Nyarugusu, le 3 février 2021 (Net Press) . Un refugié burundais âgé de 12 ans non encore identifié a été retrouvé mort au niveau de la zone 8 le soir de ce lundi 1er février. Des Burundais du camp disent ignorer les circonstances dans lesquelles il est mort. La police tanzanienne dit avoir ouvert une enquête.
L’administration policière tanzanienne privilégie la piste que la victime aurait été noyée car non loin du cadavre, il y avait un puits d’eau généralement utilisé pour arroser les champs de légumes. Le corps de ce jeune homme repose à la morgue en attendant qu’il puisse être identifié par ses proches. N.R.
Burundi - Justice
Christa Kaneza enfin libre !
Bujumbura, le 3 février 2021 (Net Press). Elle s’appelle Christa Kaneza, cette jeune dame aux fleurs de l’âge accusée avec 2 autres personnes d’avoir tué son mari, Thierry Kubwimana, dans la nuit du 24 au 25 novembre 2020. Elle a été relâchée provisoirement mais ses codétenus, Emmanuel Niyongabo et Jean Paul Ndibanje, ont vu leur détention maintenue à l’issue d’un jugement rendu public ce mardi 2 février 2021.
Sur le billet d’élargissement du tribunal de grande instance de Muha, cette juridiction demande à la dame Christa Kaneza de ne pas dépasser les frontières du Burundi jusqu’à son acquittement .
Sur un compte tweeter de l’une de sa belle sœur, Nadège Niyongabo, l’on peut lire que la famille de son époux témoigne sa gratitude à l’endroit de la justice burundaise pour la décision prise avec droiture, transparence et humanité ce 2 février /2021 de la relâcher provisoirement.
Nombreux observateurs affirment que le relâchement de la dame Christa Kaneza est un coup de poignard dans le dos, mêlée d’humiliation à l’endroit du porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, qui, lors d’un point de presse tenu au lendemain de l’arrestation de Christa Kaneza, n’a cessé de charger la prévenue d’avoir commandité l’assassinat de son mari Thierry Kubwimana, en laissant l’entrée libre à ses assassins.
Pour les mêmes commentateurs, Pierre Nkurikiye, qui s’était déguisé en porte-parole du ministère public, avait mis de côté le principe de présomption d’innocence reconnu à toute personne non encore jugée. Par ailleurs, il a feint d’oublier que même le juge instruit à charge et à décharge de tout prévenu. N.R.
Burundi - Justice
Le représentant du Snr à Makamba sous les verrous
Bujumbura, le 3 février 2021 (Net Press) . Il s’appelle Bonaventure Miburo, il était jusqu’ici représentant du service national des renseignements dans la province de Makamba, au Sud du pays. Il a été interpellé la semaine dernière au quartier général des renseignements à Bujumbura alors qu’il allait récupérer sa lettre de mutation vers la province voisine de Rutana, au Sud-est du pays.
Cet homme, qui est aujourd’hui locataire de la prison centrale de Mpimba, dans la capitale économique, est accusé de faire entrer clandestinement des marchandises en provenance de la Tanzanie. Il faisait un peu trop de navettes à la frontière entre le Burundi et la Tanzanie, dans la commune de Mabanda, sur la localité de Mugina.
Après son arrestation, ses maisons des Makamba et de Bujumbura ont été fouillées et l’on y a trouvé plus de 2 tonnes de haricot en décomposition ainsi que des vins, des pagnes et du sucre. Il avait l’habitude de saisir les biens des commerçants qui refusaient de collaborer avec lui et les entassait dans sa maison de Makamba.
Les habitants de Makamba, tout comme ceux de Cankuzo, à l’Est du pays, ont soufflé un ouf de soulagement car ils le soupçonnaient dans plusieurs crimes contre les opposants. A Makamba comme à Cankuzo, l’on a toujours fait part de cris de détresse des personnes qu’il torturait à son domicile, d’où ils souhaitent que Bonaventure Miburo soit gardé le plus longtemps possible par les services judiciaires. J.M.
Burundi - Commerce
Les commissionnaires de vaches seront désormais considérés comme des voleurs
Gitega, le 3 février 2021 (Net Press) . Dans l’une de ses livraisons antérieures, la rédaction avait mentionné l’intention du gouvernement de combattre les commissionnaires. Il vient de le mettre à exécution car les autorités provinciales de cette province, en collaboration avec la police, ont saisi les commissionnaires des vaches sur le marché de Rutegama.
L’administrateur de la province Gitega, Dr Jacques Nduwimana, dit que cette pratique de vendre les vaches qu’on n’a pas élevé est à bannir. Il met en garde les commissionnaires qui se présenteront sur le marché pour vendre les vaches qui ne sont pas les leurs. Pour lui, ils seront considérés comme des voleurs et vont être punis sévèrement. Il a demandé à l’administration et à la police de faire respecter cette mesure.
La population salue la mesure et dit que ce sont les commissionnaires qui gagnent au détriment de celui qui vend la vache ou celui qui l’achète. Ils ont ajouté que le prix du kilogramme de viande va être revu à la baisse car ces commissionnaires se donnent beaucoup d’argent. Les commissionnaires saisis sont relâchés après avoir accepté de ne plus exercer ce "métier".
Dans le même ordre d’idées, le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, dit que les commissionnaires, que ce soit pour les maisons, les terres et même les vaches exercent un métier de voleur.
Il dit que ce métier ne fait qu’augmenter le prix et enrichit ceux qui n’ont rien investi alors qu’ils ne sont reconnus nulle part et qu’ils ne paient même pas de taxes. Il demande que les pratiquants de ce métier cherchent autre chose à faire sinon, ils seront considérés comme des voleurs et seront punis.
Par contre, le même porte-parole a évoqué une éventualité des associations qui sont reconnues par la loi, qui demandent à travailler au grand jour et que leurs dossiers peuvent être analysés et autorisés. N.B.
Burundi - Société
Un enfant brulé vif en commune de Tangara
Ngozi, le 3 février 2021 (Net Press) . Il s’appelle Arthur Ntinyegezwa, âgé de 12 ans, il a été brulé vif ce dimanche 31 janvier par sa mère, Joselyne Ndagijimana, sur la colline Kigomero, de la commune Tangara, en province Ngozi, au Nord du pays. Un vol de l’enfant dans le champs serait à l’origine de cette réaction plus criminelle que maternelle.
Selon nos informations, cette jeune maman était en colère contre son fils qui venait de voler dans le champs de maïs d’un voisin, ce qui a occasionné le payement d’une amende de sept mille francs. Arrivé à la maison, l’auteur de ce vol a été brulé vif et n’eût été l’intervention des passants, les choses allaient se passer autrement.
La jeune maman est entre les mains du commissariat communal de la police de Tangara. L’administrateur de la commune Tangara, Salvator Hanyagamagara, appelle la population de la place à veiller sur l’éducation de leur enfants. C’est le deuxième forfait du genre dans cett province en l’espace de quelques jours. N.R.
Burundi - Société
Un concours de Miss Burundi 2021 lancé par la première dame du Burundi
Bujumbura, le 3 février 2021 (Net Press). La première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye, en collaboration avec la ministre du commerce de l’industrie et du tourisme, a lancé officiellement un concours Miss Burundi 2021 ce mardi 2 février 2021 à l’hôtel Royal palace.
C’est une reprise après quatre ans d’interruption. « Nous voulons que ce travail soit un travail d’honneur où on invite toutes les filles burundaises provenant de toutes les provinces du Burundi, sans aucune discrimination et dans la transparence. » dit Angeline Ndayishimiye. Elle a ajouté qu’elle soutiendra ce concours pour arriver à l’objectif de : célébrer la beauté ; l’intelligence, la culture, l’unité et la diversité culturelle du Burundi.
Elle lance un appel vibrant aux représentants des universités tant publiques que privées à sensibiliser pour répondre massivement à ce concours. La ministre du commerce de l’industrie et du tourisme demande au comité d’organisation de travailler dans la transparence, d’élire une fille modèle, sage et intelligente qui sera l’ambassadrice du Burundi à l’étranger.
La chargée de communication au concours de Miss Burundi 2021, Dacia Munezero, dit qu’après ce lancement, les inscriptions sur le site web du 1er au 5 mars, le 9 mars, un costing national et le 20 mars, demi-finale. Du 5 au 10 avril 2021, un camp de préparation physique et morale sera organisé et le 10 avril sera le jour de la grande finale Miss Burundi, édition 2021, dit Dacia Munezero.
Munezero dit que la Miss recevra une voiture neuve, un salaire mensuel et des frais d’études à n’importe quelle université publique ou privé du Burundi. Quant aux conditions pour être Miss Burundi : « sexe féminin, nationalité burundaise, âge compris entre 18 et 25, une taille d’au moins 1.65m, être célibataire, avoir un casier judiciaire vierge, un diplôme minimum des humanités générales et un poids de 65 kg au max. N.B.
Burundi - Birmanie - Politique
"Les appels à la désobéissance civile se multiplient après le coup d’État", dixit Rfi
Naypyidaw, le 3 février 2021 (Net Press). Après le putsch des militaires, un mouvement de résistance commence à émerger. Pas de grandes manifestations dans les rues, mais le mouvement, très relayé sur les réseaux sociaux, vise à exprimer pacifiquement l’opposition au régime militaire. Un groupe nommé « le mouvement de désobéissance civile » a été lancé sur Facebook et comptait ce mercredi matin 3 février près de 150 000 abonnés.
Le mouvement a été lancé ce mardi par les médecins et les infirmières du secteur public. Dès ce mercredi, ont-ils annoncé, ils se mettront en grève pour contester la prise du pouvoir par l’armée. Pour l’instant, le personnel d’une quarantaine d’hôpitaux dans les grandes villes de Rangoun, Naypyidaw et Mandalay ont déclaré qu’ils suivraient le mouvement.
Ce mouvement est très relayé sur les réseaux sociaux, notamment par le milieu des étudiants, qui publient des messages d’appels à l’aide dans plusieurs langues. On voit d’ailleurs émerger des similarités avec les récents mouvements sociaux de Hong Kong et de Thaïlande, en particulier l’usage de la messagerie Signal et le salut à trois doigts levés.
Casseroles et démons.
Un mot d’ordre a été lancé à la population de frapper sur des casseroles à 20h chaque soir sur les balcons et devant les maisons - un rituel normalement destiné à chasser les démons - pour protester contre la présence de l’armée. D.N.
Revue annuelle de la presse : Octobre 2020
Burundi - Justice
Le tribunal de Ntahangwa porte un jugement sévère à des policiers
Bujumbura, le 1er octobre 2020 (Net Press) . Cinq policiers, dont un officier et des brigadiers ont été jugés hier dans une audience de flagrance par le tribunal de grande instance de Ntahangwa en itinérance dans la province de Muramvya, au Centre du pays, où il sont enfermés depuis quelques jours.
Ils sont poursuivis pour avoir tué une personne du nom de Prosper Majambere et de blesser un autre grièvement, un certain Salvator Nduwarugira. Au terme de l’audience, la cour les jugés en trois catégories consécutivement à leurs degrés de responsabilité dans ce crime commis dans la nuit du 26 au 27 septembre à Rusalenda, dans la commune de Bukeye, de la province de Muramvya.
L’un d’entre eux a été condamné à 20 ans de prison, trois autres vont écoper d’une prison de 15 ans au moment où un dernier a été condamné à 5 ans de prison et à une amende de 100.000 Fbu. Mais tous les cinq devront payer une amende de 20 millions de nos francs à remettre à la famille du disparu et 10 millions de francs burundais pour Salvator Nduwarugira. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Une femme fauchée par son mari dans la province de Bujumbura
Bujumbura, le 2 octobre 2020 (Net Press). Une femme du nom de Jeanine Uwimana a été tuée la nuit dernière par son mari sur la colline Rurambira, commune Mukike de la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Selon des informations sur place, l’homme a fui aussitôt après avoir commis le forfait et il est activement recherché par la police.
Les mêmes sources indiquent que des conflits de famille seraient à l’origine de cet assassinat, ce qui a étonné plus d’un car le couple avait mis au monde 9 enfants dont plusieurs sont encore en bas âge. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Presque la moitié du marché central de Kamenge a pris feu !
Bujumbura, le 3 octobre 2020 (Net Press) . Il était vers 4 heures 30 minutes dans la matinée de ce samedi 3 octobre quand l’incendie a été déclaré, emportant presque la moitié du marché central de Kamenge, dans les circonscriptions où l’on vend des produits vivriers et les habits. Des cambrioleurs étaient au rendez-vous et rodaient dans les alentours pour pouvoir piller mais ils ont été empêchés la police qui a dû tirer en l’air pour les en dissuader.
Et dans la même foulée, la police de protection civile a été bloquée par des constructions anarchiques érigées au sein de ce marché, ce que déplore le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, présent sur le lieu du drame. De son côté, le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, dans son discours de circonstance, a dit qu"une commission interministérielle va statuer sur la façon de donner un coup de main aux commerçants victimes de cette incendie. Il en a profité pour demander aux établissements de micro finances et bancaires d’être cléments sur le recouvrement des crédits contractés par les victimes de cette incendie. N.R.
Burundi - Sécurité
Un corps sans vie d ’une femme découvert dans Gihanga
Bubanza, le 5 octobre 2020 (Net Press) . Le corps de la femme en question a été trouvé ce matin dans la commune de Gihanga, province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Selon des informations concordantes, elle avait été portée disparue depuis la matinée de ce dimanche et elle était vendeuse de riz.
Selon des informations des proches de la femme, des règlements de compte et ou de concurrence déloyale pourraient être à l’origine de son assassinat, mais les proches préfèrent pour le moment ne pas donner de détails, préférant attendre les conclusions d’une enquête qui est déjà en cours. D.N.
Burundi - Justice
Un détenu de la prison de Rumonge va mal suite aux tortures des Imbonerakure
Rumonge, le 6 octobre 2020 (Net Press) . C’est un certain Charles Kabonesho, originaire de la colline de Rutwenzi, de la commune de Burambi, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, qui est détenu dans le cachot du commissariat provincial de la police. Il serait enfermé depuis trois semaines sans accéder aux soins médicaux alors qu’il a été appréhendé par des Imbonerakure qui l’ont torturé en dates des 17 et 18 septembre avant de le transférer à la police.
Des témoins oculaires indiquent que ses jambes sont gonflées, ses côtes cassées et son audition perdue consécutivement aux coups de bâton lui assénés. Les mêmes témoins indiquent que les auteurs de ce forfait ne sont pas inquiétés par la justice qui est pourtant au courant de ce qui s’est passé. Il serait accusé d’appartenir à des groupes armés, ce que démentent ses proches.
Cette information est confirmée par des sources policières et administratives ainsi que des habitants dont les proches sont détenus au commissariat de police à Rumonge. Pour le moment, la victime n’a pas accès aux médicaments alors que sa santé continue à se détériorer, déplorent les habitants de Rumonge. J.M.
Burundi - Kenya - Coopération
Le président du sénat burundais reçoit l’ambassadeur du Kenya dans ce pays
Gitega, le 7 octobre 2020 (Net Press) . Le président du sénat burundais, Emmanuel Sinzohagera, a accueilli ce matin l’ambassadeur du Kenya au Burundi. Ce dernier était porteur d’un message de la part du président du sénat kenyan avec deux objectifs à savoir le féliciter d’abord de son élection à ces fonctions et l’inviter ensuite à se rendre au Kenya.
Les deux institutions entendent renforcer la coopération entre elles et d’après le nouveau président du sénat burundais, l’invitation a été acceptée. Dès que c’est possible, il va sauter sur la première occasion pour se rendre dans ce pays et voir ensemble comment renforcer les relations entre les deux institutions. D.N.
Burundi - Justice
L’ancien député Fabien Banciryanino devant le juge de confirmation
Bujumbura, le 8 octobre 2020 (Net Press) . Nous apprenons que l’ancien député "Amizero y’Abarundi" élu dans la circonscription de Bubanza et détenu depuis le 2 octobre, Fabien Banciryanino, se trouve aujourd’hui à la chambre de conseil du parquet de Ntahangwa qui doit statuer sur sa relaxe ou sur le maintien de son emprisonnement auquel cas il sera transféré à l’une des prisons de ce pays.
Fabien Banciryanino est poursuivi pour deux infractions à savoir l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et la tenue d’une conférence de presse sans l’aval de l’autorité civile. Dans des circonstances pareilles, le prévenu se présente devant la juge, accompagné de ses avocats-conseil et au bout de quelques moments de discussion, l’affaire est mise en délibéré pour que le juge se prononce dans 48 heures. N.R.
Burundi-Sécurité
Cinquante-trois personnes irrégulières arrêtées en province de Makamba !
Makamba, le 9 octobre 2020 (Net Press) . Cinquante-trois personnes en situation irrégulière ont été arrêtées ce jeudi 8 octobre lors d’une fouille-perquisition opérée par quelques éléments de la police et des militaires sur la colline de Nyabigina, en zone de Kabuye, commune et province de Makamba, au Sud du pays et sont détenus au commissariat provincial de la police de cette province.
Selon nos information, cette localité a été réveillée par une imposante présence de policiers et militaires lourdement armés avant d’opérer ladite fouille-perquisition. Cinquante-trois personnes dont une large majorité n’avaient pas de carte d’identité ont été transmis manu militari au commissariat provincial de la police de Makamba. Une moto sans plaque d’immatriculation a été saisie.
L’administration civile et policière disent que cette fouille-perquisition rentre dans leur travail de routine. Mais selon nombreux témoignages sur place, il est devenu monnaie courante que depuis le mois d’août, quelques éléments de la police et des militaires, de concert avec les membres de la ligue des jeunes Imbonerakure, effectuent des fouilles-perquisition et des éléments soupçonnés de collaborer avec des hommes armés ont été appréhendés. D.N.
Burundi-Economie
Apres l’incendie du marché de Kamenge, des réclamations !
Bujumbura, le 10 octobre 2020 (Net Press) . Depuis que le marché de Kamenge a pris feu dans la nuit du vendredi 2 octobre 2020, l’accès y est interdit. Une partie du marché n’a pas été atteinte par l’incendie et ils demandent d’accéder à leurs stands pour récupérer les marchandises.
Selon le représentant légal des commerçants du marché de Kamenge, Martin Sindaruhuka, ils demandent aux responsables administratifs locaux et au ministère du commerce, d’autoriser l’accès au marché pendant un délai très court, afin de permettre aux commerçants de constater l’état de leurs marchandises et récupérer ce qui peut l’être. D.N.