Muyinga, le 5 mars 2021 (Net Press) . Une personne a été tuée sur la colline Mukoni, dans la commune Giteranyi, en province de Muyinga, au Nord-est du pays, dans la nuit de mardi à mercredi par des éléments non encore identifiés.
Selon nos sources, le corps sans vie en décomposition a été retrouvé dans la matinée de ce jeudi 4 mars par les passants. Ses amis indiquent que le défunt était à l’aise avec tout le monde et venait de partager un verre avec ses amis avant l’événement fatidique. Le commissariat communal de la police de Giteranyi dit que les enquêtes sont en cours pour élucider les circonstances de cet assassinat.
L’insécurité devient préoccupante dans cette province car il n’y a pas deux jours, une personne de troisième âge, avait été tuée par une voisine qui l’accusait de marauder des avocats. L’insécurité c’est également les pluies torrentielles et les foudres dans cette région qui font des blessés à longueur de journée. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses - Humanitaire
La première dame au chevet de la paroisse Kibumbu
Mwaro, le 5 mars 2021 (Net Press) . Ce mercredi 3 mars 2021, la fondation "Bonne Action Umugiraneza", présidé par la première dame Angeline Ndayishimiye, a organisé une descente de soutien à la paroisse Kibumbu, dans la province de Mwaro, au Centre du pays. Rappelons que les pluies torrentielles du 18 février dernier avaient fait envoler la charpente de ladite paroisse.
Angéline Ndayishimiye a fait savoir que les membres de cette fondation, après avoir appris l’incident malheureux de cette paroisse, ont décidé de fournir une aide matérielle composée d’une partie de matériaux initialement destinés à construire le siège de fondation "Bonne Action Umugiraneza". Elle a ensuite remis cette aide composée de 700 tubes métalliques à charpente d’une valeur de 32.550.000 de nos francs au curé de cette paroisse pour sa réhabilitation.
La première dame a saisi cette occasion pour demander à la population de Mwaro et tous autres bienfaiteurs de contribuer pour que cette paroisse soit équipée de bancs convenables où chaises et pour terminer cette réhabilitation dans un bref délai. Pour elle, ça serait une occasion en or de construire leur maison dans le royaume des cieux. Le curé de la paroisse Kibumbu a exprimé sa gratitude envers la famille présidentielle et la fondation "Bonne Action Umugiraneza" et lui a accordé une bénédiction. N.B.
Burundi - Rapatriement - Justice
Deux rapatriés emprisonnés au poste de police de Gatumba
Bujumbura, le 5 mars 2021 (Net Press) . Jean Bavuma, cet ancien refugié burundais en Afrique du sud depuis trois ans et un autre concitoyen rapatrié, ancien refugié burundais au Kenya, ont été interpellés par la police ce mardi 2 mars, au quartier Kajaga, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural (Ouest du pays) et sont gardés à vue au poste de la police de Gatumba dans cette même commune.
Selon nos sources, Jean Bavuma est rentré en date du 2 février et comme tout le monde, il a été soumis au confinement pendant 7 jours. Aussitôt rentré à son domicile sis au quartier Kajaga, il a passé une soirée bien arrosée avec les membres de sa famille, ses voisins et les autorités locales, d’où il a annoncé son retour au pays. Les invités en liesse ont salué ce retours invité l’ancien refugié à appeler les autres qu’il connaît à rentrer.
En date du 2 mars 2021, le domicile de Jean Bavuma a été encerclé par la police de mèche avec les militants de la ligue des jeunes Imbonerakure avant d’être interpellé pour une brève audition au bureau de la commune Mutimbuzi. Au moment où nous mettons sous presse, Jean Bavuma et l’ancien refugié burundais au Kenya sont incarcérés au poste de police de Gatumba, en commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural.
Sa famille biologique parle d’un emprisonnement arbitraire et demande la lumière sur cet emprisonnement. Quelques habitants de Kajaga commune Mutimbuzi déplorent cet emprisonnement, estiment les autorités civile et policière outrepassent le mot d’ordre du président de la République, Evariste Ndayishimiye, qui ne cesse d’inviter les Burundais à lors de ses plusieurs sorties médiatiques.
Le président Ndayishimiye ne cesse d’informer que " le pays a retrouvé la paix et la tranquillité ". Notre interlocuteur trouve que ces emprisonnements en cascades des rapatriés pourraient dissuader d’autres refugiés burundais éparpillés de leur intention de quitter l’exil. N.R.
Burundi - Economie
Les commerçants de Gitega malmenés par les informateurs de l’Obr à la sortie du port de Bujumbura
Gitega, le 5 mars 2021 (Net Press) . Ces affirmations émanent des commerçants des produits agroalimentaires de Gitega au cours d’une réunion à leur intention en date du 3 mars tenue par des responsables de l’Obr dans cette région.
Les commerçants de Gitega se disent choqués du travail des informateurs car après avoir rempli leurs formalités au port de Bujumbura, les informateurs leur courent après, sans identification, pour leur demander des papiers. Pourtant, lors des procédures de sortie de leurs produits, les mêmes informateurs se trouvent au port, aux côtés de ces commerçants. Jean de Dieu Ndayizeye dit que ces gens n’ont pas le droit de les arrêter, ils ont plutôt pour rôle d’aviser un agent de l’Obr ou de l’administration qui ont le droit de les arrêter sur présentation d’un budget où un document d’ identification.
Les commerçants ont également évoqué de nouvelles factures que l’Obr met à leur disposition qui sont difficiles à compléter. Jean de Dieu a fait savoir que l’Obr est en train de confectionner de nouvelles factures difficiles à imiter et qui seront faciles à compléter.
Les commerçants ont également demandé que les paiements qu’ils font en cours de route à chaque traversée d’une commune soient faits uniquement à Gitega. Jean de Dieu Ndayizeye a indiqué que la question est connue, que son service va en parler avec le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions pour éviter ces paiements en cours de route. N.B.
Burundi - Economie
L’étau se resserre autour des associations des transporteurs du Burundi
Bujumbura, le 5 mars 2021 (Net Press). Au cours d’une réunion avec les responsables des associations des transporteurs du Burundi tenue dans la soirée de ce jeudi par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité Publique, Gervais Ndirakobuca, deux mesures ont été prises pour améliorer la prestation dans le domaine de transport.
Le porte-parole audit ministère, Pierre Nkurikiye, dans un point de presse tenu à cet effet, a indiqué que deux mesures ont été prises pour améliorer la prestation dans le domaine de transport. Pour lui, aucune contribution ne sera pas perçu par les agents des associations des transporteurs du Burundi et seuls les agents de la mairie ont ces prérogatives de percevoir les impôts et taxe.
Il a invité ces associations de retirer les quittanciers à ces agents accrédités sur le territoire national. Aux responsables de ces associations opérant dans le domaine de transport, il a recommandé d’entrer en contact avec la mairie de Bujumbura pour une meilleure prestation dans le domaine de transport urbain.
Un des responsables de ces associations qui a requis l’anonymat dit que le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité Publique vient de prendre une mesure impopulaire d’autant plus que selon lui, la perception de cette somme servait à financer l’organisation interne de ces associations opérant dans le domaine de transport, d’assister en outre financièrement les chauffeurs en chômages.
Cet argent permettait aussi le payement des salaire aux agents de l’association des transporteurs du Burundi qui assuraient l’ordre et la tranquillité aux parking du marché central de Bujumbura. Selon lui, la nouvelle organisation de prestation dans le domaine de transport sombrera dans le chaos.
Du côté des usagers des engins de transport en commun, c’est une grande satisfaction car ils cotisaient beaucoup d’argent dont on connaissait même pas l’affectation. Ils disent qu’ils ne bénéficient jamais de la contribution de ces associations en cas de difficultés. Ils les soupçonnent de s’enrichir sur le dos des transporteurs. N.R.
Burundi - Economie
L’entrée officielle du marché de Kanyosha
Bujumbura, le 5 mars 2021 (Net Press) . Ce vendredi 5 mars 2021, c’est le jour de la rentrée officielle de ce marché. Le constat est que les stands sont inférieurs aux commerçants. Les commerçants de ce marché disent que bien qu’il y ait ceux qui sont encore dans les préparatifs de leurs stands, que c’est avec un sentiment de joie qu’ils attendent la coupure du ruban marquant l’ouverture officielle.
Le représentant des commerçants, Gade Minani, a dit que tous les commerçants n’auront pas de stands dans ce marché parce qu’il y a ceux qui viennent du marché de Gisyo. Il a fait savoir que ces commerçants peuvent aller chercher les stands dans les autres quartiers comme à Kinindo où à Ruziba.
Les commerçants qui ont démoli leurs stands dans le marché de Gisyo pour venir s’installer dans celui de Kanyosha comme annoncé par le maire de la ville sont en grand nombre et disent qu’ils sont dans la désolation totale et ne voient pas ce qu’ils vont devenir. Ils disent qu’ils sont allés voir le commissaire du marché de Kanyosha et n’ont pas eu de réponse. Nous avons cherché le commissaire du marché, mais la porte était fermée. N.B.
Burundi - Genre
A l’occasion de la journée internationale de la femme, le secrétaire général de l’Onu s’exprime...
New York, le 5 mars 2021 (Net Press) . Le secrétaire général de l’Onu a rédigé un article à l’occasion de la journée internationale de la femme qu’il a intitulé "Les femmes, visage de la crise". La rédaction livre à son lectorat l’entièreté de sa publication.
"Alors que nous célébrons la Journée internationale des femmes dans le contexte d’une pandémie mondiale, le constat est sans appel : les femmes sont le visage de la crise de la COVID-19.
"La pandémie creuse les inégalités déjà profondes dont souffrent les femmes et les filles et réduit à néant des années de progrès sur la voie de l’égalité des sexes.
"Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de travailler dans les secteurs les plus durement touchés par la pandémie. En première ligne, la majorité du personnel essentiel est constituée de femmes, souvent issues de groupes raciaux ou ethniques marginalisés, au bas de l’échelle économique.
"Le risque de perte d’emploi et de chute des revenus est de 24 % plus élevé pour les femmes que pour les hommes. L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes, déjà important, s’est encore élargi, notamment dans le secteur de la santé.
"La charge que représentent les soins non rémunérés s’est décuplée sous l’effet des confinements et de la fermeture des écoles et des crèches. Des millions de filles pourraient ne jamais reprendre le chemin de l’école. Les mères, tout particulièrement les mères célibataires, connaissent une inquiétude et une adversité terribles.
"Partout dans le monde, la pandémie a également engendré une épidémie parallèle de violence à l’égard des femmes et une explosion des violences domestiques, de la traite, de l’exploitation sexuelle et des mariages d’enfants.
"Pendant ce temps, selon une étude récente, 3,5 % seulement des groupes de travail sur la COVID-19 établis dans le monde comprennent autant de femmes que d’hommes, alors même que les femmes constituent la majorité du personnel sanitaire. Ce schéma se retrouve dans la couverture médiatique de la pandémie : les expertes sont cinq fois moins consultées que leurs homologues masculins.
"Cette exclusion est en elle-même un problème à régler d’urgence. Le monde doit redoubler d’efforts pour faire progresser le leadership des femmes et leur participation sur un pied d’égalité avec les hommes. Nous savons d’ores et déjà que cela profitera à toutes et tous.
"La riposte à la COVID-19 a mis en évidence le pouvoir et l’efficacité du leadership des femmes. Les pays dirigés par des femmes ont enregistré des taux de transmission moins élevés au cours de l’année écoulée et sont souvent plus avancés que les autres sur le chemin du relèvement. Les associations de femmes ont mené une action essentielle en comblant les lacunes dans la fourniture d’informations et de services essentiels, en particulier au niveau local.
"On le voit partout : quand les femmes gouvernent, l’État investit davantage dans la protection sociale et la pauvreté régresse plus vite. Quand les femmes siègent au parlement, les pays sont plus fermes dans leurs politiques de lutte contre les changements climatiques. Quand les femmes participent aux négociations de paix, les accords sont plus durables.
"Pourtant les femmes ne comptent que pour un quart des parlementaires, un tiers des élus locaux et un cinquième des ministres de la planète. Au rythme où vont les choses, le pouvoir législatif ne sera pas paritaire avant 2063 et il faudrait bien plus d’un siècle pour trouver autant de femmes que d’hommes à la tête des gouvernements.
"Pour construire un avenir meilleur, il faut corriger ce déséquilibre des pouvoirs. Parce qu’elles le font en connaissance de cause, les femmes ont tout autant que les hommes le droit de se prononcer sur les décisions qui les concernent. Je suis fier que, sous mon impulsion, nous ayons atteint la parité des sexes aux postes de direction de l’Organisation des Nations Unies.
"Le relèvement après la pandémie nous donnera l’occasion de tracer une voie nouvelle, une voie d’égalité. Les mesures de soutien et les plans de relance doivent cibler spécifiquement les femmes et les filles. Il faudra notamment investir davantage dans les infrastructures de soin. L’économie formelle ne fonctionne que parce qu’elle est subventionnée par le travail de soins non rémunéré assuré par les femmes.
"Lorsque nous aurons surmonté cette crise, nous devrons jeter les bases d’un avenir inclusif, vert et résilient. Je demande à tous les dirigeants et dirigeantes du monde de se concentrer sur six axes d’action :
" Premièrement : veiller à une représentation égale des femmes et des hommes, aussi bien dans les conseils d’administration qu’au parlement, dans l’enseignement supérieur que dans les institutions publiques, en adoptant des mesures et des quotas ciblés.
"Deuxièmement : investir massivement dans l’économie des services à la personne et dans la protection sociale et modifier la définition du produit intérieur brut de telle sorte qu’il rende compte du travail à domicile et le rende visible.
"Troisièmement : faire tomber les obstacles qui empêchent les femmes de s’insérer pleinement dans l’économie, notamment en faisant en sorte que les femmes accèdent au marché du travail, à la propriété, à des crédits ciblés et à l’investissement.
"Quatrièmement : abroger toutes les lois discriminatoires dans tous les domaines, du droit du travail et du droit foncier aux questions de statut personnel et de protection contre la violence.
"Cinquièmement : établir, au niveau national, un plan d’intervention d’urgence afin de lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles et le mener à bien en mobilisant les ressources, les stratégies et la volonté politique nécessaires pour éliminer ce fléau.
"Sixièmement : faire évoluer les mentalités, sensibiliser la population et dénoncer les préjugés systémiques.
"Le monde a l’occasion de rompre avec des siècles de discrimination persistante et systémique. Il est temps de construire un avenir d’égalité." D.N.