Makamba, le 19 février 2021 (Net Press) . Un corps sans vie d’un homme non encore identifié a été repêché dans l’après-midi de ce jeudi dans la rivière Malagarazi, séparant le Burundi de la Tanzanie, en commune de Kayogoro, dans la province de Makamba, au Sud du pays. Les causes et les circonstances de sa mort sont inconnues.
Selon les témoins oculaires, le corps flottait sur les eaux de la rivière Maragarazi. Quand ils ont aperçu le cadavre charrié par les eaux de cette rivière, au pied de la colline Buheka, en zone Mugeni, de la commune Kayogoro, en province de Makamba, ces derniers ont vite alerté les administratifs.
Quelques éléments de la police qui se sont déplacés sur les lieux ont repêché ce corps sans vie. Toutefois, son identité et les circonstances de sa mort n’ont pas été élucidées. C’est le deuxième corps découvert dans la localité en moins de deux mois. Plusieurs Burundais traversent la rivière Maragarazi quand ils vont à la recherche du travail en Tanzanie ou quand ils rentrent au Burundi. La frontière est clandestine. N.R.
Burundi - Sécurité - Administration
Vers un pas additionnel dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres
Bujumbura, le 19 février 2021 (Net Press) . Le ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire a clôturé ce jeudi 18 février une journée de restitution de la formation du centre d’excellence régional sur le désarmement où une cinquantaine des membres du corps de défense et de sécurité ont été formés dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres.
Dans son mot de clôture, le secrétaire permanant au ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, André Ndayambaje, a dit que la prolifération, la circulation, le contrôle et la gestion des armes légères et de petits calibres constituent un des sérieux défis sécuritaires auxquels le monde entier est confronté aujourd’hui. Le fait que ces armes soient facilement disponibles, relativement bon marché et techniquement simples à utiliser a fait que celles-ci soient choisies par toutes catégories des criminels.
André Ndayambaje a poursuivi que cet état a exacerbé la pauvreté et a créé un état d’insécurité contre lequel aucun développement sérieux ne peut être réalisé et la formation des formateurs dans la lutte contre la prolifération, la circulation, le contrôle et la gestion des armes légères et de petits calibres vient comme une réponse dans la lutte contre les effets dévastateurs de ces armes légères et de petits calibres illicites sur la sureté, la sécurité et le développement que la communauté internationale en général et les Etats de la sous-région en particulier.
André Ndayambaje a mentionné que le Burundi a fait un pas dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres et enregistre aujourd’hui des avancées significatives, en témoigne la décision des Etats de l’Afrique de l’Est de désigner le Burundi pour abriter le centre d’excellence régional sur le désarmement et les différentes études menées au sein de la communauté économique des Etats membres de l’Afrique centrale qui a montré que le Burundi est doté d’un organe de coordination des actions de lutte contre les armes légères et de petit calibres. N.R.
Burundi - Justice
Le tribunal de grande instance de Mwaro condamne deux femmes
Mwaro, le 19 février 2021 (Net Press). Le tribunal de grande instance de la province de Mwaro, au Centre eu pays, a condamné hier, dans un procès de flagrance, deux femmes, Justine Ndayizeye et Jeanne Bigirimana, reconnues coupables de fabrication, de vente et de consommation des boissons prohibées.
La première, Justine Ndayizeye, qualifiée de récidiviste, a été condamnée à 2 ans de prison ferme et à une amende d’un million de nos francs. De son côté, Jeanne Bigirimana a été attrapée en flagrant délit et a été condamnée à une année de prison et à une amende d’un million. En cas de non paiement de ces amendes, ces deux dames seraient soumises à un emprisonnement subsidiaire de plus de 30 mois. D.N.
Burundi - Diaspora - Politique
La reprise des relations entre l’Ue et le Burundi au centre des débats de la diaspora
Oslo, le 19 février 2021 (Net Press) . Après que les 43 eurodéputés eurent écrit au haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères pour lui signifier qu’il n’est pas encore temps que l’Union européenne rétablisse des relations avec le Burundi, au regard de l’évolution politico-sécuritaire du pays, Japhet Legentil Ndayishimiye, basé en Norvège, a saisi le président du parlement européen à Bruxelles au nom de la diaspora burundaise.
Il lui transmet une lettre adressée par la diaspora burundaise pour dénoncer l’attitude décourageante des parlementaires face aux avancées du Burundi. Il précise que des organisations de la société civile membres de la diaspora suivent avec une très grande attention la situation sociopolitique dans la sous-région est-africaine et spécialement au Burundi.
En consultation donc avec les membres de la diaspora burundaise de France, de Norvège, du Royaume du Maroc, de Danemark, d’Irlande , de Belgique, des Etats-Unis, bref, de 41 pays en Afrique, en Europe, en Asie et en Amérique, tout ce monde constate avec satisfaction des avancées extraordinaires du Burundi en matière de développement communautaire, de réconciliation et des droits de l’homme.
Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, le président Félix Tshisekedi, président de l’Union africaine ainsi que tous les parlementaires européens ont reçu copie de ce document de 4 pages. C’est le cas aussi de toutes les missions diplomatiques, les organisations non gouvernementales et les organes de presse. La correspondance date du 12 février dernier.
Le lendemain, Gratien Rukindikiza, a écrit lui aussi à la même autorité au nom du forum des diasporas burundaises en Europe, Fodib. Il a exprimé son désarroi à propos de la lettre de la part d’un Burundais résidant en Norvège et prétendant diriger la diaspora burundaise. Il fait savoir que Japhet Legentil Ndayishimiye n’a jamais été élu pour diriger une instance de la diaspora burundaise, qu’il a été nommé par le Cndd-Fdd au pouvoir au Burundi pour servir d’ambassadeur bis.
En conséquence, tous ses actes sont dictés par le gouvernement du Burundi. Sinon, poursuit-il, les instances de la diaspora burundaise ont été élues régulièrement lors des assemblées générales dans chaque pays. Et de montrer les représentants des instances de la diaspora burundaise, à savoir Athanase Bakunda en Belgique, Emmanuel Niyongere en France, Désiré Peke en Norvège, Jocelyne Ndizeye aux Pays-Bas, Claudia Anderson au Royaume uni et Fabiola Inarukundo en Suède.
Le vice-président du Fodib est Athanase Bakunda et le président, Gratien Rukindikiza. Il écrit que le Fodib soutient toutes les initiatives visant à ramener la paix, le respect des droits humains, la liberté d’expression et de la presse, le retour des réfugiés et l’assainissement de la vie politique au Burundi. J.M.
Burundi - Economie
Vers l’inauguration du marché de Kanyosha
Bujumbura, le 19 février 2021 (Net Press) . La mairie de Bujumbura, dans une note, a annoncé qu’elle a adressé à tous les commerçants qui ont des stands dans le marché de Kanyosha que l’entrée officielle de ce marché est fixée au 5 mars 2021.
La mairie rappelle à ces commerçants que ceux qui n’auront pas terminé de construire leurs stands seront remplacés par les autres qui ont des moyens pour le faire d’autant plus que l’occupation de ces stands est une occupation provisoire.
Pour les autres petits marchés comme celui de Gisyo ainsi que d’autres coins commerciaux, la mairie leur demande de fermer et d’occuper le marché de Kanyosha d’ici le 4 mars 2021. Les commerçants de ce marché attendent impatiemment cette date et demandent de ne pas reporter la date.
Les personnes qui fréquentaient le marché de Gisyo n’ont pas bien accueilli cette nouvelle. Ils disent que le quartier Kanyosha est très vaste et qu’au lieu de fréquenter le marché de Kanyosha, ils vont s’approvisionner à Kinindo. Ils demandent à la mairie de réhabiliter plutôt ce marché de Gisyo au lieu de le supprimer. N.B.
Burundi - Environnement
Serait-t-il de l’anathème en province de Mwaro ?, s’interroge une opinion
Mwaro, le 19 février 2021 (Net Press) . En l’espace de trois jours, trois personnes trouvent la mort foudroyées, trois autres blessées et quatre vaches tuées lors des pluies diluviennes qui se sont abattues au chef-lieu de Mwaro et un commune Rusaka. Nous apprenons que dans la soirée de ce jeudi 18 février, la toiture de la paroisse de l’église catholique de Kibumbu a été enlevée suite encore une fois à des intempéries mélangées à des vents violents. Une opinion parle de l’anathème qui s’abat sur la province de Mwaro.
Il était vers 15hoo, il pleuvait abondamment dans la localité de Kibumbu, la population de cette localité a entendu un bruit bizarre et après ces précipitations, cette dernière a découvert la toiture de la paroisse catholique romaine de Kibumbu détruite et les murs endommagés ainsi que les objets eucharistiques qui s’y trouvaient. Les prélats de cette église demandent aux chrétiens de ce ressort et aux âmes charitables de donner un coup de mains pour sa reconstruction.
Dans la même foulée, 100 maisons, 3 salles de classes ont été détruites en commune Kirundo, au Nord du pays, lors de fortes pluies torrentielles, 18 maisons ont été partiellement détruites, une antenne de l’office national de télécommunication est tombée, plusieurs hectares de champs de cultures ont été détruits à la même date.
L’administrateur de la commune Kirundo appelle à l’aide des victimes de ces pluies torrentielles. En commune de Kayanza, toujours au Nord du pays, vingt une maisons ont été détruites et 18 autres ont été partiellement détruites. Là aussi, des champs de cultures ont été détruits lors de fortes pluies torrentielles survenues ce jeudi. L’administrateur de la commune Kayanza demande au ministère de la solidarité nationale de leur venir en aide. N.R.
Burundi - Administration - Environnement
Des mesures pour refaire le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement
Bujumbura, le 19 février 2021 (Net Press) . Répondant aux questions orales à la chambre basse du parlement burundais, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, a dit que son ministère vise un plan d’exploitation du littoral du lac Tanganyika, à partir de Kajaga et Nyanza lac et inventorier les gens qui ont construit sur les espaces verts afin de prendre des mesures qui s’imposent.
Selon le ministre Rurema, ce plan vise également à inventorier les personnes qui ont construit anarchiquement sur le littoral du lac Tanganyika pour la prise de décisions qui s’imposent. S’exprimant sur les compagnies de téléphones mobiles qui implantent des antennes dans les quartiers, qui hypothèquent la bonne santé de la population voisine à ces antennes, le ministre Déo Guide Rurema n’y va pas par quatre chemins et invite les patrons de ces compagnies de téléphones mobiles d’entrer en consultation avec la population pour implanter ces antennes dans les collines et quartiers du pays. N.R.
Burundi - Transport
Vers des engins de transport qui utilisent des batteries rechargeables
Bujumbura, le 19 février 2021 (Net Press). Cette information émane du secrétaire permanent au ministère des transports, au cours d’une réunion que le ministère ayant le transport dans ses attributions a organisée ce vendredi 19 février 2021 afin de sensibiliser ceux qui travaillent dans le secteur de transport.
Il a indiqué que c’est un projet qui consiste à utiliser les voitures et les motos à batteries rechargeables afin de protéger l’environnement. Il a ajouté que c’est un projet soutenu par l’Onu pour protéger la couche d’ozone. Pour le moment, ils sont au stade de sensibilisation pour que tous les pays comprennent et limitent les fumées dégagées par ces voitures et motos qui polluent la nature afin que dans les années avenir, on utilise des engins de transport qui utilisent des batteries. N.B.
Burundi - Education
L’université de Ngozi prend au sérieux la menace du Covid- 19.
Bujumbura, le 19 février 2021 (Net Press) . Relever la température de chaque entrée, se laver les mains à l’eau propre et au savon, porter sur soi un désinfectant pour certains, font de l’université de Ngozi le porte flambeau dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Le recteur de cette université, Apollinaire Bangayimbaga, se dit satisfait de la prise de conscience des étudiants.
Mais sur un autre aspect de l’éducation, les frais des documents pédagogiques ne sont pas encore disponibles à la direction provinciale de l’enseignement en mairie de Bujumbura. Les enseignants de la mairie de Bujumbura attendent encore les frais des documents pédagogiques qui devraient être octroyés au début de l’année scolaire 2020-2021.
Ses enseignants font savoir que leurs collègues des autres provinces scolaires ont été déjà servis. Ils se lamentent qu’au cours des visites pédagogiques, les directeurs, les préfets et les inspecteurs pédagogiques leur demandent des documents pédagogiques alors qu’ ils n’ont pas encore reçu l’argent pour les acheter.
Les directeurs des écoles leur demandent de patienter et d’utiliser leur propre argent pour se procurer de ces documents, car selon ces directeurs, le retard dans la distribution des frais des documents pédagogiques ne peut pas être un alibi pour le non tenu de ces documents.
Les difficultés ne se situent pas uniquement au niveau des documents pédagogiques car, même la politique salariale devient de plus en plus un canular. Depuis que le gouvernement burundais a constaté les disparités salariales dans son administration, il a enclenché une réforme de l’administration publique en appui avec le Pnud (Programme des Nations-Unies pour le Développement). Cette réforme devrait aboutir à une politique salariale équitable. Celle-ci tarde à venir car elle devrait être concrète avec le mois de janvier 2016.
A cette date, on a mis en place l’indemnité d’ajustement salarial qui a été octroyée aux fonctionnaires les moins payés tandis pour les mieux rémunérés, il y a eu gel des annales. L’indemnité d’ajustement salarial a été donnée jusqu’en 2020. Depuis le mois de janvier 2021, rien ne filtre.
Le gouvernement est t silencieux sur les propositions de l’équipe technique quant à la mise en œuvre de la politique salariale équitable. Les fonctionnaires demandent au gouvernement responsable et laborieux d’éviter cette injustice envers ses enfants. Ch.N.
Burundi - Ouganda - Médias
L’armée ougandaise demande pardon aux journalistes malmenés par les soldats
Kampala, le 19 février 2021 (Net Press) . L’armée ougandaise a demandé pardon à certains journalistes qui ont été battus et blessés par les soldats ce mercredi 17 février quand Bobi Wine, le jeune opposant au régime de Yoweri Museveni, déposait ses plaintes au bureau de l’Onu à Kampala, en Ouganda.
Le général David Muhoozi, représentant de l’armée en Ouganda, dans une conférence de presse avec les journalistes, a demandé pardon au nom de l’armée et dit que l’armée n’est pas responsable des actes ignobles commis par les 7 soldats et que ces derniers seront punis de façon exemplaire. Il a ajouté que l’armée va organiser une réunion très prochainement avec les journalistes pour continuer à travailler dans le respect mutuel.
Quelque temps après la conférence de presse, la cour militaire a siégé pour condamner les sept soldats qui ont malmené les journalistes. Tous ont été condamnés d’un emprisonnement allant de 1 à 3 mois.
Le représentant de l’union des journalistes en Ouganda dit que ce n’est pas la première fois que de tels cas de malmener les journalistes arrive, il dit qu’ils vont arrêter de diffuser toutes les activités de l’Etat jusqu’à ce que l’Etat garantisse la sécurité des journalistes. N.B.