Kirundo, le 17 mars 2021 (Net Press). Dans un procès de flagrance tombé dans la soirée de ce mardi 16 mars, le tribunal de grande instance de Kirundo a condamné Joseph Mitima, le féticheur de la colline Ruhehe, dans la commune de Bugabira, en province de Kirundo, au Nord du pays, accusé de meurtre de six personnes et cumul d’infractions à une peine à perpétuité et à 55.000.000 Fbu d’amende.
Des sources sur place indiquent que quatre autres squelettes humains emballés dans les sacs ont été découverts ce mardi 16 mars, le jour même du procès, chez sa femme légitime sur la colline Kiri, dans la même commune de Bugabira. Un autre justiciable coaccusé, en l’occurrence Gordien Banzira, a été condamné à vingt ans de prison ferme.
De leur côté, Pascal Ndabarinze, David Kwizera, Pascal Misigaro, Augustin Nkunzimana et Christophe Ruzirabwoba ont été condamnés pour faux et usage de faux à 2 ans de prisons ferme avec à une amende de 100.000 Fbu. Pascal Ndabarinze, un autre coaccusé, a été acquitté.
Une maison qui a été vendue sans l’aval de la famille Nestor Sindayigaya, connu sous le sobriquet « Gikona », un militaire, a été restituée en plus d’une amende de 20.000.000 de FBu. La famille Stanislas Mpawenimana, dont la voiture de marque Probox Immatriculée D 2795 a été vendu par le féticheur Joseph Mitimigamba dans des conditions obscures, a bénéficié d’une voiture neuve immatriculée H8102A. Elle a obtenu elle aussi une indemnisation de 10 millions de francs burundais.
Quant à Gédéon Banzira susmentionné ci-haut, il a été condamné à vingt ans de prison, accusé d’assassiner, de mèche avec le féticheur, sa femme Josephat Mukagakwaya. Il devra également payer une indemnisation de 10.000.000 à la famille de la défunte.
Une opinion se demande comment ce crime abominable se passe dans cette province sous le silence qu’elle qualifie « coupable » des autorités policières, administratives et judiciaires de la province de Kirundo, d’autant plus que la population de la commune Bugabira ne cessait de lancer un cri d’alarme qu’un criminel connu sous le nom de Joseph Mitimigamba fait la pluie et le beau temps dans cette localité du pays.
Le gouverneur de la province de Kirundo a félicité les juges qui ont instruit ce dossier dans un bref délai. Les populations de la commune Kirundo, où a eu lieu le procès, ainsi que des natifs de la commune Bugabira, pour la plupart victimes des atrocités de cet homme, ont accueilli avec satisfaction ce jugement. N.R.
Burundi - Politique
L’ombudsman rend justice à une femme de Mabayi
Cibitoke, le 17 mars 2021 (Net Press). C’était ce lundi 15 mars 2021 quand l’ombudsman Edouard Nduwimana, a clôturé le dossier de médiation entre l’Etat du Burundi et la famille de Scholastique Minani qui réclamait une indemnité relative à son champ de thé détruit par le traçage d’une route par la société Tanganyika Mining Burundi pour l’exploitation des minerais en commune Mabayi, province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Cette brouille a débuté en 2017 lorsque l’Etat burundais a signé une convention d’exploitation de l’or et des autres minerais associés avec la société Tanganyika Mining Burundi. La famille de la pauvre dame a été la seule qui n’a pas bénéficié de cette indemnisation. Après avoir constaté qu’elle n’a rien reçu dans le procès auprès des autorités habiletés, elle a déposé une plainte le 23 octobre 2018 au Bureau de l’ombudsman, pour être rétablie dans ses droits.
L’ombudsman a réuni les deux parties pour trouver un terrain d’entente sur l’indemnisation où ils ont pris un repère sur un plant de théier, qui reviendrait à 14.624 Fbu selon les experts de l’Otb, à 5.000 Fbu selon la commission d’indemnisation à Mabayi. L’Ombudsman a proposé un prix de 7500Fbu par plant qui est la solution intermédiaire et cette proposition a été acceptée par les deux parties.
La somme totale qu’aura la famille de Scholastique Minani comme indemnité est de 65.173. 500 Fbu. Après le règlement de ce conflit, en présence du ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, la famille Scholastique Minani, très satisfaite, a accepté de ne plus réclamer quoi que ce soit sur ce terrain où la route a été tracée. N.B.
Burundi – Santé
Une vedette burundaise du football testée positive au covid-19
Bruxelles, le 17 mars 2021 (Net Press) . Saido Ntibazonkiza ainsi que six joueurs et six membres du staff du sporting Charleroi, ont été testés positifs au covid-19 ce lundi 15 mars et douze membres du club sont positifs : Amine Benchaib, Saido Ntibazonkiza, Joris Kayembe, Kaveh Rezaei, Lukasz Teodorczyk et Ognjen Vranjes chez les joueurs ; Karim Belhocine, Frank Defays, Samba Diawara, Cédric Berthelin, David Dalmut et Damien Januel dans le staff, Pierre-Yves Hendrickx au sein de la direction.
Des sources concordantes indiquent que ce joueur international burundais Saido Ntibazonkiza et capitaine de l’équipe de football burundaise, les "Hirondelles", actuellement sous traitement de covid-19 ne participera pas au match qui opposera en date du 30 mars 2021 les Hirondelles du Burundi à l’équipe de la République centraafricaine dans l’optique de préparer la coupe d’Afrique des nations qui se tiendra en 2022. N.R.
Burundi - Société
La population de Bubanza invitée à bannir la polygamie
Bubanza, le 17 mars 2021 (Net Press) . Ce mardi 16 mars 2021, le président de l’assemblée nationale Daniel Gélase Ndabirabe a visité la province de Bubanza, à l’Ouest du Burundi où il a rencontré les administratifs locaux. Il a demandé à la population de cette province de bannir la polygamie.
Le président de l’assemblée nationale a recommandé aux couples de s’occuper de l’éducation de leurs enfants au lieu de leur donner un mauvais exemple de la polygamie qui constituera un problème sérieux dans les jours à venir. Il a ensuite prodigué des conseils aux gens des provinces de Bubanza (Ouest) et de Cibitoke (Nord-ouest) de vaquer à l’éducation de leurs enfants. Dans sa logique, il ne faut pas qu’à l’avenir, ces deux entités provinciales ne connaissent une carence de diplômés intelligents. N.B.
Burundi - Tanzanie - Santé
Le cas du président John Pombe Magufuli devient mystérieux
Dar Es Salam, le 17 mars 2021 (Net Press) . Ce 17 mars, cela fait exactement 18 jours que le président tanzanien, John Pombe Magufuli, âgé de 61 ans, n’apparaît pas en public. Des rumeurs persistantes font savoir qu’il est atteint du covid-19. Afin de contenir ces informations qualifiées d’infondées, le gouvernement se contente d’arrêter des gens qui les diffusent.
Des informations sur place indiquent que le chef de l’Etat a été vu pour la dernière fois le 27 février dernier. L’on sait que les autorités tanzaniennes ont toujours clamé haut et fort que leur pays est "libéré" du covid-19 grâce aux prières, ce qui n’a pas empêché la mort des hautes autorités, dont le vice-président de l’archipel de Zanzibar, Seif Sharif Hamad. Officiellement, il est décédé des suites de pneumonies.
De son côté, le gouvernement refuse toujours de communiquer sur l’état de santé du président et de précsier sa localisation. L’on sait que d’habitude, le président John Pombe Magufuli, fervent croyant, assiste à des messes dominicales généralement couvertes en direct par la télévision, suivie des discours du président après ces offices. Pour le moment, il vient de manquer à trois cérémonies religieuses, ce qui est inhabituel.
Seule la vice-présidente de ce pays, Samia Suluhu Hassan, a laissé entendre que le président était malade et qu’il est assez normal pour quelqu’un d’attraper la grippe, de la fièvre ou une autre maladie. Elle a ajouté lundi 15 mars que s’il y a un moment où les Tanzaniens doivent rester unis, c’est maintenant. J.M.
Burundi - Usa - Politique
Vers le rétablissement des migrants séparés par l’administration Trump
Washington, le 17 mars 2021 (Net Press) . Le président américain Joe Baden a signé ce mardi 16 mars trois décrets présidentiels sur l’immigration visant à rétablir les migrants séparés par l’administration Trump.
Le président Joe Biden, depuis la Maison Banche, a déclaré que ce décret vise à rétablir la réputation d’accueil des Etats-Unis d’Amérique en s’occupant du sort des enfants séparés de leurs familles à leur arrivée aux Etats-Unis. Il prévoit la mise en place d’un groupe de travail chargé de retrouver les parents des centaines d’enfants dont les familles n’ont pas encore été localisées.
Joe Biden dit que son administration va en découdre avec la honte morale et nationale infligée par le son prédécesseur Donald Trump qui a littéralement arraché les enfants des bras de leurs familles, de leurs pères et de leurs mères à la frontière, sans avoir aucun plan pour ces enfants qui sont toujours en détention puissent retrouver leurs familles.
Le deuxième décret réinstaure des voies d’immigration légale supprimées par l’administration Trump et le troisième prévoit de faciliter la naturalisation des migrants présents depuis de longues années sur le sol américain.
Selon la radio France internationale, pour que l’héritage du nouveau président américain soit pérenne, il lui faudra faire voter des lois. Un texte sur l’immigration a déjà été transmis au Congrès. Mais les élus n’ont pas encore commencé à l’examiner, et il faudra le vote de sénateurs républicains pour qu’il soit adopté.
Cette réforme majeure sera pilotée par son ministre de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, dont la nomination a été confirmée ce mardi 16 mars au Sénat. C’est le premier américain d’origine hispanique à occuper ce poste. N.R.