Makamba, le 1er février 2021 (Net Press). Le nouveau secrétaire général du parti de l’Aigle, Reverien Ndikuriyo, ce natif de Makamba, au Sud du pays, a été accueilli ce vendredi 29 janvier en héros dans sa province natale.
Selon nos informations, les écoliers et élèves des communes de Kayogoro et de Makamba ont été mobilisés pour accueillir le nouveau secrétaire général du Cndd–Fdd. Les cours n’ont pas eu lieu comme d’habitude. Et sur les réseaux sociaux, les directeurs des écoles dans deux communes ont exigé aux écoliers et élèves de jalonner la route nationale numéro onze (Rn11) que Réverien Ndikuriyo devait emprunter pour arriver au chef-lieu de province.
Depuis 11 heures de ce vendredi, les écoliers et les élèves étaient alignés des deux côtés de la route à partir de la frontière entre les provinces de Rutana (Sud-est) et de Makamba pour acclamer le nouveau leader du parti présidentiel. Selon une source locale, la RN 11 de la frontière entre les deux entités provinciales était ornée de pagnes.
Un enseignant qui a requis l’anonymat affirme que la journée de vendredi était chômée dans le but de laisser les enfants aller accueillir le nouveau secrétaire général du parti. Ils chantaient à la gloire du parti au pouvoir, ce qui faisait sauter aux yeux de tout le monde que ces écoliers et élèves faisaient des activités politiques
Des sources sur place indiquent que depuis l’élévation de ce natif de Makamba à la tête du parti au pouvoir, les autorités provinciales à Makamba ont mobilisé les natifs pour lui réserver un accueil chaleureux et « extraordinaire ».
Des sources proches des parents indiquent que chaque après-midi depuis lundi, les élèves et écoliers étaient obligés de sortir des classes pour aller nettoyer la route que Ndikuriyo devrait emprunter. Ces derniers demandent aux autorités administratives et scolaires d’épargner leurs enfants des activités politiques. N.R.
Burundi- Média
Le conseil national de la communication tient une réunion à l’endroit des medias suspendus
Bujumbura, le 1er février 2021 (Net Press) . Le président du conseil national de la communication (Cnc), Nestor Bankumukunzi, a rencontré dans la matinée de ce lundi 1er février les responsables des medias suspendus, en l’occurrence la radio Ntumbero FM, Radio Bonesha, la Bbc, la Voix d’Amérique, le journal Ikiriho et le groupe de presse Iwacu (site en ligne Iwacu) dans une séance de dialogue visant la réouverture de ces medias.
Nestor Bankumukunzi dit que ces medias ont été suspendus suite aux fautes professionnelles et les invitent d’observer le code d’éthique et de déontologie du journalisme, une fois rouverts, pour ne pas encourir d’autres sanctions qui aillent à la fermeture.
S’exprimant sur la réouverture du journal en ligne Ikiriho, Nestor Bankumukunzi dit que l’affaire ne concerne pas le Cnc d’autant plus que son dossier est pendant au parquet général de la République. Le numéro un de l’organe régulateur des médias déplore que la radio Ntumbero fermée n’a pas de moyens pour rouvrir ses portes.
Et dans la même foulée, dans une déclaration rendue publique par les responsables des medias et des organisations professionnelles victimes de suspension, d’interdiction, de fermeture et de destruction diverse en l’occurrence la Radio Publique Africaine, la Radiotélévision Renaissance et l’union Burundaise des journalistes (Ubj) qui sont en exil, l’on peut lire que sous l’injonction du président de la République au conseil national de la communication (Cnc) pour qu’il initie un dialogue avec les responsables des medias suspendus ou fermés est un pas dans la bonne direction.
Dans cette déclaration, les responsables de ces médias et des organisations professionnelles victimes de suspension, d’interdiction, de fermeture et destruction diverses sont totalement disposés à entreprendre ce dialogue pour le rétablissement de la liberté de la presse d’expression au Burundi.
"Nous sommes prêts à dialoguer avec le Cnc pour rouvrir nos radios", dixit Léon Masengo
Il l’a déclaré au micro de Voix d’Amérique qui a répondu elle aussi à l’invitation du Cnc (conseil national de la communication) ce lundi 1er février 2021. Parmi les invités, nous pouvons citer ceux qui travaillent de l’extérieur : la Rfi et la voix d’Amérique et à l’intérieur du pays, il y a Bonesha FM seulement.
Léon Masengo qui représente cette dernière dit qu’ils sont prêts à répondre à l’invitation de dialoguer avec le Cnc pour ouvrir leur radio. Il dit qu’il se réjouit de la décision du président de la République d’autoriser les médias à travailler.
A la question de savoir si les journalistes sont en nombre suffisant malgré les journalistes de Bonesha qui sont en exil depuis 2015, il a répondu que le nombre est suffisant, qu’il y a beaucoup de demandeurs d’emploi dans le domaine des médias au Burundi, avant d’ajouter que les gens partent mais que les institutions restent.
Du côté du matériel, il dit qu’il y a un problème mais qu’il va frapper à toutes les portes des bailleurs et d’autres bienfaiteurs afin de s’en procurer progressivement. A la question de savoir le jour de réouverture de sa radio, il dit que suite à tous ces problèmes, ce n’est pas demain ou après-demain mais que dans un mois ou deux, ils pourront rouvrir la radio.
La VoA a signalé qu’il y a une mésentente entre les membres fondateurs de Bonesha et que certains parmi eux disent que l’issue de la rencontre avec le CNC n’engagera nullement la radio Bonesha et ARF (association des radios sans frontière) dont elle fait membre. N.R./N.B.
Burundi - Santé
Tout citoyen a droit d’être pris en charge tel que prévue par la constitution burundaise
Bujumbura, le 1er février 2021 (Net Press). C’est une déclaration qui émane de la directrice générale de la mutuelle de la fonction publique, Annonciate Sendazirasa, où elle dit que la mutuelle de la fonction publique va changer le nom après l’élaboration des textes pour prendre en charge toute la population sans exception aucune telle que prévue par la constitution nationale.
Sendazirasa dit que la constitution nationale le prévoit dans le code de protection sociale. Elle ajoute que c’est une chose facile car il y a des gens de la mutuelle qui sont chargés de rédiger les textes qui vont être présentés au ministère de tutelle et par après, transmis à l’Etat pour être approuvés.
La mutuelle devra changer le nom pour qu’il ne s’occupe plus seulement des fonctionnaires mais de toute la population du pays. Signalons que ces derniers jours, les prestations de la mutuelle de la fonction publique sont critiqués par les adhérents qui ne trouvent plus de médicaments désirés, surtout ceux qui ont des maladies qui nécessitent des médicaments spécialisés. N.B.
Burundi - Salubrité
Une mesure virée vers le désenchantement
Bujumbura, le 1er février 2021 (Net Press) . Le maire de la ville de Bujumbura, Jimmy Hatungimana, a pris une mesure visant à la destruction des constructions anarchiques dans la capitale économique, une large majorité des citadins dont les maisons et ou kiosques ont été détruits grognent.
Nous sommes en zone Kamenge, respectivement aux quartier Kavumu et Twinyoni, les autorités de base ont détruit la semaine dernière toutes les constructions anarchiques le long de la route macadamisée qui mène en zone voisine de Kinama. Des lamentations fusent de partout et des habitants contactés par la rédaction parlent d’un lendemain qui déchante d’autant plus qu’ils survivaient grâce à la vente des légumes et autres produits de première nécessité dans leurs boutiques.
Même son de cloche des habitants des zones Buyenzi, Bwiza, dans son quartier de Jabe, en commune urbaine de Mukaza qui ont vu leurs kiosques construits anarchiquement jusqu’aux caniveaux qui évacuent des eaux usées, ne savent pas à quel saint se vouer. Selon eux, la vie est devenue compliquée pour leur familles et ajoutent qu’une large majorité des femmes vendeuses de fruits, détenteurs des gargotes, se verront dans l’obligation de pratiquer la prostitution pour gagner leur vie.
"Et une mesure impopulaire qui occasionne des casses" dixit une opinion !
Une opinion contactée par la rédaction dit que cette mesure visant à la sauvegarde de la salubrité de Bujumbura occasionnera de l’argent sale, car selon elle, les femmes se livreront à la prostitution pour faire vivre leurs familles et les cas de banditisme prendront une allure inquiétante. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Dans la célébration de son jubilée d’argent, la paroisse Regina Pacis de Kinindo promeut l’un de ses missionnaires
Bujumbura, le 1er février 2021 (Net Press) . Hier, la paroisse Regina Pacis de Kinindo était particulièrement heureuse d’accueillir l’archevêque émérite de Bujumbura, Mgr. Evariste Ngoyagoye, qui a officié la messe de 10h45’. Il était entouré de deux prêtres, dont Jean Martin Nzirubusa, qui vient d’être nommé curé de la paroisse Kinama, en remplacement de Mgr. Jean-Louis Nahimana, décédé le 7 janvier dernier suite à une courte maladie.
Dans la messe, il y avait également deux groupes qui ne pouvaient pas passer inaperçus, celui des femmes veuves de la l’association "Fraternité", qui se disent héritières de Sainte Anne. Elles portaient toutes des habits tout blancs et elles avaient demandé à réitérer leur engagement solennel au cours de cette même messe.
L’on saura que la fête de Sainte Anne est fixée au mardi 2 février 2021 et au cours des communiqués de la paroisse, il a été annoncé que la messe du matin débutera ce jour à 6 heures moins 10 minutes. Ce sera également la fête de tous les religieux, prêtres, frères et sœurs, au moment où les prêtres ont leur jour, le mercredi saint et les laïcs la fête de Christ -Roi, d’après toujours Mgr. Ngoyagoye.
Tout autre groupe qui était présent était celui des orphelins du site de Buterere, assistés par Don Bosco, Jean Bosco étant celui qui est à l’origine des Pères Salésiens, selon des informations fournies par Mgr Evariste Ngoyagoye. Hier, c’était enfin la fête du mouvement d’action catholique Chiro dont la commémoration a eu lieu dans la paroisse de Ruziba.
Pour revenir sur la nomination de Jean Martin Nzirubusa, des chrétiens qui assistaient à la messe se sont posés la question de savoir pourquoi cet ancien membre du tribunal diocésain n’a pas adressé un message d’adieu aux fidèles qui étaient sur place. L’on a appris plus tard qu’il en aura l’occasion dans un futur proche. J.M.