Bururi, au Sud du pays, accusés d’avoir violenté des habitants de la colline de Gitanga.
Selon des informations en provenance de Matana, ils étaient en patrouille nocturne avec des armes blanches et d’un coup, ils ont attaqué des gens qui rentraient, les ont frappés et blessés. Les personnes agressées ont crié au secours et c’est à ce moment que la police a fait irruption et le commissaire communal de police a donné l’ordre de les arrêter.
Depuis leur arrestation, il y a deux tendances qui se développent, la première étant celle du président du Cndd-Fdd au niveau provincial qui voudrait que les deux jeunes soient libérés sans conditions au moment où le commissaire communal de la police voudrait que leur cas soit traité par des instances judiciaires. D.N.
Burundi - Sécurité
De la lumière sur l’enlèvement d’une jeune fille Latifa en province de Ngozi
Ngozi, le 11 décembre 2020 (Net Press). Contacté par la rédaction ce matin, Mireille Uwumuhoza, la mère de l’enfant disparue, a donné la lumière sur l’enlèvement de sa fille Latifa Niyomuhoza (13 ans), au quartier Kanyami, au centre-ville de Ngozi, une province septentrionale du pays.
Mireille Uwumuhoza a fait savoir que tout a commencé vers le mois de décembre 2019, lorsque sa fille Latifa couchait en cachette avec un homme de 45 ans, son voisin. Sa famille ne pouvait pas croire qu’un homme de 45 ans pouvait faire un comportement incestueux avec une jeune fille de 13 ans et privilégiait l’hypothèse que la fille entretenait des relations de bon voisinage avec cet homme.
En date du 20 novembre 2020, un voisin de cette famille a révélé qu’il avait surpris, en flagrant délit, Latifa en train de s’amouracher avec l’homme de 45 ans et la jeune fille a eu peur de rentrer au risque d’être infligée à des châtiments corporels. Aidée par cet homme, la jeune fille qui étudiait à l’école fondamentale de Kanyami en 7ème a pu descendre sur Bujumbura ou elle est employée comme bonne d’enfants à la 4eme avenue du quartier Cibitoke, commune urbaine de Ntahangwa, en mairie de Bujumbura. Cet homme est aujourd’hui pensionnaire de la prison centrale de Ngozi.
Ce vendredi, le 11 décembre 2020, les choses ont pris une autre tournure car Mireille Uwumuhoza, la mère de la victime, en compagnie de quelques éléments de la police du commissariat urbain de Cibitoke, ont pu mettre la main aux deux personnes qui ont aidé la fillette à trouver de l’emploi et, contre toute attente, ces derniers refusent de montrer l’employeur de Latifa.
Et au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que les deux personnes viennent d’être détenues au cachot du commissariat de la police de Cibitoke, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. N.R.
Burundi - Environnement
Le ciel se fâche dans la province de Kirundo
Kirundo, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que dans l’après-midi de ce jeudi 10 décembre, de fortes pluies mêlées de vents violents et de grêle se sont abattues dans la commune de Kirundo, plus précisément sur les collines de Yaranda et de Runyonza, causant des dégâts énormes.
Selon cette information, au moins 230 hectares de haricot, de banane et de maïs ont été abîmés au moment où plus de 50 maisons ont été détruites. Les autorités provinciales qui confirment cette information demandent en même temps aux âmes charitables de venir en aide aux populations sinistrées. J.M.
Burundi - Humanitaire
Assistance aux indigents hospitalisés par la première dame
Bujumbura, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Ce jeudi 10 décembre 2020, la première dame, Angéline Ndayishimiye, qui a représenté la fondation bonne action en partenariat avec Fondation Al maktoum, a organisé une visite pour venir en aide aux indigents hospitalisés et appuyer les hôpitaux à la prévention du covid-19. Ceux qui ont bénéficié de son assistance sont l’hôpital Prince Louis Rwagasore et de Prince Régent Charles.
La première dame dit que l’activité est organisée pour se joindre aux personnes vulnérables en leur souhaitant les meilleures fêtes de fin d’année, en les aidant à célébrer ces fêtes dans leurs familles respectives. Cette aide est composée par les frais d’hospitalisation et des vivres.
Quant aux représentants de la fondation Al maktoum, Hashim Mohamed Ibrahim, il a dit qu’il a voulu accompagner les actions charitables de cette fondation et a distribué des kits médicaux pour faire face à la pandémie du covid-19. Les bénéficiaires ont remercié la première dame et la représentante légale de la fondation pour cet acte charitable. Le montant total de cette aide s’élève à 231.499.025 de nos francs. N.B.
Burundi - Droits de l’Homme
Les organisations de la société civile réagissent au retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies
Bujumbura, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Dans une conférence tenue dans la matinée de ce vendredi, les organisations de la société civile qu’une certaine opinion qualifie de « proches du pouvoir », ont réagi face au retrait du Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies.
Dans un communiqué conjoint, ces organisations de la société civile se sont réjouis du retrait du Burundi sur la liste des pays qui faisaient objet de l’agenda du conseil de sécurité de l’organisation des Nations unies et ont invité à des manifestations de joie qui se tiendront en mairie de Bujumbura, à Gitega et à Ngozi ce samedi 12 décembre.
Selon ce communiqué, depuis 2016, le Burundi a été mis par le conseil de sécurité des Nations unies sur la liste des pays qui devraient faire l’objet d’analyse chaque trimestre. Cette décision avait été décriée par la société civile, le gouvernement burundais et la population en général et ces organisations n’avaient cessé de montrer à la communauté internationale que le conseil de sécurité des Nations unies avait pris cette mesure sans tenir compte des réalités sur terrain.
Ces organisations de la société civile se réjouissent de l’état des lieux du respect et de la promotion des droits de la personne humaine au Burundi et estiment que la sécurité règne sur tout le territoire national.
Par la même occasion, ces organisations de la société civile s’insurgent en faux contre quelques cas isolés observés ces derniers jours, où elles ont vu certains parents qui bafouent les droits des enfants et appellent à cesser les actes de torture des enfants et l’infanticide .
Quand l’Ong Human rights watch est indexé d’ennemi du pays !
A la question de savoir la réaction de organisations sur le rapport de l’ong human rights watch rendu public ce mercredi 9 décembre, qui stipule que le conseil de sécurité des Nations unies devrait continuer à surveiller de près la situation préoccupante au Burundi et cite des graves abus –arrestations arbitraires meurtres , disparition forcée –qui perdurent , l’un des orateurs du jour a dit que la mission de cette ong de ternir l’image du Burundi dans le concert des nations a tourné vers au fiasco.
Pour lui, le conseil des sécurité des Nations unies, en retirant le Burundi sur l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies, vient prouver que les rapports de cette Ong publiés depuis 2016 sont biaisés. Ces organisations espèrent que l’Union européenne, dont les membres sont influents au conseil de sécurité des Nations, pourront se ressaisir pour lever les sanctions économiques prises l’encontre du Burundi. N.R.
Burundi - Parlement
Le président de l’assemblée nationale désigne des parlementaires de l’union interparlementaire
Bujumbura, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, a désigné en date du 10 décembre une équipe de 5 parlementaires qui sont membres de l’union interparlementaire. Il s’agit de Sabine Ntakarutimana, de Cyriaque Nshimirimana, de Denise Ndadaye, de Janvière Ndirahisha et de Léopold Hakizimana. Ch.N.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Cet hebdomadaire spécialisé dans des questions d’éducation apparaît chaque vendredi de la semaine. Il parle de la remise des certificats de fin du cycle post-fondamental au lycée du lac Tanganyika où la présence de la première dame a été très remarquée.
Les cérémonies de remise des certificats de fin du cycle post-fondamental aux 429 lauréats du Lycée du Lac Tanganyika I et II, samedi 5 décembre 2020 ont été rehaussées par la présence de l’épouse du chef de l’Etat. Cette présence, la première dans l’histoire de l’enseignement au Burundi, a attiré l’attention des participants et a donné lieu à plusieurs interprétations. Certaines personnes estiment que cette présence s’inscrivait dans la continuité des rencontres que la première Dame fait avec les jeunes, compte tenu du discours qu’elle a prononcé. D’autres personnes, plus informées de la situation de l’école, la participation de cette haute personnalité, accompagnée par le ministre de l’éducation nationale et du directeur municipal de l’éducation, était une façon d’encourager les autorités de ce grand lycée dans leurs efforts de mettre les choses en ordre, après plusieurs années de mauvaise gouvernance scolaire et administrative.
Les enseignants à cette école quant à eux disent que la présence de l’épouse du chef d’Etat dans les cérémonies de remise des certificats les a confortés car elle est une occasion de démentir un groupe d’élèves qui ont vilipendé le jury de certification en l’accusant d’avoir fait échouer les élèves d’une même ethnie et d’un même parti politique, celui au pouvoir.
Notre confrère s’étonne également par le fait qu’au Lycée de la Cepbu Ntahangwa, un élève s’est permis d’injurier le préfet des études. Il a été chassé définitivement de l’école, accusé d’indiscipline notoire après avoir refusé les ordres des encadreurs d’abord, et insulté le préfet des études ensuite.
Pour garder l’honneur et la qualité de l’école sous convention protestante, le conseil des disciplines décide de chasser l’élève. C’est aussi une façon de mettre en garde le reste des élèves. La décision est basée sur l’article 35 du règlement scolaire qui dit que « les fautes qui méritent un renvoi définitif de l’école : injure ou insolence notoire adressée à une autorité ».
Un parent se demande s’il n’y a pas de punition intermédiaire prévue car l’élève avait une bonne connotation à l’école. Les autorités scolaires répondent par un négatif car l’élève était en tenue extravagante, une autre faute de plus.
Concernant la législation du travail, l’hebdomadaire estime que les modifications ne sont pas profondes. Le nouveau code du travail révisé est en circulation aujourd’hui. Il a été signé le 24 novembre de cette année. Les changements ne sont pas énormes. Les travailleurs du secteur paraétatique et privé avaient espéré que l’âge de la retraite bouge mais en vain, selon les apports des sénateurs burundais.
Le congé de maternité est de 12 semaines mais qu’il peut être prolongé jusqu’à 14 semaines, contrairement aux fonctionnaires sous statut, où la durée de congé de maternité est de droit de 14 semaines. Un dilemme. Le code contient tous les contours de la vie du travail au Burundi, notamment les obligations des employeurs et des travailleurs, leurs droits, les congés légaux, la santé et la sécurité, les différends au travail, etc. Les travailleurs régis par le code du travail devraient s’en imprégner pour éviter les contradictions avec la loi en vigueur. D.N.
Burundi - Ouganda - Sécurité
Début d’une enquête sur les personnes mortes lors des manifestations
Kampala, le 11 décembre 2020 (Net Press) . Tout remonte au 18 novembre 2020 lorsque des manifestations consécutives à la détention d’un opposant, le parlementaire et musicien, Bobi Wine, ont éclaté.
Ce jeudi 10 décembre, 2020, le porte-parole de l’armée ougandaise, Lt.col. DéoAkukia, a rendu public donné un communique de presse où il a dit qu’ils ont commencé une enquête pour se renseigner sur les soldats qui ont tué la population lors de la manifestation. A travers son communiqué, il dit que l’enquête sera centrée sur les 50 personnes mortes suite à une manifestation politique.
Ceci arrive au moment où les familles des victimes demandent aux chargés des droits de l’homme, aussi à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur, de mener des enquêtes libres et indépendantes, afin de punir les responsables de ces crimes.
La police donne les chiffres de 54 morts lors de ces manifestations dans le rapport des manifestations politiques de trois jours. Les acteurs des droits de l’homme disent quant à eux que les policiers et les soldats ont usé d’une force supérieure à celle des manifestants, d’où beaucoup de personnes sont mortes et ces chiffres qu’ils donnent sont loin supérieurs aux chiffres réels.
L’association « ugandalow society » dit qu’elle va aider les familles victimes de formuler les procès et de fournir des avocats aux victimes de ces manifestations. La communauté internationale (USA et UE) s’inscrivent en faux contre les tueries et les violations des droits de l’homme sur la population lors de ces manifestations. N.B.
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec l’UNICEF, poursuit sa campagne de rappeler aux populations des mesures de prévenir la propagation du covid-19. Malgré cela, depuis la réouverture des frontières et l’aéroport international Melchior Ndadaye de Bujumbura, des cas de covid-19 testés positifs augmentent sans cesse.
Cette situation pousse les autorités sanitaires à prendre des mesures plus rigoureuses afin d’endiguer la pandémie. Mais, ces derrières sont parfois décriées par les concernés car ils estiment qu’ils vivent dans des conditions inhumaines, dorment à même le sol et sont parfois frappés de froid. La situation est d’autant plus compliquée que même les médecins ou infirmiers, assistent impuissants à cette situation.
Ainsi, les membres de la Cnidh et de l’Isteebu sont en réunion dans la capitale politique Gitega pour analyser ensemble les conséquences néfastes du covid-19 sur les droits de l’homme. Pour eux, cette maladie a eu un impact négatif sur la vie des gens dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Les mesures prises, comme le confinement, a causé la perte du travail, l’économie qui tourne au ralenti et le défaut de déplacement quand où veut et où on veut.