Bujumbura, le 10 février 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes, une personne a trouvé la mort hier soir alors qu’il était évacué à l’hôpital de Rwibaga, dans la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Les faits se sont déroulés dans la localité de Kibuye, de la commune Isale, de cette province.
Selon les mêmes informations, cette personne qui était un charpentier a été poignardé par des gens qui n’ont pas encore été identifiés. La rédaction ne connaît pas encore les motifs de cet assassinat. Ch.N.
Burundi - Justice
Une lourde condamnation contre une infirmière et une sorcière
Muramvya, le 10 février 2021 (Net Press) . Dans un procès de fragrance de ce lundi 9 février, le tribunal de grande instance de Muramvya, au Centre du pays, a requis une condamnation de 20 ans de prison infligée à Suzane Nahimana, une infirmière à l’hôpital de Muramvya, et à Léocadie Kana, une requête de 15 ans d’emprisonnement ferme.
Les deux personnes doivent également payer une amende de 500.000 Fbu chacune car elles sont accusées de pratiquer la sorcellerie qui a occasionné beaucoup de morts. Selon nos informations, les deux prévenues ont été appréhendées avec une bouteille pleine d’excréments humains, une cartouche , des organes sexuels et les bras mutilés chez des enfants.
Elles avaient également des rames de rasoir, 30 sachets qui contenaient des médicaments traditionnels mélangés avec un billet de 100 Fbu. Dans ce procès de fragrance, Suzane Nahimana a été aussi accusée de port illégal d’armes, de maltraiter son époux, de sombrer dans des pratiques honteuses et peu recommandables.
Quant à Léocadie Kana, elle a été accusée de pratiquer la sorcellerie qui a broyé des milliers des gens. Les habitants de la colline Gikonge, dans la commune Bukeye en province de Muramvya, au Centre du pays, après cette lourde condamnation, ont poussé un ouf de soulagement car selon eux, nombreux ressortissants sont morts à cause de cette pratique de sorcellerie. N.R.
Burundi - Justice
Arrestation d’un fonctionnaire d’Etat pour faux et usage de faux en écriture
Bujumbura, le 10 février 2021 (Net Press) . Dans un point de presse tenu ce mardi 9 février, le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye, a fait savoir que les éléments de la police ont procédé à une arrestation d’un fonctionnaire de l’Etat pour faux et usage de faux en écritures.
Pierre Nkurikiye dit que l’auteur de cette infraction est un certain Célestin Bucumi, fonctionnaire au centre d’Etude et de documentation juridique, au ministère de la justice. Un client du fonds de solidarité des travailleurs de l’enseignement (Fste) est parti pour la quête d’un crédit, les services de crédit lui ont demandé d’aller à sa banque pour chercher l’accréditif.
De retour, il était marqué qu’il était débiteur de cette banque, il ne pouvait pas par conséquent bénéficier de ce crédit qu’il allait contracter auprès de ce fonds. A la sortie de sa banque, il a rencontré ce Célestin Bucumi qui lui a proposé un autre accréditif qu’il a aussitôt déposé à qui de droit.
Le service crédit a découvert que cet accréditif était faux et a interpellé la police qui a arrêté Célestin Bucumi avant de procéder à une fouille-perquisition. Elle a découvert des matériels servant pour la confection de faux documents qu’il avait fabriqués. Cette dernière y a saisi onze faux cachets.
Selon Pierre Nkurikiye, la plupart sont des faux cachets de la banque de crédit de Bujumbura, les agences de Coopec, du Fste, deux de la Bbin qui contrôle la qualité des marchandises qui entrent dans le pays et du centre de documentation juridique. Elle y a saisi enfin tout un tas d’accessoires servant à la fabrication des faux documents.
Ce qui est curieux pour Pierre Nkurikiye, c’est que l’auteur de ce forfait est un fonctionnaire de l’Etat qui connaît parfaitement comment l’on traiter des dossiers de faux et usages de faux et devrait surtout adopter un comportement exemplaire dans la société. N.R.
Burundi - Ethiopie - Politique
La présidente de l’Ethiopie toujours dans nos murs
Bujumbura, le 10 février 2021 (Net Press) . La présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, est dans nos murs depuis hier pour une visite d’Etat de deux jours. Selon le calendrier officiel, un dîner officiel en son honneur a été organisé hier soir à l’Hôtel Club des Vacances dans la capitale économique Bujumbura.
Dans son discours de circonstance, le président Evariste Ndayishimiye a évoqué les relations excellentes qui existent entre nos deux pays, le rôle de l’Ethiopie dans la lutte contre le colonialisme. L’on saura que l’Ethiopie est l’un des rares pays africains qui n’a pas connu de colonisation car l’Italie l’a occupée du 5 mai 1936 au 5 mai 1941, à côté du Libéria qui n’a jamais été colonisé.
Aujourd’hui, la présidente éthiopienne a visité l’usine de fabrication d’engrais chimiques Fomi en compagnie du vice-président de la République, Prosper Bazombanza. La présidente Sahle-Work Zewde a encouragé l’entreprise à aller de l’avant, à produire plus pour exporter l’engrais vers les pays de la sous-région.
Après cette visite, la présidente éthiopienne a encore une fois été reçue en audience par le chef de l’Etat, à son palais de Ntare Rushatsi House. L’hôte du numéro un burundais devrait quitter Bujumbura, la capitale économique du Burundi aujourd’hui même. J.M.
Burundi - Administration - Politique
L’administrateur de la commune Mukaza : l’homme qui refait le cœur de la ville de Bujumbura
Bujumbura, le 10 février 2021 (Net Press) . Dans un entretien exclusif avec la rédaction de l’agence de presse en ligne Net Press, l’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, dans la capitale économique, Bujumbura, Renovat Sindayihebura, livre ses chantiers réalisés ainsi que ses perspectives d’avenir pour refaire le cœur de la ville de Bujumbura, en mettant un accent particulier sur la devise de cette commune : « Une commune propre et prospère ».
Il est 15h 20 minutes devant de nombreuses demande d’audience, Renovat Sindayihebura, cet administratif tout noir et de grand gabarit, toujours à l’aise aussi bien avec l’administration qu’avec les medias, a accepté d’accueillir exclusivement Norbert Rucabihari, envoyé spécial auprès de la commune de Mukaza, pour que ce dernier lui livre, à bâtons rompus commeon dit, ses chantiers réalisés pour la clarté, la propreté et la prospérité du cœur de la ville de Bujumbura.
S’appuyant sur la situation géographique de sa commune qui est localisée au centre-ville de Bujumbura, cette autorité a fait savoir que sa commune compte quatre zones, en l’occurrence Buyenzi, Bwiza, Nyakabiga et Rohero, qui regorge de beaucoup de potentialités économiques, qui reste le poumon économique de la ville de Bujumbura, voire du pays, de par les centres commerciaux , les infrastructures publiques, les grandes hôtels et les grandes églises, des organisations locales et internationales, les missions diplomatiques et consulaires, etc.
Renovat Sindayihebura a beaucoup d’ambitions pour sa commune qui sont centrées sur la propreté et la clarté, la voirie, l’éclairage public et son rêve est de laisser Mukaza propre et prospère. Concernant la propreté et la clarté de la ville de Bujumbura, cet administratif déclare qu’il a procédé à la sensibilisation de la population de son ressort au curage des caniveaux pour enlever les déchets qui s’y trouvent et au pavage entre les ménages et les caniveaux et la démolition et le déplacement des kiosques et maisonnettes construits anarchiquement sur les caniveaux et les espaces publics.
Renovat Sindayihebura veut refaire le cœur de la ville de Bujumbura le standard d’une ville moderne en mettant un accent particulier sur la construction des toilettes modernes, les cuisines, l’enlèvement des Kiosques et des maisonnettes construits anarchiquement, la protection de l’environnement où il a mis en place des poubelles publiques au centre-ville de Bujumbura pour les jets des déchets.
Cet administratif dit que le lac Tanganyika est un bijou qu’il faut entretenir, son ambition et son rêve sont de faire changer la couleur des eaux du lac Tanganyika en procédant au curage des caniveaux et à l’enlèvement d’immondices et des déchets dans les rivières qui se déversent dans le lac Tanganyika car selon lui, les poissons ont déjà fui la périphérie. Renovat Sindayihebura dit que dans les perspectives d’avenir, il veut changer la verdure des zones Bwiza, Nyakabiga et Buyenzi ainsi que les circonscriptions désertiques en sensibilisant la population et chaque ménage de planter quatre arbres. Concernant l’éclairage public, l’administration de la commune Mukaza a procédé à la sensibilisation des responsables des parcelles de mettre des lampadaires sur les murs des clôtures.
Abordant le domaine de la sécurité, Renovat Sindayihebura dit que son administration, par le biais des réunions des autorités sécuritaires, judiciaires et sanitaires, revoie régulièrement les défis qui hantent la commune Mukaza. Grâce à la franche collaboration du comité mixte de sécurité routière et humaine au niveaux des quartiers et des zones, la sécurité et la tranquillité de la commune Mukaza sont maitrisées pour protéger la population et surtout les enfants pour les aider à traverser les routes en allant ou en rentrant de l’école, ajoutant que des cahiers de ménages constituent une main mise sur le contrôle et la sécurité des ménages.
Renovat Sindayihebura dit que des défis ne manquent pas pour la mise en application de ses chantiers dont s’est assignée son administration. Les communes urbaines n’ont pas des prérogatives de collectes des impôts et taxes pour pouvoir s’autofinancer et demande une assistance aux partenaires techniques et financiers pour ses projets en mettant un accent particulier sur la salubrité de la commune Mukaza et la protection de l’environnement pour la survie du lac Tanganyika. N.R.
Burundi - Réfugiés - Communication
L’administration du camp de Myarugusu interdit les réfugiés de livrer des informations aux médias ou aux ONGs
Nyarugusu, le 10 février 2021 (Net Press) . Selon nos sources, la police tanzanienne ainsi que l’administration du camp de réfugiés de Nyarugusu, ont dernièrement mis en garde tous les réfugiés qui donneront des informations aux médias où aux ONGs œuvrant dans le domaine des droits de l’homme. Ils sont avertis qu’ils seront arrêtés et punis comme les fauteurs de trouble qui veulent ternir l’image de la Tanzanie.
Elles ont ajouté que le Hcr a déjà mis en place des équipes pour écouter les doléances des réfugiés officiellement. C’est pour couper court aux « fausses informations » diffusées dans les médias particulièrement internationaux. Les personnes qui sont visées en premier lieu sont les intellectuels, les anciens étudiants, les défenseurs des droits de l’homme et les leaders religieux.
Le président du camp a dit que si quelqu’un est pris en fragrant délit en train de parler aux médias, aux défenseurs des droits de l’homme et aux autres agences humanitaires sans avoir l’autorisation du président du camp, il sera arrêté et sanctionné comme un malfaiteur. » ceci est dit dans une réunion avec les représentants des réfugiés.
Il a ajouté que les informations qu’ils donnent sont fausses. Il leur a demandé s’il y a des choses qu’ils disent aux journalistes et qu’il ne peut pas dire au Hcr ou au pays. Il dit qu’il s’étonne de voir plusieurs ONGs Internationales et défenseurs des droits de l’homme qui utilisent ces fausses informations pour rédiger des rapports. N.B.
Burundi - Développement
Evaluation des 30 milliard donnés aux coopératives collinaires
Gitega, le 10 février 2021 (Net Press) . Ce mercredi 10 février 2021, le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Gervais Ndirakobuca, a dit qu’il y a deux ans que les coopératives collinaires ont reçu chacune une somme de 10 millions pour entamer des activités de promotion du développement du pays et de bannir la pauvreté dans tout le pays.
Gervais Ndirakobuca dit que c’est le moment de faire une évaluation pour que ceux qui ont bien travaillé se félicitent et que ceux qui ont mal travaillé se corrigent. Il dit que c’est le moment de commencer de rembourser la somme telle que c’est consigné dans le contrat qu’ils ont signé avec les communes après ces 2 ans de fonctionnement.
Les représentants des coopératives disent que certains ont gagné et d’autres ont perdu, surtout ceux qui ont investi dans le riz, qui n’ont pas eu d’eaux suffisantes pour irriguer ces champs. Ces derniers demandent la prolongation de la période de paiement jusqu’à 3ans pour qu’ils cherchent les moyens de remboursement.
Ceux de Bubanza demandent de retaper les barrages d’irrigation afin d’avoir l’eau suffisante pour irriguer les champs de riz. Les participants proviennent des quatre provinces dont Cibitoke, Bubanza, Bujumbura et Bujumbura mairie. N.B.
Burundi - Rwanda - Réfugiés
Les nourritures pour les réfugiés au Rwanda seront revues à la baisse de 60%
Kigali, le 10 février 2021 (Net Press) . Ceci est dit par le représentant du Pam basé au Rwanda qui déclare que les nourritures pour les réfugiés burundais et congolais qui sont basés au Rwanda seront revues à la baisse suite à la pandémie du covid-19 et que beaucoup de partenaires ont eu d’autres préoccupations. Il ajoute que cette diminution débutera au mois de mars et ne sait pas jusque quand la situation changera.
Le ministre ayant les réfugiés dans ses attributions au Rwanda dit que la diminution de la nourriture n’a pas de grand impact au moment où les autres facteurs qui entrent en jeu pour que ces réfugiés vivent continuent à fonctionner. C’est entre autres la santé, le logement, l’enseignement etc.
Il demande néanmoins aux réfugiés d’exercer les petits métiers générateurs de revenus qui demandent un petit capital. Le ministre dit qu’il va continuer à parler aux partenaires. Les réfugiés disent qu’ils sont au courant de cette diminution mais qu’ils ne savaient pas comment la situation va évoluer. Ils ajoutent qu’ils ne savent pas comment ils vont survivre eu égard à cette diminution. N.B.
Revue annuelle de la presse : Novembre 2020 (suite et fin)
Burundi - Rapatriement - Administration
Fonctionnaires burundais rapatriés : qui va à la chasse perd sa place !
Bujumbura, le 21 novembre 2020 (Net Press). Selon des informations officielles, plus de 106.000 Burundais qui avaient fui le pays en 2015 sont rentrés depuis 2017. Parmi eux, des fonctionnaires de l’Etat dont la réintégration dans leurs fonctions n’est pas automatique car ils ont été remplacés dans l’entre-temps.
Les mêmes informations indiquent qu’ils doivent écrire une lettre de demande de réintégration à celui ou celle qui était leur supérieur hiérarchique avant leur fuite et ils attendent la réponse. Or, comme il n’y a pas de places dans l’administration, ils doivent attendre que celle-ci soit disponible.
Mais au mieux, on les encourage de se trouver du travail sans nécessairement attendre une offre de la part de l’Etat. Il faut mentionner ici que ceux qui ont la chance d’être réintégrés sont très peu nombreux. J.M.
Burundi - Burkina - Faso-Politique
Un ancien président burundais à la tête d’une délégation de l’Oif pour une mission d’observation électorale
Ouagadougou, le 23 novembre 2020 (Net Press) . L’ancien président burundais, Domitien Ndayizeye, a été nommé par l’organisation internationale de la francophonie, Oif, pour une mission d’observation au Burkina-Faso des élections qui ont eu lieu ce dimanche le 22 novembre 2020
Et dans la même foulée, vendredi dernier, 20 novembre, l’ancien président de la République du Burundi, Domitien Ndayizeye, en mi–journée a été reçu au conseil constitutionnel au pays des hommes intègres en compagnie de 7 membres de sa délégation. L’ancien premier ministre rwandais, Bernard Makuza, à la tête de la mission d’observation électorale au Burkina Faso de l’union africaine, était lui aussi reçu dans les locaux de la juridiction constitutionnelle du Burkina Faso accompagné, aussi de sept membres de sa délégation, dans la soirée de ce vendredi.
Selon des sources sur place, toutes les délégations étaient venues s’assurer que le conseil constitutionnel est prêt pour le contrôle des scrutins sur le terrain pour la gestion du contentieux des opérations électorales et des résultats provisoires, mais aussi pour un éventuel second tour de l’élection du président du Faso. Elles voulaient également s’assurer qu’il n’y a pas d’électeurs exclus du double scrutin. N.R.
Burundi - Société
Les "Zebiyistes" ingérables sur terrain dans la province de Kayanza
Kayanza, le 24 novembre 2020 (Net Press) . Selon des informations en provenance de Gahombo, de la province de Kayanza, le retour des adeptes de "Zebiya" des pays voisins il y a quelques années n’a pas eu d’impact sur la sécurité dans cette entité administrative. Mais leur comportement laisse tout de même à désirer, selon l’administration locale.
En effet, alors qu’il leur était interdit de se regrouper dans des ménages pour une série de prières, les "Zebiyistes" ont repris cette pratique, encore qu’il y a un nombre assez important des adeptes qui sont partis pour une destination inconnue, ce qui pourrait être encore une fois l’influence de leurs croyances. L’on déplore également le fait qu’ils ne s’adonnent pas aux activités de développement comme l’agriculture ou l’élevage. D.N.
Burundi - Sécurité
La mort d’un jeune Thierry Kubwimana tué par deux criminels armés
Bujumbura, le 25 novembre 2020 (Net Press). Selon Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, c’est vers 1h30 minutes du matin de ce mercredi 25 novembre2020, à Gasekebuye, en commune urbaine de Muha, que deux criminels non encore identifiés armés d’un pistolet ont fait irruption dans la chambre à coucher de Thierry Kubwimana.
Selon les mêmes informations, ces derniers ont tiré à trois reprises sur la poitrine de Thierry Kubwimana un jeune marié de 29 ans. Il a été très vite dépêché à l’hôpital Bumerec situé à Kinindo Ouest où il a rendu son âme. Les bourreaux ont emporté avec eux son téléphone portable et deux paires de ses chaussures.
La police s’est rendue sur le lieu du crime et selon les premières informations, ce jeune homme vivait des soumissions de marchés, ce qui pourrait expliquer que cette mort aurait pour origine une concurrence. L’office de police judiciaire qui a fait le constat a indiqué qu’une enquête a été ouverte pour identifier les criminels et savoir le mobile du crime. N.B.
Burundi - Gabon - Coopération
Le président burundais attendu au Gabon !
Bujumbura, le 26 novembre 2020 (Net Press) . A travers un communiqué du bureau chargé de l’information et des communications à la présidence de la République du Burundi, rendu public ce mercredi 25 novembre, le président de la République, Evariste Ndayishimiye est attendu à Libreville au Gabon.
Selon toujours ce communiqué, le chef de l’Etat va participer au 18ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Ceeac, organisé au Gabon en date du 27 novembre 2020. Le numéro un burundais sera accompagné par la première, dame Angeline Ndayishimiye. N.R.
Burundi - Politique
La journée nationale du patriotisme fixée au 8 juin de chaque année
Gitega, le 27 novembre 2020 (Net Press) . C’est ce qu’a décidé le conseil des ministres de ce 25 novembre dernier, une journée qui coïncide avec la date de décès de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Initialement, cette journée était prévue pour le mois de juillet de chaque année et présidée par le guide suprême du patriotisme, une qualification attribuée à l’ancien président aujourd’hui défunt.
Comme il n’est plus en vie, le conseil des ministres s’est senti dans l’obligation de modifier quelques dispositions relatives à cette journée et elle sera désormais commémorée le 8 juin de chaque année et présidée par le chef de l’Etat en fonctions. Selon des informations officielles, cette décision a été approuvée à l’unanimité. Ch.N.
Burundi - Justice
Liberté provisoire pour Prime Niyongabo et Pontien Baritonda
Bujumbura, le 28 novembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons qu’en date du 25 novembre dernier, la cour d’appel de Muha, en mairie de Bujumbura, a confirmé la décision du tribunal de grande instance de la même commune d’accorder une liberté provisoire au colonel Pontien Baritonda, officier ex-Fab en retraire et Prime Niyongabo alias Komesha, ancien officier de police et cadre de la compagnie de télécommunication Econet Léo.
Le premier avait été arrêté chez lui en date du 12 septembre de cette année à 6h30 à Kinanira II, commune de Musaga, en mairie de Bujumbura, par des hommes armés à bord d’une camionnette. Le second avait été de son côté appréhendé à sa résidence sise à Gasekebuye, également en commune de Muha, le 11 septembre par Joseph Mathias Niyonzima alias Kazungu, officier du service secret burundais.
Selon des informations qui sont parvenues à la rédaction, le dossier de ces deux anciens forces de l’ordre était vide si bien que les autorités judiciaires ont été obligés de se rendre à l’évidence. Il faudrait également noter que Prime Niyongabo alias Komesha, avait été limogé de son poste à Econet Léo aux nouvelles de sa détention. Ch.N
Burundi - Russie - Sécurité
Trois étudiants burundais morts en Russie en cette même année !
Moscou, le 30 novembre 2020 (Net Press) . Selon nos sources, il y a quatre jours, l’ambassadeur du Burundi en Russie, Edouard Bizimana, a envoyé une correspondance au doyen des diplomates africains accrédités en Russie, Saleh Mohamed, en lui demandant de convoquer une réunion urgente pour s’occuper de la question de sécuriser des étudiants africains en général et des étudiants Burundais en particulier qui sont en Russie.
Cela rassurera les étudiants africains en général. Signalons que trois étudiants burundais sont morts au cours de cette même année en Russie. Notons également que le pays de Vladimir Poutine figure parmi ceux qui octroient beaucoup de bourses aux étudiants burundais car les deux pays ont des relations de coopération fructueuses. N.B.