Bujumbura, le 13 février 2021 (Net Press) . Lors de l’évaluation semestrielle de ce vendredi 12 février 2021, le directeur général de cet hôpital militaire de Kamenge, Dr Marc Nimburanira a fait savoir que dans ses projets, l’hôpital compte agrandir la salle des urgences et de réanimation, la salle pour accueillir les patients du covid-19, aménager une zone de triage devant l’hôpital et traiter les patients du Covid-19. Il continuera également à renforcer la capacité de son personnel dans les différents services de cette structure sanitaire.
Les défis évoqués par le représentant du personnel sont entre autres les militaires qui travaillent à l’hôpital et qui vont à la retraite un peu tôt alors que l’hôpital a encore besoin d’eux. Pourtant, a-t-il assuré, ils sont encore capables de travailler. Il demande que les subventions données par l’Etat à cet hôpital soient indexées à celles des autres hôpitaux. Il a demandé enfin que les diplômes soient valorisés même s’ils ne sont pas présentés avant d’entrer en fonctions.
Le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Alain Trubert Mutabazi a déclaré de sa part que l’Etat ne ménagera aucun effort pour que l’hôpital militaire de Kamenge soit un hôpital de référence. Quant aux doléances du personnel, le ministre de tutelle dit que l’Etat fera tout ce dont il est capable pour leur satisfaction car eux aussi affichent un dévouement pour les autres, les patients. Il leur a demandé néanmoins de doubler d’efforts dans leur travail. N.B.
Burundi - Commerce
Toujours des spéculations dans le commerce du ciment au pays
Bujumbura, le 13 février 2021 (Net Press) . Plus de 290 sacs de ciment produit par l’usine "Burundi Cement Company" (Buceco), ont été dans la zone de Kinama, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Ceux-ci s’ajoutent à d’autres 800 sacs du même ciment qui avaient été saisis le 8 février dernier dans la même zone.
Nous apprenons que des spéculations sur le prix du ciment sont derrière cette intention de cacher ce produit. Officiellement, un sac coûte 24.500 Fbu, mais ce prix n’est pas toujours respecté pour des raisons que l’opinion ne connait pas. En effet, le directeur général au ministère du commerce ne cesse de rappeler les gens à l’ordre, mais les spéculations survivent à de telles injonctions.
L’on saura que les autorités disent que la quantité du ciment mise sur le marché intérieur est suffisante, mais sur terrain, c’est la pénurie. C’est cette situation qui est à l’origine de cette "stratégie" de cacher le ciment pour le vendre à des prix voulu par les commerçants. Pour une certaine opinion, la loi de l’’offre et de la demande prouve qu’il n’y a pas assez de ciment fabriqué dans notre pays malgré les démentis officiels.
Signalons que la quantité saisie servira aux travaux de développement tandis que les auteurs de ces spéculations seront présentés devant les instances judiciaires habilitées. Le ministère de l’intérieur, de la sécurité et du développement communautaire fait savoir qu’un dossier pénal à leur charge est en train d’être confectionné. D.N.
Burundi - Communication
Tous pour la liberté de la presse, mais... !
Bujumbura, le 13 février 2021 (Net Press) . C’est ce qu’on a entendu depuis quelques jours à l’approche de la journée internationale de la radio, le 13 février de chaque année. Rappelons que le Burundi l’a commémorée hier à la Maison de la Presse, sous les auspices de Thierry Kitamoya, assistant de la ministre ayant la communication dans ses attributions.
Un peu avant, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, avait rencontré les responsables des médias et s’était montré favorable à la liberté du métier d’informer. Il avait même suggéré un tête-à-tête entre le conseil national de la communication et les médias sous sanctions pour qu’il y ait déblocage de la situation.
En date du 11 février, la ministre Marie Chantal Nijimbere, a visité la radio Isanganiro et la télévision "Mashariki", où elle a souligné l’importance de la radio, demandant à ces journalistes de mettre en application ce qu’ils se sont convenus pour accompagner les efforts du gouvernement dans le développement du pays.
Mais pour le moment, la réouverture des radios fermées semble poser problème. Le Cnc se lamente que certains responsables ne collaborent pas alors que certains de ces derniers posent des conditions pour la collaboration, des clauses que l’organe de régulation ne veut pas entendre parler, arguant qu’elles ne sont pas de sa compétence.
Les deux parties semblent s’embrouiller, d’où elles tournent en rond au lieu d’avancer. C’est du moins la conclusion d’une certaine opinion qui trouve qu’aussi longtemps que les deux parties campent sur leurs positions, il n’y aura pas d’avancées, car le Cnc veut maintenir la position du pouvoir sur la question, voire du parti de l’Aigle, au moment où les radios indépendantes veulent un "affranchissement". J.M.
Burundi - Rdc - Administration
Manifestation des enseignants au camp de Lusenda
Uvira, le 13 février 2021 (Net Press) . C’était environ 50 enseignants de l’école primaire et secondaire dans le camp des réfugiés de Lusenda en province du sud Kivu à la Rdc. La manifestation s’est déroulée dans la matinée de ce 11 février devant les bureaux du Hcr. Ils réclament 6 mois d’arriérés de salaires mais la police les a dispersés.
Ces enseignants disent qu’ils sont humiliés par l’entourage et les commerçants car ils ne sont plus capables de contracter des dettes. Ils disent qu’ils viennent de passer six mois sans toucher leurs salaires. C’est pourquoi ils jettent le tort au Hcr qui est chargé de régler ce paiement.
La police ainsi que les jeunes gardiens de la paix qui s’occupent de la sécurité à l’intérieur du camp ont dispersé la foule. Il y a eu mêmes des blessés lors de cette manifestation. Selon les mêmes sources, les chargés des réfugiés comptent organiser une réunion avec les concernés et l’Ong Action Aid qui s’occupe du volet éducation dans le camp de Lusenda. N.B.
Revue annuelle de la presse : Décembre 2020 (suite et fin)
Burundi - Sécurité
Une personne tuée au centre-ville de Gitega
Gitega, le 21 décembre 2020 (Net Press) . Un certain Vincent Mvuyekure a été tué au moyen d’un coup de poignard dans le cœur par sa femme ce dimanche 20 décembre vers 20 hoo. L’irréparable a été commis au quartier Magarama, en province de Gitega, au Centre du pays. Selon nos informations, la victime a été tuée pour n’avoir pas donné de ration alimentaire.
L’auteure de ce crime a été interpellée et transférée manu militari vers le cachot du commissariat provincial de la police de Gitega pour les premières enquêtes. Son dossier devrait ensuite être transmis au parquet de la République de Gitega, qui, à son tour, va statuer sur le procès de flagrance.
Au Nord du pays, dans la province de Kayanza, plus précisément dans la commune de Butaganzwa, les autorités administratives parlent d’une sécurité qui est en général bonne mais qui, parfois, est troublée par des vols dans les champs de maïs et d’ivresse. L’on déplore une personne qui est décédée le 19 décembre car il était en état d’ébriété et au moment où il a tenté de rentrer, une forte pluie s’est abattue sur lui et il en est décédé.
Les mêmes autorités demandent aux populations d’être plus vigilantes en ce qui concerne ce banditisme et d’éviter l’enivrement, surtout en cette période de fin d’année, pour leur sécurité d’abord, mais également pour ne pas trop dépenser ensuite car nul n’ignore que la gestion du mois de janvier suite aux dépenses de Noël et du nouvel an. N.R.
Burundi - Sécurité Routière
Des motards et des policiers en viennent aux mains dans la province de Makamba
Makamba, le 22 décembre 2020 (Net Press) . Nous apprenons qu’une bagarre a éclaté ce 19 décembre 2020 entre les policiers et les motards sur la colline de Muyange, commune de Nyanza-lac, dans la province de Makamba, au Sud du pays. En effet, un motard a pris de force des documents des policiers qui contrôlaient la circulation routière à Muyange.
Les policiers n’ont pas supporté cette agression de la part des motards et sont passés à l’offensive quand bien même le motard avait remis les documents à une autorité habilitée après un moment. Ce n’était pas fini car ce 21 décembre, les mêmes policiers ont fouillé un peu partout dans les ménages et la cible était les motos.
Nous apprenons qu’au total, 17 motos ont été saisies et acheminées vers le commissariat provincial de police. Les populations, surtout les motards disent qu’il s’agit d’une vengeance de la police, surtout que l’incident s’était passé à la fin de la semaine dernière et que les documents avaient été remis. D.N.
Burundi - Justice
Condamnée à perpétuité pour avoir tué avec préméditation son mari
Gitega, le 23 décembre 2020 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches du 21 décembre, la rédaction avait annoncé un meurtre d’un certain Vincent Mvuyekure par sa femme qui l’a tué par un coup de poignard dans le cœur, en date du 20 décembre au quartier de Magarama, de la province de Gitega, au Centre du pays.
L’auteure de ce forfait a été arrêtée le lendemain par la police qui a confectionné son dossier à acheminer au parquet de la République qui devait se charger de la suite à réserver à cette affaire. Anésie Nyandwi a été jugée dans un procès de flagrance par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Gitega, ce 22 décembre.
Au cours de l’audience, elle a été reconnue coupable d’avoir tué son mari avec préméditation. Mais dans sa défense, elle a mis en avant une légitime défense par le fait qu’elle était souvent battue par le défunt Vincent Mvuyekure. Cependant, elle a avoué être en mauvais termes avec feu son mari qu’elle a qualifié "d’irresponsable". J.M.
Burundi - Politique
Vers la fusion de la Sobugea avec la compagnie Air Burundi
Gitega, le 24 décembre 2020 (Net Press) . Le conseil des ministres s’est réuni aujourd’hui sous la présidence du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, dans la capitale politique Gitega, au Centre eu pays. L’un des points à l’ordre du jour est la fusion entre la Société Burundaise de Gestion des Entrepôts et d’Assistance des Avions en Escale, Sobugea et la compagnie aérienne Air Burundi.
Cette solution a été envisagée depuis bien longtemps par les autorités politiques qui se sont succédé dans la gestion de la chose publique, dans l’intention de redresser la compagnie Air Burundi, en agonie depuis belles lurettes, en la couplant avec la Sobugea dont la santé financière se porte bien. Mais tout le monde craignait que ce mariage de raison ne soit catastrophique pour toutes les deux sociétés.
L’on saura que la compagnie aérienne Air Burundi n’a pas d’avion depuis plus de 10 ans et que le seul appareil qui volait encore a échoué à Walikale, à l’Est de la République démocratique du Congo, chef-lieu du territoire du Nord-Kivu. Depuis, cette société a toujours payé son personnel alors qu’elle ne fonctionnait pas du tout, d’où l’idée de la fusionner avec la Sobugea, une intention jadis contestée par son syndicat.
L’on apprend que même si le gouvernement veut engager une vitesse supérieure sur ce dossier, la position du syndicat est toujours la même. Il s’est toujours posé la question de savoir qui gagne dans la fermeture éventuelle des deux sociétés, d’autant plus que les experts en économie pensent que la compagnie Air Burundi est pratiquement irrécupérable au regard de sa santé financière.
Le même syndicat pense que ce n’est pas de la fusion comme telle, mais une privatisation de ces deux sociétés sans consultation de qui que ce soit, ce qui est une violation de la loi par le même gouvernement qui devrait plutôt protéger les intérêts des uns et des autres. Pour lui, la Sobugea est une administration personnalisée qui ne doit pas être gérée comme Air Burundi, une propriété de l’Etat à 100%. J.M.
Burundi - Médias
La rédaction de Net Press se félicite d’avoir été contrariée
Bujumbura, le 25 décembre 2020 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 22 décembre, l’agence de presse en ligne Net Press évoquait les 14 mois de détention que venaient de purger nos confrères et consœurs du groupe de presse Iwacu, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana et Térence Mpozenzi. La rédaction a écrit qu’ils sont sur le point de passer leurs deuxièmes fêtes de fin d’année en prison alors qu’ils n’ont fait que leur travail.
L’on signalera qu’ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 dans la commune de Musigati, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. La rédaction vient d’être contrariée par un décret du magistrat suprême, en même temps président de la République, Evariste Ndayishimiye. En effet, après 6 mois et 5 jours de réflexion profonde - il a prêté serment le 18 août 2020 - sur la situation injuste des journalistes du groupe de presse Iwacu, il a pris la sage décision de les libérer par une grâce présidentielle.
En effet, selon un décret présidentiel du 23 décembre portant mesure de grâce présidentielle, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a précisé "qu’aux termes du présent décret, bénéficient de la remise totale des peines privatives de libertés, les prisonniers condamnés Kamikazi Christine, Ndirubusa Agnès, Harerimana Egide et Mpozenzi Térence...."
Le décret précise que le président a pris une telle décision après analyse des requêtes des prisonniers susmentionnés. Cependant, les peines d’amendes prononcées par le juge restent exécutoires. Le magistrat suprême a départagé les deux parties, en remettant les peines imposées par le juge, mais également en maintenant les amendes de 1 million pour chacun des journalistes.
Enfin, la ministre de la justice est chargée de l’application du présent décret qui entre en vigueur le jour de sa signature. Pour les professionnels des médias, c’est un véritable cadeau de Noël que le président Ndayishimiye vient d’octroyer au groupe de presse Iwacu et au-delà, de la presse burundaise en général. Les journalistes sont certainement contents de retrouver leurs familles et bien entendu, leur rédaction. J.M.
Burundi - Kenya - Coopération
Audience auprès de la présidence de la République
Bujumbura, le 26 décembre 2020 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a accordé une audience à Kenneth N. Vitisia, ambassadeur de la République kenyane au Burundi. Il est basé dans notre pays depuis 2010 où il a travaillé d’abord comme chargé d’affaires, puis comme ambassadeur à partir de 2015.
Au sortir de l’audience, cet ambassadeur a précisé qu’il est témoin du progrès de notre pays en matière de sécurité et de développement. Il s’est engagé à rester l’ambassadeur de notre pays auprès du sien et qu’il est content que le Kenya soit le premier pays de la communauté est africaine qui a plus d’activités au Burundi. Ch.N.
Burundi - Sécurité
Un corps d’un cardiologue retrouvé sans vie en province de Ruyigi
Ruyigi, le 28 décembre 2020 (Net Press) . Gilbert Gahungu, un cardiologue à l’hôpital de Ruyigi, agé de 54 ans, a été retrouvé sans vie ce samedi 26 décembre au quartier Sanzu, commune et province Ruyigi, à l’Est du pays, selon le porte-parole du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, Pierre Nkurikiye .
Ce dernier affirme que ce ressortissant de la commune Bisoro, en province de Mwaro, au Centre, après les observations du médecin légiste, celui-ci a prouvé que le défunt ne présentait aucun signe de traumatisme sur son corps, sauf une simple écorchure au niveau de son crâne. Selon toujours ce communicateur du ministère, le défunt passait la soirée bien arrosée au bar appelé communément " chez Bikanda " aux environs de 2 heures du matin et a été retrouvé sur le long d’un sentier dans les parages de son domicile, tête appuyée contre une clôture. Pierre Nkurikiye dit que le corps de la victime a été évacué vers la morgue de l’hôpital Ruyigi rural. N.R.
Burundi - Administration
Difficiles procédures d’accès aux nouveaux cahiers de ménage en mairie de Bujumbura
Bujumbura, le 29 décembre 2020 (Net Press) . Selon nos confrères de la radio Isanganiro, bien que les nouveaux cahiers de ménage soient à la disposition de la population urbaine, beaucoup de gens disent qu’ils n’ont pas cette information alors que la validité des anciens cahiers de ménage prendra fin le 31 décembre 2020.
Selon les témoignages de quelques individus contactés par nos confrères, la Fin Bank est la seule banque où on paie pour en avoir. Ceux qui ont voulu payer ce cahier ont passé des heures à la chaine. Ils demandent de disponibiliser les autres endroits de payement. Selon les mêmes sources, le chef de zone de Mutanga sud demande qu’il y ait une large diffusion afin que tout le monde puisse s’en procurer d’autant plus que l’ancien cahier sera invalide le 1er janvier 2021. N.B.
Burundi - Sécurité
Un adjoint du chef de colline tué par des hommes non encore identifiés
Rumonge, le 30 décembre 2020 (Net Press) . L’adjoint du chef de colline Gishiha, commune de Burambi, province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, Antoine Ruceke, a été tué dans la nuit d’hier, vers 22 heures, par des hommes qui se sont introduits dans son salon par effraction.
Il a tenté de fuir dans sa chambre quand les assaillants ont tiré sur lui, ne lui laissant aucune chance de survivre. La police et l’administration confirment cette information et indiquent que les criminels ne sont pas encore identifiés et qu’elles ne connaissent pas non plus les mobiles de cet assassinat. Elles assurent cependant que les enquêtes sont déjà en cours. D.N.
Burundi - Justice
Libération de cinquante et un détenus dans le cachot provincial de Rumonge
Rumonge, le 31 décembre 2020 (Net Press) . C’était ce mercredi 30 décembre 2020 que le parquet de Rumonge, au Sud-ouest du pays, a accordé une liberté provisoire à 51 prisonniers détenus dans le cachot de cette province.
Le procureur de la République à Rumonge dit que c’est une politique de réduire le nombre de détenus et cela concerne les détenus graciés qui sont encore en prison, ceux qui viennent de passer une longue période dans le cachot et dont les dossiers sont introuvables ou ceux accusés de petites fautes qui ne nécessitent pas de rester incarcéré.
Dans le même ordre d’idées, le président de la République, dans son émission publique qu’il a tenu à Ngozi le même jour, a dit que les détenus graciés mais qui sont toujours en détention n’ont pas encore été libérés du fait que le gouvernement est en train de mener une enquête sur ces détenus. Elle a pris fin la semaine passée et a rassuré qu’ils seront bientôt libérés. N.B.