Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Les cérémonies marquant le 59ème anniversaire de l’indépendance ont débuté par le dépôt des gerbes de fleurs dans la matinée de ce jeudi au mausolée du père de l’indépendance et au monument de l’indépendance par le président de la République en présence du premier ministre, du vice-président de la République, des deux présidents des chambres basse et haute du parlement ainsi que des membres du gouvernement.
Il y avait également les représentants du corps diplomatique et consulaire ainsi que des invités de marque à savoir le président centrafricain, le président du sénat kenyan et envoyé spécial de son président, les premiers ministres rwandais et tanzanien, l’ombudsman djiboutien, le ministre d’Etat de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale du Congo, le vice-premier ministre et ministre d’Etat du Qatar ainsi que le ministre des affaires étrangères ougandais et envoyé spécial de Yoweri Museveni.
D’autres personnalités de marque qui ont fait le déplacement de Bujumbura sont le secrétaire général de la communauté est-africaine, le secrétaire général des Nations unies dans la région des grands lacs, le vice-ministre égyptien des affaires étrangères ainsi que le secrétaire général adjoint de la ligue arabe.
Au moment où nous mettons sous presse, nous constatons que le défilé des militaires vient de prendre fin et celui des policiers commence. Les détails sur la suite des cérémonies seront livrés dans les éditions ultérieures. N.R.
Burundi - Belgique - Sécurité
L’ambassade de Belgique donne des précisions sur un article paru dans Net Press
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches du 29 juin, l’agence a fourni une information sur une interdiction aux citoyens burundais de se rendre en Belgique. L’ambassade de ce pays au Burundi a réagi à cette information et a fait savoir que suite à une information diffusée sur les réseaux sociaux, l’ambassade de Belgique souhaite rassurer les autorités et le public burundais.
L’information erronée, a poursuivi l’ambassade, a été corrigée et son site contient maintenant la dernière information actualisée, disponible sur : https://burundi.diplomatie.belgium.be/fr/venir-en-belgique/visa-pour-la-belgique
En ce qui concerne la consultation publique, la Commission européenne a décidé de lancer une consultation publique sur la perspective d’une digitalisation de la procédure visa (E-visa) et sur la création d’un portail UE en ligne d’introduction des demandes de visa, à l’attention d’un public cible : l’industrie du voyage, les agences européennes liées directement ou indirectement à la politique visa européenne, les demandeurs de visa et le public au sens large.
L’objectif de cette consultation est de fournir à la Commission européenne les avis des précités pour nourrir en interne une discussion susceptible d’aboutir à la présentation d’un projet de règlement européen, visant à offrir la possibilité dans le futur aux demandeurs d’introduire leur demande de visa en ligne et de remplacer le visa actuel (sous forme de sticker papier) par un visa digital (E-visa).
A cette fin, elle a demandé aux Etats membres de l’UE de bien vouloir assurer la plus large publicité possible à cette consultation. Les détails se trouvent sur http://www.netpress.bi, rubrique "Tribune". J.M.
Burundi - Politique
Le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement fixe les prix de certains produits alimentaires
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Dans un point de presse tenu vers 12hoo de ce mercredi 30 juin, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Déo Guide Rurema, a fixé les prix de certaines denrées alimentaires.
Le ministre Déo Guide Rurema a fait savoir que le prix d’achat fixé par l’État pour le maïs grain passe à 680 Fbu /Kg, celui de la pomme de terre est de 700 fbu/kg, le riz paddy grain court passe à 830Fbu/Kg et le prix du riz paddy blanc (grains courts ) est de 950 Fbu/Kg. De son côté, le coût du riz paddy grains long passe à 860 Fbu/Kg et le riz paddy au riz blanc (grain long ) est à 1000fbu/kg.
Pour les haricots volubile catégorie 1 homogène, le prix est de 1100 Fbu/Kg, le prix des haricots nains homogènes catégorie 2 est de 900fbu /kg. Pour les oignons rouge, le prix est de 1200Fbu/Kg tandis que les oignons blancs montent jusqu’à 750 Fbu/Kg.
Le ministre Déo Guide Rurema a déclaré que le gouvernement tranquillise les producteurs car la récolte va être achetée afin de les encourager et d’éviter que la production soit un problème au niveau local comme cela a été remarqué dans les saisons passées où les agriculteurs n’ont pas trouvé le marché d’écoulement de leur production.
Le ministre Rurema lance un appel vibrant au personnel du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, depuis la colline, de travailler d’arrache –pied pour assurer un encadrement rapproché des producteurs. Il encourage les agri- éleveurs d’aller de l’avant et d’appliquer les bonnes pratiques agropastorales tout en suivant les conseils qui leur seront donnés par les services techniques du ministère.
Le ministre met en garde tout commerçant qui va spéculer et passer outre cette mesure en achetant le surplus de la production a un prix inférieur à celui fixé pour ces différentes cultures ou en achetant la production sur pied par la mauvaise pratique dite « Umurwazo ». Il sera sévèrement puni et ne sera pas remboursé.
Le ministre Rurema demande aux agriculteurs de dénoncer tout spéculateur et aux administratifs et ceux qui sont chargés de la sécurité publique de prêter main forte pour la mise en œuvre de ces mesures pour augmenter et valoriser la production agropastorale
Le ministre invite les agriculteurs à continuer les préparatifs pour la saison C en payant le solde pour les engrais et la dolomie selon la période fixée du 14 juin au 9 juillet 2021, de tracer les courbes de niveau et de continuer à irriguer leurs cultures afin de valoriser cette saison de production. N.R.
Burundi - Administration
L’Otraco doté d’un nouveau directeur général
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Dans une lettre écrite le 30 juin 2021 par la ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Capitoline Niyonizigiye, Monfort Ndagijimana, jusqu’ici directeur administratif et financier de l’office, a été désigné pour assurer les affaires courantes de la direction générale de l’Otraco jusqu’ à nouvel ordre.
Cela eu lieu après la destitution sans manière d’Albert Maniratunga, suite à la visite du président Evariste Ndayishimiye ce mardi 29 juin 2021 d’une branche de l’Otraco sise à Gitega. Il s’était rendu compte du non-respect des instructions de décentraliser l’office pour livrer les documents de contrôle technique par les agences de Gitega, de Ngozi et de Bururi de l’otraco.
Une opinion avait bien accueilli ce limogeage, non pas parce qu’elle avait une dent contre le directeur général déchu, mais parce que le chef d’Etat consent des efforts pour lutter contre l’impunité et la corruption qui avait miné cette entreprise publique. N.B.
Burundi - Médias - Anniversaire
L’agence Net Press souffle ses 25 bougies !
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . L’agence de presse en ligne Net Press a ouvert ses portes le 1er juillet 1996 dans un contexte de rareté des journaux sur le marché intérieur. En effet, il y avait plusieurs journaux dans le temps, ceux des partis politiques comme "Aube de la Démocratie" pour le Frodebu, "Carrefour des idées" pour l’Uprona et quelques titres indépendants.
La constitution du 13 mars 1992 garantissait la pluralité des partis politiques, mais également des médias, cette deuxième étant accompagnée par la mise en place du conseil national de la communication, Cnc, dont les missions essentielles étaient la régulation et la promotion de la presse, surtout la presse privée naissante. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Ainsi, trois ans plus tard, il y avait 39 titres, tous concentrés sur Bujumbura à l’exception de "Ndogozi", "Le Renouveau" et "Ubumwe" qui sillonnaient tout le pays, - le premier soutenu par l’église catholique et les deux derniers gérés par le ministère de la communication - qui paraissaient dans les kiosques de la capitale Bujumbura.
La plupart de ces journaux imprimaient des titres qui n’intéressaient pas le public au moment où d’autres étaient taxés de médias de la haine par les défenseurs des droits humains. Ainsi, un à un, les journaux ont fermé leurs portes au moment où d’autres ont été interdits par la Cnc. Ainsi, des 39 titres qui paraissaient en 1995, il ne restait que 6 titres encore fonctionnels en 1996 quand l’agence Net Press a été créée.
L’agence en ligne Net Press devient donc le 4ème organe de presse le plus âgé après "Rusiziramarembe" (Ndongozi), créé en 1946 (75 ans), "Ubumwe" qui a vu le jour en juin 1971 (50 ans), le "Renouveau" qui a ouvert ses portes en 1978 (43 ans) et Net Press en 1996 (25 ans).
Sur son parcours professionnel, l’agence Net Press a connu des hauts et des bas car elle a été interdite à 4 reprises, pendant 8 mois en 1998, pendant 39 jours en 2002, durant toute une semaine en 2005 et pendant une semaine du 14 au 22 mai 2015. Son directeur, Jean Claude Kavumbagu, a été emprisonné à 5 reprises, en 1999, en 2001, en 2003, en 2008 et en 2010, toujours pour la rédaction des dépêches de son agence. D.N.
Burundi - Société
L’organisation internationale de migration au chevet du secteur foncier
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . L’organisation internationale de migration, de concert avec le gouvernement américain, a octroyé ce mercredi un don de treize ordinateurs et 13 imprimantes dans la réalisation des activités liées au secteur foncier pour la réduction des risques des conflits dans les provinces de Muyinga, de Ruyigi et de Cankuzo.
Le secrétaire permanant au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Martin Niteretse, a déclaré que cet appui vise le renforcement des capacités de réintégration des retournés burundais à travers l’accès au logement, à la terre et à la propriété, l’assistance en abris, eau et assainissement dans les provinces susmentionnées.
Martin Niteretse a fait savoir que c’est une occasion de plaider en faveur d’autres communes pour l’accès effectif de la population aux services fonciers dans la décentralisation des services fonciers communaux dans toutes les communes du Burundi et leur pérennisation, car selon lui, la sécurisation foncière égale la sécurisation du pays, des ménages.
C’est une base de développement, l’accès à la certification foncière est le départ vers le développement de la population d’autant plus que les conflits fonciers restent la source d’insécurité et le déséquilibre social. N.R.
Burundi - Transport
Évaluation des activités de la coopérative de transport « Butracoop »
Bujumbura, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Dans une conférence de presse tenue ce mercredi 30 juin 2021 par le président de la coopérative Butracoop (Burundi transport coopérative), Célestin Nibaruta a fait savoir qu’il y a du nouveau au Butracoop, qui est « la digitalisation du système de transport au Burundi »
Nibaruta a dit que ce système consiste au téléchargement d’une application de cette coopérative et le transport devient facile pour les usagers des motos comme mode de déplacement. Célestin Nibaruta dit que cela a pour avantage de gagner du temps car au lieu d’aller chercher la moto, on utilise un coup de téléphone et la moto se présente vers le client dans les meilleurs délais.
Il a fait savoir que pour le moment, la coopérative dispose de 30 motos et a engagé 30 chômeurs.
Signalons qu’en plus du projet de digitalisation du système de transport, Nibaruta a fait savoir qu’ils comptent entreprendre des projets agro pastoraux et de transformation de ces produits dans l’avenir. N.B.
Burundi - Eswatini - Sécurité
Le roi Mswati aurait fui en Afrique du Sud
Mbabane, le 1er juillet 2021 (Net Press) . Le royaume d’Eswatini, dernière monarchie absolue d’Afrique, a annoncé mardi l’instauration d’un couvre-feu tandis que l’armée a été déployée pour réprimer des manifestations pro-démocratie. Le roi est accusé d’avoir fui le pays.
Des violentes manifestations ont éclaté au royaume d’Eswatini ces dernières semaines dans tout le pays, perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre.
Des témoins dans les deux principales villes, Manzini et Mbabane, ont rapporté avoir vu des soldats patrouiller dans les rues, où les manifestants avaient brûlé des pneus et caillasses des voitures. Plusieurs sources ont également fait état de pillages et d’incendies à Matsapha, une zone commerciale à l’ouest de Manzin
Mswati III en Afrique du Sud ?
Le premier ministre avait auparavant nié les rumeurs selon lesquelles le roi Mswati III aurait fui. Le parti communiste accuse le monarque d’avoir quitté le pays à bord d’un jet privé pour rejoindre l’Afrique du Sud. Le souverain est « dans le pays et continue à gouverner », a déclaré le chef du gouvernement.
La semaine dernière, les autorités avaient interdit les manifestations et le chef de la police, William Dlamini, avait prévenu que ses hommes feraient preuve d’une « tolérance zéro ». Le parti communiste a estimé dans un communiqué que le royaume était « à un moment crucial dans la longue lutte pour se débarrasser de la monarchie autocratique ». « Les gens en ont assez », ajoute le texte.
Couronné en 1986 à l’âge de 18 ans, Mswati III, qui a 15 femmes et plus de 25 enfants, est décrié pour sa poigne de fer, ses frasques et son train de vie fastueux dans un pays dont les deux tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. En 2019, une série de grèves des fonctionnaires, accusant le monarque de vider les caisses du pays au détriment de ses sujets, avait déjà secoué le royaume. N.R.