Bujumbura, le 31 mai 2021 (Net Press) . Nous sommes dans la zone Ngagara, commune de Ntahangwa, au Nord de la mairie de Bujumbura, plus précisément à l’endroit du boulevard dit " Monseigneur Buconyori". La population dénonce une cache des bandits qui passe inaperçue aux yeux de l’administration de la commune Ntahangwa.
Nous apprenons qu’une jeune fille a été violé sexuellement par ces derniers dans la nuit de ce samedi 29 mai, comme le rapportent les témoins. Selon nos sources d’information, ces bandits ont trouvé un logis dans les kiosques se trouvant dans les parage d’un rond point situé sur ce boulevard.
Ces derniers ont l’habitude de traquer les passants qui empruntent les routes menant vers les quartiers III et VI de la zone de Ngagara qui rentrent tardivement. Ils leur volent de l’argent et d’autres objets précieux et ce, au nez et à la barbe d’une position policière qui est à quelques mètres. L’administration de la zone n’en dit mot, selon les habitants de Ngagara.
Pour revenir sur le cas de la jeune fille, en date du 29 mai 2021, vers 23 hoo, une domestique au fleur de l’âge qui était fraichement chassée par ses employeurs a été violée sexuellement par ces bandits et n’eût été l’intervention des passants qui ont entendu les cris de secours, la jeune fille allait être tuée.
Nous apprenons que les secouristes ont trouvé sur place deux couteaux dont les bandits se servaient, mais à l’approche de ceux-ci, les auteurs de ce forfait se sont vite volatilisés dans la nature.
Ce qui étonne tout le monde, c’est que nos hommes en uniforme ne sont pas intervenus comme le rapportent les témoins et appellent l’administration civile et policière à juguler le phénomène de bandits qui font la loi dans cette zone, surtout que cette cache des bandits n’est pas méconnue par ces autorités. N.R.
Burundi - Justice - Confessions Religieuses
Les "Zebiyistes" de retour à la scène de la déstabilisation
Bubanza, le 31 mai 2021 (Net Press) . Les sources d’information à notre disposition rapportent qu’un nombre de 36 personnes qui mettent en avant la jeune fille Eusébie comme leur messie ont été interpellés par la police vendredi 28 mai alors qu’ils commençaient à se rassembler pour se rendre sur la localité de Businde, dans la province de Kayanza, au Nord du pays, une colline dont Zebiya est originaire.
Ces hommes, femmes et enfants avaient des bagages composés par de vivres non cuits et d’habits, des signes qui montrent qu’ils allaient séjourner pendant longtemps à Businde. Ils étaient en possession d’une croix sur laquelle est marqué « Jésus de Businde ». Ce samedi 29 mai 2021, ils ont inquiété la population de la colline Rusakabuye, de la commune Musigati, province de Bubanza, à l’Ouest du pays, qui a avisé à son tour l’administration et la police de cette localité.
L’administrateur de la commune Musigati, Deo Kwizerimana, a confirmé cette information et a dit que ce n’est pas la première fois qu’ils sont arrêtés et a informé que ces "pèlerins" sont pour le moment détenus au commissariat de Bubanza. Il a ajouté qu’ils n’ont pas voulu respecter les consignes données par les différents dirigeants qui les appellent à changer le comportement et à respecter la loi.
L’administrateur dit que les séances de formation sont en cours pour un éventuel changement de comportement, sinon, les punitions sont également prévues pour ceux qui ne respecteront pas les décisions prises par les autorités. Ces "Zebiyistes" apparaissent comme des incorrigibles car en 2013, ils étaient tombés sous les balles des policiers pour s’être rendus à Businde malgré l’interdiction formelles des autorités.
Une autorité avait même félicité les forces de l’ordre qui ont tiré sur les manifestants et leur avait indiqué qu’ils venaient d’avoir leurs martyrs. Plus tard, ils ont fui le pays et se sont rendu en République démocratique du Congo mais là aussi, pour des raisons de croyances, ils ont été chassés de ce pays.
Ils ont déménagé vers le Rwanda qui n’a pas non plus tardé à les renvoyer au Burundi car ils refusaient d’observer des règles d’hygiène imposées par Kigali. Lors de leur retour, ils avaient maigri pour la plupart au moment où Zebiya avait disparu, les uns disant qu’elle s’est mariée et qu’elle serait en Australie. Même en son absence, ils ne changent pas de comportement. N.B.
Burundi - Diplomatie
La communauté est-africaine sur les traces de changer le look !
Bujumbura, le 31 mai 2021 (Net Press) . En marge d’un tête-à-tête de ce samedi 29 mai entre le nouveau secrétaire général de la communauté est-africaine et le président de la République, Evariste Ndayishimiye, cette première promet des améliorations en son sein dans un proche avenir.
Le nouveau secrétaire de la communauté est-africaine, Dr Peter Mathuki, a révélé que la langue française sera une langue officielle au sein de la communauté et a annoncé que le prochain sommet des chefs d’Etats sera marqué par l’accueil de la République démocratique du Congo qui avait fait la demande d’adhésion officiellement, il y a plus d’un an.
Les deux personnalités ont échangé sur les projets de développement en cours au sein de l’Eac notamment le développement des infrastructures de communication routière et de télécommunications entre les différents pays membres de l’Eac. Les deux personnalités ont également échangé sur le développement de ces projets. Rappelons que Dr. Peter Mathuki, Kenyan, vient de remplacer à ce poste un Burundais, Libérat Mpfumukeko. N.R.
Burundi - Kenya - Tourisme
Vers le rapatriement des gorilles du Kenya ?
Kisumu, le 31 mai 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, s’est envolé ce matin à destination de Kisumu, à l’Ouest du Kenya, pour participer aux cérémonies de la célébration de l’indépendance du Kenya " Madaraka days ". Le nom Kisumu vient du dialecte de ce pays, le luo, Kisuma, qui signifie "lieu d’échanges, de troc".
Au menu des échanges avec son homologue kenyan, Uhuru Kenyatta, il y aurait le rapatriement des gorilles du Burundi qui ont été transférées au Kenya en 1995, en pleine crise politique et sécuritaire née de l’assassinat du président Melchior Ndadaye, élu deux ans plus tôt, le 1er juin 1993, mais qui n’a régné que 102 jours seulement.
Selon nos informations, les deux chefs d’Etat vont échanger également sur le renforcement des échanges commerciaux de deux pays, les bonnes relations diplomatiques, la construction d’un corridor qui relierait le Kenya au Burundi via les villes de Kampala en Ouganda et de Kigali au Rwanda, ainsi que le renforcement du transport aérien et le tourisme.
Signalons que Kisumu est la troisième ville du Kenya après Nairobi et Mombassa. Une autre actualité brûlante au Kenya est cet accident de l’hélicoptère privé de l’opposant kenyan, Raila Odinga, 75 ans, qui s’est abîmé alors qu’il s’apprêtait à s’envoler. L’opposant est sorti indemne de ce crash. N.R.
Burundi - Commerce
Les commerçants du marché de Kamenge n’en peuvent plus …
Bujumbura, le 31 mai 2021 (Net Press) . Ces commerçants demandent que els travaux de réhabilitation du marché de Kamenge prennent fin le plus tôt possible car ils travaillent en pleine rue. les responsable de ce marché trouvent que les lamentations de ces commerçants sont totalement fondées.
En effet, le délai accordé à ceux qui ont gagné le marché était initialement de cinq mois qui devraient s’expirer à la fin de ce moi de mai. Ces commerçants disent qu’ils sont menacés par le soleil de plomb car ils travaille à ciel ouvert en attendant le finissage de ces travaux pour qu’ils regagnent leurs places respectives.
Le responsable de ces activités, Agricole Ntirampeba, tranquillise ces commerçants et précise que les travaux seront terminés dans un délai ne dépassant pas un mois. Les commerçants disent qu’en cette période de sécheresse, ils auront beaucoup de clients venant même des autres quartiers alors que pour le moment, ils sont dans la rue et qu’il est difficile de retrouver les clients dans ces conditions, d’où ils veulent reprendre leurs places. N.B.
Burundi - Assainissement
Le chef-lieu de la commune Gitaramuka est dépourvu d’eau potable
Karusi, le 31 mai 2021 (Net Press). Au moment où cette commune de la province de Karusi, au Centre-est du pays, héberge un établissement scolaire à régime d’internat, une congrégation des Sœurs Bene Mukama et un centre des refugiés, ce centre est dépourvu d’eau potable il y a longtemps.
L’administrateur de la commune Gitaramuka, Pascal Ndagijimana, dit que la cause de cette panne aurait été un transformateur qui a été endommagé alors qu’il facilitait le fonctionnement de la station de pompage pour faire monter l’eau jusqu’à ce centre. Il a ajouté que la question est connue au niveau de la Regideso qui s’y penche pour trouver une solution durable.
Les parents des élèves qui fréquentent ce lycée se disent inquiets des résultats du 3e trimestre car ces élèves, au lieu d’étudier, l’objet principal de leur présence à cette école, vont puiser de l’eau pour qu’on puisse préparer leur nourriture alors qu’ils sont en pleine période des examens. Ces parents demandent à la Regideso de trouver une solution rapidement. N.B.
Burundi - Confessions Religieuses
Le Burundi se joint à la communauté des croyants pour fêter la Sainte Trinité
Bujumbura, le 31 mai 2021 (Net Press) . C’est ce 30 mai 2021 que l’église catholique burundaise a célébré la fête de la Sainte Trinité. Dans le christianisme, la Trinité (ou Sainte Trinité) est le Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux, participant d’une même essence divine et pourtant fondamentalement distincts. Le terme Trinitas (= tri + unitas) est forgé en latin par Tertullien (155-220).
La croyance en la Trinité est le principe fondateur commun aux principales confessions chrétiennes : catholicisme, orthodoxie et protestantisme. Le fondement de cette doctrine est exprimé dans le symbole de Nicée.
Le concept de « Trinité » ne figure pas explicitement dans le Nouveau Testament, mais les trois personnes y sont nommées et s’y manifestent à plusieurs reprises, dans leur distinction comme dans leur unité. Pour la théologie chrétienne, ces trois personnes, ou hypostases, constituent le Dieu unique sous forme de Trinité.
A la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la messe de 10h45’ a été célébrée par le curé de la paroisse, Agapit Nindorera, un serviteur de Dieu dont les prêches sont généralement bien préparées et instructives pour des croyants. Elles sont d’ailleurs suivies d’ovations comme cela s’est manifesté hier.
Revenant sur la Trinité, Agapit Nindorera a fait savoir que normalement, le signe de la croix suffit pour expliquer la Sainte Trinité. C’est pour cette raison qu’il a indiqué qu’il allait parler de cette fête en très peu de mots. Il a demandé aux fidèles de ne pas user de leur intelligence pour tenter d’expliquer ce phénomène car ils n’y arriveraient pas.
Pour lui, il est assez compliqué de comprendre que 1+1+1 = 1. C’est un mystère qui dépasse l’intelligence de l’homme. A travers radio Maria, son directeur, l’abbé Désiré Bireha, a donné une autre comparaison. Pour lui, il y a dans notre pays des Bahutu, des Batutsi et des Batwa qui forment tous des Burundais. L’on ne devrait donc pas se poser des questions d’ethnie car nous sommes des fils et des filles d’un même pays.
Pour revenir à la paroisse Regina Pacis de Kinindo, le curé Nindorera a présenté à la foule les membres du nouveau désormais conseil pastoral. L’on saura qu’il a changé de nom car il s’appelait avant conseil paroissien. Selon le curé, il devait présenter uniquement la commission pastorale car celle chargée des finances doit être approuvée par l’archevêque.
D’après ses dires, il a saisi par correspondance l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa, avec une liste de nom des membres de cette commission. Il attend la réponse qui doit venir d’en haut, mais il semblait être confiant que la liste des membres proposés peut être approuvée.
Le choix n’a pas été facile car d’après toujours l’officiant, les élections ont débuté au mois de mars dernier pour prendre fin la semaine dernière. Les membres de ce conseil sont au nombre de 45, dont 13 hommes, 16 femmes, 5 jeunes garçons, 5 jeunes filles, 2 prêtres de la paroisse Regina Pacis, deux prêtres doctrinaires et deux Sœurs.
Un autre changement important est que le conseil pastoral a un bureau de 5 membres dont le président est le curé de la paroisse, secondé par un autre prêtre de la paroisse. De par le passé, le président du conseil paroissien était un laïc et le tout dernier s’appelait Pamphile Kantabaze, qui reste d’ailleurs disposé pour les travaux de la paroisse.
Un autre changement, selon la loi de l’archevêché de février 2021 est que le mandat du conseil pastoral est de 4 ans renouvelable au moment où au départ, il était de 4 ans renouvelable une fois. Pour le moment, tant que le membre sent qu’il a encore un peu de force pour œuvrer pour le compte de l’église, il se fera élire car c’est une tâche qui n’est pas facile, comme l’a reconnu le curé.
Le laïc est désormais secrétaire général du conseil pastoral, assisté d’un adjoint et d’un secrétaire. La paroisse Regina Pacis de Kinindo devra donc désormais compter avec la détermination d’une dame, Martine Kabugubugu, qui a été élue secrétaire du conseil pastoral. Son adjoint est Isaac Rumbere et Prosper Barungura, son secrétaire. J.M.