Bujumbura, le 12 mars 2021 (Net Press) . Elle s’appelle Béatrice Berahino, âgée de 50 ans, cette enseignante de l’école primaire Buruhukiro, commune et province de Muramvya, au Centre du pays, a été retrouvée égorgée dans la nuit de mercredi à jeudi 11 mars au quartier Kamesa, de la zone Musaga, dans la commune urbaine de Muha au sud de la capitale économique Bujumbura. Les mobilités et les auteurs de ce crime ne sont pas encore connus, mais une personne a été arrêtée pour une enquête y relative.
Selon nos informations, tout a commencé lorsque la victime est venue se faire soigner à Bujumbura. Elle a subi une opération de goitre et elle a été retrouvée morte par après dans la maison de son mari Cyrille Manirakiza, un militaire un retraite.
Cyrille Manirakiza affirme qu’il s’est séparé avec sa femme en parfaite santé, mais la famille de la défunte dit que le couple ne vivait pas en parfaite harmonie. Cette dernière s’oppose d’ailleurs à l’enlèvement du corps sans vie de la victime avant que la famille de la défunte ne soit informée sur les causes et les circonstances de sa mort. Elle demande que les enquêtes puissent commencer à partir de Cyrille Manirakiza, l’époux de la victime.
Thierry Bizindavyi, l’officier de police et frère de ce militaire en retraire qui a aidé à évacuer la victime vers la morgue dit que les enquêtes y relatives sont en cours pour tirer au clair cette situation.
Dans la même rubrique sécuritaire, Francine Nzeyimana, âgée de 27 ans et Larissa Dusabe, âgée de 20 ans, ont été poignardées par des éléments non encore connus sur la colline Burambana, commune et province de Muramvya.
L’administrateur de la commune Muramvya, Esperance Nduwayezu, confirme les faits et indique que les deux femmes ont été évacuées à l’hopital de Muramvya pour les premiers soins intensifs. Cette administrative indique que les auteurs de l’agression et les mobiles ne sont pas connus, aucun suspect n’a été arrêté. Deux téléphones portables ont été volés par les auteurs de l’agression. N.R.
Burundi - Sécurité
Quatre personnes tuées et jetées dans une fosse commune à Kirundo
Kirundo, le 12 mars 2021 (Net Press) . Quatre corps sans vie, dont celui d’un enfant, ont été trouvés hier dans une fosse commune sur la colline de Ruhehe, dans la commune de Bugabira, en province de Kirundo, au Nord du pays, chez un certain Joseph Mitima, qui serait à la fois faussaire et sorcier.
Selon des informations en provenance de cette entité administrative, l’homme venait de passer 4 jours en détention lorsque la police a "visité" son domicile. Parmi les personnes retrouvées, une femme a été reconnue, Joséphat Mukagakware, qui avait disparu comme le confirment les membres de sa famille.
Les mêmes sources d’information indiquent que ceux qui allaient se faire soigner chez lui étaient victimes du vol de leurs biens comme des motos ou des vélos. Il tuait alors ses victimes pour les enterrer dans sa parcelle et prendre d’office les objets subtilisés. Il semblerait que même la maison qu’il occupe a été spoliée à un ancien militaire et que par après, il aurait cherché un faux titre de maison.
L’information a été dévoilée par la femme du militaire défunt qui a réclamé la maison qui posait la question de savoir comment son mari a vendu la maison familiale avant de mourir. Mais quand Joseph Mitima a appris, à partir de la détention, que la police allait ouvrir cette fosse commune, il a recommandé de ne pas le faire en promettant un montant de 6 millions de francs burundais.
Pour le moment, Joseph Mitima et son épouse se trouvent entre les mains de la police et attendent un procès de flagrance. Les habitants de la commune de Bugabira ont été pris de peur-panique à l’annonce de cette information macabre. N.B.
Burundi - Rdc –Sécurité
L’armée burundaise sort de son silence !
Bujumbura, le 12 mars 2021 (Net Press). Le porte-parole du ministère de la défense et des anciens combattants, le colonel Floribert Biyereke, dans un point de presse tenu ce jeudi 11 mars, a informé que l’armée burundaise rejette en bloc les informations selon lesquelles certains des éléments de ce corps traversent la frontière burundo- congolaise pour traquer des mouvements rebelles.
Le colonel Floribert Biyereke réaffirme que ces informations sont erronées et ajoute que l’armée burundaise respecte les frontières des pays voisins. De leur côté, les habitants de l’Est de la République démocratique du Congo et les défenseurs des droits de la personne humaine dans la région ont exprimé leur opposition contre l’incursion des éléments armés en provenance du Burundi et qui perturbent leur sécurité. N.R.
Burundi - Droits de l’Homme
Le Burundi de nouveau dans le dialogue devant le conseil des droits de l’homme
Genève, le 12 mars 2021 (Net Press) . La commission Doudou Diène a de nouveau accusé le Burundi de manque de respect des droits de l’homme dans un rapport qu’elle a adressé hier au conseil des Nations unies pour les droits de l’homme. Ce dernier a fait savoir que les droits de l’homme sont toujours bafoués dans le pays et qu’il y a encore des intimidations, des arrestations arbitraires et des assassinats des militants de l’opposition et des défenseurs des droits de l’homme.
Doudou Diène, le président de la commission des Nations unies d’enquêtes sur le Burundi, salue la récente mesure de libération de plus de 5.000 détenus dans le pays, mais regrette le fait que parmi les concernés, l’on n’enregistre pas les hommes politiques de l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme.
La réaction du représentant du Burundi à Genève, Rénovat Tabu, ne s’est pas fait attendre. Pour lui, la situation des droits de l’homme a connu d’énormes avancées au pays et que pour le moment, les autorités de Gitega se focalisent sur la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le chômage des jeunes, l’amélioration de la santé publique, etc. Il a regretté le fait qu’il y a ceux qui ternissent gratuitement l’image du pays.
Une source proche du ministère ayant les relations extérieures dans ses attributions contactée par la rédaction abonde dans le même sens. Elle dit que pour le moment, il y a la paix et la sécurité dans le pays, que ceux qui disent le contraire agissent pour des intérêts que l’on ne peut pas comprendre, avant de demander à la rédaction d’informer sur la vraie image du pays. J.M.
Burundi - Education
L’école Isoko school de Mutakura est fermée
Bujumbura, le 12 mars 2021 (Net Press). La mésentente entre les membres fondateurs de l’école Isoko school de Mutakura est à l’origine de sa fermeture définitive, créant ainsi une désolation chez les parents et élèves qui ont trouvé ce vendredi 12 mars 2021 toutes les classes fermées à cadenas. Certains élèves ont été embarqués dans des bus pour aller poursuivre les études dans une autre école sise dans la Ngagara, Q.X.
D’après nos sources, cette mésentente est liée à l’un des associés qui a voulu s’approprier de cette école, ce qu’ont refusé les autres. Le directeur communal de l’enseignement à Ntahangwa, qui a lu aux parents une lettre du ministre de l’éducation relative à la décision de fermer cette école, a fait savoir que c’est suite à une mésentente des associés de ladite école. Il a rassuré les parents désespérés que les élèves ne seront pas victimes de cette mésentente, qu’ils vont poursuivre les études à une autre école.
Les parents trouvent que c’est une honte de fermer cette école qui est agréée alors que les élèves ont déjà payé leurs frais de scolarité et au moment où ils sont sur le point de commencer les examens. Ils disent que déplacer ces élèves vers un autre endroit pour qu’ils soient évalués par ceux qui ne les ont pas formés ne sera que la cause de leurs échecs.
Erenest Niyonzima, administrateur de la commune Ntahangwa, tranquillise les parents et affirme que l’éducation de ces enfants sera poursuivie pour cette année scolaire et que les parents seront libres de se chercher des places ailleurs à partir de l’année prochaine. N.B.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" pas satisfait de la représentation aux postes de directions provinciales de l’enseignement
Bujumbura, le 12 mars 2021 (Net Press). Sur 15 directeurs provinciaux de l’éducation nommés par le décret présidentiel du 9 mars 20201, trois sont des femmes. Ces dernières sont placées à la tête des directions provinciales de l’éducation de Bujumbura-Mairie, de Gitega et de Cankuzo.
Les enseignantes qui se sont exprimés disent qu’elles ne sont pas satisfaites de cette représentation car elle est en dessous du quota de 30% consacré par la constitution. Ces enseignantes regrettent que le nombre de femmes qui gèrent les différents départements de l’éducation soit très réduit, alors que le gros du personnel de ce secteur est majoritairement féminin. Les enseignantes demandent que les nominations aux postes de responsabilité tiennent compte de l’équilibre genre car elles ont les mêmes compétences que les hommes.
Par ailleurs, la femme enseignante est un leader confronté à plusieurs défis, constate notre confrère. Par rapport au thème national retenu pour la célébration de la journée internationale de l’année 2021, « le leadership féminin source du développement inclusif », les enseignantes dans les écoles de la ville de Bujumbura disent qu’elles n’ont pas l’opportunité de démontrer leur leadership car, elles ne sont pas nommées à des postes de responsabilité comme les hommes et regrettent que leur situation socioprofessionnelle n’a pas sensiblement évolué car elles ne sont pas prises en compte dans les programmes de développement inclusifs.
Pour ces enseignantes de la mairie de Bujumbura, la journée du 8 mars concerne beaucoup plus les femmes œuvrant au niveau de l’administration centrale du ministère en charge de l’éducation nationale. Ces femmes enseignantes déplorent le fait que les autorités politiques n’honorent pas les promesses d’améliorer leurs conditions de vie et de travail leur faites à l’occasion de cette journée qui leur est dédiée.
Suite à la journée internationale de la femme, des élèves filles apprécient positivement leurs droits à l’école. Des élèves filles, futures femmes évoluant en mairie de Bujumbura estiment que leurs droits à l’école sont respectés et y voient un avenir meilleur dans différents domaines de la vie du pays.
Cela transparait dans leurs activités scolaires. Dans une école de la Direction Communale de l’Education et de Muha, des élèves filles se mesurent aux garçons en matière de connaissance et de représentation : sur 15 salles de classe visitées, il y a 6 délégués filles et 9 délégués adjoints et cela par élections démocratiques. En 7è ; 8è et 3è de la section Sciences Sociales et Humaines, les délégués et leurs vices sont toutes filles. Au niveau des réussites en classe, 5 filles sont parmi les dix premiers de la classe dans sept classes du cycle post-fondamental. D.N.
Burundi - Afrique du Sud – Nécrologie
Afrique du Sud : mort du roi zoulou Goodwill Zwelithini à 72 ans
Pretoria, le 12 mars 2021 (Net Press) . Le roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini, est mort vendredi 12 mars au matin à l’âge de 72 ans, a annoncé son bureau, après plusieurs semaines d’hospitalisation pour des complications liées initialement au diabète. Goodwill Zwelithini, roi vénéré du peuple zoulou était aussi une figure controversée en Afrique du Sud.
Ce roi sans pouvoir dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui avait pourtant une influence sur des millions de personnes de cette ethnie, la plus importante du pays, jouant un rôle essentiellement spirituel et cérémonial.
Pendant ses vingt ans de règne, il a souvent suscité des scandales, en relançant par exemple un festival des jeunes filles vierges ou pour avoir qualifié les immigrés africains de « fourmis » et de « poux », attisant des attaques xénophobes dans le pays.
Il avait aussi récemment tenu des propos favorables à la punition corporelle, suggérant qu’elle permet aux élèves de mieux travailler à l’école, ou estimé que l’homosexualité n’était « pas acceptable ».
Alors jeune homme de 23 ans, cet immense propriétaire terrien avait accédé au trône sous l’apartheid en 1971, après la mort de son père. En Afrique du Sud, les rois traditionnels sont reconnus par la Constitution et jouent un rôle symbolique souvent fort. N.R.