Ngozi, le 27 mars 2021 (Net Press) . Dans la matinée de ce samedi 27 mars 2021, le marché de Ngozi, au Nord du pays, a pris feu suite à une pratique de soudure qui a eu lieu et sur commande d’aune autorité administrative. Six kiosques ont été brulés et calcinés à ce marché mais les forces de l’ordre, la population civile et l’administration sont vite intervenues et maîtrisé le feu, à défaut d’un camion extincteur.
Ces intervenants ont également pu empêcher des vols qui allaient se commettre, selon nos sources sur place. Le premier lieutenant de cette province, Epipode Baranyikwa, a remercié la population, l’administration et la police de protection civile. Il a indiqué que l’incendie a débuté tout près du parking et que les kiosques partis en fumée et des kiosques étaient en bois.
Il a ajouté que pour parvenir à éteindre ce feu, les intervenants ont détruit huit autres kiosques après avoir conservé les denrées qu’ils contenaient. Il entend sensibiliser les populations pour qu’il y ait construction des kiosques à base des métaux. Sinon, a-t-il constaté, c’est comme si le marché n’est pas protégé.
Le véhicule extincteur de la province étant en panné, l’administratif a indiqué que cette entité provinciale a dû recourir à celui de la province voisine de Kayanza, qui est arrivé par ailleurs un peu en retard. Les populations de leur côté, elles ont été obligées d’enlever des toitures de certains kiosques pour pouvoir éteindre l’incendie.
L’on saura que le marché de Ngozi vient de prendre feu 8 ans et deux mois jour pour jour après l’incendie qui s’est déclaré au marché central de Bujumbura, la capitale économique, en date du 27 janvier 2013. Malgré des interventions tout azimut, y compris de l’aviation rwandaise, ce dernier avait été totalement calciné et n’est pas jusqu’à présent opérationnel. N.B.
Burundi - Egypte – Politique
A l’issue de la visite officielle du président burundais, des engagements entre Gitega et Caire
Gitega, le 27 mars 2021 (Net Press) . A l’issue de la visite officielle du président burundais, Evariste Ndayishimiye, en Egypte, le Burundi et l’Egypte se sont engagés à renforcer leur coopération par la promotion du tourisme, de la culture, de l’enseignement et des infrastructures.
Selon le communiqué de la présidence burundaise, le numéro un burundais a effectué le 23 mars une visite officielle en Egypte, accompagné par quatre membres de l’exécutif burundais et une dizaine homme d’affaires. Il a eu des échanges avec son homologue Al –Sissi centrés sur la santé et le transfert des technologies.
Selon ce communiqué, cette visite rentre est la manifestation de la volonté de deux chefs d’Etat d’affermir davantage les excellentes relations d’amitié et de coopération qui lient les peuples et les Etats d’Egypte et du Burundi.
S’adressant à la presse, le président égyptien Al–Sissi n’a pas caché son soutien à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, arguant que les deux chefs d’Etats sont convenus d’intensifier la coopération dans les domaines du transfert de l’expertise égyptienne, de la fourniture d’un appui technique et du renforcement des capacités des cadres nationaux du Burundi pour atteindre les objectifs et les plans de développement.
Gitega devrait également prendre l’exemple du pays des Pharaons en ce qui concerne la construction de la capitale politique de ce pays, afin d’améliorer celle de notre pays. Pour le président Ndayishimiye, les Egyptiens ont pris très peu de temps pour construire la leur, ce qui peut inspirer le Burundi. N.R
Burundi - Rumeurs
De mauvaises langues évoquent le décès du président de la Cvr
Bururi, le 27 mars 2021 (Net Press). Des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et indiquent que le président de la commission vérité et réconciliation, Cvr, l’ambassadeur Pierre-Claver Ndayicariye, n’est plus de ce monde. L’information est tombée comme une explosion de bombe dans les oreilles de ceux qui ont appris cette nouvelle. D’autres ont voulu vérifier l’information et ils étaient pour la plupart à l’étranger.
La rédaction a contacté un membre de la commission vérité et réconciliation, Gérard Mfuranzima, qui était avec le président de la Cvr. Les deux hommes étaient sur terrain dans la province de Bururi où ils vaquent à leurs activités et ont pu entrer en contact avec un reporter de Net Press. Pierre-Claver Ndayicariye a fait savoir que la rumeur date déjà d’un mois, à moins que l’on ait changé les images de ce communiqué de décès.
Il a poursuivi que des gens disent ce qu’ils veulent, surtout que la commission travaille sur un secteur sensible, celui d’exhumer des restes humains. Les deux anciens journalistes ont félicité le reporter de Net Press qui a pensé à vérifier une information à la source même. Ils restent sur terrain dans la province de Bururi, au Sud du pays, jusqu’à une date qu’ils connaissent mal au regard du volume des activités à réaliser. J.M.
Burundi - Santé
Le port du masque désormais obligatoire à la mutuelle de la fonction publique
Bujumbura, le 27 mars 2021 (Net Press) . Dans un communiqué sorti ce 26 mars 2021 par la directrice générale de la mutuelle de la fonction publique(MFP), compte tenu des cas de covid-19 qui commencent à s’observer à la mutuelle ces derniers jours, cette boite se trouve dans l’obligation d’informer le personnel, les assurés et les usagers de la mutuelle qu’à partir de ce lundi 29 mars 2021, le port du masque est obligatoire ainsi que toutes autres mesures préventives mises en place par le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida.
La directrice générale ajoute que les assurés et les usagers de la mutuelle de la fonction publique qui n’observeront pas cette mesure ne seront pas reçus. Un peu partout dans les services publics, ce manquement est observable, y compris à la mairie de Bujumbura qui avait pourtant eu le réflexe le premier d’instruire une telle mesure. N.B.
Burundi - Rdc - Réfugiés
Manifestation des réfugiés burundais en Rdc de rentrer dans leur pays
Uvira, le 27 mars 2021 (Net Press). Selon des informations en provenance de l’Est de la République démocratique du Congo, au moins 2300 réfugiés ont déjà manifesté leur intention de rentrer au pays depuis le début de cette année. Ils vivent pour la plupart dans le camp des réfugiés de Lusenda, situé au Sud-Kivu.
Le gros des Burundais qui se trouvent dans ce camp, au nombre de 29.000 réfugiés, ont fui les hostilités politico-sécuritaires de l’année 2015. Ceux qui veulent rentrer en ont assez des mauvaises conditions dans lesquelles ils vivent dans le camp même s’il y a d’autres réfugiés qui estiment qu’il n’est pas encore temps de se rendre au Burundi.
Cependant, un problème se pose quant au rapatriement volontaire des concernés. Il semble que le tronçon Lusenda - Uvira est impraticable pour le simple fait que les eaux de pluies l’ont inondé. Malgré cela, ceux qui sont chargés de les ramener cherchent d’autres voies pour faire rentrer les réfugiés qui le désirent. D.N.
Burundi - Education
La remise des certificats de fin d’études post-fondamentales tarde pour certaines écoles
Bujumbura, le 27 mars 2021 (Net Press) . Tel est le constat de notre confrère, le journal hebdomadaire "La Voix de l’Enseignant" qui estime qu’à la fin des études du cycle post-fondamental général, technique et pédagogiques, les élèves et leurs parents sont impatients de la remise des certificats.
Alors que dans les années antérieures, les certificats ou diplômes étaient délivrés juste après la passation du test national vers la fin du mois de juillet et presqu’en même temps pour tous les établissements, aujourd’hui, à la fin du mois de mars, seulement moins de dix écoles ont déjà délivré les certificats de fin des études secondaires.
Les responsables des écoles expliquent ce retard par le fait que les dossiers individuels des élèves tardent à leur parvenir. En plus, le ministère vient d’exiger la présentation de l’attestation de réussite au concours national de 9è qui cause aussi le problème. Chaque élève doit retourner à l’école d’origine. Les parents demandent une décentralisation et une augmentation du personnel chargé de la vérification des dossiers.
Mais au ministère de tutelle, le staff est enfin au complet, selon toujours cet hebdomadaire. L’administration centrale du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique vient d’être mise en place après neuf mois. Les commissions nationales sont presque toutes pilotées par des hommes ayant les grades de docteur.
Les femmes sont peu nombreuses, contrairement à l’ancien cabinet. Des directeurs ont été reconduits tandis que d’autres ont changé de département. Le personnel salue le retour du directeur de la planification et des statistiques de l’Education, un homme dit intègre.
Mais tout n’est pas que rose au ministère car avec les enseignants bénévoles, la qualité de la pédagogie n’est pas garantie Pour pallier à la carence des enseignants, plusieurs écoles font recours aux lauréats des universités en situation de chômage pour dispenser les cours. Dans la plupart des cas, le recrutement de ces enseignants ne tient pas compte de leur qualification. L’essentiel est qu’ils tiennent la classe.
Par peur de perdre leur job, ces enseignants journaliers optent pour la largesse dans le choix et dans la correction des évaluations. Ainsi, les résultats des élèves ne sont pas le reflet de leurs connaissances. Cela se remarque au niveau des résultats dans les épreuves nationales. Ch.N.
Burundi - Rwanda - France - Politique
Génocide au Rwanda : « Une responsabilité française politique, institutionnelle et morale »
Paris, le 27 mars 2021 (Net Press). Les chercheurs de la Commission Duclert sur le rôle de la France au Rwanda viennent de présenter officiellement le fruit de leur travail au président de l’Hexagone, Emmanuel Macron. Ils pointent du doigt de nombreux « dysfonctionnements » institutionnels et moraux.
Dans un rapport rendu public ce vendredi 26 mars sur le rôle de la France face au génocide des Tutsi du Rwanda entre 1990 et 1994, remis officiellement au président français, Emmanuel Macron, qui a mandaté cette commission en avril 2019, a dressé la liste des manquements constatés, en l’occurrence la défaillance des pouvoirs de coordination et l’absence de contre-pouvoir effectifs , "responsabilités politiques et institutionnelles, tant civiles que militaires", "chaine parallèle de communication et même de commandement ", " contournement des règles d’engagement et des procédures légales", dérives institutionnelles couvertes par l’autorité politique ou dans une absence de contrôle politique", " lecture ethniciste " de la situation rwandaise.
Ce rapport stipule que le président français d’alors, François Mitterrand, qui entretenait des relations fortes, personnelles et directes avec le chef d’Etat rwandais, Juvénal Habyarimana. Cette relation éclaire la grande implication de tous les services de l’Elysée en rapport avec le génocide des Tutsi du Rwanda. Le rapport souligne cependant qu’il n’y a pas de complicité de la France dans ce génocide.
De son côté, Kigali laisse entendre sa satisfaction devant ce texte, un conseiller à la présidence de la République rwandaise mentionne que Paris a fait un bon travail et évoque une réelle avancée. L’association des rescapés, "Ibuka France" a affirmé qu’elle se réserve la possibilité d’un examen critique approfondi de ce document et d’un droit de réponse au contenu du rapport ; " tout en saluant le travail accumulé depuis vingt sept ans par des chercheurs, journalistes et historiens qui a permis d’établir un savoir solide et circonstancié sur les différents aspects du dernier génocide du 20ème siècle. "
Paris espère désormais " que ce rapport pourra mener à des nouveaux développements avec le Rwanda ", une visite officielle d’Emmanuel Macron au Rwanda est prévue au cours des prochaines semaines. N.R.